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magouille et compagnie - Page 2269

  • La République des corrompus et des minables, pour les Français des vacances au goût amer

    Les Français partent en vacances. Mais ils le font avec un moral à la baisse et le sentiment que, depuis l’année dernière, les affaires ont révélé le malaise profond d’une classe politique de plus en plus désavouée dans ses résultats et ses comportements. Eté incertain et mal parti donc après un printemps complètement pourri. Notre république a finalement le ciel qu’elle mérite.

    De la rentrée de septembre à ces nouvelles vacances d’été, la situation de la France n’a pas cessé de se dégrader et la classe politique a perdu toute considération. Non seulement, ils sont corrompus mais en plus ils sont inefficaces et minables. Ils ont certes embastillé un manifestant anti mariage gay et élevé au nom de héros, un gauchiste, victime malheureuse de sa propre violence. Mais est-ce suffisant pour faire croire en une démocratie qui fait face aux dangers ? Ce n’est ni les adversaires du mariage pour tous, ni quelques groupuscules qui menacent la vie des français. Ce qui perturbe les français ce sont les absences de résultats économiques, la défaite annoncée face à la montée du chômage malgré les subterfuges comptables et surtout les révélations sur la corruption de la classe politique.

    Il y a tellement d’affaires, de suspicions, qu’on se demande comment le régime tient encore. La galerie de portraits est saisissante :

    - Un DSK qui aurait du être président s’il n’était mené par ses pulsions sexuelles, un comportement connu par la classe politique et caché par cette même classe.

    - Un Tapie hier populiste convenable contre Le Pen et aujourd’hui soupçonné d’escroquerie en bande organisée au dépend des contribuables.

    - Un Cahuzac menteur… une Lagarde pas très nette, un Sarkozy aux multiples affaires, un Guéant malmené…. Y aurait-il un juste pour les sauver tous ? Certainement pas un Takiedine ou un Dassault.

    - Un Pierre Bédier, ancien ministre de Raffarin et ex-patron du conseil général des Yvelines, condamné en appel en 2008 pour « corruption passive » et « recel d’abus de biens sociaux » à 18 mois de prison avec sursis, assortis d’une peine de six ans d’inéligibilité (récemment réduite grâce à une modification du Code électoral) qui fait son retour dans une cantonale partielle avec le soutien de l’UMP.

    La République des corrompus et des minables, pour les français, des vacances au goût amer

    Sondage sur la corruption des politiques

    Tous les jours il y en a une nouvelle et c’est vrai qu’on mélange un peu tout. Parfois on se demande comment cela tient encore.

    Les foules qui se sont soulevés à Tunis et au Caire l’ont fait contre un pouvoir corrompu et impuissant. Nous ne sommes pas loin de ce type de régime, même si le nôtre se veut démocratique. Mais le public voit bien que Cahuzac n’a pas tellement honte, que DSK se prend à nouveau pour une autorité morale et un arbitre des élégances économiques, que Balladur s’ est fait financer par de l’argent de louches commissions , que Sarkozy est dans le collimateur de juges qui certes le détestent politiquement et ne veulent pas qu’il revienne et qui cherchent donc à lui nuire mais qui trouvent , que Tapie c’est reparti , que la hautaine madame Lagarde devrait être parfois plus modeste et que Dassault et ses successeurs bombardaient d’argent frais les électeurs de leur commune…

    Drôle de démocratie que celle des arrangements entre petits amis et des achats de votes. On ne sait plus par quel bout prendre le problème du mal français. Le dégout monte, c’est certain. Le Front National monte dans les élections mais ce n’est pas un raz de marée, la gauche et la droite craquent mais ne s effondrent pas encore.

    Y aura-t-il un rejet par les urnes, y aura-t-il un rejet par la rue ? Ni l’un ni l’autre, peut-être, d’ailleurs.

    Bonnes vacances, tout de même, douce France.

