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magouille et compagnie - Page 2323

  • La Manif pour Tous, ce sera tous les ans s'il le faut

    Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour Tous, déclare aux Nouvelles de France à propos de la grande manifestation du 26 mai :

    "Notre objectif est que le projet de loi Taubira soit retiré, nous sommes là pour ça. Dans un deuxième temps, c’est également une manière de montrer notre force et notre détermination. Enfin, nous luttons également contre les conséquences inévitables de cette loi, à savoir la PMA, la GPA ainsi que la banalisation de la théorie du genre. [...] Nous n’allons pas nous arrêter là. Nous envisageons ainsi d’organiser une université d’été dans la deuxième semaine du mois de septembre. Nous continuerons bien évidement. les Français sont impliqués, leurs initiatives le montre. Nous poursuivrons tous ensemble.

    Les manifestations et les actions de grande ampleur vont-elles se poursuive ? Par exemple dans un an ou avant l’élection présidentielle, envisagez-vous de pouvoir, à nouveau, appeler à manifester ?

    Oui, c’est tout à fait plausible, nous pourrons également manifester dans un an si nécessaire. La loi peut être retirée à tout moment, sans qu’elle soit rétroactive. Les personnes mariées ne pourront pas être démariées pour autant. La chose est d’autant plus envisageable si nous assistons à un changement de majorité d’ici quelques années. C’est une loi aberrante qui nie la complémentarité homme-femme, nécessaire au mariage et à la famille. Il faut donc la retirer.

    Nadine Morano vient de dire que le retrait de cette loi ne serait « pas une priorité » en 2017. Qu’en pensez-vous ?

    À nous de montrer que c’est une priorité, notamment pour les prochaines élections.

    On a vu certains députés UMP ou UDI prendre la parole au micro à l’occasion des manifestations. Pourquoi n’a-t-on pas entendu également les députés issus du Front national ?

    La Manif pour Tous n’est absolument pas partisane. Nous avons quelques élus UMP tels qu’Hervé Mariton ou Bruno Retailleau qui ont été très engagés dans la bataille parlementaire, ils ont donc pris la parole dans certains rassemblementS. Concernant le Front national, nous n’avons pas eu de demande de prise de parole et Marine Le Pen n’a pas appelé à se rendre aux manifestations que nous avons organisées. Le 26 mai en revanche, il n’y aura pas d’homme politique qui interviendra au micro. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La crise, quelle crise ?

    Nous évoquions le 5 mars dernier les démêlés judiciaires de cette caricature de député antinational qu’est Sylvie Andrieux , ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, élue depuis 1997 des quartiers nord de Marseille. Lors des législatives de l’année dernière, elle n’avait sauvé son siège que d’une courte tête face à notre ami Stéphane Ravier dans cette 13e circonscription des Bouches-du-Rhône, avec 51% des suffrages, seulement 699 voix d’avance sur le frontiste.

    Elle comparaissait devant le tribunal correctionnel il y a deux mois et demi, pour détournement de fonds publics, à destination d’associations présumées fictives…pour un total estimé à 740 000 euros. Des détournements de fonds publics à des fins clientélistes commis au préjudice du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur entre 2005 et 2008.

    L’Afp rapportait que « la justice soupçonne Sylvie Andrieux d’avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du conseil régional des dossiers de demandes de subventions d’associations fictives, créées avec l’unique objectif de rétribuer des personnes l’ayant aidée à s’implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le 14e arrondissement. »

    Cet argent lui aurait donc permis de s’acheter une clientèle électorale dans les quartiers nord, certains n’hésitant pas à comparer la méthode Andrieux avec celle de la mafia.

    Une méthode Andrieux qui fausserait singulièrement le résultat des urnes notait Bruno Gollnisch, alors que Mme Andrieux, privée de l’investiture du PS, bénéficiait tout de même du soutien moral du Système puisqu’elle avait axé sa campagne sur la nécessité de faire barrage au « danger FN ».

    Hier, en présence de Stéphane Ravier, le verdict du tribunal est tombé : Sylvie Andrieux, a été condamnée à trois ans de prison, dont une année ferme, à une amende de 100.000 euros et à cinq ans d’inéligibilité. Ses avocats ont annoncé que l’élue va faire appel, ce qui suspend les effets de sa condamnation

     Les 22 autres prévenus de ce réseau sont condamnés à verser 716 593 euros de dommages et intérêts au conseil régional, partie civile.

