Aux fous !
magouille et compagnie - Page 2270
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Ecosse : 45 000 euros d’amende pour « diffamation homophobe »
« Une cour écossaise a condamné à une forte somme de dommages et intérêts – quelque 45.000 euros ! – David Shuttleton, pour avoir posté sur Twitter un message qualifiant une promotrice lesbienne du « mariage » homosexuel de « danger pour les enfants ».L’antiquaire qui réside à Barrhead, près de Glasgow, avait été poursuivi pour diffamation par Jaye Richards-Hill qui est non seulement militante homosexuelle mais enseignante et conseillère du secrétaire écossais à l’Education Mike Russell.Shuttleton est également, selon la presse, l’auteur de plusieurs messages au Premier ministre Alex Salmond et au vice-Premier ministre Nicola Sturgeon faisant état de sa préoccupation par rapport à la place occupée par Mme Richards-Hill dans les instances éducatives officielles écossaises.L’énormité des dommages accordés résulte d’une application automatique de la loi, estime David Shuttleton, consécutive à des erreurs procédurales dans la présentation de sa défense : il entend faire appel de ce jugement par défaut, se disant confiant le voir réformé.Il souligne cependant « le scandale absolu » du pouvoir accordé aux homosexuels au sein de la société : « C’est un abus absolument scandaleux de nos lois », a-t-il déclaré à la presse locale, qualifiant ceux qui montrent ainsi leur désaccord avec sa campagne anti-gay de « normalphobes ».Au-delà d’un jugement aberrant par le montant des dommages accordés, il reste en effet la recevabilité de la procédure et le principe de protection légale du lobbying homosexuel qui autorisent la traque judiciaire de ceux qui ne sont pas d’accord. C’est la logique de la pénalisation de l’homophobie et il faut bien comprendre que toute la machinerie est en place.Et si Shuttleton peut espérer voir sa condamnation judiciaire réduite ou même annulée, il est déjà condamné par la presse écossaise. Les médias le qualifient d’« imbécile égaré », de « sectaire », de « fou », de « chrétien fanatique homophobe raciste », tandis que Jaye Richards-Hill est présentée comme « parent et enseignante respectée », « militante de premier plan pour le droit au mariage des couples gays ».Elle a selon la presse écossaise « épousée » sa partenaire lesbienne en Afrique du Sud, après avoir participé à une parodie de mariage avec la jeune femme lors d’une manifestation pour le « mariage » homosexuel devant le Parlement écossais l’an dernier. »Source : Jeanne SmitsLien permanent Catégories : actualité, anti-national, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
Le matraquage fiscal des Français finance... des dépenses européennes !
Les services de Bercy s’en vantent : de juin 2012 à juin 2013, les recettes du budget général de l’Etat ont progressé de 7,4 milliards d’euros (soit environ 5 %). Cette « amélioration des encaissements » s’est bien évidemment faite sur le dos des entreprises et ménages, qu’ils soient contribuables directs – via les impôts – ou indirects – avec la TVA, notamment.
Les fruits des efforts demandés aux Français sont malheureusement déjà blets, puisque dans le même temps, le déficit s’est creusé de 2,6 milliards, passant de 56,7 à 59,3 milliards d’euros. La faute à l’impéritie gouvernementale dans la gestion des deniers publics certes, mais aussi à la contribution financière « exceptionnelle » de la France au fonctionnement de l’Union européenne. L’hydre technocratique a en effet englouti 4,9 milliards au titre des dotations au Mécanisme européen de stabilité (*) et à la Banque européenne d’investissement.
Dans ces conditions, les sempiternels objectifs de croissance et de réduction du déficit de l’Etat restent plus que jamais d’obscurs objets d’un improbable désir. La Cour des comptes – comme l’INSEE et le FMI – a d’ores et déjà annoncé un probable dépassement des prévisions de déficit public pour l’année 2013 : au lieu des 3,7 % attendus, celui-ci devrait approcher les 4 % du Produit intérieur brut. Bien loin des 3 % prévus par le Pacte de stabilité européen.