    Raoul Fougax http://fr.novopress.info/

  • Le flicage des citoyens, plus grave que l'espionnage d'Etat

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Je suis assez mal à l’aise avec les discours de plus en plus nombreux, notamment en France, qui font d’Edward Snowden un héros des temps modernes. Ces discours mélangent tout, espionnage, terrorisme et libertés publiques et me donnent la désagréable impression de hordes de gardes rouges beuglant « feu sur le quartier général » ! Disons d’abord que, si un homme ayant eu accès à des données classifiées dans notre pays les avait révélées à l’étranger, je le considérerais comme un traître. Je peux fort bien concevoir que les États-Unis en fassent autant pour ce jeune homme qui a révélé le programme d’écoute Prism de la NSA. Mais l’affaire vient de connaître un rebondissement avec la publication d’informations sur les écoutes au sein d’ambassades, notamment l’ambassade de France à Washington. Aussitôt, le Quai d’Orsay a exigé des explications des Américains qui ont laconiquement déclaré qu’ils ne répondraient pas en public, mais par voie diplomatique. Je serais assez curieux de voir si nos grands défenseurs de la transparence vont publier ces explications. À mon humble avis, après avoir « surfé » sur la vague anti-américaine, nos gouvernants vont sagement faire le silence sur cette affaire. Ils ont, en effet, autant à perdre que les États-Unis dans un déballage public en matière d’écoute et d’espionnage. Je n’ai aucune lumière particulière sur ces questions, mais il me semble assez évident que poser des micros dans une ambassade, fût-elle celle d’un pays allié, doit constituer l’un des passe-temps favoris des services de renseignement. Je serais donc fort surpris que les États-Unis ne disposent pas de preuves que la France en a fait autant ailleurs. Et la publication de ces preuves nuirait sans doute un peu à l’image de vestales des droits de l’homme qu’affectent nos politiciens ! En outre, le pouvoir, en France, n’a jamais hésité à placer illégalement sur écoute les adversaires (ou les amis !) politiques. Bref, je doute fort que le pouvoir socialiste ait des leçons à donner à quiconque en matière de libertés publiques.

    [...] Ce qui me gêne surtout, dans ces révélations, c’est la confusion. L’espionnage d’État à État a toujours existé. On peut éventuellement trouver que ce n’est pas élégant, mais, enfin, comme c’est une question de survie nationale, on voit mal comment un État pourrait y renoncer. Ce qui est considérablement plus grave, c’est le flicage des citoyens. On me dira que surveiller internet est fondamental pour lutter contre le terrorisme. Certes. Mais je ne suis pas prêt à accepter d’être surveillé par Big brother pour être sûr que Mohamed Merah le soit aussi. D’abord, parce que cette surveillance n’empêche pas Merah d’assassiner (et qu’en un sens, cette surveillance lui a même permis d’assassiner, puisqu’il fallait, selon les canons médiatico-politico-policiers du moment, que l’assassin soit « d’extrême droite » et que la surveillance de faux suspects a laissé le champ libre au véritable assassin). Et, surtout, parce que n’étant, justement, pas terroriste, je ne vois aucune bonne raison d’être surveillé comme Merah ! Au nom sans doute de la non-discrimination (ici entre terroristes et honnêtes gens), il faudrait surveiller identiquement honnêtes gens et terroristes. Je conteste, quant à moi, absolument tout droit de l’État à surveiller ma vie privée et, conséquemment, à surveiller internet. Je ne suis pas franchement d’extrême gauche, mais je suis, là-dessus, absolument d’accord avec les pirates d’Anonymous. Seule la justice (à laquelle je persiste à ne faire aucune confiance, mais c’est une autre affaire !) est habilitée à me reconnaître suspect et à me mettre sur écoute. Pas un policier, même anti-terroriste ! Faute de quoi nous ne cesserons de retomber sur la vieille question de Juvénal : quis custodiet ipsos custodes, qui gardera les gardiens ? Ces gardiens ne peuvent manquer d’être tentés d’abuser de leur pouvoir. La seule bonne réponse à Big brother, c’est la liberté totale d’internet. Et la censure ne doit intervenir que sur décision de justice. Pas sur décision d’une « haute autorité » ou d’un chien de garde de l’oligarchie ! Là-dessus, au moins, Snowden a mille fois raison.

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Quand les députés socialistes trichent à l'assemblée - Mariage gay

  • François Fillon a tout lâché

    Lu dans Minute :

    M"En novembre dernier, lorsque Jean-François Copé l’a emporté dans un mouchoir de poche face à Fillon, le psychodrame qui s’est joué à l’UMP et, surtout, devant les caméras de télévision, laissait entrevoir le pire. Or Fillon a tout lâché. Tout. Il avait fait savoir qu’il n’accepterait jamais le résultat du scrutin; il l’a accepté. Il avait juré qu’il était prêt à aller devant les tribunaux pour qu’il soit cassé; il a reculé devant le ridicule (et la menace de voir étalées les magouilles de certains de ses soutiens). Il avait obtenu que les adhérents de l’UMP revotent au printemps pour élire un nouveau président; il s’est résolu à ce qu’ils votent pour décider qu’il n’y avait pas à revoter! Et lui qui avait exigé que, lors du scrutin de novembre, il n’y ait pas de vote électronique (il n’avait pas confiance), s’est rangé à la tenue d’un vote uniquement par voie électronique! Sans parler de l’éphémère groupe parlementaire qu’il avait créé et qu’il a dissous [...].