    La Provence précise que « L’argent a enrichi les principaux organisateurs de l’escroquerie, Benyoub Same, Boumedienne Benamar et Cédric Doco, condamnés aux plus lourdes peines (…) . Après avoir évoqué leur rôle de relais électoral et de facilitateur des déplacements de la députée dans les cités des quartiers Nord, ces prévenus avaient fait volte-face à l’audience, contestant le système de donnant-donnant décrit par l’avocat du conseil régional, Me Gilles Gauer, comme la forme moderne du clientélisme : je t’aide parce que tu m’as subventionné ».

    Hier, le premier secrétaire du parti socialiste, Harlem Désir, n’avait pas de mots assez durs pour cracher son mépris et fustiger Dominique Venner, décrit comme « un marginal d’extrême droite ». Marginale, elle, Mme Andrieux ne l’est apparemment pas tellement aux yeux des socialistes puisque le brave Harlem, s’est contenté beaucoup plus poliment et mezzo voce de demander à Mme Andrieux de se mettre en congé du parti le temps de la procédure d’appel…

    Mais vivre grassement avec l’argent des Français accablés de taxes et d’impôts est une seconde nature chez les socialistes qui profitent à plein des fromages républicains, y compris les plus « légaux », et qui en créent de nouveau à l’occasion .

    Bien sûr, comme leurs prédécesseurs UMP, ils n’hésitent pas à en faire profiter les petits copains du camp d’en face selon une technique de réciprocité qui assure la cohésion du système.

    C’est dans ce contexte que l’Insee qui vient d’annoncer que le pouvoir d’achat des ménages français a baissé de 0,9% en 2012, la plus forte baisse depuis 1984, baisse qui découle directement de la hausse des impôts (+10% en 2012), des cotisations sociales salariales et de la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires –suppression qui n’a pas créé un seul emploi de plus.

     François Hollande a pourtant un certain talent pour créer des structures qui assurent à ses membres des revenus confortables. Ainsi a-t-il crée une Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, plus connue sous le nom de Commission Jospin, l’ex Premier ministre en  étant le président.

    Ladite « commission est chargée de proposer les réformes à répondre aux préoccupations exprimées par le Président dans une lettre, et de formuler toutes les autres recommandations qu’ elle jugera utiles. Le rapport de cette  commission sera rendu en novembre.

     Bruno Gollnisch fait plus que douter l’urgente nécessité de ce nouveau bidule. Il souligne depuis fort longtemps que la France meurt aussi des gaspillages engendrés par la multiplication de structures et de comité Théodule qui sont de véritables pompes aspirantes de nos impôts. Qui plus est en période de crise,  dans un pays qui compte des millions de chômeurs et 8 millions de pauvres, cette gabegie est une insulte et un bras d’honneur adressés aux contribuables français qui n’en peuvent.

     Ainsi cette Commission Jospin (son président touchera 122 000 euros) , dans laquelle siège quinze membres, dont Olivier Schrameck et Roselyne Bachelot (rémunérée à hauteur de 90 000 euros, 80 000 euros pour les autres membres), qui indemnise 34 consultants (35 000 euros pour leurs conseils),dont Sylviane Agacinski épouse de M. Jospin et Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot, va coûter 2 444 000 euros aux contribuables.

     Il est vraiment temps pour les Français de tourner la page !

    http://www.gollnisch.com

  • Le maire de Thorigné d’Anjou (Maine-et-Loire) refuse d’appliquer la loi Taubira

    Le maire de Thorigné d’Anjou (Maine-et-Loire) refuse d’appliquer la loi Taubira

    Thorigné d’Anjou, dont le maire refuse d’appliquer le mariage dit pour tous. Crédit photo : Aelys via Wikipédia (domaine public).

    THORIGNE D’ANJOU (NOVOPress) - Il est des maires courageux qui ne lâchent rien contre le mariage homo. Ce ne sont pas de « grands élus » des grandes villes boboïsés, liés aux états majors parisiens des partis du système mais de petits élus ruraux, issus du pays réel, de cette France rurale oubliée des médias, des grandes consciences morales et des hommes politiques.