Pourtant, à Oui-Oui-Land, le président de la République continue d’appliquer la méthode Coué. Contre toute évidence, François Hollande maintient en effet que le déficit reviendra à 3 % en 2014, comme il assure que la courbe du chômage s’inversera d’ici à la fin de l’année en cours. Indécrottables socialistes…
(*) Le MES, censé voler au secours des pays de l’union ruinés par leurs dirigeants, leurs banques ou… les exigences de Bruxelles ! -
Syrie, Egypte : les islamistes prostituent des femmes dans le cadre du « Jihad sexuel »
Curieuse religion…
Enrôlées dans une « guerre sainte du sexe » (ou « djihad a’nikâh »), de jeunes Tunisiennes ont été envoyées en Syrie pour satisfaire les besoins des combattants islamistes de l’opposition.
Les jeunes femmes, qui seraient déjà plus d’une dizaine, sont parfois revenues enceintes et ont accouché d’enfants de pères inconnus, selon des sites d’information tunisiens.
Cette situation embarrasse le gouvernement tunisien, lui-même islamiste. Le sort des enfants conçus hors mariage est un casse-tête pour les autorités. « Ces filles viennent pour la plupart des quartiers populaires de la périphérie des grandes villes où elles ont été recrutées par des associations pseudo-caritatives ou prétendument religieuses de la mouvance islamiste pour aller satisfaire les pulsions sexuelles des djihadistes en Syrie », a déclaré, au site Assabahnews, l’avocat Badis Koubakji, président de l’Association de Secours aux Tunisiens à l’Etranger.Une fatwa attribuée à un chef radical saoudien, Mohamed al-Arif, et diffusée sur internet, légitimerait cette forme de prostitution, voire d’esclavagisme sexuel, au nom de la « guerre sainte ». (source)
Les islamistes ont parfois recours à « mariage », suivi d’un divorce quelques heures plus tard, histoire de pouvoir s’ébattre la conscience tranquille…En Egypte, une fatwa émise par Sabah al-Sakâra, membre dirigeante des Frères Musulmans, incite les femmes à venir copuler avec les militants de la confrérie pour leur donner du courage. Cette « savante » de l’islam a communiqué par le biais du Journal Akhbâr al-Yaoum (Les Nouvelles d’aujourd’hui) : « Le jihad de fornication n’est halal que lorsqu’il se trouve en terre de jihad comme sur la place Râbi’a al ‘Adaouyya et la place al-Nahda. Il l’est aussi en Syrie. C’est un « devoir » pour toute musulmane là-bas et maintenant en Égypte, car l’Égypte a été violée et il faut qu’elle revienne à la gouvernance des Frères Musulmans. Les musulmanes doivent se rendre place Râbi’a pour le jihad de fornication car il est devenu un devoir ».
Un lupanar islamiste fonctionne déjà ! Un membre du Parti de la Liberté et de la Justice, secrétaire de la commission de la sécurité du sit-in, a déclaré : « Après avoir équipé les lieux de douches et de toilettes, la commission annonce la mise à la disposition des contestataires de locaux comme « isoloirs légaux » , comprendre des petites salles pour forniquer pour la gloire d’Allah…
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Les banques se retirent du négoce des matières premières physiques
« L’univers secret et fermé du négoce physique a mis à mal l’image policée des enseignes financières. »
L’amende de 410 millions de dollars (309,1 millions d’euros) versée le 30 juillet par la banque JP Morgan Chase pour solder les poursuites de manipulation des prix de l’électricité aux États-Unis devrait accélérer le retrait annoncé de l’établissement américain du négoce des matières premières.
À l’image de JPMorgan, les principaux intermédiaires financiers présents dans le trading de matières premières physiques se séparent aujourd’hui de cette activité à la fois risquée et trop consommatrice en fonds propres.
En 2006, la banquière Blythe Masters avait reçu comme mission de son PDG, Jamie Dimon, de bâtir de toutes pièces une organisation destinée à faire de JPMorgan la banque leader du négoce des matières premières. Le défi était énorme : chasser du pinacle le leader Goldman Sachs et son challenger, Morgan Stanley.
