Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2320

  • Les idéologues du genre ont décidé d’en faire le fer de lance de la mondialisation

    De Mgr Nestor Ngoy Katahwa, évêque de Kolwezi en Rép. Dém. du Congo :

    "L’occasion m’a offert de prendre connaissance de votre récent message à vos diocésains à propos de la "Manif pour tous" du 26 mai. Et je me permets de vous joindre, au nom des diocésains, de toutes les personnes de bonne volonté de Kolwezi et en mon nom propre, pour vous exprimer notre solidarité dans votre prise de position. En effet, ce qui est en train de se jouer dans l’Héxagone n’est pas uniquement le sort de la France mais celui de toute l’Humanité, tant il est vrai que les promoteurs de l’idéologie du GENRE ont décidé d’en faire le fer de lance de la fameuse "mondialisation". Certes, il faut un courage exceptionnel, au sein d’une société polluée d’inversions de valeurs, pour dénoncer de manière aussi limpide que péremptoire des lois injustes promues par des "décideurs qui ... n’ont plus beaucoup l’expérience de ce qu’est le mariage ou la famille". Aussi je salue votre encouragement aux "Veilleurs" et votre propos de "rejoindre" ceux qui vont marcher à la "Manif pour tous" du dimanche prochain. Pour ma part, je me solidarise à l’offrande de ce vendredi comme une journée de jeûne et de prière à l’intention exprimée. Je vous assure de l’union dans la prière."

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manuel Gaz tente de dissuader les manifestants de venir

    Alors qu'il sait pertinemment qu'il n'a pas affaire aux supporters du PSG et que les précédentes manifestations contre la loi Taubira se sont bien déroulées, le ministre de l'Intérieur tente de dramatiser la situation :

    "La vérité m'oblige à dire mon inquiétude" face aux "menaces de débordements de groupes extrémistes je déconseille effectivement aux familles avec des enfants de se rendre à cette manifestation".

    Le gouvernement craint en fait un trop grand succès. C'est pourquoi Jean-Marc Ayrault a demandé à Jean-François Copé de ne pas manifester. La diabolisation bat son plein alors qu'il n'y a pas de raison que la manifestation se passe moins bien que les dernières fois.

    L'Elysée a tenu une réunion de crise sur ce thème. On menace d'interdire le Printemps Français alors que c'est un état d'esprit, à la fois pacifique et transgressif. Sur Nouvelles de France, Béatrice Bourges déclare :

    "Je manifeste au départ de la porte de Saint-Cloud puis rejoindrai les veilleurs avec qui je passerai la soirée. Notre mot d’ordre : la résistance non-violente transgressive. J’espère que Manuel Valls ne demandera pas à certaines de ses forces de l’ordre de semer le trouble et de provoquer les manifestants. S’il y a des incidents,  il en sera tenu responsable car il est chargé de la sécurité des manifestants."

    Par ailleurs, il est fort probable que Frigide Barjot manifeste demain. Elle aurait prévu de manifester dans le cortège au départ d'Austerlitz. Selon Béatrice Bourges :

    "Je tiens par contre à avertir les manifestants : Frigide Barjot dispose d’un service d’ordre personnel qu’elle appelle la Barjot Team, composé de 180 miliciens bottés et casqués, avec des matraques, pas formés donc dangereux. Et je m’interroge : Arrivera-t-on à les distinguer, demain, des forces de l’ordre ?"

    Michel Janva

  • Les socialistes trahissent la langue française, comme le reste... avec le soutien de nombreux UMP, comme d’habitude

    "Quel est donc ce peuple qui a honte de sa propre langue ?"

    Attablée dans une salle proche de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, Geneviève Fioraso soupire de soulagement : "On va enfin pouvoir parler d’autre chose..." Jeudi 23 mai, en fin de matinée, le désormais fameux article 2 du projet de loi porté par la ministre de l’enseignement supérieur a été adopté par les députés.

    C’est cet article, plus que les 67 autres du texte, qui a focalisé les débats depuis deux mois. Il prévoit en effet de faciliter l’usage des langues étrangères, donc de l’anglais, dans l’enseignement supérieur français.

    Geneviève Fioraso, ministre chargée de favoriser l’impérialisme culturel américain

    Comme on pouvait s’y attendre compte-tenu de la vivacité de la polémique qui continue de s’enflammer par journaux interposés, le débat entre les députés a été, jeudi, particulièrement tendu. Trois heures de discussions émaillées d’incidents de séance, de vociférations, mais aussi de références aux grands auteurs.

