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magouille et compagnie - Page 2342

  • Le retournement de veste, c’est maintenant !

    Preuve, s’il en fallait, de la manipulation dont le peuple français a été l’objet ces dernières années, à propos du Pacs. En 1998, Elisabeth Guigou s’élevait à l’assemblée contre le mariage et l’adoption homosexuels, lors d’un discours prononcé au moment du vote du Pacs. « Une famille, ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est bien plus que cela. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. C’est la construction des rapports entre les générations, celles qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre. La famille c’est aussi la promesse, la venue de l’enfant« , déclarait-elle.

    Mais au même moment, elle votait le Pacs dont la philosophie procède déjà d’un rejet de la réalité d’une nature humaine sexuée d’une part, et d’une catégorisation de la population divisée selon l’orientation sexuelle d’autre part. Dont la philosophie conçoit la loi comme un service rendu aux intérêts consuméristes de l’individu égoïste. Bref, le schéma intellectuel est campé, les principes jetés : les catégories reconnues et la loi ordonnée à leur satisfaction, du Pacs au mariage, il n’y a plus qu’un pas qui relève du degré, pas de la nature. Le besoin humain étant croissant, ce pas allait incessamment être franchi : c’est désormais chose faite, et madame Guigou est mise devant ses contradictions…ou sa duplicité ! Regardez :

    http://www.contre-info.com/

  • La bonne adresse

    Quelle attitude tenir vis-à-vis du FN, afin de réduire son audience dans les urnes ? Cette question n’est pas neuve. Elle  taraude les partis du Système depuis trente ans qui ne se sont pas contentés de manier l’excommunication républicaine mais aussi arrangés entre eux  pour conforter  des modes de scrutin qui ont pour but premier d’handicaper le Mouvement  national. Mais l’élection au scrutin  majoritaire de Marion Maréchal et Gilbert Collard, la dernière  législative partielle de l’Oise qui a vu la candidate frontiste frôler les 49% laissent pressentir que ce type de bricolage ne sera bientôt peut être plus totalement efficient.

     A droite la question affole d’autant plus qu’un sympathisant sur deux de  l’UMP, si l’on en croit les sondages, grandement confirmés par les échos que nous avons du « terrain »,  est partisan d’alliances  avec le FN, notamment aux prochaines municipales. Certes, l’autre moitié  y serait  farouchement opposée…

     Cela  explique que Jean-François Copé multiplie les annonces et les consignes de refus de tout rapprochement  conjoncturel et à la base avec le FN autour de quelques engagements municipaux.

    Le patron contesté de l’UMP  préférerait de beaucoup   faciliter demain la victoire de  listes soutenues par  la gauche socialo-communiste plutôt que de contribuer, par un  non ostracisme systématique,  à enraciner localement  l’opposition nationale ; sans même  parler des risques d’implosion de l’UMP.

     Ne nous y trompons pas,   la vision du monde, les codes, les valeurs, l’ idéologie libérale-libertaire, le progressisme qui  imprègnent  des figures  fillonistes, copéistes, sarkozystes de l’UMP, contrairement à leur base électorale,  sont très proches de ceux de leurs petits copains de promotion faisant carrière au PS. Leur position dominante est elle aussi   menacée par une crise qui révèle toutes les tares mortifères du Système actuel.

     En ce sens l’avertissement formulé par  Denis Tillinac dans son dernier éditorial sur le site de Valeurs Actuelles concerne  aussi les Pécresse,  Wauquiez, NKM, Bertrand, Apparu, Chatel…

      « Une France des profondeurs s’éveille, déroutant la France officielle qui se rétracte dans le mépris».« L’approche gauchisante des réalités prévaut encore dans l’appareil d’État, ses relais pédagogiques, culturels et médiatiques » note  l’essayiste.