    Michel Villedey, maire sans étiquette de Thorigné d’Anjou – petit village de 1200 âmes au coeur du bocage du Haut Anjou -, est de ceux là et s’est subitement retrouvé sous les projecteurs des médias le week-end dernier. Interrogé par France Inter, il déclare sans ambages à propos du mariage homosexuel que c’est « un viol de la société et de la pensée d’une bonne partie de la France ». A une question du journaliste qui lui demande s’il sera célébré dans sa commune, le maire répond : « Chez moi, non. C’est illégal, on me mettra en prison mais je n’ai pas peur du qu’en dira-t-on. Je ne suis pas un petit bonhomme avec, au centre, un président de la République qui décide n’importe quoi. » il prévient : « Il a intérêt à chercher d’autres mairies. Il y a plein d’autres mairies, il y en a 36.000 en France… »

    Interrogé par le quotidien local Le Courrier de l’Ouest, il persiste et signe : « Cette affaire de mariage pour tous n’est pas une question politique, elle est une question de civilisation », ajoutant : « Je respecte les lois… sauf si elles m’imposent des comportements contraires à ma conscience. » Il n’en fallait pas plus pour que les médias locaux et nationaux braquent les projecteurs sur lui. Le maire de Thorigné d’Anjou devient LE maire qui refusera de célébrer des mariages homosexuels.

    La sphère intello-médiatique s’empare du phénomène, Stéphane Bern commente, ce dimanche, les propos de Michel Villedey dans un tweet : « Le maire de Thorigné-d’Anjou refuse d’appliquer le mariage pour tous. Nous citoyens devrons-nous respecter seules les lois qui nous plaisent ? ». L’inénarable Pierre Bergé interrogé sur BFM TV le 20 mai au soir; alors qu’on lui demande ce qu’il faudrait faire à l’encontre des maires invoquant la liberté de conscience, dérape une nouvelle fois en répondant qu’il faut « les faire soigner », sans doute nostalgique des goulags et hôpitaux psychiatriques pour opposants. Signalons cependant que ce même Pierre Bergé demandait en février 2004 « aux maires de France d’enfreindre la loi pour célébrer des unions entre personnes de même sexe ».

    La position du maire de Thorigné d’Anjou n’est pourtant pas isolée. Dans ce même département du Maine-et-Loire, une enquête réalisée en janvier avait indiqué qu’une soixantaine de maires refuseraient de célébrer des mariages homos. Le Collectif des maires pour l’enfance assure d’ailleurs sur son site Internet que « 14.900 maires refuseront de célébrer des mariages entre personnes de même sexe » et que « dans 2.500 communes, maires et adjoints sont tous opposés au mariage pour tous ».

    La « désobéissance civile » prônée par Béatrice Bourges du Printemps Français est-elle en marche, marquant une nouvelle étape pour une résistance qui ne veut rien lâcher…

    http://fr.novopress.info/

  • Démantèlement de la politique familiale : un crime contre la France

    « Réduire les allocations familiales des plus aisés ? Une rupture du pacte républicain » (Thierry Vidor, DG Familles de France).
    Après avoir fait adopter la loi Taubira, le gouvernement s’apprête à démanteler la politique familiale. Il va ainsi saper les fondements de ce qui reste l’un des rares atouts de la France en Europe : son taux de fécondité plus élevé que celui de ses voisins. Y compris – et c’est essentiel – le taux de fécondité des Françaises de souche : 1,7 à 1,8 enfant par femme, ce qui est inférieur au simple taux de reproduction (2,1) mais très supérieur aux taux de fécondité des Allemandes, des Italiennes ou des Espagnoles de souche (1 à 1,3).

    Ce résultat est dû à la continuité de la politique familiale française :

        -allocations versées à toutes les familles,
        -prime d’accueil à la naissance,
        -revenu maternel,
        -possibilités de garde nombreuses,
        -aides fiscales à la garde des enfants,
        -semaine de quatre jours pour de nombreuses femmes et certains hommes.

    C’est tout cela que le gouvernement s’apprête à démanteler :

        – La réforme Peillon des « rythmes scolaires » vise à reprendre aux familles le mercredi, moment de contact privilégié parent/enfant pour les parents adeptes de la semaine de quatre jours.
        – La réforme Touraine supprimera le caractère général des allocations familiales en en privant (dans un premier temps !) 15% des couples : ceux jugés riches car disposant de deux salaires de 2.500€. Or ces couples assurent de l’ordre de 25% à 30% des naissances françaises de souche. En tentant financièrement de dissuader leur natalité, le gouvernement vise à accélérer le « grand remplacement » du peuplement français. D’autant plus que dans la foulée les avantages fiscaux liés
    à la garde d’enfants s’apprêtent à être rabotés.