Pour ce faire, la responsable avait racheté les opérations de trading de Bear Stearns et une partie de celles d’UBS et de Royal Bank of Scotland, ainsi qu’une société britannique d’entrepôts. En investissant des milliards de dollars dans des hangars, oléoducs, mines ou usines, JPMorgan était devenu numéro deux mondial. Si, dans le pétrole, Goldman Sachs avait conservé son leadership, JPMorgan s’est imposé dans l’industrie des métaux et du gaz naturel.
Aujourd’hui, Blythe Masters est tombée de son piédestal, comme en témoigne l’annonce, le 27 juillet de la cession de ses opérations de vente des matières premières physiques. Les concurrents de JPMorgan ne sont pas en reste. Goldman Sachs, Morgan Stanley, Deutsche Bank et UBS cherchent aussi à réduire leur présence ou à se séparer d’un négoce physique de moins en moins rentable.
Une étude récente réalisée par le cabinet de conseil londonien Coalition montre que les revenus des banques tirés du négoce physique sont passés de 14 milliards de dollars en 2008 à 6 milliards de dollars en 2012.
Spéculation et manipulations
Comment expliquer un tel recul ? Il y a quelques années, l’achat de sites industriels ou d’infrastructures de transport et de logistique permettait aux banques de se procurer des informations précieuses sur l’offre et la demande. Ces renseignements étaient transférés aux traders, en particulier ceux spéculant sur les contrats à terme liés à des matières premières, alimentant ainsi les profits des banques.
Depuis la crise, les contraintes réglementaires s’appliquant aux banques se sont renforcées. Les régulateurs et les banques centrales exigent désormais qu’elles augmentent leurs fonds propres. Or, les activités de trading sont grandes consommatrices de capitaux. Aux États-Unis, l’interdiction de la quasi-totalité des opérations des banques sur compte propre ainsi que le resserrement des contrôles des risques ont diminué l’attractivité du secteur.
Si la Réserve fédérale américaine examine l’abandon de l’autorisation donnée, il y a une décennie, aux banques de posséder des actifs de matières premières physiques, c’est aussi en raison des scandales à répétition qui ont frappé la profession. Argent, pétrole, électricité, gaz naturel, aluminium… ont été éclaboussés par de sombres affaires de manipulation des cours, de délits d’initiés ou d’escroqueries. L’univers secret et fermé du négoce physique a mis à mal l’image policée des enseignes financières.
Enfin, les banques sont soumises à la rude concurrence des négociants spécialisés en matières premières. Les Glencore, Trafigura ou Cargill disposent d’un réseau d’influence considérable et de moyens techniques, humains et financiers à la hauteur de leurs ambitions.
Marc Roche, Correspondance Londres, Le Monde 1/08/2013Voir article Polémia : Comment les banques gagnent de l’or en stérilisant des matières premières
http://www.polemia.com/les-banques-se-retirent-du-negoce-des-matieres-premieres-physiques/
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Act Up pris au piège de la provocation
Des Hommen ont versé hier soir du faux sang et collé des affiches sur un bâtiment hébergeant les locaux d'Act Up, en réplique à l'action similaire de l'association visant la Fondation Jérôme-Lejeune. Intitulés des affiches : "Act Up pornophile", "Act Up handiphobe", "Act Up s'attaque toujours aux plus faibles". Dans un communiqué, les Hommen expliquent :
"Aujourd'hui, les extrémistes lâches d'Act Up s'en prennent aux enfants handicapés. Désormais, les Hommen ne laisseront plus les handiphobes d'Act Up agir impunément".