     « Elle continue d’imprégner l’inconscient collectif mais elle a cessé de le façonner. Le pouvoir socialiste peut toujours compter sur la servilité de la caste intello  et la docilité de ce  prolétariat de l’intellect , décrit en son temps par Barrès. Le règne des idées dites soixante-huitardes n’en est pas moins à son crépuscule. Une bonne moitié de la France vomit ses idoles et ses fantasmes ; on s’en est aperçu avec l’impact des manifs contre le mariage homo, on s’en doutait depuis que la dissidence ose s’exprimer ici et là à ciel ouvert (…). »

     « La gauche balisait les termes des débats et délivrait à sa convenance des brevets de respectabilité ; la droite politique les avalisait. Si elle veut survivre, cette droite ne pourra plus se cantonner dans une critique superficielle des méfaits (avérés) du socialisme économique, car pour la première fois depuis la fin du gaullisme, c’est dans sa globalité que la doxa socialo-libertaire est récusée. »

     A cette aune,  il est d’ailleurs révélateur que M. Copé ait avoué, également  dans Valeurs actuelles,  qu’en cas de retour de l’UMP au pouvoir, la loi Taubira ne sera pas  supprimée mais simplement  « réécrite »…Bref, en continuant  à voter pour ce parti parfois encore qualifié de conservateur (de quoi?) ,les électeurs de la droite des valeurs  ne frappent pas  à la bonne adresse.

     Alors, cette droite sociale-démocrate qui a tout lâché, bradé, avili depuis quarante ans qu’elle exerce le pouvoir conjointement avec la gauche, est elle capable de se réformer, de mener sa révolution (au sens étymologique du terme) culturelle ? En a-t-elle les moyens, la volonté,  les capacités intellectuelles ?

     Le Monde a rapporté cette confession, à dire vrai, qui n’est pas une  révélation, de  François Fillon, qui a été enregistrée dans le cadre d’un documentaire de France 3   signé Franz-Olivier Giesbert, qui sera diffusé le 8 mai.

     Evoquant ses relations avec Nicolas Sarkozy, l’ex Premier ministre souligne la différence  de nature dans l’appréhension de leur lutte commune contre le FN,  entre le mari de Carla Bruni et  la large fraction de l’Etat-major UMP dont il est plus ou moins le chef de  file.

     Il  s’agit là  d’une «différence d’approche irréconciliable», d’une «vraie divergence» entre eux explique M. Fillon. Il explique: «Nicolas Sarkozy pense que le Front National est à combattre parce qu’il peut nous faire battre. Moi, parce que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel que je le considère.» Ce clivage reste plus  que jamais d’actualité.

     D’ailleurs, à l’heure ou les électeurs de gauche matraqués par l’euromondialisme sont séduits eux aussi de manière grandissante par le discours frontiste –si le phénomène n’est pas nouveau, il prend de l’ampleur – l’ex militant trotskyste et  sénateur David Assouline, porte-parole du PS, a choisi de rompre avec le  discours  qui fut celui de François Hollande.

      Dans  l’entre deux tour de la présidentielle, fait nouveau pour une candidat socialiste, M. Hollande dans un entretien accordé  à  Libération,  s’était  aussi adressé  aux électeurs marinistes sur un mode apaisé.

     Marche arrière toute pour M. Assouline qui,  ressortant du placard un langage outrancier cantonné en général à l’extrême gauche et  guère entendu  dans les rangs du PS depuis les beaux jours de SOS racisme, a expliqué le 1er mai  que Marine Le Pen est «un poison pour la République et la démocratie» !

     Il a ainsi, comme M Fillon, accusé Marine d’anti républicanisme,  mais avec une violence dans les termes assez hors norme, fustigeant une présidente du FN  « renouant de façon de plus en plus claire avec la tradition d’extrême droite d’avant guerre, sociale-nationaliste». Suivez son regard…

     Un mot enfin, dans ce climat de violence anti-nationale,  pour réagir à la dernière cabale médiatique lancée contre le FN. Caroline Fourest  a accusé implicitement celui-ci d’avoir été complice de la divulgation de son adresse personnelle, qui aurait été apposée et collée sur le trajet du défilé du 1er mai. Après Mme Fourest et selon Le Monde,  un de ses journalistes, «spécialiste du FN »,   Abel Mestre,  aurait été victime également  de la même méthode.