    Ces mesures sont socialement injustes, démographiquement potentiellement catastrophiques et économiquement stupides.

    Ces mesures sont injustes car la politique familiale n’a pas pour objectif de réduire les écarts entre riches et pauvres mais à revenus égaux de limiter les différences de niveau de vie entre ceux qui portent la charge de la natalité et les autres. Tout comme est injuste le projet d’éradiquer les suppléments de retraite dont bénéficient actuellement les pères et mères de famille nombreuse : considérer comme prioritaire de baisser d’abord les retraites de ceux dont les enfants payent les retraites des autres, il fallait y penser. Les socialistes et une partie de l’UMP y pensent !
    Ces mesures sont potentiellement catastrophiques car, une fois détruit le principe de l’universalité des prestations familiales, c’est tout l’édifice qui sera progressivement mis à bas. Les prestations familiales deviendront une simple variable budgétaire d’ajustements pour permettre le maintien des minimas sociaux dont les premiers bénéficiaires sont la clientèle électorale immigrée du Parti socialiste.
    Le niveau de la fécondité française pourrait alors rejoindre celui de ses voisins et la France perdre ainsi l’un de ses rares atouts.

    La logique du « grand remplacement »

    Ces mesures sont économiquement stupides car la France souffre d’un exode croissant de ses cadres et jeunes cadres qui partent faire carrière à l’étranger. Sa politique familiale est un atout pour garder en France des talents français. En la détruisant, le gouvernement s’apprête à accélérer le processus d’exode des capacités françaises. Là aussi, c’est cohérent avec la logique du « grand remplacement » : le gouvernement a une politique d’accueil des « talents étrangers » mais il n’a aucune politique de retour ou de maintien en France des talents français.
    Au regard de ce qui se prépare, les opposants à la loi Taubira auront encore du pain sur la planche après la grande manifestation du 26 mai 2013 : Vincent Peillon et Marisol Touraine méritent de faire l’objet d’un suivi attentif des partisans de la Manif pour tous et du Printemps français.
    Jean-Yves Le Gallou, http://www.polemia.com
    21/05/2013

  • Pas de séparation de la franc-maçonnerie et de l'Etat

    Lu dans L'Express :

     

    "les maires de La Rochelle, de Rochefort, de Châtelaillon-Plage et de Montendre sont francs-maçons. Et, derrière eux, nombre d'élus. De quoi éclairer la vie politique locale d'un nouveau jour.  [...]

    Le maire (PS) de La Rochelle se plaît à l'employer quand, en privé, il est questionné sur son appartenance maçonnique. Il n'aura désormais plus besoin de louvoyer - contacté à maintes reprises, Maxime Bono n'a pas jugé utile de répondre à nos demandes. L'Express est en mesure de révéler que le premier magistrat est membre de l'atelier rochelais République et laïcité du Grand Orient de France (GODF), réputé pour accueillir des frères de gauche. "Une loge 100% socialiste, jure un ancien vénérable de la Grande Loge nationale française (GLNF). On n'y entre pas sans avoir sa carte flanquée du poing et de la rose." L'affirmation est excessive: lors des tenues, l'atelier s'ouvre à d'autres obédiences et n'exclut pas les frères marqués à droite.

    Jean-Louis Léonard pourrait en témoigner... s'il acceptait de se dévoiler. L'ancien député (UMP) de la Charente-Maritime, actuel maire de Châtelaillon-Plage, était en effet présent le jour de l'initiation de Maxime Bono. Maçon assidu depuis vingt ans, il est membre de L'Accord parfait (GLF) de Rochefort. Le couple Bono-Léonard? Adversaires politiques à la ville, frères de sang dans le secret des loges... [...] 