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Mariage gay : lettre ouverte d’Alain Dubrulle à François Hollande
Alain Dubrulle, Principal honoraire du Collège Gambetta à Cahors, opposé à la dénaturation du mariage a écrit une « Lettre ouverte » à François Hollande. Le bon sens près de chez nous. La voici dans son intégralité.Il y a cinquante-trois ans et demi, lorsque mon épouse et moi-même nous sommes mariés, nous avons souscrit aux termes d’un contrat parfaitement clair, qui ne laissait place à aucune ambiguïté, et qui était prévu pour durer jusqu’à la fin de nos jours. Aussi, aujourd’hui – six enfants, dix-neuf petits enfants et quatre arrière-petits-enfants plus tard – sommes-nous surpris d’apprendre que, sans nous consulter, les termes du contrat ont été complètement modifiés, et ses objectifs totalement dénaturés. Nous avons donc décidé, mon épouse et moi-même, d’un commun accord, d’entamer une procédure de divorce, le mariage civil ayant perdu pour nous toute signification. Notre mariage religieux, qui conserve, lui, tout son sens pour l’éternité, suffira à assurer notre bonheur et celui de notre famille.En tant qu’ancien membre de l’enseignement public, professeur de philosophie, puis pendant trente ans chef d’établissement, commandeur des Palmes Académiques, je suis personnellement très attaché aux principes de la laïcité – la vraie -, et je déplore que par votre projet du « mariage pour tous » un coup fatal soit porté à l’une des institutions les plus représentatives de notre code civil, laïque et républicain. Le mariage civil perdant, par cette tromperie, beaucoup de sa valeur, c’est le mariage religieux qui sera revalorisé aux yeux de nombreux citoyens. Sans doute est-ce d’ailleurs pour cette raison que vos partisans se sont opposés à la suppression de l’obligation du mariage civil avant tout mariage religieux : laisser le choix serait peut-être trop dangereux !On peut comprendre, Monsieur le Président, que vos échecs personnels en ce domaine vous conduisent à attacher peu d’importance et de considération au mariage. Mais en arriver à modifier le code civil contre l’avis d’une majorité des citoyens et à imposer au pays, comme première dame de France, une concubine ou une maîtresse – on ne sait pas trop quel terme choisir – n’est pas, pour moi, le fait d’un Président normal.N’espérant pas vous avoir convaincu, mais la conscience libérée d’un grand poids, le respect n’interdisant pas, mais supposant au contraire la franchise, j’ai l’honneur de vous prier, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir agréer l’expression de mon plus profond respect.¢ -
Quand ces dames les ministres écrivent, par ALCESTE
Certaines lectures font rire, quand bien même on devrait en pleurer : « On voit donc que l'U.E. occupe une place centrale dans les échangismes internationaux »... « En 1792 la France a déclaré la guerre à plusieurs pays pour leur apporter la paix »... « Le langage corporel devient un outil de survie quand il s'agit de la reproduction de l'espèce »...Des "ministres" qui feraient
mieux de... se taireBourdes de la presse écrite ? Non, extraits de copies de candidats au baccalauréat 2013, qualifié de « cru exceptionnel » par les medias. Pour la quantité des reçus, assurément.Pour la qualité, mieux vaut s’en référer à Alain Finkielkraut, qui dénonçait récemment sur un grand écran « la mascarade du baccalauréat ». Mais son propos n'est que rappel indigné d'avertissements antérieurs : « La civilisation demande à la langue... le scrupule, la précision, la nuance et la courtoisie. C'est très exactement la raison pour laquelle l'apprentissage de la langue passait jusqu'à une date récente, par l'apprentissage des grands textes » (Le Monde, juin 2008).Il n'est pas le seul: Gilles de Robien s'était fait des ennemis des idéologues en recommandant pour la rentrée 2006 des mesures de bon sens, mais honnies par les inspecteurs de l'E.N., sérail de gauche. Directives supprimées par Xavier Darcos, ministre nommé en 2007, renouant ainsi avec la calamiteuse réforme Haby de 1975, dont voici un produit, relevé par « Valeurs Actuelles » du 8 aout.