     L’avocat et trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, a estimé que « ces autocollants sont scandaleux, mais c’est tout aussi scandaleux de les associer au Front National ». « Ils sont très désagréables pour ceux qu’ils visent, mais ils sont aussi faits pour pourrir les relations du FN avec la presse . »

     Qualifiant d’ « inacceptables »ces intimidations, la Société des rédacteurs du Monde (SRM) a dénoncé ce qui serait à les  croire, des pratiques « fréquentes à l’extrême droite », s’inquiétant « des risques qu’elles font courir aux journalistes tenus d’assister aux initiatives (sic)  du Front National ».

     La directrice du quotidien, Natalie Nougayrède,  s’est «(élevée) solennellement contre cette pratique » et « appelle les dirigeants du FN à condamner sans réserve ces méthodes ».

     Bruno Gollnisch se souvient aussi  des méthodes d’intimidation proprement infâmes dont ont été victimes des militants  et candidats FN.

    Pendant des années, avec,  dans le meilleur des cas, la complicité silencieuse des médias attachés paraît-il   aux  «règles de le vie démocratique » et au « pluralisme »,  certains frontistes , leurs proches, leurs conjoints, leurs  enfants, ont été harcelés, dénoncés  à leurs employeurs,  leurs collègues,  attaqués physiquement devant leur domicile, leur lieux de travail,  leur école,  assaillis de  lettres de menaces  par des  extrémistes de gauche.

     Autant dire que nous comprenons l’embarras d’un Abel Mestre, qui ne cache certes pas son hostilité idéologique au FN, mais c’est là son droit le plus naturel,    ce dernier contrairement à sa consœur Mme Fourest, n’étant pas du reste, un « nanti » de la haute caste médiatique.

    http://www.gollnisch.com

  • « THE VOICE » 2013 a été élu ce 5 mai, par Manuel Gomez

     

    Nicolas Canteloup et Laurent Gerra peuvent aller se rhabiller, un nouvel imitateur de classe internationale est né : Jean-Luc Mélenchon.

     

    Dans une récente émission sur France 2, « Des paroles et des actes », il imitait à la perfection Georges Marchais. Pour lui c’était facile et il nous a fait rire. Mais il a fait bien plus fort ce 5 mai en imitant d’une manière spectaculaire De Gaulle (J’ai fermé les yeux deux secondes et j’ai cru voir un képi avec deux étoiles). Même sens de la dramaturgie, mêmes intonations gaulliennes afin d’exécuter le socialisme à la Hollande.

     

    Il est bien dommage qu’il n’ait pas tenu ce même discours aux journées de la jeunesse socialiste, à Soustons ce même jour. Il aurait pu faire la leçon au jeune leader de cette jeunesse un peu perdue, Thierry Marchel-Beck, qui affirmait avec un aplomb bien gauchiste que sortir de l’Euro, comme le proposait Marine Le Pen, conduirait la France à la faillite. Il aurait pu lui apprendre deux vérités :

     

    Que la France est depuis longtemps en faillite avec des dettes qu’elle ne pourra jamais remboursées, et qui augmentent chaque année.

     

    Que la France ne se portait pas plus mal avant 2002  alors que l’Euro ne se pratiquait pas. Et je dirai même qu’elle se portait mieux.

     

     

    La révolution est en marche, clame Mélenchon et 1789 n’est plus loin. La 5ème république est finie… vive la sixième sous sa poigne « stalinienne ».

     

    Fort heureusement il n’y avait pas foule à « son » défilé, 30.000 personnes d’après le ministère de l’Intérieur (et pourquoi ne le croirait-on pas puisque la gauche accepte ses chiffres pour d’autres manifestations !).