    Pour Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la francophonie : La loi Fioraso ne met pas "la francophonie en danger" !

    "VOUS NE MESUREZ PAS LA PORTÉE DE VOTRE RÉFORME"

    "La langue de l’Europe, c’est la tradition, pas l’anglais", a dit le député UMP du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, en citant Umberto Eco. Déplorant "le mauvais signal" envoyé à l’étranger par la mesure, le professeur de droit a rappelé, dans un hémicycle presque vide (à peine un député sur dix s’était déplacé pour discuter de l’université), les "dangers" que représente à ses yeux le projet de Mme Fioraso. "Vous ne mesurez pas la portée de votre réforme, a-t-il lancé à la ministre. Il faut suspendre cet article 2 et engager un grand débat sur les raisons pour lesquelles les universités françaises baissent en attractivité. Mais ce n’est pas en basculant l’université dans l’anglais qu’on la rendra attractive. C’est en défendant le multiculturalisme et le plurilinguisme !" [...]

    La suite sur Le Monde

    http://www.actionfrancaise.net

  • Un gouvernement bien pressé : les (mauvaises) réformes au pas de charge...

    Il y a quelques semaines et même encore aujourd’hui, les opposants au mariage gay se plaignaient de la brusquerie du gouvernement dans ce débat, et cela sous les lazzis d’une Gauche qui, au contraire, trouvait que les choses avaient trop traîné, et qui prônait la rapidité « pour passer aux choses sérieuses », comme si ce qui touchait à la nature même de la société et, au-delà, de la civilisation n’était pas important : en soi, un bel aveu, pourrait-on dire, de la légèreté d’une Gauche qui a oubliée depuis longtemps le sens des mots et des valeurs, et qui rechigne à lire Sophocle et Orwell !

    Mais, voilà : ceux qui hier vantaient la méthode gouvernementale par idéologie plus que par discernement et qui, pourtant, ne se reconnaissent pas forcément dans la politique de M. Hollande, se retrouvent à leur tour piégés par les mêmes procédés utilisés pour faire passer la réforme sociétale de Mme Taubira, et découvrent, tout à coup, qu’ils pourraient bien être les prochaines victimes d’un gouvernement qui se comporte en oligarchie sur les (mauvais) conseils de la Commission européenne et de la principale puissance du continent, l’Allemagne !

    Avec Frau Merkel, ça ne rigole plus...

    Ainsi, dans l’édition de « Marianne » du 18-24 mai 2013, Laurent Mauduit écrit-il ce qu’il aurait pu écrire aussi auparavant sur la question du mariage gay, et qu’il est tristement drôle de lire aujourd’hui sous sa plume encolérée : « Est-ce de la désinvolture ? Ou bien de la maladresse ? Voire du cynisme ? En tout cas, le fait est là, stupéfiant : le gouvernement a lancé la prochaine réforme du système des retraites de la plus mauvaise des façons. Comme s’il se moquait éperdument des réactions d’indignation que cela pourrait susciter dans l’opinion et notamment dans les milieux les plus modestes.

    Ce qu’il y a de plus stupéfiant, c’est d’abord la forme retenue par l’Elysée et Matignon pour promouvoir cette réforme. Nulle véritable concertation ! Nul débat approfondi pour tenter de trouver des pistes nouvelles ou originales –il en existe !- qui n’aggravent pas encore davantage la politique d’austérité. C’est à la hussarde que les dirigeants socialistes ont visiblement choisi d’agir. Après le défilé au pas de course, le 13 mai, de tous les dirigeants syndicaux et patronaux dans le bureau du Premier ministre, puis un nouvel et bref échange, les 20 et 21 juin, à l’occasion de la prochaine conférence sociale –qui aura de nombreux autres dossiers à son ordre du jour-, la consultation, si on peut appeler cela ainsi, sera bouclée. Et, en deux temps, trois mouvements, un projet de loi sera couché sur le papier pour être entériné à l’automne par le Parlement. » Changez le thème évoqué, et cela rappelle effectivement ce que le pays a connu avec la loi Taubira, cette même insouciance du gouvernement, qui confine au mépris, à l’égard des représentants des familles, des associations et des communautés religieuses (en particulier de l’Eglise catholique, traitée de façon indigne sous prétexte que la République était « laïque », en fait, plus sûrement, « laïciste », ce qui n’a pas le même sens…), des opposants qualifiés facilement et trop rapidement de « réactionnaires » et, nouvel élément de langage de cette « novlangue » républicaine contemporaine, d’ « homophobes ».