    Au pied des barres HLM de la cité du Petit-Marseille, à Rochefort, l'atelier la Démocratie, du GODF, inaugure ce 16 juin 2011 son nouveau "saint des saints". Devant un parterre de frères trois-points médusés, deux hommes se donnent spontanément l'accolade (le baiser maçonnique) : Jean-Louis Léonard, déjà cité, et le maire... socialiste de Rochefort, Bernard Grasset. Tous les deux ont été députés de la Charente-Maritime dans la même circonscription (Léonard a succédé à Grasset). Adversaires implacables devant les électeurs, les voilà comme les deux doigts de la main en coulisse... [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Mariage Gay » : l’UMP entre opposition et désertion

    Lu sur France Catholique

    J’y va-t’y ? J’y va-t’y pas ?

    Où ? Dans la rue, le 26 mai, aux côtés des vrais opposants au factum indigeste, dangereux et incohérent de la loi Taubira sur le prétendu « mariage pour tous ».

    Qui ? Les gens de l’appareil politique de l’UMP, déjà qualifiés d’ « Union pour la machine à perdre » face au bunker idéologique de l’Etat-PS. Désormais, on ne compte plus les hésitants et les tire-au-flanc parmi les gros bonnets de cette formation politique « libérale » : ce sont les héritiers désoeuvrés du chantier inachevé de l’échafaudage du trio Chirac-Balladur-Sarkozy, lui-même sorti des vestiges d’un giscardisme déliquescent avec des petites croix de Lorraine en carton-pâte délavé pour capter les voix d’un électorat conservateur vaguement nostalgique de l’époque gaullo-pompidolienne. A court d’idées, cette chorale asthmatique manque de souffle, et ne peut que constater en gémissant l’enlisement croissant de l’équipe de François Hollande et les délires idéologiques du PS.

    Après s’être déchirés publiquement l’automne et l’hiver dernier, les deux têtes d’affiche de l’UMP, Copé et Fillon, ne s’entendent désormais que pour tenir un discours frileux et défaitiste, parlant à mi-voix d’une « réécriture » du texte de Mme Taubira sur la filiation et les droits de l’enfant, là où on pourrait encore dire « Non, c’est impossible, car c’est impensable »…

    Et M. Fillon, ex-Premier ministre, qui s’est déjà porté candidat à la Présidence de la République – c’est presque un non-événement à quatre ans de l’échéance de 2017 - ne veut toujours pas prendre le risque de manifester physiquement dans Paris… La dérobade serait-elle devenue l’attitude idéale des futurs chefs d’Etat en France ? A force de déserter les combats de civilisation les plus fondamentaux, on risque de ne plus pouvoir présider qu’un « No man’s land »…

    La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net

  • L'article que « le Monde » a censuré !

