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magouille et compagnie - Page 2376

  • Vers un gel du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?

    Vers un gel du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?

    Photo ci-dessus : autour de Notre-Dame-des-Landes, le projet suscite une agitation permanente.

    NANTES (NOVOpress Breizh) – Pour apaiser les esprits autour de son projet de création d’un nouvel aéroport international, Jean-Marc Ayrault avait nommé une « commission du dialogue » assistée de deux commissions plus techniques. Remises le 9 avril, leurs conclusions, si elles sont suivies d’effet, aboutiront à retarder fortement la réalisation du projet. On peut même se demander si ce n’était pas l’objectif dès le départ, dans la perspective des élections municipales de l’an prochain. 

    « Ayrault s’est sérieusement planté sur ce coup-là », s’énerve un partisan du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Remis au gouvernement le 9 avril, le rapport de la Commission du dialogue sur le futur Aéroport du Grand Ouest n’est pas du tout conforme aux attentes. En créant la commission, pensait-on, le Premier ministre jouait sur du velours. Son président désigné, Claude Chéreau, faisait partie du cabinet de Lionel Jospin, alors Premier ministre, lors du fameux conseil interministériel de 2000 au cours duquel la décision de créer l’aéroport a été prise.

    Au surplus, la mission de la commission était étroitement bornée. Elle devait rencontrer toutes les parties prenantes afin qu’elles puissent exprimer leur avis, leur « apporter des précisions complémentaires » et remettre « une synthèse des auditions et des propositions notamment sur la manière de poursuivre le dialogue ». Il ne lui était pas demandé d’exprimer une opinion. Or, sans remettre en cause le projet, elle n’a pu s’empêcher de relever de très nombreuses failles dans ses justifications et ses modalités.

    Elle préconise donc de nombreuses études et vérifications complémentaires sur les possibilités de réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique, les dessertes routières, les compensations environnementales, etc. De quoi retarder le projet de plusieurs années.

    Mais ce n’est pas tout. La commission du dialogue était flanquée de deux commissions plus spécialisées, une « commission agricole » et une « commission des experts scientifiques ». Elles aussi avaient une mission très encadrée : améliorer le projet mais pas le remettre en cause. Pointant de nombreux flous méthodologiques, la première souligne que « le projet dont l’origine remonte à près de 30 ans a été conçu dans un contexte très différent de celui qui prévaut aujourd’hui ». Entre les lignes, elle conclut que tout le volet agricole du dossier est à revoir.

    La commission des experts scientifiques est plus sévère encore. Il lui appartenait d’examiner la méthode de compensation des incidences du projet sur les zones humides. À l’unanimité, elle conclut explicitement : « cette méthode ne peut pas être validée en l’état ». Son rapport très détaillé mentionne dix critiques majeures, quatre concernant la méthode et six son application à Notre-Dame-des-Landes. Pire encore : elle « estime que ces réserves devraient être levées pour que le projet puisse être poursuivi », ce qui revient en clair à réclamer son arrêt.

    Face à ce tir de barrage, que pouvait faire Jean-Marc Ayrault, initiateur des commissions ? Dans un communiqué du 9 avril, il invite les ministres des transports, de l’agriculture et de l’écologie, ainsi que le préfet de région, à prendre en compte leurs recommandations. Ce qui en toute logique devrait conduire à un gel durable du projet. Et certains commencent à se demander si la création des commissions n’était pas en réalité destinée à cela.

    « Ayrault va devoir quitter Matignon avant longtemps », note l’un de ses opposants nantais. « Pour ne pas rester sur un échec, il sera tenté de se faire réélire maire de Nantes en 2014. Mais sans les écologistes, ce serait difficile. » Or les écologistes, de leur côté, vivent de plus en plus mal leur contradiction interne : soutien des notables à Ayrault, hostilité de la base au projet d’aéroport. Une mise sous cocon de ce dernier permettrait à tout le monde de se réconcilier. Au moins pour un temps : après les élections, le projet pourrait être réactivé. Si les circonstances économiques et environnementales le permettent. « Ayrault s’est planté… », reprend notre interlocuteur. « Ou alors, c’est nous qu’il a plantés ! »

    Crédit photo : DR. http://fr.novopress.info

  • Oui à un Printemps Français !