    Mais pourquoi ce gouvernement de la République changerait-il de méthode, puisqu’il se pare d’une légitimité électorale acquise pour un double mandat, présidentiel et législatif, de cinq ans ? Encore quatre ans, donc, sur cette lancée, pourrait-on dire… Sous la Cinquième République, les règles sont claires et la Gauche, qui a tant critiqué le fondateur de cette République et sa création institutionnelle, s’en sert à son tour, sinon avec l’esprit gaullien, du moins avec la légalité démocratique attachée aux institutions… M. Hollande, nouveau Créon, ne cherche pas à incarner l’esprit de la Cinquième mais à se servir de ses instruments : les moyens sont au service d’une fin qui n’est pas exactement celle du général de Gaulle, si hostile à l’esprit de parti et à ses politiciens de carrière.

    Après les élections : les horions...

    Laurent Mauduit n’a pas tort, quoiqu’il en soit, de dénoncer une méthode gouvernementale qui, si elle n’est pas anti-démocratique dans sa pratique, n’est pas forcément très démocratique dans son esprit… Car tous les efforts du gouvernement semblent être d’éviter les débats contradictoires et les pressions populaires, de quelque bord qu’elles viennent et pour quelques (bonnes ou mauvaises, d’ailleurs) raisons qu’elles soient. Dans le même temps, l’équipe de M. Ayrault suit une ligne politique et économique visiblement décidée ailleurs (à Bruxelles ou/et à Berlin) ou motivée par quelques féodalités dont elle est l’obligée (féodalités communautaristes pour la question du mariage, financières pour celle des retraites) : cela n’est guère rassurant, en fait…

    http://nouvelle-chouannerie.com

  • Le 26 mai, les cœurs rebelles seront dans la rue

    RENNES (NOVOpress Breizh) – En train, en car ou en voiture, les Bretons, comme tous les Français seront très nombreux à se rendre à Paris dimanche pour manifester contre les réformes sociétales voulues par François Hollande. Une mobilisation sans précédent qui  inquiète  – à juste titre – le gouvernement.

    Les villes et les campagnes bretonnes s’activent pour organiser le déplacement à la grande manifestation qui aura lieu dimanche à Paris. De Brest à Nantes les opposants à la loi sur le mariage homosexuel, plus déterminés que jamais, ne lâchent rien.

    Cette intense mobilisation ne plait guère à Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur s’est illustré depuis quelques mois par une  violente répression à l’égard des opposants à la loi Taubira  qui contraste avec son laxisme affiché dans l’affaire de l’émeute ethnique du Trocadéro. Aujourd’hui l’hôte de la place Beauvau  ne cache pas son « inquiétude », n’hésitant pas à déclarer qu’il envisage la dissolution du «Printemps français».

    «La France est actuellement soumise à des forces qui veulent l’asservir entièrement. La bataille ne fait que commencer. Elle se prolongera jusqu’à la victoire», affirme ce mouvement qui entend user, comme la Constitution le prévoit, du droit de manifester son opposition à des lois qu’il juge inacceptables.

    L’ombre de Dominique Venner, cet historien qui a choisi de mettre fin à ses jours le 21 mai dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, planera sans nul doute dimanche sur la foule des manifestants. « Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation, écrivait-il dans sa dernière lettre. Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations. »

    Le geste de Dominique Venner, « cet homme qui a choisi de mourir debout » (Alain de Benoist) n’aura pas manqué de susciter de très nombreuses réactions, dont certaines d’incompréhension. Un historien alsacien, fin connaisseur de l’histoire romaine, nous éclaire sur sa motivation : « Dominique Venner s’est donné la mort en “vieux romain” plus qu’en Socrate afin d’éveiller son peuple de la “dormition” dans laquelle il se trouve plongé. Cela évoque la devotio, ancien rituel de la Rome antique où le général en chef, le plus souvent un consul, après avoir prononcé une formule dédicatoire, se jetait sur l’armée ennemie pour y périr, donnant ainsi à ses troupes défaillantes le courage et l’énergie nécessaires pour remporter la victoire. C’est ainsi que Dominique Venner envisageait son sacrifice. Pas autrement. »

    Le sacrifice de cet homme au cœur rebelle – selon le titre d’un de ses plus beaux livres –  ne manquera pas d’inspirer la génération 2013, celle qui s’est levée – telle Antigone face à Créon – pour exprimer son refus de l’innommable. Le Printemps français a de beaux jours devant lui.

    http://fr.novopress.info/

  • Interdiction du Printemps Français : Le processus vers l’instauration d’un Etat policier s’accélère.