     

    Ne sont-ce pas là des slogans antidémocratiques, des appels à la révolte du peuple, à l’insurrection, à la REVOLUTION ?

     

    Si Marine Le Pen tenait le même langage et appelait à abattre la cinquième république on crierait à l’arrivée du fascisme et du national-socialisme.
    Méfiez-vous des imitateurs, même de talent, après Marchais et De Gaulle, Mélenchon, qui se voit premier ministre, pourrait bien imiter Kim Jong-un, président de la Corée du Nord (dixit Attali).
  • La Manif pour Tous à TF1 puis sur le périphérique

    De l'avenue de Breteuil, des manifestants ont rejoint le siège de TF1 où doit s'exprimer Jean-Marc Ayrault durant le 20h.

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    La suite sur => http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Succès des Manifs pour tous, ce 5 mai

    Partout en France, les Manifs pour tous ont rencontré un véritable succès, même à Paris en pleins congés scolaires. Les familles françaises ne désarment pas !

    Ta loi, Taubira, on n’en veut pas !

    Place Vauban à Paris, carton plein !

    Photos et vidéos sur Le Salon Beige

    Voir également l’article du Figaro

    http://www.actionfrancaise.net

  • Vous avez dit violence ?

    Quand Frédéric Taddéi, sur France 2, vendredi 19 avril, lance un débat sur la violence, en référence aux manifestations qui ont parsemé la semaine contre le mariage pour tous (c’est-à-dire les homosexuels), on cherche en vain à se remémorer une manifestation vraiment violente, de celle dont étaient capables, par exemple, les nervis staliniens de la CGT hier. La seule chose dont on se souvienne, c’est le million de gens qui ont défilé le 24 mars dernier et les provocations policières qui ont eu lieu dans le haut de l’avenue de la Grande Armée ! On a assisté ensuite à des manifestations plus restreintes devant l’Assemblée nationale, un peu agitées tout au plus. Pas de quoi faire bander un CRS.

    Mais, que voulez-vous, dans cette République bananière quand les manifs sont organisées par la gauche, c’est toujours au nom de la liberté et de la démocratie, quand c’est la droite, c’est au nom du fascisme. C’est ce que racontent les raclures de bidet des Loges qui pourrissent ce pays depuis 1870 et que l’on retrouve, comme par hasard, dans tous les grands scandales qui émaillent la vie, soi-disant démocratique, de ce pays. Derniers clients en date : Cahuzac, Guérini et  Kucheida, tous socialistes, tous francs-macs !

    Fort du soutien de toute la classe médiatico-politique, sans compter tous les intellectuels des cavernes qui passent régulièrement à la caisse, les socialistes cherche à masquer une incompétence rarement atteinte dans l’exercice du pouvoir. Hollande est bel et bien dépassé par les événements, le Premier ministre, Jean-Marc Zérault colmate comme il peut les béances ouvertes par des ministres incompétents et le pays est en train de sombrer dans le chaos.

    Au lieu de calmer le jeu, Hollande et ses sbires s’accrochent à un mariage homo qui ne concerne même pas 1% de la population (et dont tout le monde se fout) et fracture une société française largement conservatrice et secouée par la crise. Dans le même temps, nos tristes sires socialistes augmentent les impôts à tour de bras appauvrissant une classe moyenne par ailleurs déjà bien éreintée. Je ne parle pas de la classe ouvrière, elle a disparu. Ce qui existe en revanche, c’est un lumpenprolétariat immigré que la gauche laisse grossir, ne voyant là que de futurs électeurs. 

    En revanche, cette La Manif pour tous est en train de cristalliser la conscience politique d’une France réelle et profonde dont le créneau n’est plus le ridicule mariage homo, mais le refus d’un monde libéral dont chacun a bien conscience qu’il est sans issue.