    La mobilisation contre le mariage dit pour tous, pour la protection de la famille et de l’enfance ne faiblit pas, loin s’en faut. La manifestation du 24 mars dernier à Paris témoigne même d’une motivation croissante du pays réel, n’en déplaise au pouvoir politique qui ne traite que par le mépris une volonté populaire non conforme à sa folie idéologique. C’est ainsi qu’un totalitarisme « démocratique » s’installe dans le pays, nous rappelant les heures sombres de l’ère soviétique où seul le parti avait la capacité de représenter le peuple.

    « Certains pensent que nous sommes vulnérables parce que nous n’avons pas d’armée. C’est exactement le contraire. C’est parce que nous n’avons pas d’armée que nous sommes forts. » Oscar Arias Sanchez

    Cette mobilisation s’est faite dans un premier temps avec une relative neutralité médiatique. L’ambiance des manifestations était alors bon enfant et en termes de stratégie médiatique : c’était tant mieux. A présent, la donne a changé et il apparait de plus en plus clairement que les porteurs de ce projet insensé et contre-nature ne céderont que dans le cadre d’un bras de fer politique.

    A nous tous de nous adapter ! Et donc de changer de stratégie en passant à une phase civique, bien aidés il faut le dire par l’actualité providentielle de l’énorme scandale politique et moral qui frappe la majorité présidentielle.

    Convient-il de créer le rapport de force que Jean-Pierre Michel, rapporteur du projet de loi au Sénat, considérait il y a peu de temps comme le fondement marxiste de la loi ? Il est au moins opportun d’exiger la démission d’une Garde des Sceaux, qui en plus d’être la cheville ouvrière du projet de loi qui nous mobilise, est en outre en équilibre instable dans sa propre Chancellerie et au sein du gouvernement.

    Pour ces diverses raisons, le collectif « Catholiques en campagne » appelle solennellement toutes les personnalités impliquées par la mobilisation en cours contre le « mariage » homosexuel à tenir des positions très fermes face à la radicalisation du Gouvernent. Force est de constater que l’entêtement du Gouvernement à ne pas faire baisser la pression de la rue pourrait conduire à une grave crise politique entrainant la chute d’un Gouvernement.

    Le Collectif, après avoir soutenu toutes les démarches contre le projet de loi Taubira, au moment même où celui ci vient d’être accepté par le Sénat, salue les initiatives du type « printemps français », se réjouit de voir dans ce mouvement les personnalités qui résistent depuis la première heure contre l’homofolie et leur apporte ici son soutien. La résistance au projet de « mariage » pour tous fait partie maintenant d’un ensemble sociétal plus vaste intégrant la théorie du genre, l’école, la bioéthique ainsi que les allocations familiales.

    http://fr.altermedia.info

  • Bergé perd les pédales et se prend pour Staline

     Le 17 mars dernier, Pierre Bergé « tweetait » le message suivant : « Vous me direz, si une bombe explose le 24 mars sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c'est pas moi qui vais pleurer ! ».

    Le message avait été retiré mais, le collectif de « la Manif Pour Tous » représenté par Maître Alexandre Varaut avait porté plainte pour « incitation à commettre un acte de terrorisme ».
    Effectivement, le 24 mars, ce n’est pas Bergé qui a pleuré mais bien ceux qui se sont pris des gaz plein la figure ! Mais peut-être aurait-il vraiment préféré d’autres bombes que des lacrymogènes. 
    En tout cas, pas suffisamment satisfait de cette première sortie, le Bergé des gays récidive aujourd’hui dans l’abject. Il se dit « scandalisé » par la publication dans « Le Monde », dont il est actionnaire, d'une publicité où, sur une pleine page payée naturellement, "La Manif pour tous" s'adresse aux sénateurs pour leur demander de rejeter le texte actuellement examiné au Sénat.
    Sur Twitter, le président du Conseil de surveillance (sic !) du Monde (excusez du peu !) se dit « profondément scandalisé que le journal Le Monde ait publié une publicité pour la Manif pour tous contraire aux valeurs de ce journal ».
    Il précise même avoir « demandé des explications à Louis Dreyfus », président du directoire. Censure, quand tu nous tiens...
    « Cette pub est tout simplement une honte et ceux qui l'ont acceptée ne sont pas dignes de travailler dans ce journal », écrit-il déguisant à peine une menace de licenciement. Alors Bergé va-t-il faire virer « les responsables », les faire gazer, fusiller ? Bergé perd les pédales et se prend pour Staline.
  • La dictature de la transparence

    Le président de la République, François Hollande, a confirmé hier sa volonté de transparence fiscale des élus parlementaires et des membres du gouvernement. Il propose donc de revoir « entièrement » les règles de publication des patrimoines, notamment en créant une haute autorité « totalement indépendante« , laquelle devrait contrôler les déclarations de patrimoines et d’intérêt des parlementaires, des ministres ainsi que des hauts responsables publics, au début et à la fin de leurs mandats. Une haute autorité réclamée par Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale.