    En annonçant ce vendredi matin 24 mai 2013 sur France Info sa volonté d’interdire Le Printemps Français, nébuleuse militante regroupant les défenseurs les plus déterminés de la famille, le ministre de l’intérieur vient de franchir un nouveau pas dans l’instauration d’un Etat policier et dans la violation des libertés publiques.

    Il convient évidemment de ne voir aucun lien entre cette déclaration et la manifestation pacifique que Le Printemps Français organise, ce soir, à Paris, devant le Grand Orient de France, les sectes maçonniques n’ayant, comme chacun sait, aucune influence sur le gouvernement actuel.

    Alors que l’Etat français de François Hollande est déjà placé sous la surveillance du Conseil de l’Europe, au même titre que la Biélorussie d’Alexandre Loukachenko, pour les innombrables atteintes aux droits de l’homme et violations des libertés publiques commises par la police de Manuel Valls à l’encontre de manifestants pacifiques dont le seule crime est de s’opposer au mariage gay (agressions physiques notamment de femmes et d’enfants, innombrables interpellations et détentions arbitraires), cette déclaration du ministre de l’intérieur est une nouvelle provocation, visant, à quelques jours de la manifestation du 26 mai, et sous prétexte de réprimer de dangereux activistes d’extrême-droite, à justifier d’éventuelles et graves violations des droits de l’homme par les forces du désordre institutionnalisé à l’encontre des familles françaises qui manifesteront en grand nombre le jour de la fête des Mères : la hooliganisation des opposants au gouvernement sociétalo-socialiste est en bonne voie. L’Action française, alors seule, avait dénoncé les prémices de cette dérive totalitaire dès le lendemain de la manifestation du 18 novembre, quand la gauche institutionnelle réclamait déjà l’interdiction de différents mouvements opposés au mariage homosexuel. Aujourd’hui, le processus vers l’instauration d’un Etat policier s’accélère.

    Alors que François Hollande trahit toutes ses promesses de campagne visant la dictature de la finance internationale ou les revenus insolents des grands patrons, on comprend sa volonté de faire diversion en réprimant violemment l’opposition du pays réel à sa politique de destruction de la société.

    Les Français qui, tout au long de leur histoire, ont prouvé qu’ils formaient un peuple libre, sauront répondre comme il convient à cette nouvelle tentative d’étouffer leur juste colère.

    Le Centre Royaliste d’Action Française  http://www.actionfrancaise.net

  • 26 mai: pour en finir avec le désordre libéral et libertaire !

    Aujourd’hui, nous ne nous battons pas seulement pour le retrait du projet de loi « mariage et adoption pour tous ». Nous nous battons pour que la réalité reprenne le pas sur l’idéologie, pour que l’individualisme maquillé sous les termes « liberté »ou « égalité » ne prime pas sur tout.
    Nous ne voulons plus de ces films et de ces émissions où tous les codes peuvent être brisés sauf ceux du politiquement correct. Nous ne voulons plus de cette élite qui entend éduquer le peuple français, de cette élite qui rougit du passé de la France. Nous aimons notre histoire de la Gaule à la Ve République, des grandeurs de la monarchie à celles de la république.
    Capables de discerner ce qu’il y a de bon et de moins bon dans chacune des époques, nous croyons aux enseignements du passé, de tout notre passé, pour construire notre avenir. Ceux qui veulent couper la France de ses racines chrétiennes, au nom d’un prétendu progressisme, la mènent à sa perte. Nous voulons qu’une génération se lève contre cette idéologie, dite soixante-huitarde, qui fait tant de mal à la France. Nous désirons réveiller la France de sa torpeur, la sortir du désordre libéral et libertaire où tout se vaut, où tout se vend.
    Enfants d’une génération de divorcés, enfants du divertissement de masse, nous avons assez payé les caprices des enfants gâtés de 68. Mais nous ne sommes pas une génération qui s’est construite dans un « anti-68 », nous avons nos propres valeurs et il s’avère qu’elles s’opposent à celles issues de Mai 68. Oui, nous ne voulons plus d’une société relativiste. La fidélité, l’engagement, l’effort, l’humilité, l’obéissance, l’honneur ont encore un sens.
    Nous voulons dire à nos compatriotes : « Levez-vous ! », « Réveillez-vous ! », « Pendant que vous dormez, les idéologues agissent ! » Nous devons combattre pacifiquement pour vaincre leurs idées. Puis, nous devons nous instruire pour l’emporter. Seules la culture et notre cohérence nous feront gagner. Si nous arrivons à vivre dans la vérité le mariage auquel nous croyons, alors nous changerons la société. Mai 68 ne devait être qu’une parenthèse printanière, nous en récoltons encore ses feuilles mortes. Battons-nous encore, ne faiblissons pas, et nous lèverons vraiment une génération.
    Peut-être que pour certains médias, où l’instant et le bruit sont rois, nous aurons perdu. Mais cette génération reviendra contre la GPA, la théorie du genre, l’euthanasie ou d’autres combats. Et surtout, plus exigeant que d’aller à des manifestations, elle devra se former à ce qui est beau, à ce qui est vrai. Sa partie la plus militante s’engagera dans des partis politiques. L’autre veillera, prête à se relever. Tout ceci n’aura pas été vain, car cette génération qui aura fait le choix de la culture et de « l’écologie humaine » reviendra rendre à la France, et surtout à son peuple, sa grandeur.¢
    Article d’Édouard de Praron pour Boulevard Voltaire http://www.francepresseinfos.com/