    Chacun sait qu'au Monde, la liberté d'expression ne connaît d'autres limites que la volonté - et le portefeuille - de M. Pierre Berge, le démocrate qui espère des bombes dans les manifs et qui est aussi l'un des trois propriétaires du quotidien, dont il préside le conseil de surveillance (car dans la presse de gauche, il existe des conseils de surveillance: sait-on jamais? On n'est pas à l'abri d'une pub pleine page pour la Manif pour tous...) Toujours est-il que la rédaction du Monde avait récemment pris le risque de commander une tribune libre à l'abbé de Tanoüarn - à la vive surprise de ce dernier - sur le sens du mouvement populaire né de l'opposition à la loi Taubira sur le mariage inverti. Après une nuit passée à la tâche, l'abbé envoya son article. Las ! Ses interlocuteurs lui expliquèrent qu'il leur serait impossible de le publier... Sur un ordre venu d'en haut? On en tirera les conclusions que l'on voudra sur la liberté d'expression de nos collègues mondains ; mais il ne sera pas dit que l'abbé aura travaillé pour rien : voici, pour les lecteurs de Monde et Vie, le scandaleux article qu'a censuré Le Monde.
    « C'est une réforme de société, on peut même dire une réforme de civilisation ». Lorsqu'elle déclare cela le 7 novembre dernier à Nantes à propos du projet de loi qui porte son nom sur le mariage homosexuel, Christiane Taubira ne se doute sans doute pas que sa formule va être reprise en boucle dans les milieux catholiques, sur les réseaux sociaux, dans les conversations entre amis, voire les homélies. Comme un signal. La jeunesse qui aujourd'hui, dans toute la France, se mobilise sur un simple tweet ou sur un mot d'ordre Facebook, a en quelque sorte pris au mot le garde des Sceaux. Elle aussi, elle souhaite une réforme de civilisation, mais, pour elle, ce qui est à l'ordre du jour d'un vrai Printemps français, ce serait un « anti-mai 68 » comme disent les étudiants avec gravité.
    Alors que le mouvement de la manifestation pour tous a maintenant plusieurs semaines, on perçoit l'incompréhension des Pouvoirs publics qui imaginent qu'il suffira de dissoudre la contestation dans le gaz lacrymogène. Les enfants de Mai 68, qui sont au pouvoir, ne comprennent pas que l'on revienne sur le splendide nihilisme, qui signifie une liberté infinie à portée de main pour chaque individu. Ils ont proclamé la bonne nouvelle du néant et de la liberté sans limite qui l'accompagne. C'est un acquis définitif, qui est dû à leur génération : des sexagénaires aujourd'hui. Et voilà que des jeunes de vingt ans, de trente ans remettent en cause ce mouvement historique.
    L'histoire peut-elle faire marche arrière ? se demandent nos élites résolument progressistes. Comme si elles avaient oublié que l'histoire, c'est aussi le balancier de la Pendule du temps : tours et retours.
    Foi athée contre foi chrétienne
    Quelle surprise ! Ce qu'on appelle aujourd'hui un peu dédaigneusement « les cathos », je veux dire pêle-mêle les chrétiens, qu'ils soient de recherche, de tradition, de conviction ou de pratique, on ne les attendait plus. Depuis deux siècles, on les croyait « cloîtrés dans leur confessionnaux et bouffés aux mites » comme dit élégamment Charlie-Hebdo de la semaine dernière. Et les voilà « tout pimpants », sortis de nulle part et, semble-t-il, prêts à tout. Pourquoi ?
    N'oublions pas la génération Jean Paul II, ces jeunes à qui une voix mâle, roulant légèrement le r, a dit en français : « N'ayez pas peur ». Il y a eu, depuis les premières JMJ à Rome en 1986, avec les JMJ de Paris en 1997, de véritables « catho-pride » à répétition dans le monde entier.
    Ces rassemblements ont réappris aux jeunes catholiques qu'ils ne sont pas seulement les représentants d'une confession religieuse en perte de vitesse... Ils ont un projet... pour tous : l'Evangile de la Vie. « Vous êtes le peuple de la vie et le peuple pour la vie » écrivait Jean Paul II en 1995. Message reçu cinq sur cinq aujourd'hui. Benoît XVI a appelé ce programme : l'écologie humaine. On pourrait dire : le respect de la nature humaine dans tous ses états. Au nom de Dieu !
    Le mot « Dieu », j'en conviens, est devenu obscène aujourd'hui. Une laïcité étouffante nous interdit de le prononcer dans l'espace public. Mais il faut l'écrire ici. En effet, les problèmes politiques sont désormais tellement radicaux qu'ils deviennent des problèmes spirituels. Nous touchons à la vérité elle-même, foi athée contre foi chrétienne.
    Résiste, prouve que tu existes !
    Pour l'instant, le Gouvernement se croit en mesure d'éviter un débat public sur ces questions cruciales, en précipitant d'autorité le vote du projet Taubira sur le mariage homosexuel. Mais beaucoup d'autres projets de loi existent ou sont à l'étude, qui contredisent cette écologie humaine dont l’Église s'est faite la championne sur tous les continents : PMA, GPA, droit à l'euthanasie, d'autres encore. La contestation est donc prête à renaître, d'autant qu'elle a eu l'impression de ne pas avoir été entendue. Exemple : on n'a pas assez mesuré que seuls les catholiques sont capables aujourd'hui de mobiliser autant de monde dans la rue et réunissent autant de signatures dans une pétition historique, à 700 000 personnes au CESE. Beaucoup ressentent comme un déni de démocratie. Par ailleurs, une conviction anime ces jeunes : leur témoignage non-violent doit permettre, tôt ou tard, un choc des consciences.
    Les parents de ces jeunes qui descendent aujourd'hui dans la rue ont tous lu Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Plus récemment, beaucoup ont pris au sérieux La possibilité d'une île de Michel Houellebecq. Chacun est aujourd'hui bien conscient qu'une certaine science cherche à imposer l'idée de la possibilité de naissances sans gestation naturelle. Dans ces conditions, la résistance chrétienne ne fait que commencer. Comme le dit joliment Michel Foucault, « quand le Pouvoir attaque la vie, la vie elle-même devient une résistance ».
    Guillaume de Tanoüarn monde & vie  30 avril 2013

  • Demain, fera-t-il jour ?