« Soutien total à Fréderic Haziza dont les attaques ont des relents abjects d’avant-guerre » (tweet d'Aurélie Filipetti, le contre-sens surpasse les fautes de frappe).Mais, dernière et consternante minute, autre contre-sens, de la « garde » des Sceaux dans sa réplique à M.Valls : « Ce document comporte des propositions de réforme du droit de la peine, domaine qui ressort d'aucune façon aux compétences du Ministre de l'Intérieur ».Conseillons lui la lecture du Littré : :ressortir(se conjugue comme finir) : être du ressort d'une juridiction. Exemples: ces affaires ressortissent au juge de paix ; l'affaire a ressorti à ce tribunal.Cela donne la mesure du déclin de notre langue, véhicule du savoir prostitué en verbiage de téléréalité, qui entraîne celui de notre culture toute entière, puisque ces exemples de confusion intellectuelle ou lexicale, historique ou chronologique, les ont écrits ceux qui occuperont des emplois, ou des fonctions, par défaut ? Ou pire, qui les occupent déjà.Peut-on imaginer les fautes qu'ils pourront commettre, ou faire commettre, quand ils devront donner des ordres à des gens peu alphabétisés, si eux-mêmes sont illettrés ?À quoi ressemblera notre pays dans cette carence généralisée ? De quelle capacité de réaction, ou de simple résistance disposeront le petit nombre de titulaires de diplômes non dévalués qui tenteront d'assurer l’ordre, ou un minimum d'ordre ?Il est vrai que ceux qu'on désigne aujourd'hui par « élite » ne réunissent que peu des qualités correspondant au mot... Car « élire », ce n'est pas tomber juste, désormais ce serait plutôt donner sa voix à qui vous ressemble...Nos boites de réception débordent de messages de correspondants effarés, ou effrayés par ce que certains désignent par « le grand remplacement », l'asséchement de nos racines, l'amenuisement du savoir vivre et du savoir-faire français, au sens noble du terme.Dans leur quête éperdue de remèdes, ils confondent le mal et sa cause. Notre identité fut perdue quand nous avons, pendant les trente glorieuses, déposé au profit de divertissements faciles l’effort et la rigueur nécessaires à l'enrichissement de notre esprit par « la substantique moelle » chère à François Rabelais. Quand nous avons accepté -qui ne dit mot consent- la dictature de la bien-pensance et de la prétendue modernité, dans l'euphorie de la prospérité.Oui, il y a « grand remplacement », de tout , de tous et partout.Lorsque Cassandre vit approcher le cheval que les Grecs offraient aux Troyens, elle fut prise d'effroi et tenta de s'y opposer ; mais Apollon, qui lui avait donné le don de prophétie, lui avait aussi retiré le pouvoir de persuasion, et l'ennemi fut dans la place.Notre cheval de Troie a depuis longtemps ouvert ses flancs.Comment affrontez-vous ceux qui en sortent, armes à la main ? -
Mgr Aillet appelle à continuer l'opposition à la loi Taubira
Dans son message du 15 août, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, écrit :
"Le 15 août 2012, le Cardinal André Vingt-Trois, inquiet des menaces qui pesaient sur le mariage et la famille, avec le projet de loi dit de « mariage pour tous », proposait à tous les catholiques de France de porter cette intention dans la prière universelle. Il s’agissait ni plus ni moins, en la fête de l’Assomption de Notre-Dame, patronne principale de notre pays, que de prier pour la France. Cette simple et modeste prière eut des retentissements insoupçonnés, elle réveilla l’âme profonde de notre nation et c’est une mobilisation sans précédent qu’elle entraîna : un débat public, confisqué par un gouvernement et un parlement démocratiquement élus, s’ouvrit ; de nombreuses personnalités du monde des élus et de la société civile, mais aussi des grandes confessions religieuses, dont de très nombreux évêques de France, brisèrent la loi du silence imposé par des lobbies ultra-minoritaires mais exerçant une pression inouïe sur les responsables politiques et la plupart des grands media ; des foules inédites de plus d’un million de personnes, dont de très nombreux jeunes, descendirent dans la rue pour faire entendre leur voix, bravant à trois reprises le mépris du gouvernement, la répression policière, le silence complice des grands media. Et c’est pacifiquement que la force du droit se heurtait à des instances politico-judiciaires s’arrogeant le droit d’user de la force de manière parfaitement illégale. Le rappel à l’ordre de la France par le Conseil de l’Europe pour mauvais traitement policier infligé aux manifestants de la « manifpourtous », et les actions en justice contre de tels agissements, qui éclateront au grand jour dans quelques mois, démontrent cette illégalité.