  • Errances et perspectives de la Manif pour tous

    Depuis la fin de l’année 2012 et l’annonce du projet de mariage pour les couples de même sexe, des millions de Français se sont mobilisés au sein d’un mouvement connu sous le nom de « La Manif pour tous » répondant à l’étiquette marketing de « mariage pour tous ». Alors que la loi a été promulguée au petit matin le samedi 16 mai par le présiflan de la ripoublique, une nouvelle manifestation va avoir lieu le 26 mai. Difficile d’affirmer aujourd’hui qu’elle sera l’ampleur de la mobilisation.

    Pour les différentes structures nationalistes, identitaires ou solidaristes ou pour tous ceux qui, non politisés, sont révoltés par ce projet et plus largement par l’attitude du gouvernement, La Manif pour tous présente peut-être quelques limites…

     Un « leadership » douteux

    Je ne tiens pas à m’attarder sur la question du « leadership » de LMPT, car il paraît évident que Mme Tellenne (Frigide Barjot) a une grande part de responsabilité dans la réussite du mouvement. En revanche, sa volonté affichée de « plaire », son ostracisme vis à vis des structures dissidentes et révolutionnaires et sa complaisance avec le système (dénonciations, collusion évidente avec l’UMP, …) ne paraissent plus faire d’elle la représente légitime de ce mouvement.

    D’autres personnalités ont émergé comme Béatrice Bourges ou Tugdual Derville. La première a été exclue du fait de sa volonté d’initier un « Printemps Français » (nous y reviendrons), le second appartient à la frange militante « pro-vie » des milieux catholiques et vient de lancer un mouvement « Ecologie humaine » qui vise à replacer l’homme au centre de la société. Je n’ai pas vraiment l’impression que l’Homme soit à l’écart de la société… C’est pour satisfaire les besoins humains qu’on pollue les océans, les mers, les fleuves, les rivières ou les nappes phréatiques, c’est pour les besoins humains que des entreprises déforestent au Brésil, en Côte-d’Ivoire ou en Indonésie, c’est aussi pour les besoins humains qu’on pollue l’atmosphère, qu’on enfouit nos déchets radioactifs et qu’on parque des animaux dans des conditions indignes … On a du mal à voir ce que signifie donc « écologie humaine ». En allant sur le site, on constate que la rubrique « Nature » est assortit de « humain », la nature ne serait-elle comprise que comme cadre d’expression des activités humaines ? C’est ici une véritable question philosophique qui se pose.

    Une droite festiviste et pacifiste

    Au-delà du cas des militants « pro-vies » qui, souvent de droite, n’ont pas forcément d’engagement politique, c’est bien une majeure partie du « peuple de droite » qui s’oppose au mariage homosexuel. J’entends par « droite » les droites identifiées par René Rémond (orléaniste, légitimiste et bonapartiste) et donc n’inclus pas forcément dans « droite » des critères comme "économie libérale" ou "bourgeoisie". Electoralement, si on exclut la « droite bonapartiste » qui correspondrait plutôt au FN et draîne les classes populaires, les autres droites concernent plutôt les classes moyennes et les classes supérieures. Et, autant le dire, ça se sent.

