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magouille et compagnie - Page 2377

  • Opposants au mariage pour tous : où va le "Printemps français" ? Olivier Perceval, secrétaire général de l’AF, sur France Info

    Le climat en France est-il en train d’être empoisonné par l’opposition au mariage pour tous ? Mardi le ministre de l’Intérieur a dénoncé un climat d’intolérance après l’agression ce week-end à Paris d’un couple homosexuel, et la multiplication des "intimidations", d’après lui, contre des élus de tous bords.

    Derrière la radicalisation des opposants au mariage pour tous apparaît le "Printemps français", mouvement né après la manifestation du 24 mars. Reportage sur cet objet aux contours encore mal définis, qui entraîne dans son sillage des mouvances aux ambitions diverses.

    C’est l’une des actions de cette frange radicale : vendredi à Saint-Etienne, un groupe d’une cinquantaine de personnes empêche le rapporteur PS du texte, Erwann Binet, d’animer une réunion avec des étudiants. Il est alors face à des familles, des personnes qui portent les couleurs de la "manif pour tous" de Frigide Barjot, et des militants de "Jeunesses nationalistes" qui appartient à la droite radicale. Printemps français, un mouvement mal identifié

    La radicalisation de la contestation semble avoir brouillée les frontières politiques. Le mouvement Printemps français est difficilement identifiable. "J’ai eu l’habitude depuis le début de ce débat d’avoir en face de moi des interlocuteurs précis. Là, le printemps français, je ne sais pas qui c’est", indique Erwann Binet. "La lucidité politique que tous les opposants au mariage pour tous devraient avoir vis à vis de ces groupes extrêmistes n’est pas partagée par tous les militants", ajoute-t-il

    Au départ de la contestation il y a la "manif pour tous" animée par Frigide Barjot. Le printemps français fait son coming out après la manifestation du 24 mars sur l’idée qu’il faut muscler les actions. Ce groupe n’est pas homogène. Il est composé d’un noyau dur autour duquel s’agrègent des mouvements qui viennent d’horizons très différents. Le soutien de plusieurs organisations radicales

    Très peu des créateurs du mouvement sont identifiés. Le nom de domaine du site printempsfrançais.fr à été déposé anonymement. Seules trois personnes apparaissent publiquement. Absence de transparence justifiée par la porte parole Beatrice Bourges pour protéger des actions de "résistance".

    Autour de ce noyau, plusieurs organisations radicales revendiquent leur appartenance ou soutiennent le Printemps français. Parmi eux, on trouve le Bloc identitaire. Et les royalistes d’Action française. Leur objectif dépasse le simple retrait de la loi. Le secrétaire général d’Action française par exemple pense que les conditions d’un changement de régime sont réunies. "Le Printemps français se sont des familles entières qui jusqu’à maintenant étaient spectatrices de la dégradation de la société, qui brusquement se sentent impliquées", explique Olivier Perceval. [...]

    La suite sur France Info

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  • Au secours, les années 30 sont de retour !

    La période que nous vivons est malheureusement comparable aux sinistres années 30. Si les mêmes maux produisent les mêmes effets, le pire est à venir.

    La crise dont on ne voit pas le bout. Le ras-le-bol envers les politiques discrédités. La montée des extrêmes de tout poil...

    De quelle époque parle-t-on ? D’aujourd’hui ou de ces années 30 qui chaque fois qu’on les évoque vous ont un petit air de menace, car l’on sait trop bien comment elles se sont terminées ? Sans jouer la politique du pire, il faut reconnaître que les ressemblances sont assez troublantes pour qu’on y regarde de plus près.

    Un interminable marasme

    Dès 2008, la crise des subprimes et le dévissage incontrôlé et irresponsable des banques, on a brandi le spectre de la crise de 1929 et de son krach boursier. Qu’en est-il cinq ans après ? La France des années 30 a subi, mais moins fortement que ses voisins anglais, italien ou allemand, la répercussion d’une crise mondiale. Les raisons ? La faible industrialisation d’une France encore archaïque et largement rurale (35 % en 1931), moins affectée par une récession qui touchait justement les investissements industriels. La croissance des années 20, très importante ailleurs, ayant été moindre aussi en France, pays de la gestion père de famille, notre pays tombe aussi de moins haut. Cette France-là, qui pratique encore le protectionnisme, ne connaît pas les millions de chômeurs, elle peut compter aussi sur un État fort qui, avec l’arrivée du Front populaire, va mener quelques réformes structurelles, sans rapport certes avec l’amplitude d’un New Deal américain, mais qui témoigne d’un État volontaire. Dans la crise d’un système libéral, proche de la crise des années 2000, on disposait encore d’un gros joker, l’État, qu’on commençait à envisager, dans le cadre d’une intervention lourde sur l’économie.