    C’est d’ailleurs en cela que la dénommée Frigide Barjot est totalement dépassée par les événements. Cette égérie du chiraquisme, des soirées branchées et des plateaux de télé va encore faire trois petits tours avant de disparaître des écrans.

    Celle qui, en revanche, a pris l’exacte mesure de l’événement, c’est bien Béatrice Bourges. Nul ne peut dire encore sur quoi cette grogne à ciel ouvert va déboucher mais une chose est certaine, c’est le ras-le-bol de cette France, hier encore silencieuse, de se faire cocufier par cette gauche et cette droite abonnées à l’américano-libéralisme qui entraîne l’Europe à sa perte.

    Restons cependant lucides : tant qu’il y aura un poulet aux hormones dans le frigidaire, la révolution appelée de tous nos vœux, n’aura pas lieu. Qu’est-ce qui fait bouger les peuples ? Mystère.

    http://lejournalduchaos.hautetfort.com/

  • J'ai enfin compris le secret de Cécile Duflot

    Quand un jour, enfant, je disais à mon père que je voulais être comme le grand Monsieur qui lève ses deux mains en disant « je vous ai compris » il me répondit assez justement que pour cela, il fallait soit faire beaucoup d’études, soit gagner une guerre mondiale. Comme la probabilité que je fasse beaucoup d’étude était plus faible que celle que la connerie humaine nous concocte une petite guerre dont elle a le secret, je décidai, passivement, d’attendre l’envahisseur qui n’est finalement jamais venu. Mais je gardai toute ma vie une admiration sans borne pour ces hommes et ces femmes d’Etat qu’ils soient Présidents ou Ministres de la République. 