    Il reste que cette règle de la transparence à tout prix semble davantage procéder d’une réaction à chaud que d’une véritable délibération. Or, on ne légifère pas sous le coup de l’émotion, on prend d’abord de la distance. On ne légifère pas en rebondissant sur un cas particulier, car la loi doit concerner l’intérêt général.

    En l’état, ce projet de « transparence » semble faire fi de la distinction fondamentale entre vie privée et vie publique. Or la loi ne s’intéresse qu’aux comportements qui engagent la vie publique :
    elle respecte en revanche la dimension privée de la personne qui, en tant que telle, n’engage pas le bien commun. Même les hommes politiques ont une intimité qu’ils ont le droit de préserver. La transparence en question est finalement une négation de cette intimité, de cette frontière entre vie privée et vie publique. En ce sens, on peut parler d’une dictature de la transparence et d’un certain totalitarisme.

    A vrai dire, seuls les gens malhonnêtes ont des comptes à rendre. Or en France, la présomption d’innocence établit que le tort d’untel doit être manifesté : on ne part pas du principe qu’il est a priori coupable. Or, cette mesure à venir semble jeter la suspicion sur l’ensemble de la classe politique, laquelle est appelée à lever le doute, le soupçon, en déclarant son patrimoine, comme si chacun avait quelque chose à se reprocher. Une mesure qui, en frappant de discrédit les élus, n’aura sans doute pas le caractère apaisant recherché.

    L’étalage public des patrimoines, enfin, va sécréter, de manière mécanique, un discrimination fondée sur le patrimoine, et il sera aisé de mettre en difficulté un adversaire politique en le renvoyant à des revenus pourtant honnêtement acquis et qui, pourtant, ne concerne que lui. L’instrumentalisation politique de telles données, à des fins partisanes, ne manquera pas de créer un climat délétère parmi les parlementaires…

    http://www.contre-info.com

  • Lyon, Manif Place Bellecour le dimanche 14 avril 18h‏

    Dans le cadre de notre action contre la loi sur «le mariage pour tous», l’association «Cosette et Gavroche» soutenue par l’association “En Marche Pour l’Enfance”

    vous convie à participer à une Manifestation Pique-Nique

    Place Bellecour

    le dimanche 14 avril 2013

    de 18h à 20h30

    Durant cette manifestation apolitique et non confessionnelle, nous entendrons des personnalités de la société civile impliquées dans la défense de l’Enfance.

    Nous voulons exprimer pacifiquement notre hostilité au projet de loi Taubira.

    Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus.

    Nous vous conseillons d’apporter votre pique-nique et de quoi vous asseoir.

    www.cosetteetgavroche.fr

  • dimanche 26 mai 2013, prochaine manifestation nationale contre le projet de loi Taubira

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    Chers amis,

    Ce matin, la date du dimanche 26 mai 2013, jour de la fête des mères, a été confirmée comme prochaine manifestation nationale contre le projet de loi Taubira.

    Alliance VITA appelle à cette manifestation et encourage tous ceux qui le veulent et le peuvent à poursuivre leur mobilisation paisible et ferme, afin que cette troisième grande manifestation réunisse à nouveau une immense foule, venue de toute la France.

    Vous pourrez suivre l'actualité et les prises de paroles de VITA à ce sujet sur notre site Internet :
    www.alliancevita.org

    L'équipe VITA

  • Seul contre tous, le PS vote la réforme des scrutins locaux

    Les députés français ont adopté mercredi, en nouvelle lecture, le projet de loi qui modifie les modes de scrutins locaux et repousse à 2015 les élections cantonales et régionales. Les socialistes ont ainsi trouvé le moyen de conserver un an de plus leur majorité menacée dans bon nombre d’assemblées. Faire voter le Peuple quand il est mécontent ?... mais vous n’y pensez pas !