Depuis l’adoption de la loi Taubira par le Parlement le 23 avril 2013 et sa promulgation par le gouvernement le 17 mai, la mobilisation des opposants ne s’est pas relâchée, comme en témoigne la grande manifestation nationale du 26 mai et les multiples initiatives ici ou là tout au long de ces vacances d’été, et cela sans récupération politique de l’opposition, d’ailleurs très divisée, voire ambiguë sur la question. C’est la nation profonde, de plus en plus réservée par rapport à l’action et à l’influence des partis politiques quels qu’ils soient, qui se mobilise. Pour beaucoup, c’est l’avènement d’une foi engagée dans la sphère sociopolitique, pour d’autres le réveil du simple bon sens.
Lorsqu’il n’était encore que l’archevêque de Buenos Aires, le Pape François avait situé cette reconnaissance légale du mariage entre personnes de même sexe à son vrai niveau, en disant qu’il ne s’agissait pas seulement « d’un simple projet législatif mais d’une manœuvre du Père du mensonge qui prétend embrouiller et tromper les enfants de Dieu », et en demandant instamment aux carmélites de son diocèse de prier et d’offrir des sacrifices à cette intention.
Les grands media ont beaucoup caricaturé l’engagement des opposants au « mariage pour tous » et favorisé leur diabolisation dans l’opinion publique par des lobbies qui agitent le spectre de l’« homophobie ». On prétend même que les situations de rejet des personnes homosexuelles dans la société auraient augmenté du fait de cette opposition. Ce qui est vrai, c’est que l’omniprésence de ces lobbies dans les media, l’obsession des pouvoirs publics pour « la lutte contre l’homophobie » et la réduction des personnes à leur orientation sexuelle dans le discours officiel, ont fini par créer un climat d’exaspération propice à des formes de rejet qui n’existaient plus ou presque plus. Il ne faut pas se laisser enfermer dans ce piège. L’Eglise, quant à elle, a toujours été claire sur le refus de toute discrimination ou marginalisation de quiconque en raison de son orientation sexuelle, comme l’a rappelé le Pape François aux journalistes dans l’avion qui le ramenait de Rio à Rome, en citant le Catéchisme de l’Eglise Catholique et en ajoutant : « Qui suis-je pour juger ? ». Il n’en maintient pas moins fermement la position bien connue de l’Eglise sur la légalisation des unions de personnes de même sexe : « L’Eglise s’est déjà parfaitement exprimée sur cela […] Les jeunes savent parfaitement la position de l’Eglise ».
Nous ne saurions considérer cette nouvelle loi de la République comme un dogme intouchable et il est bien légitime de continuer à s’y opposer avec fermeté et ténacité, en demeurant toutefois obstinément dans une posture pacifique et non violente. D’autant plus que d’autres lois sont en préparation et que « la théorie du gender » fera son apparition dans les programmes scolaires de la petite enfance, dès cette année. Dans sa lettre du 25 mars dernier aux évêques d’Argentine réunis en assemblée plénière, le Pape François renvoyait ses frères au « Document d’Aparecida » comme « marque référentielle », à même d’apporter « les orientations nécessaires en ce moment de l’histoire ». Dans le rapport de cette 5ème Conférence générale de l’Episcopat sud-américain et des Caraïbes, intitulé « Disciples et missionnaires de Jésus-Christ pour que nos peuples aient la vie en lui », et dont le Cardinal Bergoglio fut le président de la commission de rédaction, les évêques écrivent sans ambiguïtés : « Devant des lois et des dispositions gouvernementales qui sont injustes à la lumière de la foi et de la raison, on doit favoriser l’objection de conscience ». Et d’ajouter avec gravité : « Nous devons nous tenir à la ‘cohérence eucharistique’, c’est-à-dire, être conscients que l’on ne peut pas recevoir la communion sacrée et, au même moment, agir en actes et en paroles contre les commandements, en particulier quand on soutient l’avortement, l’euthanasie et d’autres délits graves contre la vie et la famille. Cette responsabilité pèse de manière particulière sur les législateurs, les gouvernants et les professionnels de santé » (n. 436). Il ne s’agit pas de partir en guerre contre quiconque, mais d’appeler les catholiques engagés en politique et dans les professions de santé, à la cohérence et à la responsabilité.