    Je ne suis pas en mesure, comme tous ces messieurs et dames « Soleil » journalistico-médiatiques, d’évaluer à sa juste mesure le bien fondé de la politique des sbires du sieur Hollande. Sauf, comme de bien entendu,  d’estimer l’immense désordre social qu’a instauré cette gauche à la morale tout aussi élastique que celle de la droite : Cahuzac, Guéant, fausses déclarations de patrimoine de nos élus, j’en passe et des meilleurs. J’en retiens surtout la casse sociale, les entreprises qui ferment et qui laissent sur le carreau des ouvriers et en suspend des savoir-faire qui nous distinguent, et de loin, des pays asiatiques et de toute leur quincaillerie.

    Je n’oublie pas pour autant que nous sommes en pleine crise du capitalisme financier et que Hollande, pas plus que Sarkozy, ne cherchent ou n’ont cherché, à sortir d’une logique économique qui plombe non seulement notre pays mais encore l’Europe entière. Cette absence de volonté d’en sortir montre bien que nous sommes toujours en dépendance et sous perfusion. Le récent procès fait à l’Allemagne est stupide, Merkel défend ses intérêts au nom des principes mêmes de cet américano-libéralisme qui régit l’ensemble de nos économies.

    Et, pour ne rien arranger, on a un patronat idiot, stupide et cupide. Sauf, qu’ici aussi, il faut distinguer entre les baltringues du CAC 40 qui jonglent avec les hommes et les salaires comme au casino et la majorité des petits patrons de nos PMI-PME qui font tourner la boutique.

    Il y a une France de la connivence – grands patrons et classe politico-médiatique qui verrouillent tout et surtout la parole – et une France du travail où se côtoient petits patrons, artisans et commerçant. Sur ce terrain-là, on n’entend nullement les grandes gueules habituelles qui vont de Copé à Mélenchon en passant par tout le petit personnel qui vit peinard aux frais du contribuable (syndicalistes, élus, certains fonctionnaires, etc.)

    Les grands discours, les promesses et le baratin habituel du politiquement correct de cette classe politico-médiatique, les Français n’en veulent plus. Ils en sont las. Ils veulent que l’on dresse d’autres perspectives qui redonnent à ce continent sa vigueur. Ils veulent retrouver la niaque  de leurs ancêtres. Au risque de casser le joujou démocratique qui n’engraisse que des porcs.

    http://lejournalduchaos.hautetfort.com/

  • Maire de gauche, je ne célébrerai pas de mariage de couples homosexuels

    Encarté au Parti socialiste depuis 1993, Alain Chanier est maire (divers gauche) de Chamblet dans l'Allier. Dès le début des débats autour du mariage pour tous, il a dit à son équipe qu'il ne célébrerait pas ces mariages. Contacté par Le Plus, il explique que les couples éventuels seraient mariés par un élu de la commune. 
    Lorsque le débat autour du projet de loi autour du mariage pour tous a commencé, j’en ai discuté avec les élus de la mairie et j’ai dit clairement que je ne célébrerai pas d’unions entre personnes de même sexe. Je ne me sentirais pas capable de le faire. Marier des gens est un acte important, je ne voudrais pas aller à l'encontre mes idées et de ma représentation du couple : un homme doit s'unir à une femme, selon moi. 
    Je sais que d’autres maires entendent faire comme moi, qu’ils soient de gauche ou de droite. Lors d’un conseil municipal, j’en ai donc référé aux élus. Nous n'avons pas encore acté qui le ferait. J’ai pris l'initiative de dire ma façon de penser sur le sujet, je ne connais pas le point de vue de tous dans l’équipe municipale. Je n’ai pas encore demandé aux uns et aux autres s’ils étaient tous disposés à célébrer ses unions. 
    Je sais le paradoxe de ma situation, je suis adhérent au parti socialiste depuis 1993. Je n’ai pas suivi le débat sur la question dans les réunions de la section, j'ai l’impression que ces échanges ont pris davantage d’importance dans les grandes agglomérations où des mobilisations avaient lieu, ici nous en parlons assez peu. Je ne m'opposerai pas cependant à ce que ces célébrations aient lieu. Je ne me suis rendu à aucune manifestation, je n'ai pas milité contre non plus. 
    En ma qualité de maire, il m'arrive de ne pas pouvoir célébrer tous les mariages à Chamblet. Souvent, en cas d'indisponibilité ou bien parce que les mariés, proches d’un élu, peuvent souhaiter que ce soit lui qui procède à la cérémonie. Si je ne peux pas le faire, c'est ma première adjointe qui s’en charge, et une conseillère municipale me remplacera à la fin du mois d’août lors d’un prochain mariage. 
    François Hollande avait évoqué le respect d'une "liberté de conscience" lors du congrès des maires de France en novembre dernier. Cela ne figure malheureusement pas dans le texte de loi voté par le Parlement. Je ne veux pas troubler l’ordre public. Le président de la République a précisé que la loi devait s’appliquer dans toutes les communes. 
    Chamblet compte 1100 habitants, aucun couple homosexuel n’a encore fait de demande de mariage. Tout le monde se connaît, certains sont peut-être prêts à le faire mais je ne sais pas s’ils souhaiteront rendre publique leur union.