    L'opposition de droite et le Front de gauche ont voté contre, les écologistes et les radicaux de gauche s'abstenant. L'opposition accuse l'exécutif de "manœuvres" afin de limiter les dégâts aux prochains scrutins alors que le Front de gauche, et dans une moindre mesure les radicaux de gauche et les écologistes, affirment que ces nouveaux modes de scrutin vont accentuer la bipolarisation UMP-PS. Seul le groupe socialiste, qui dispose à lui seul de la majorité absolue à l'Assemblée a voté pour, par 272 voix contre 230.¢
     
    Une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat n'a pu se mettre d'accord sur ce texte présenté par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
    Le Sénat est opposé à ce texte. Il l'a rejeté en première lecture et l'a voté en seconde lecture après avoir supprimé sa mesure phare, celle créant le binôme homme-femme.
    Après cette nouvelle adoption mercredi par les députés, le projet de loi sera soumis lundi 15 avril aux sénateurs où un nouveau rejet total ou partiel est prévu.
    L'Assemblée, qui dispose constitutionnellement du dernier mot, se prononcera définitivement le 17 avril. L'opposition a d'ores et déjà annoncé qu'elle saisirait le Conseil constitutionnel.
    Ce texte instaure un mode de scrutin binominal dans lequel les candidatures prendront la forme d'un "ticket paritaire" homme-femme. Ce dispositif inédit fera passer le nombre de cantons d'environ 4.000 à 2.070. Ce qui cadre parfaitement avec l’un des objectifs de l’UE qui est de réduire le poids des cantons au profit de la notion de « pays » qu’elle subventionne.
    Le texte supprime les conseillers territoriaux, un dispositif voté sous la précédente législature de droite, et propose l'élection directe des conseillers communautaires dans les intercommunalités qui figureront sur les listes des candidats aux municipales.
    Le projet de loi dispose que le territoire de chaque canton sera défini "sur des bases essentiellement démographiques" et fixe à 1.000 habitants, et non plus 3.500 comme c'est le cas actuellement, le seuil à partir duquel s'applique le mode de scrutin à la proportionnelle par liste pour les municipales. Encore un moyen détourné pour le PS de faire entrer ses élus dans les Conseils municipaux des petites Communes tout en s’assurant des voix supplémentaires pour les sénatoriales !
    Enfin, le texte reporte de 2014 à 2015 les cantonales, désormais appelées "départementales", et les régionales du fait d'un encombrement de calendrier avec les municipales et les européennes du printemps 2014 et les sénatoriales de septembre 2014.
  • Hollande joue au “Monsieur plus” de la transparence

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Comme la semaine dernière, le président de la République a pris la parole après le Conseil des ministres, avec toute la solennité républicaine qui s’impose. Soucieux de démontrer son exemplarité et de convaincre les Français que sa République est irréprochable, il a annoncé une série de mesures.

    Le président souhaite toujours plus de transparence et de contrôle

    En l’occurrence, il renforce en théorie la lutte contre la fraude fiscale et les conflits d’intérêts

    Le président a d’abord annoncé la création d’une nouvelle haute autorité, qui contrôlera les patrimoines des ministres, grands maires et autres décideurs publics. Ce qu’il ne dit pas, c’est de quels moyens d’investigation cette commission disposera : là où l’administration fiscale a échoué à identifier le compte bancaire de Cahuzac, on voit mal comment une commission Théodule y parviendra.

    Mais le président voudrait aussi rayer de la carte de la terre les paradis fiscaux

    En réalité, c’est surtout l’exploitation des données des banques que le gouvernement pourra améliorer : un projet de loi le prévoyait d’ailleurs déjà. Et, comble du ridicule, le président de la République a aussi annoncé des mesures… déjà prises par Nicolas Sarkozy. Hollande a ainsi affirmé, je cite, « La France établira chaque année une liste des paradis fiscaux, pays par pays. ». Or cette liste est une réalité depuis que le président Sarkozy s’était engagé, avec le G20 et l’OCDE, dans la lutte contre les paradis fiscaux et la fraude fiscale.