Aux jeunes de tous les pays, rassemblés à Rio pour la 28ème JMJ, le Pape François a lancé : « Je suis les nouvelles du monde et je vois que de nombreux jeunes, en tant de parties du monde, sont descendus dans la rue pour exprimer le désir d’une civilisation plus juste et fraternelle […] Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes dans diverses parties du monde » (Veillée du samedi 27 juillet 2013). Il en va de l’engagement politique des catholiques dans la société, de leur propre initiative, selon les principes de la Doctrine sociale de l’Eglise et avec l’encouragement de leurs pasteurs.
La prière demeure toutefois notre première arme dans un combat qui est celui de Dieu avant d’être le nôtre. Je vous propose donc de vous joindre à tant d’autres initiatives de prière qui auront lieu en cette solennité du 15 août 2013. Pour ma part, je présiderai à la Cathédrale de Bayonne, une procession mariale le mercredi 14 août à 21h et m’unirai ainsi à la grande « prière pour la France » qui sera présidée au même moment par le Cardinal Paul Poupard, à l’invitation de Mgr Henri Brincard, au Puy en Velay, devant la grande statue de Notre-Dame de France. Je vous invite à vous y associer. La Vierge Marie, signe dans son Assomption de la victoire définitive du Christ sur les puissances du Mal, est notre rempart, spécialement en France où elle nous a gratifiés de tant de visites et de messages."
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Les médias misent sur Valls pour renforcer le climat raciste et sécuritaire en France
Une campagne dans la presse initiée par le Journal Du Dimanche s’interroge sur la possibilité de voir l’actuel ministre de l’intérieur Manuel Valls à la tête du gouvernement. Des sections de la classe dirigeante voient en Valls la personne la mieux placée pour tenter de freiner l’érosion de la cote de popularité du gouvernement au moyen d’appels sécuritaires.
Le gouvernement du président François Hollande et du premier ministre Jean-Marc Ayrault est miné par l’impopularité de ses politiques antisociales, mais l’auréole médiatique autour des mesures policières de Valls lui permet d’être le moins impopulaire des ministres. À la question: « Valls ferait il un bon premier ministre ? », 47 pour cent des gens interrogés répondent positivement. Chez l’UMP et le FN, 45 pour cent et 34 pour cent des sympathisants respectivement pensent que Valls serait un bon ministre.
Dans un article intitulé «Valls, premier choix des français pour remplacer Ayrault », RTL rapporte les propos tenus par le chef de l’Etat lors du dîner de l’Association de la presse présidentielle : « La meilleur façon de se préparer (à la présidentielle) c’est d’être loyal et d’être meilleur à son poste ».
Valls remarque qu’il entretient aussi ses forces : « Je suis protégé par ma popularité et par mon statut de ministre de l’intérieur ».
Il est possible, comme l’annonce Hollande, qu’il pourrait ne pas se représenter à l’élection présidentielle de 2017. Hollande est le président le plus impopulaire de la Ve République, et son premier ministre Ayrault est lui aussi très bas dans les sondages.
Valls est le représentant de l’aile la plus sécuritaire du Parti Socialiste (PS). Après la défaite du PS lors des élections européennes en 2009, Valls—alors député de l’Essonne—préconisait de « transformer de fond en comble le fonctionnement du PS, nous dépasser, tout changer : le nom, parce que le mot socialisme est sans doute dépassé ; il renvoie à des conceptions du XIXème siècle ». Au mot « parti » qui « nous enferme dans quelque chose d’étroit », il dit préférer l’appellation « mouvement ».
Valls fait partie de la section du PS la plus ouvertement hostile à la classe ouvrière. Lors des élections primaires présidentielles du PS, c’était le candidat le plus clair sur son intention d’appliquer un programme sécuritaire et d’attaquer les acquis sociaux de la classe ouvrière.
La promotion médiatique de Valls reflète la crise profonde du gouvernement Hollande-Ayrault. Un an après son élection, Hollande et son gouvernement sont profondément discrédités, et Valls est perçu par la presse et des sections de la bourgeoisie comme un potentiel premier ministre ou candidat PS pour les présidentielles de 2017.