    Mais ça c’était avant Cécile Duflot. 
    Alors certes, j’ai déjà été déçu par des ministres, de droite comme de gauche. J’en ai connu des incompétents, des idéologues, des paresseux, des hésitants, des égocentriques, des lâches, des pervers etc. Mais ne comptez pas sur moi pour donner des noms, je ne veux pas froisser l’amour propre de Philippe Douste Blazy, Elisabeth Guigou, Dominique Strauss Kahn, Jack Lang ou Marie Georges Buffet. Je sais me tenir. Mais avec Cécile Duflot c’est différent. Ce n’est même plus de la déception, c’est une espèce de stupéfaction devant l’ampleur de sa bêtise. Un ahurissement proche de celui qu’on peut avoir devant une œuvre d’art. Parce que sa connerie est artistique, elle dépasse ce qu’on peut observer dans la vraie vie. Et pourtant elle est ministre. J’ai ressenti cela une autre fois, dans une moindre mesure, quand j’ai reçu un jour le bulletin de note de ma fille qui était en CM1 avec la mention de son instit : « la règle du participe passé n’est pas maîtriser »… 
    Je n’avais aucun préjugé sur Cécile Duflot avant qu’elle ne soit ministre sinon que je la savais idéologue, mesquine, hystérique, incompétente, calculatrice, ambitieuse plus pour elle que pour ses idées, démagogique, opportuniste, lâche et pas très maline. Rien de plus. J’ai donc observé sagement et de manière objective… 
    D’abord, pendant la campagne, je la suivais sur Twitter, je suis tombé sur des tweets comme celui-ci : « Traverser les étendues jaunes, sentir malgré soi l’odeur doucereuse du Colza en fleur d’une enfance dans la plaine de la Brie » Je me suis d’abord dit que la pauvre n’avait pas la lumière à tous les étages et puis j’ai compris la raison de ces élancements psychédéliques quand elle se prononça, très vite après sa nomination, pour la dépénalisation du Cannabis. J’ai ensuite placé l’épisode du jeans en conseil des ministres sur le compte de sa démagogie : cette reine des bobos qui n’a jamais vu une vache de sa vie autrement qu’au salon de l’agriculture doit penser que les gens du peuple s’habillent mal, donc qu’elle doit s’habiller mal pour faire croire qu’elle leur ressemble, un classique du populisme de gauche que manient très bien les écolos et que François Hollande a élevé au rang de pratique présidentielle en montrant ses augustes bourrelets sous un polo de la foire fouille à Brégançon cet été. 
    Et puis il y a eu l’épisode des remises généreuses et abondantes de légion d’honneur que Duflot a accrochées dès le début de sa prise de fonction à la poitrine de sa clientèle politique la plus fidèle après avoir poussé des cris pendant des mois sur les prétendues affaires de favoritisme dans l’affaire Woerth. Là, j’ai trouvé ça cocasse, celle qui avait tenu la main d’Eva Joly dans son désastre électoral qui ressemblait davantage à une croisade pathétique contre le principe de la présomption d’innocence allait, quelques mois après, distribuer des hochets non pour le mérite mais en vertu des idées politiques des récipiendaires 
    A ce moment là, commençait doucement à poindre dans mon esprit l’idée que cette ministre était en fait simplement stupide et que les autres défauts que je luis prêtais peu charitablement jusqu’alors n’étaient que les conséquences de cette bêtise plus structurelle que conjoncturelle. Et là, Cécile Duflot ( je vous rappelle qu’elle est ministre de la République au même titre qu’un Chevènement ou qu’un Michel Debré par exemple) pour désamorcer la polémique sur les légions d’honneur twittait cette photo avec le commentaire suivant : « manger les smarties de manière très stricte : un bleu, un rouge, un vert, un rose. » 
    C’était donc ça ! Elle est stupide ! mais pas stupide comme on peut l’être dans la vraie vie, une stupidité abyssale, un truc rare, un truc qui pourrait presque la rendre attachante si elle n’avait pas entre ses mains une parcelle de pouvoir qui lui donne la possibilité de dépenser mon pognon. Un genre de stupidité que l’on doit étudier dans les facultés de psychologie, avec chez elle, ce petit plus qui rend son personnage tout à fait unique : un goût immodéré pour le ridicule. C’est sans doute ça que Coluche appelait la « Poésie de la bêtise. » 
    Et ce savant mélange de stupidité et de goût du ridicule elle nous l’a encore démontré hier en posant encagoulée pour la libération des Pussy Riots aux universités d’été d’Europe Écologie Les Verts. Stupide parce qu’un ministre de la République ne devrait pas commenter une décision de justice d’un pays étranger et néanmoins ami – c’est le rôle de la diplomatie – , stupide aussi parce que terriblement conformiste et ridicule parce que je ne suis pas certain que cette mascarade carnavalesque dont seuls les écolos ont le secret soit de nature à faire prendre au sérieux cette revendication que l’on peut par ailleurs trouver juste et opportune. 
    Alors voilà, nous avons donc dans notre gouvernement qui a déjà montré son incompétence, sa propension toute socialiste à la prodigalité, son ontologique démagogie et son authentique capacité à prendre les français pour des demeurés, nous avons donc aussi, une ministre stupidement ridicule et ridiculement stupide. Une ministre qui va continuer à s’asseoir gentiment sur ces beaux principes pour pouvoir goûter encore et encore aux avantages procurés par sa fonction. 
    Si Ernest Renan avait connu Cécile Duflot il l’aurait montrée en exemple pour illustre son célèbre propos : « La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini. »

    Source  http://www.oragesdacier.info/

  • Retraites : les Français ne font pas confiance au gouvernement

    Plus de trois Français sur quatre ne font pas confiance au gouvernement pour garantir l'avenir des retraites et leur inquiétude monte sur leurs conditions de vie, après leur retrait de la vie active, selon un sondage Ipsos pour l'Union mutualiste retraite et Liaisons sociales, publié jeudi.