    En quelque sorte, le président Hollande a rendu hommage à son prédécesseur.

    http://fr.novopress.info

  • Assez de querelles ! par Marc Noé

    c’était trop beau ! Cela marchait trop bien ! Frigide Barjot cherche-t-elle maintenant à diviser les opposants au mariage gay ? En vertu de quoi s’arroge-t-elle aujourd’hui le droit de dire qui sont « les gentils » et qui sont « les méchants » dans ceux qui s’opposent à la dénaturation du mariage ?
    Béatrice Bourges, porte-parole
    du Printemps Français
    La mégalomanie est-elle en train de monter à la tête de celle qui, à une époque, travaillait à la communication du RPR et participait à la rédaction des discours de Pasqua ? Alors, pour qui Frigide Barjot -alias Virginie Tellenne, née Virginie Merle- roule-t-elle réellement ? Après plusieurs de ses déclarations, il est effectivement permis de se poser la question.
    Elle vient encore d’appeler à une nouvelle manifestation le 26 mai mais, cette fois-ci, en excluant le « Printemps Français ». Ce mouvement est à l'origine d'actions médiatiques ces derniers jours comme, par exemple, porter le petit déjeuner à certains élus (voir l’article du 05/04/2013). Il a pour porte-parole Béatrice Bourges, par ailleurs présidente du Collectif contre le mariage et l’adoption homo qui regroupe 79 associations. Ce qui n’est tout de même pas négligeable… (voir les vidéos en fin d’article).¢
    Déjà, lors de la manifestation du 24 mars à Paris, de nombreux participants avaient été surpris par certains propos de Frigide Barjot, notamment lorsqu’elle évoquait « des fachos qui n’ont rien à voir avec nous » en parlant des personnes dont beaucoup venaient d’être « gazées » par les forces de l’ordre : des Familles, des personnes âgées, des enfants, des élus… et pas nécessairement encartés dans des formations politiques. Beaucoup également n’avaient pas du tout apprécié que, parmi les élus invités à prendre le micro sur la tribune, toutes les tendances politiques soient représentées, de l’UMP à l’extrême gauche en passant par des socialistes, mais pas le Front National –ni les mouvements nationaux/nationalistes- dont les élus étaient pourtant en nombre devant l’estrade.
    Récemment encore, comme on lui demandait si le mouvement le « Printemps Français » participerait à cette manifestation du 26 mai, Frigide Barjot  a répondu: « Certainement pas ! Ils n'ont rien à voir avec nous. Le Printemps français n'existe pas. Nous allons les poursuivre pour vol de pancartes, vol d'affiches, vol de slogan, actes illégitimes et illégaux. Nous ne voulons pas de violence. Nous dénonçons cette violence et les exactions, nous n'avons rien à voir avec les intégristes, ni avec les extrémistes ».
    En d’autres termes, pour elle, aller cueillir des élus et leur porter le petit déjeuner à domicile équivaut donc à une « action violente commise par des intégristes et des extrémistes » !... Il est vrai que, pour d’autres commentateurs, le fait que « Printemps Français » ait collé des affiches à l’entrée d’une réunion LGBT est déjà qualifié de « saccage de la façade ». Là, on est carrément dans le propos mensonger et la déformation de la réalité. Ça promet.
    Finalement, on distingue deux tendances néanmoins complémentaires au sein des opposants au « mariage pour tous » : la tendance Bisounours de Frigide Barjot d’une part et la tendance réaliste avec Béatrice Bourges et le Printemps Français d’autre part. D’ailleurs, les médias ne s’y sont pas trompés : pour eux, « les gentils » sont les Bisounours, et « les méchants », les autres… Forcément !
     
    Il serait quand même dommage que la dynamique de mobilisation soit cassée à cause des déclarations immodérées de Frigide Barjot. Les querelles, ça suffit !¢
    © Marc Noé
    Ancien Maire-Conseiller Général RPR de Seine-et-Marne

  • Jérôme Stavisky, le menteur errant

    Jérôme Stavisky, le menteur errant Le Français le plus célèbre de ces derniers jours, Jérôme Cahuzac, est désormais le « menteur errant » le plus recherché des médias. En attendant que la Justice ne le rattrape… si tant est qu’elle y parvienne au-delà d’une simple mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

    Ainsi donc, l’ex-ministre du Budget joue à cache-cache avec les fins limiers de l’Information. Obligé de changer de « planques » tous les deux jours, voire même de passer la nuit sinon à la Belle Étoile, du moins dans son automobile, faute d’autre refuge.

    Finalement, sa décision de retrouver peut-être – le suspense est insoutenable – son siège à l’Assemblée nationale comme le droit politique à défaut de la moralité publique, l’y autorise, pourrait s’avérer pour lui le repaire idéal pour contrer les fâcheux. Combien d’élus de la République pourraient-ils lui reprocher ses indélicatesses sans qu’il éclate de rire :

    — Ah non, pas toi !… Pas vous !