    Totalement castrée et américanisée, cette droite festiviste, comme l’aurait probablement affublée Philippe Muray, défile depuis des mois avec des drapeaux aux couleurs horribles, fait des « happening » sur la mode du Tea Party, scande « la police avec nous » et se réunit dans le mouvement des Veilleurs pour lire des poèmes de Gandhi et inscrire les mots paix et liberté avec des bougies. Récemment un militant catholique n’hésitait pas à faire référence à Solidarnosc (le syndicat polonais de Lech Walesa qui contribua, dit-on, à faire chuter le communisme en Europe de l’Est). J’entends bien cette volonté d’œuvrer sur le long terme, dans la paix, c’est précisément ce que nous même faisons depuis longtemps pour certains. Je comprends que pour cette jeunesse de droite catholique qui fréquente les JMJ, le personnage de Jean-Paul II puisse avoir une certaine importance, mais j’ai plus de mal à comprendre ce côté à la fois mou et festif, qui n’est pas en mesure de menacer le Système et qui me paraît même indécent. Personnellement la GPA ça me donne pas envie de danser sur de la techno de supermarché.

    Plus d’un million de personnes, pourquoi faire ?

    Du coup, cette question : Plus d’un million de personnes, pourquoi faire ? Car autant le dire tout de suite, François Zéro ne reviendra JAMAIS sur sa loi. Je n’ai pas non plus saisi, malgré mon extrême capacité de compréhension, comment nous pouvions être 1.4 million (certains chiffres vont jusqu’à 1.7 million) le 24 mars dans la journée pour se retrouver à une poignée sur les Champs-Elysées (quelques milliers tout au plus) le soir même. Je n’avais pas perçu ce mouvement comme une simple promenade dans Paris, mais bien comme une démonstration de force, et le seul moyen de faire plier le gouvernement aurait été de bloquer Paris. Comment aurait fait le gouvernement si plusieurs centaines de milliers de personne étaient restées dans Paris ? Pour le coup cela aurait sérieusement fait réfléchir le gouvernement, car si on peut déloger à coup de matraque une poignée de jeunes gens, on ne peut pas déloger des centaines de milliers de Français, déterminés à rater des journées de travail pour faire entendre leur voix et par la même à considérablement perturber l’économie (services publics, entreprises privées, etc…) puisque dans le monde moderne le véritable pouvoir est économique. Sans compter les rues et avenues qui auraient été bloquées. Mais on ne refait pas l’histoire…

    Tel était le projet du « Printemps Français ». Mais une question s’est tout de suite posée. Pourquoi Béatrice Bourges, ancienne candidate Divers Droite et qui a soutenu Nicolas Sarközy à la dernière présidentielle appelle-t-elle à une « radicalisation » ? La principale crainte pour nous autres est d’être utilisés pour servir la droite conservatrice, l’union des droites ou tout autre forme de projet de cet acabit. Dernièrement, Mme Bourges a appelé à la « désobéissance civile », reprenant probablement la lecture de Henry David Thoreau des Veilleurs parisiens. Il sera intéressant de voir ce que cela signifie…

    Cependant nous pouvons mettre au crédit de Mme Bourges, du Printemps Français et même de certains militants de LMPT d’avoir cherché à élargir le débat vers les questions sociales : « Aulnay, pas le mariage gay », « On veut du boulot, pas du mariage homo », etc… Voire vers une fronde en règle contre le gouvernement et le présiflan (« Hollande démission » et la poursuite des membres du gouvernement). Et d'oser manifester devant le Grand Orient de France.

    Elargir le débat : une nécessité

    En effet c’est aujourd’hui une nécessité d’élargir le débat. Nous ne pouvons pas rester éternellement sur le « retrait de la loi Taubira » qui demeure tout de même une menace secondaire. Les attaques sur les valeurs ont débuté voila bien longtemps et il semble que au-delà du « mariage homo » c’est plutôt l’adoption, les droits de l’enfant, la PMA et la GPA qui sont véritablement en jeu. Les hétérosexuels ayant eux-mêmes dévoyés le mariage en mariage d’amour (d’où le nombre impressionnant de divorces), il ne faut pas s’étonner que toute forme d’amour, à commencer par l’amour homosexuel, demande son « droit au mariage ». Il s‘agit donc aujourd’hui de repenser, comme l’avait fait Napoléon Ier en son temps, à ce que le mariage demeure une institution qui ne concerne pas simplement deux individus, mais le rapport de ses deux personnes avec la société toute entière, au même titre que le mariage religieux engage les mariés vis-à-vis de Dieu. Ce qui nécessite donc de refonder la société et de restaurer l’idée de nation.