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Hollande fait preuve d'autorité au sein du gouvernement ! Il sort Batho et ouvre une crise

    L’ex-ministre de l’Écologie est limogée pour avoir dénoncé les baisses des crédits de son ministère.

    François Hollande et Jean-Marc Ayrault avaient mis en garde les ministres. Pour la première fois, ils sont passés à l’acte.

    La ministre de l’Écologie, Delphine Batho, a été démise de ses fonctions mardi, en fin d’après-midi. Elle avait été convoquée à Matignon quelques heures après avoir qualifié de « mauvais » le budget de 2014. Les services du premier ministre avait même choisi d’en faire la publicité, allant jusqu’à annoncer cette convocation via le compte Twitter de Matignon. Du jamais-vu ! Reçue à 16 h 30, Batho est ressortie de la Rue de Varennes peu après 17 heures. Ayrault voulait qu’elle retire ses propos ou qu’elle annonce sa démission elle-même. Elle a refusé. Le couple exécutif n’avait plus d’autre choix que de mettre un terme à ses fonctions. Le premier ministre voulait aussi poser un acte d’autorité et faire un exemple. Dans l’entourage de la ministre, on se dit surpris et on explique qu’elle était loin d’avoir franchi la limite. « Elle n’a pas dit que Ayrault faisait chier avec son aéroport », dit-on en référence à un propos tenu par Arnaud Montebourg en décembre.

    Mardi matin, la ministre avait critiqué sur RTL la diminution de 7 % de ses crédits en 2014. Elle plaidait pour « la fiscalité environnementale » et « des investissements d’avenir ». Mais, en lançant cet appel, elle a sérieusement égratigné ce fameux « cap » sur lequel Hollande assure tenir bon. Alors que le président avait affirmé en septembre vouloir faire de la France « la nation de l’excellence environnementale », la ministre se demandait si l’écologie était « bien une priorité ». « Est-ce qu’on a la capacité de passer du discours aux actes ? », interrogeait-elle. Allant plus loin encore, elle faisait état d’« une déception (des Français) à l’égard du gouvernement » et d’« un doute sur notre volonté de changement ».

    La colère de l’exécutif a été immédiate. Au téléphone, mardi matin, François Hollande a fait part de « son incompréhension » à sa ministre. Le chef de l’État et elle se sont ensuite parlé une nouvelle fois en début d’après-midi sans parvenir à trouver une solution politique à leur désaccord de fond. Au sein de l’exécutif, on conteste l’analyse de la ministre. « Son budget n’était pas en baisse de 7 % mais seulement de 3,5 %», commente un connaisseur du dossier, en expliquant qu’une partie des baisses de crédits aurait été compensée par la future « écotaxe sur les poids lourds ». « Elle le sait, la preuve, c’est qu’elle n’avait pas demandé d’arbitrage de Matignon », ajoute-t-on. « Elle a eu envie de se placer en victime… » [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net

  • Marine Le Pen poursuivie : le retour du délit d’opinion…

    Étrange pays que le nôtre. Où il est permis de tout faire, mais dans lequel on ne peut plus rien dire.

    Tout faire ? Oui, ou presque. Détrousser les passagers d’un train de banlieue. Vendre de la drogue sous le nez de la maréchaussée. Casser la gueule de ses professeurs. Caillasser des bus emplis de travailleurs. Exposer une effigie du Christ dans un pot de chambre ou un homard gonflable au château de Versailles. Inséminer une femme pour ensuite se partager l’enfant entre oncle et tante. Brûler des voitures dans la rue et même bloquer la circulation de cette dernière par des musulmans priant en masse.