    Certains de ses proches le disaient abattu. Il n’est finalement, et pour le moment, qu’un sans domicile fixe, victime de la pression, comme il dit… telle la première star du showbiz ou du sport venue.

    Tous ceux qui furent écœurés, moins par la révélation de la canaille qu’il est, que par son minable aveu dès la première audition – imagine-t-on un Bernard Tapie ou un Charles Pasqua se déballonner de la sorte au premier froncement de sourcils d’un Juge ? – doivent reconnaître que la Bête est loin d’être morte et qu’elle a repris, outre son arrogance naturelle qui ne l’a guère quitté, toute sa combativité.

    Combativité exercée désormais non pour arrondir son magot ou nier ses fraudes, mais pour tenir le crachoir aux plus hautes instances politiques du pays.

    Car qui pourrait douter que ses déclarations publiées ce jour dans La Dépêche du Midi sur son retour à l’Assemblée nationale (« C’est trop tôt, je n’ai pas encore pris ma décision »), sur son avenir (« Je n’imagine rien ») ou sur ses possibilités (« Je possède quand même quelques amis fidèles » – entendre par là sans doute quelques informations précieuses, quelques dossiers explosifs, quelques cacahuètes pour les singes des médias) ne sont que d’agressifs appels à l’aide, sinon à la complicité, lourds de chantage, de tous ceux qui seraient ses pairs en prévarications ? Au Parti socialiste, certes, mais pas seulement…

    Jérôme Cahuzac a tout de même été Ministre du Budget plusieurs mois. Ça laisse le temps de découvrir, photocopier et archiver quelques provisions pour ne pas se trouver « fort dépourvu » au cas où la « bise viendrait », ce qui lui permettrait de crier « À l’aide ! » en priant quelques copains-coquins de lui prêter assistance pour subsister dans un monde de brutes médiatiques et d’hypocrites fiscaux.

    Pure délire ? Oui, c’est sans doute ce qu’on a pu penser aussi des soucis qu’ont eus en leur temps deux autres ex-ministres cités précédemment… Aujourd’hui, le premier a retrouvé ses millions, le deuxième était encore sénateur voilà moins de deux ans, bien que « mis en cause dans plusieurs affaires politico-financières depuis les années 2000. (Charles Pasqua) a été relaxé dans six d’entre elles et condamné à de la prison avec sursis deux fois. »

    À moins, évidemment, qu’on ne retrouve Jérôme Cahuzac « suicidé d’un coup de revolver qui lui serait tiré à bout portant. »(1)

    Philippe Henriot, un des grands orateurs politiques du XXe siècle, député, puis secrétaire d’État à l’Information et à la Propagande pendant la guerre, avait écrit quelques lignes qu’il est sans doute bon de rappeler en cette époque fâcheusement semblable à 1934, année de l’Affaire Stavisky qui faillit emporter le régime parlementaire d’alors : « Ah ! qu’il faudrait presque bénir les scandales s’ils avaient servi à nous révéler enfin l’immensité de la tâche et la gravité de nos responsabilités !

    Il ne suffit pas d’écrire en tête d’un programme : Autorité. Il faut se souvenir que l’autorité se mérite et que, si, elle s’est perdue chez nous, c’est que ceux-là même qui la détenaient l’ont avilie ; il faut se souvenir qu’il est vain de prétendre l’imposer si l’on n’est pas digne de la faire accepter ; il faut enfin ne pas oublier qu’elle s’éteint faute d’être exercée et que la révolte de ceux qui devraient obéir est souvent la conséquence directe de l’abdication de ceux qui n’ont pas osé commander. »(2)

    Philippe Randa http://www.voxnr.com

    notes :

    1) Allusion au suicide d'Alexandre Stravisky en 1934… Le Canard enchaîné de l’époque titra « Stavisky se suicide d’un coup de revolver qui lui a été tiré à bout portant » ou encore « Stavisky s’est suicidé d’une balle tirée à 3 mètres. Voilà ce que c’est que d’avoir le bras long »..
    (2) Les Émeutes du 6 février 1934 et la mort de la Trève (À bas les voleurs !), de Philippe Henriot, présentation de Jean Mabire, éditions Déterna, 2013 (réédition en un seul volume des deux livres Le 6 février et Mort de la trêve)… en vente sur www.francephi.com (http://francephi.com/boutique/les-emeutes-du-6-fevrier-1934-et-la-mort-de-la-treve/