Le gouvernement PS est allé plus loin dans les attaques contre les acquis sociaux de la classe ouvrière et dans la politique interventionniste de la France que ce ne fut le cas sous le gouvernement de droite. En étroite collaboration avec les syndicats, Hollande et Ayrault ont négocié les accords de compétitivité, les fermetures d’usines, la réforme du marché du travail et maintenant la réforme des retraites. Le gouvernement PS mène une politique d’intervention militaire au Mali et soutien des préparatifs pour une intervention directe en Syrie.
La politique actuelle du gouvernement, et celle d’un gouvernement sous la direction de Valls, établissent le racisme et les sentiments d’extrême-droite comme éléments dominants de la vie politique.
Pour contrer la colère des travailleurs envers ses politiques antisociales, le PS s’appuie sur les mesures racistes et sécuritaires du prédécesseur de Hollande, Nicolas Sarkozy, afin de diviser la classe ouvrière sur des bases ethniques et religieuses. En tant que ministre de l’Intérieur, Valls s’applique à attaquer le droit démocratique des Roms à s’installer en France en les expulsant.
Il y a quelques jours, dans la ville de Trappes, une femme portant un voile intégral a été arrêtée par la police pour qu’elle enlève son voile. Cette interpellation dégénéra à cause des provocations des agents de police, des émeutes éclatèrent devant le commissariat, exprimant la colère sociale profonde qui se développe. Cette opération musclée de la police renforce le climat sécuritaire et la propagande médiatique autour de Valls.
Dernièrement Eugène Caselli, président PS de la communauté urbaine de Marseille a souhaité voir toute la ville de Marseille placée en zone de sécurité prioritaire, ce qui verrait le nombre de policiers s’accroitre considérablement, assiégeant la ville.
La pseudo-gauche est également responsable de la montée des politiques sécuritaires du PS. Il est important de noter que 38 pourcent des sympathisants du Front de Gauche interrogés par Ifop soutiennent Valls comme premier ministre. Ils sont donc à l’écoute des discours sécuritaires et racistes du gouvernement.
L’éditorial du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) intitulé « Valls, sarkozyste zélé » déclare : « Il sait [en parlant de Valls] que la politique d’austérité de son gouvernement génère l’insatisfaction et accumule les motifs de révolte. En alimentant les réactions hostiles face aux explosions de colère comme en se présentant en super flic, adepte de la violence d’Etat, Valls fait le lit du FN ».
Cette mise en garde contre le danger d’une montée du FN est entièrement fausse et cynique. En fait, le NPA fait partie de l’ensemble des forces politiques qui favorisent la montée de l’extrême-droite, que seule une lutte politiquement indépendante de la classe ouvrière peut stopper.
Le NPA savait lors de la présidentielle qu’une fois élu, un gouvernement PS appliquerait des mesures d’austérité, et qu’il mènerait les mêmes politiques sécuritaires et d’intervention militaire. En soutenant Hollande en mai 2012, le NPA a aidé à installer un gouvernement réactionnaire mené par le PS, dont la réaction pro-sécuritaire à son impopularité grandissante était entièrement prévisible.
Mondialisation.ca, 12 août 2013World Socialist Web Site 10 août 2013 -
Argent, privilèges : révélations sur le train de vie des députés (vidéo)
Les députés touchent 23 600 € brut/mois, salaire et indemnités confondus.
Àcela il faut encore ajouter la prise en charge intégrale des déplacements en train et taxi par l’Assemblée nationale.- Sommes en brut
- Salaire : 7 100 € / mois
- IRFM (loyer, réception, habillement, coiffeur) : 6 412 €/mois
- Communications téléphoniques : 416 € max / mois
- Rémunération des collaborateurs : 9 138 €/ mois
- Déplacements en train et taxi pris en charge par l’Assemblée.
L’IRFM coûte 45 millions par an aux Français. Elle permet également aux députés de financer un bien immobilier et d’en devenir propriétaire à la fin de leur mandat.