    Tout dire ? C’est une autre affaire. Marine Le Pen en sait quelque chose, dont l’immunité parlementaire vient d’être levée au Parlement européen. Son seul crime, rappelons-le, consiste précisément à avoir dénoncé, en 2010, l’occupation de ces rues du XVIIIe arrondissement parisien. Motif du délit, avoir seulement dit ceci : « Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça, c’est une occupation du territoire. […] Certes, il n’y a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants. »

    À lire ici http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/marine-le-pen-poursuivie-le-retour-du-delit-dopinion,28898

  • Mariage homosexuel : les maires continuent à résister à l’Etat socialiste

    Mariage homosexuel : les maires continuent à résister à l’Etat socialiste

    PARIS (NOVOpress) – Le Collectif des maires pour l’enfance, représentant quelque 20.000 maires et adjoints au maire dans l’Hexagone, vient de déposer au Conseil d’État une requête pour annulation « par excès de pouvoir » de la circulaire de Manuel Valls. Adressée aux préfets le 13 juin, cette missive du ministre de l’Intérieur rappelait que les édiles qui refuseraient d’appliquer la loi en faveur du mariage homosexuel, promulguée le 17 mai, s’exposeraient à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, ainsi qu’à des sanctions disciplinaires.

    Pour le Collectif des maires pour l’enfance, la liberté de conscience des maires n’est pas respectée. Elle est pourtant reconnue à tous par le préambule de la Constitution de 1946 et la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Surtout que c’est François Hollande lui-même qui avait évoqué cette liberté de conscience au dernier Congrès des maires de France… avant de revenir précipitamment sur ses propos, après une rencontre avec le groupuscule de l’Inter-LGBT (lesbiennes, gay, bi et trans) en novembre 2012. Depuis, l’Etat socialiste a démontré comment il considérait la liberté de conscience : en brutalisant et en emprisonnant les opposants à ses délires idéologiques.

    Crédit photo : Mon_Tours via Flickr (cc). http://fr.novopress.info

  • Socialistes: « Comediante ! Tragediante ! »

    Elles sont bien factices et non dénuées d'intérêt les bisbilles au sein du parti socialiste et de ses alliés.

    Par exemple, au sujet du prochain projet de loi de finances, les deux courants du parti socialiste "Maintenant la gauche" et "Un monde d'avance, mais aussi les clubs parlementaires de la "Gauche durable" et de la "Gauche populaire", ont décidé de présenter une "contribution commune" en date du mardi 2 juillet à l'Assemblée nationale, dont l'objet serait d'établir un ancrage à gauche, en opposition à un gouvernement jugé trop droitier.

    Il y aurait donc, si l'on prend en considération la manœuvre, deux têtes au sommet de la majorité dont l'une serait réellement de gauche – depuis combien de temps n'existe t-il plus de gauche au parti socialiste ? - se livrant un combat dantesque pour l'exercice du pouvoir. Rappelons que les écologistes, eux aussi, nous jouent la même mélodie perfide . Quant à Delphine Batho, sachant qu'elle est la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, elle n'est pas la mieux placée au motif de son poste, pour jouer les opposants mais pourtant feint de s'insurger contre le budget 2014:

    "C'est un mauvais budget", "dans les jours qui viennent, nous puissions faire la démonstration que la volonté de faire de la France la nation de l'excellence environnementale, la transition énergétique, ne sont pas des variables d'ajustement". « Nous sommes dans un moment où les Français doutent, où (....) il y a une déception à l'égard du gouvernement, il y a un doute sur notre volonté de changement".

    Qu'attendent-ils donc tous, au motif d'une éventuelle trahison du gouvernement de l'esprit de gauche, pour en bloc démissionner ? Qu'attendent-ils donc tous pour rejoindre le peuple écoeuré afin de lui venir en aide ? Jean-Pierre Chevènement avait bien résumé le problème naguère en déclarant qu'un « ministre devait fermer sa gueule ou démissionner », ce que lui, n'a pas manqué de faire, contrairement à ses pâles successeurs.

    Ceux qui sont abonnés à une revue économique savent pertinemment que les milieux financiers ont été ravis d'apprendre que François Hollande serait le candidat du parti socialiste lors des élections présidentielles de 2012. C'est toute leur confiance qu'ils lui accordaient, contrairement à une personnalité comme celle de Martine Aubry, jugée par trop forte tête. En ce sens, personne à gauche ne peut être déçu du gouvernement Ayrault, si ce n'est ceux qui naïvement le considéraient, par manque d'information sans doute, comme de gauche. Dès lors où se voit acceptée la structure économique en place, il n'existe qu'une seule politique économique possible, celle justement pratiquée, aussi bien par les gouvernements Ayrault et Fillon: alourdir la pression fiscale sur les particuliers – de combien de taxes Nicolas Sarkozy a t-il la paternité ? - et désengager de plus en plus l'Etat. Comme si la tendance, dite de gauche, l'ignorait.