    Source   http://www.oragesdacier.info/

  • Luc Chatel pour une fédération franco-allemande au sein de l'UMP

    Luc Chatel, alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale sous Sarkozy, avait déjà inscrit la théorie du « gender » dans les programmes et supprimé Charles Martel, Louis XI, Louis XIV et Napoléon au profit de « l’étude des empires africains ». Comme quoi les socialistes ne sont pas les seuls à détruire la France et nos racines.
    Anti-national notoire, fédéraliste européiste, il préside aujourd’hui le courant « France moderne et humaniste » au sein de l'UMP, et défend le projet d'une union budgétaire et d'une fédération franco-allemande devant les Français dans la perspective des élections européennes de 2014. Ce qui n’empêchera nullement ce triste sire de faire jouer la fibre patriotique lors de ces mêmes élections. Des fois que ça marche…
    Alors que le principal parti d'opposition organise une convention, la semaine prochaine, pour débattre de son projet européen, l'ancien ministre de l'Éducation nationale de Nicolas Sarkozy était, mardi, au Parlement européen à Strasbourg pour une réunion sur le thème provocateur : "Y-a-t-il encore une place pour les Européens à l'UMP".
    "Nous devons porter l'image d'un nouvel idéal européen qui fasse rêver, mais qui soit pragmatique", a-t-il dit devant quelques dizaines de parlementaires nationaux et européens.
    "Si nous ne hissons pas haut le drapeau européen, il n'y en a pas beaucoup d'autres, au sein de l'UMP, qui le feront à notre place", a-t-il ajouté.
    Le député de la Haute-Marne, qui est aussi vice-président délégué de l'UMP, prône, pour sortir de la crise "une nouvelle étape de l'union politique avec une union budgétaire" et, au-delà, "aller vers une fédération franco-allemande au moment où notre pays tourne le dos à la relation franco-allemande".
    Luc Chatel estime que François Hollande est responsable de cette situation, en dépit de son ralliement, la semaine dernière, au projet d'Angela Merkel d'union politique et de gouvernement économique de la zone euro.
    "C'est lui qui a mis la relation franco-allemande dans une situation de défiance, c'est lui qui a parlé de tension amicale, c'est lui qui a laissé faire le parti majoritaire dans une véritable agression vis-à-vis de la chancelière allemande", a-t-il dit à des journalistes après la réunion.
    "Le Parti socialiste est beaucoup plus divisé sur les questions européennes que nous le sommes", a-t-il estimé.
    Alain Lamassoure, fédéraliste convaincu et pilier de la délégation de l'UMP au sein du Parlement européen, a toutefois invité les "Européens" de l'UMP à répondre aux préoccupations plus immédiates de l'opinion dans une situation de crise.
    "Si nous donnons systématiquement raison à Angela Merkel contre François Hollande, nous finirons par avoir quelques problèmes avec nos concitoyens", a-t-il averti.
    Il a aussi invité l'UMP à prendre à "contrepied" les socialistes, qui revendiqueront la nécessité d'une Europe sociale, en reprenant à son compte le principe d'une "Europe de la solidarité".
    Ces gens-là aiment bien jouer avec les mots…

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/