    Au-delà de ça, il faut impérativement que les zélateurs anti-mariage-homo comprennent que l’offensive libérale-libertaire ne se fait pas que sur ce sujet, mais sur tous les autres et il convient de prendre conscience que le coup porté au CDI par exemple, n’est pas un épiphénomène. Il concerne plusieurs millions de travailleurs et aura un impact sur de nombreuses familles, surement beaucoup plus que le mariage homo… Défendre la famille, c’est défendre le droit à la propriété du logement, à une scolarité de qualité, à un travail digne, à des femmes respectées dans leur singularité et des enfants inclus dans un projet de civilisation qui soit en continuité avec nos valeurs européennes. Au-delà du « mariage homo », c'est sur un projet de société fondée sur l’après-libéralisme qu’il faut s‘interroger.

    Un changement de civilisation, et l’immigration ?

    Un projet de société est en effet, et le gouvernement l’a bien compris, un projet de civilisation. Car la société implique nécessairement le rapport des individus entre-eux et la civilisation est ce corps culturel qui émane de la société. Une société produit une culture et le rayonnement de cette culture conduit à une civilisation.

    J’entends depuis des mois que le mariage-homo est un changement de civilisation. Certes, c’est indéniable, mais les millions d’allogènes qui affluent en Europe depuis des décennies, c’est surement un changement de civilisation encore plus important. D’ailleurs le système ne s’y trompe pas, alors qu’il a imposé le gender à l’école (par la droite, ne jamais l’oublier), il vient de supprimer le mot « race » de la constitution. Processus totalitaire qui consiste à éradiquer des mots pour éradiquer des réalités pourtant bien réelles. Et il va proposer le « droit de vote pour tous » détruisant encore un peu la notion de citoyenneté française qui n’avait déjà plus tellement de sens.

    Dépossédés de tout, les Français ont raison de se réveiller et de se lever, le mariage pour tous était l’étincelle qui a allumé la mèche, il ne tient qu’au peuple Français d’écrire une nouvelle page glorieuse et épique de son histoire.

    Jean http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    NB: Le présent texte a été écrit le samedi 18 mai et devait être publié le mercredi 22 mai. En raison du décès de Dominique Venner, nous avons choisi mardi soir d'honorer prioritairement la mémoire de ce grand Européen et de décaler la publication à jeudi. Les quelques lignes de ce texte prolongent modestement ses dernières pensées.

    Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

  • Le peuple en ses colères

    130523Naguère, ne disait-on pas cette passion "mauvaise conseillère"? Et on la condamnait, par principe, y compris parfois avec son objet, même légitime. Cet héritage de la sagesse des nations s'est généralement montré pertinent. L'expérience de la vie ne le confirme que trop.

    Aujourd'hui tout a changé, semble-t-il, dans la nature humaine. On le doit sans doute à ces votes parlementaires qui entérinent les décisions des bureaux et des officines du prêt-à-penser.

    Quand les radioteurs parlent de "colère" le mot prend désormais une connotation positive. Il fonctionne plus ou moins comme un synonyme de ce qu'un certain discours gaucho-maoïste invite à considérer comme une "juste lutte".

    Une effervescence certaine se manifeste, par exemple, depuis la promulgation plus ou moins précipitée de la Loi Taubira, autour, ou pour parler précisément : aux marges, de la Manif pour tous prévue le 26 mai.

    Voici pour n'en citer qu'un, parmi tant d'autres courriels transférés massivement, le post que l'on pouvait lire sur le portail "libéral-conservateur" Nouvelles de France en date du 23 mai :

    "Quand vous regardez les une de Valeurs Actuelles et du Figaro Magazine de ce WE, on peut bien sentir que ces 25 et 26 mai, le peuple de droite n’ira pas à la pêche comme on dit.

    Le collectif Printemps Français ouvre le bal de ce WE de mobilisation avec un rassemblement d’avocats, de juristes, de spécialistes et de citoyens devant le siège des francs-maçons vendredi soir, à 19 heures. Puis les Veilleurs prendront le relais et le lendemain, à Montmartre, le fameux rassemblement des Français en Révolte rendez-vous samedi à partir de 21 heures à Montmartre). Et puis le dimanche... et là, personne [ne] parle… car personne [ne] sait comment cela va se dérouler… le peuple est très remonté et l’esprit 'ballade de santé' ne semble pas être à l’ordre du jour… Depuis quelques jours, on peut voir sur nos murs des milliers d’affiches, de tracts et d’autocollants et la toile s’enflamme car il se passe quelque chose.