    Le pourquoi de cette pseudo fronde s'explique par la volonté du parti socialiste de montrer qu'il existe plusieurs courants en son sein et que par voie de conséquence paradoxalement, une autre politique, issue des rangs mêmes du parti socialiste est possible. Celui qui n'a pas oublié les résultats du dernier scrutin au sein même du parti socialiste, est bien conscient que de loin, c'est la tendance droitière qui l'a emporté, l'aile dite de gauche, très minoritaire, étant comme ces soldats de Napoléon, grognards mais toujours suiveurs.

    Et pour les personnalités de gauche qui fulminent, la raison d'être de cette râlerie est fort bien explicitée par l'une d'entre elles, Philippe Doucet:

    "La technostructure de Bercy nous explique qu'une autre politique fiscale n'est pas possible, mais ce n'est pas elle qui devra rendre des comptes aux Français en 2017, c'est nous".

    Autrement exprimé, la peur de ne pas être réélu, avec la perte que cela représente, tout simplement.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/

  • François Hollande doit faire des cauchemars à l’idée de descendre les Champs-Elysées

     

    Extrait de l'éditorial d'Eric Letty dans Monde & Vie :

     

    M"La condamnation de Nicolas Bernard-Buss, prisonnier politique, en est exemplaire. Elle est significative aussi de la panique du gouvernement devant une forme d’opposition à laquelle il ne s’attendait pas, qui ne s’exprime pas par la voix attendue des partis minoritaires mais surgit de la société civile, autrement dit du peuple, que nos politiciens républicains ne connaissent pas et obscurément redoutent.

    Les partis d’opposition ne sont dangereux qu’à l’époque des élections, quand le nombre de gamelles disponibles est inférieur à celui des ventres et des appétits. On a de nouveau pu le vérifier au lendemain du vote de la loi Taubira : certaines des plus « grandes gueules » de la droite parlementaire étaient prêtes à composer avant même que le texte ne fût adopté. Ainsi, Hervé Mariton a proposé le contrat d’Union civile, puis regretté que dans sa ville de Crest, un couple de lesbiennes n’ait pas fait appel à ses bons offices pour le « marier ». Puisque c’est légal, mon bon… Aujourd’hui, il se propose d’aller visiter Nicolas dans sa prison, pour lui apporter son soutien, bien sûr, mais aussi lui expliquer que l’heure est venue de rendre les armes et de laisser agir nos braves parlementaires : la cuisine politique, c’est un métier, n’est-ce pas ? Parfois même un « business ».

    Pour le gouvernement, ces veilleurs, hommen, campeurs et autres Antigones qui le harcèlent, qui conspuent ses ministres à chacun de leurs déplacements, dont les logos, les banderoles et les calicots apparaissent où on ne les attend pas, lors des inaugurations de chrysanthèmes, des rencontres sportives ou des interviews présidentielles, sont beaucoup plus embêtants. Ceux-là ne lâchent rien. Et ils sont dangereusement imaginatifs et réactifs, comme vient encore de le montrer, au lendemain de l’incarcération de Nicolas, l’invention des « veilleurs debout » qui se relaient, reproches vivants et muets, à la porte du grand quartier général de la justice couchée, place Vendôme.

    Parce qu’il ne sait plus comment les arrêter, le pouvoir tente de les décourager par une répression imbécile, vexatoire et aussi totalitaire que l’idéologie socialiste. Voilà si longtemps que nos gouvernants ne savent plus à quoi ressemble le courage qu’ils ont oublié qu’en le confrontant à l’injustice, on obtient le même effet qu’en jetant de l’alcool sur le feu : la colère flambe.

    Loin de briser l’opposition, l’inique emprisonnement de Nicolas l’a dynamisée, comme n’ont cessé de l’aviver la répression inepte, le gazage des enfants, les arrestations arbitraires, les gardes-à-vue abusivement prolongées, les matraquages et les condamnations. Faut-il que ceux qui prétendent les gouverner méprisent les Français, pour croire qu’ils plieront devant leurs abus de pouvoir !

    Juillet est déjà là et François Hollande doit faire des cauchemars à l’idée de devoir bientôt descendre les Champs-Elysées entre deux foules de Français scandant le nom de Nicolas. Ce 14 juillet 2013, il sera difficile de se défiler, M. le président…"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Veilleurs debout lyonnais pour Nicolas

    EDT

     

    Libert+® pour Nicolas 3