    76% des personnes interrogées disent ne pas faire confiance "au gouvernement pour assurer l'avenir des retraites": 50% ne lui font "pas du tout confiance" et 26% "plutôt pas confiance". Seulement 4% lui font "tout à fait confiance" et 20% "plutôt confiance", alors qu'il prévoit cette année une réforme pour rétablir l'équilibre financier des régimes. Selon ce sondage, 63% des Français se prononcent pour une réforme "en profondeur du système en mettant à plat tous les sujets".
    Et seulement 31% souhaitent "qu'on aménage en partie le système afin de contribuer à résoudre les problèmes de financement les plus importants mais sans risquer de blocage social".
    Sur les mesures à prendre, 66% jugent "nécessaire" une augmentation de la durée de cotisation, 63% une hausse des cotisations retraite des salariés et des entreprises et 61% un relèvement de l'âge légal de départ.
    Concernant les conditions de vie à la retraite, 80% des personnes interrogées sont inquiètes quant au montant de leur future pension et 71% le sont pour le niveau de vie. 58% d'entre elles sont inquiètes sur leur capacité à vivre de manière indépendante à la retraite et 57% le sont sur la santé et l'accès aux soins.
    L'inquiétude atteint des niveaux records par rapport aux précédentes éditions de ce sondage: 17% seulement se disent confiants sur le montant de leur retraite (22% en octobre 2012), soit le plus bas niveau depuis avril 2009.
    Les femmes se montrent encore plus inquiètes: 83% le sont sur le montant de leur retraite, 76% sur leur niveau de vie, 66% sur leur capacité à vivre de manière indépendante et 64% sur la santé.
    De même, les actifs occupés sont 86% à s'inquiéter du montant de leur retraite et 77% du niveau de vie.
    En revanche, les retraités sont moins inquiets (65% le sont sur le niveau de vie et 68% sur le montant de la retraite) mais les résultats révèlent une importante baisse de confiance dans cette population, avec des niveaux jamais atteints depuis avril 2009.
    Par ailleurs, 49% des Français disent avoir épargné en vue de leur retraite. Parmi ceux qui n'ont pas épargné, 80% évoquent le manque de moyens, alors qu'ils étaient seulement 68% à avancer cet argument en avril 2009.
    Cette enquête a été réalisée par téléphone auprès d'un échantillon de 1.019 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus entre les 12 et 13 avril 2013.¢
  • Déficits : Bruxelles applique à la France le même chantage qu'à la Grèce

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

     

    Les deux ans de délai supplémentaire accordés par la commission européenne à la France afin de ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3% sont un véritable chantage.
    Le commissaire chargé des affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, assortit en effet ce délai de conditions qui annoncent un saccage économique et social sans précédent de notre pays et de notre peuple : nouveaux sacrifices pour les retraites, désintégration du marché du travail, privatisations de nouveaux services publics et déréglementations.
    En lui donnant ces « 2 ans », la commission européenne fournit aussi à François Hollande la feuille de route à appliquer. Elle sera impitoyable pour les petits, les travailleurs et les retraités. Elle ressemblera furieusement à ce qu’ont connu avant nous la Grèce, le Portugal ou l’Espagne.
    Elle démontre que nos pays sont victimes d’une Europe devenue dangereuse et folle.
    Nous pouvons faire autrement, sortir de l’hyper austérité : pour cela il nous faut retrouver notre souveraineté nationale et nous réarmer face aux défis de demain par des frontières, une monnaie et un État stratège.
  • Manif pour tous : une machine bien huilée

    C'est ce que constate le Monde

     

    "Six mois que le sujet du mariage homosexuel est entré en débat. Six mois que La Manif pour tous fourbit ses armes. Aujourd'hui, le collectif est rodé et d'autant plus déterminé à se faire entendre que la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux personnes de même sexe vient d'être votée. Avant un rassemblement national, le 26 mai à Paris, le mouvement porté par Frigide Barjot tient ses troupes en haleine. Manifestations à foison à Paris et en régions, multiplication des happenings devant des bâtiments officiels ou auprès d'élus socialistes, poussée de groupes de veilleurs partout en France".

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/