    À l’évidence, ce WE sera historique, restera dans l’Histoire et il y aura des inconnus car de nombreuses actions sont prévues…"

    Personne ne peut dire à l'avance, bien évidemment si ce pronostic se vérifiera.

    Mais on imagine difficilement que l'annonce d'une dissolution "envisagée" par le gouvernement de l'une des composantes, à vrai dire informelle, de cette protestation puisse faire vraiment baisser la tension.

    Envisageons en regard un dossier en apparence plus serein : celui de la concurrence fiscale et sociale qui conduit un nombre grandissant d'opérateurs, grands ou petits, à opter en faveur de ce qu'on appelle l'optimisation fiscale.

    Pouah ! le gros mot.

    En effet.

    L'éditorial du Monde daté de ce 23 mai s'intitulait "Nécessaire lutte contre l'évasion fiscale". "Les Échos" le matin même publiaient un articulet se voulant, lui aussi, moralisateur sur le thème "optimisation fiscale : les États responsables". Haro, une fois de plus sur ceux qui cherchent légalement, car le mot "évasion" comme celui "d'optimisation" doit être soigneusement distingué de celui de "fraude" à supporter une moindre prédation de la part du spoliateur étatique et démagogique.

    Tout le monde semble donc trouver vertueuse cette hypocrite pudibonderie. À peine notera-t-on une petite pointe d'excès dans l'Humanité qui la veille, 21 mai, osait écrire : "La relance de la dépense et des services publics, ça, c’est moderne!". Avec des avant-garde comme celle-là, le pouvoir ne doit guère ressentir le besoin d'une arrière-garde.

    Colère, là aussi, par conséquent.

    Mais colère de qui ?

    S'agit-il de l'exaspération des contribuables qui payent en France leurs très lourds impôts et rédigent sagement ces jours-ci leurs déclarations de revenus ?

    Envisage-t-on l'épuisement des petites entreprises matraquées par les charges et les taxes, avec les dégâts collatéraux subséquents sur leur capacité d'embauche ?

    Pense-t-on plutôt à l'irritation des gens du fisc et des hauts fonctionnaires de Bercy ?

    Qui représente dès lors "le peuple" dans une telle affaire ?

    Prend-on conscience de ce que cette vague de fausses indignations relaye des préoccupations caractéristiques de la pensée unique ?

    Assigner une date de naissance précise à la pensée unique relève, certes, d'un exercice évidemment arbitraire. Selon le point de vue d'où on l'observe ce mélange entre symboles culturels de gauche et concessions aux gros intérêts financiers choque les convictions les plus contradictoires en apparence. L'ensemble se caractérise surtout par l'alignement de la classe politique sur des positions conventionnelles. Toute divergence est stigmatisée comme un "dérapage". Toute remise en cause du conformisme ambiant s'entend impunément qualifiée de "populisme", comme elle se voit arbitrairement soupçonner de faire le jeu des extrêmes.

    Une autre dimension de ces convergences forcées consiste à les placer sur le terrain faussement international: on peut à juste titre parler ici de "mondialisme" quand les États forcent tous les peuples à gober les mêmes couleuvres sans aucune justification.

    À cet égard on remarquera dès lors que les oligarchies parisiennes se montrent souvent parmi les plus enthousiastes à adopter les modes mondialisées les plus aberrantes : et par ailleurs ce sont elles qui désormais font mine de résister à la mondialisation. Incapables de défendre le pays, ces soi-disant "élites" se posent en protecteurs.

    Aucune colère inutile, aucun geste de désespoir, dans l'ordre des moyens, ne doit être encouragé. Seule une volonté lucide de vivre et de lutter, le moins sottement possible, doit nous guider. Nous n'accepterons plus de nous laisser aveugler par les mensonges des pleutres qui nous gouvernent. Voilà ce que les défenseurs des libertés françaises doivent manifester aujourd'hui.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Vient de paraître

    Le Tome IV et dernier de "L'Histoire de la Vendée militaire" de Jacques Crétineau-Joly "La Cause des Blancs" 1801-1832.
    Rappel des quatre tomes précédents :
    Tome Ier "La Grande Guerre de 1793" 432 pages 29 euros ;
    Tome II "De la Terreur au Concordat" 1794-1799 502 pages 29 euros ;
    et Tome III "Les Chouans" 1793-1799 484 pages 29 euros .

  • À faire circuler : plan de bataille pour le 26 mai

    Àfaire circuler par courriel à vos contacts et par messagerie instantanée, sur les réseaux sociaux, partout !

    image001

    (Cliquez sur l’image pour agrandir)

    http://www.contre-info.com/