    La crise est bien plus profonde aujourd’hui : chômage massif, déséquilibre chronique entre la production de richesses, les dépenses et la redistribution, désengagement d’un État exsangue et dépassé - malgré certaines mesures comme la création de la BPI -, dépendance envers les pays étrangers pour les flux, envers l’Europe pour les objectifs de politique économique (déficit...)

    Pourtant, la politique de "déflation" mise en place à la fin des années 30 n’est pas sans rappeler la crise d’austérité que François Hollande impose graduellement à la France sans en prononcer le nom. Et l’on constate que les débats fiscaux actuels sont déjà en place : à droite, on reprochera à un Front populaire prodigue de s’en prendre aux "200 familles" - les 75 % de Hollande - pour nourrir grassement des fonctionnaires pléthoriques ; à gauche, on entend ponctionner les "gros".

    Un même esprit ?

    Il y eut "l’esprit des années 30" tel que le définit l’historien Serge Berstein (La France des années 30, éditions Armand Colin). Refus du libéralisme à la française, constat d’une crise de civilisation, attirance vers d’autres modèles, communiste ou chrétien - en 1932, le personnaliste Emmanuel Mounier fonde la revue Esprit. C’est la décennie d’une avant-garde qui pratique la table rase, veut repenser la société de fond en comble. Mais ce vent nouveau cohabite avec une frange importante de la population, passéiste, protectionniste, qui regarde en arrière, vers la Belle Époque, - son mythe naît dans les années 30 -, une France bourgeoise, jouisseuse et sécurisée, éternelle. Par où l’on voit que la France bloquée, frileuse, ne date pas d’aujourd’hui.

    Cette fin de cycle, mutatis mutandis, évoque certains constats actuels, liant économie et capacité d’innovation, de plus en plus largement relayés : l’Europe est un très vieux continent, en voie de sous-développement ; la richesse, l’avenir, la croissance, sont réservés à d’autres horizons, d’autres civilisations. C’est à une refonte intégrale que la France est invitée : certains avancent déjà d’autres modèles - écologique, participatif -, mais à l’évidence, on semble en France bien plus essoufflé, à court d’idées, que dans les années 30. Pour le moment, les solutions les plus nettes sinon précises sont proposées par des forces protectionnistes, régressives - à droite, avec Marine le Pen, à gauche, avec Jean-Luc Mélenchon qui, par sa véhémence, aurait trouvé sans mal sa place dans les années 30 - chantant une France repliée sur elle-même, variation sur une vieille antienne. L’ambiguïté court au sein même du gouvernement puisqu’un des opposants les plus virulents à la mondialisation, Arnaud Montebourg, est devenu le ministre du Redressement national.

    Le discrédit des élites

    "À bas les voleurs !" : le slogan de la manifestation monstre du 6 février 1934, où se mêlaient dans un joyeux désordre anciens combattants, camelots du roi et forces attirées par le fascisme, visait avant tout les politiques impliqués dans l’affaire Stavisky, qui venait de "se suicider d’un coup de revolver qui lui a été tiré à bout portant". Ses nombreuses protections auprès des élus, mais aussi auprès des banques, déjà dans le viseur de la presse et de l’opinion publique, exaspèrent une grande partie de la population. Ce n’est pas le premier scandale politico-financier de l’époque (cf. affaire Hanau). Mais avec l’affaire Bettencourt, l’affaire Woerth, l’affaire Cahuzac et un ancien président mis en examen, la France des années 2010 a-t-elle des leçons de morale à donner à son ancêtre ? Ne serait-on pas en droit de crier : à bas les menteurs ! À bas les voleurs ! La colère sociale, doublée d’un écoeurement moral, gronde. Mais petit rappel : cet écoeurement fit aussi jadis le lit d’une idéologie anticapitaliste et antidémocratique qui prit la main sous Vichy, avec une volonté de moraliser à outrance la France à tous les niveaux. Attention avec la vertu : tombée aux mains de fanatiques, elle a souvent débouché sur des lendemains assassins.

    Les années 30 sont donc ce moment de l’histoire de France où la république cesse définitivement d’être une mystique, pour reprendre l’expression de Péguy l’écorché, qui avant tout le monde avait diagnostiqué ce deuil et ce naufrage. C’est une lapalissade, mais les années 30 préparent 1940. Durant cette décennie, les déçus de la République vont rejoindre les ligues, les associations d’anciens combattants : on se détourne des partis, mais on se réunit encore dans des groupes politisés, à la différence des années 2010 où l’engagement est moins politique que citoyen ou social.

    Errances sur la scène internationale

    Dans les années 20, la France avait oscillé entre la fermeté à l’égard de l’Allemagne - l’occupation de la Ruhr - et la conciliation - l’esprit Briand. C’est finalement cet esprit qui l’emporte, notre pays s’alignant sur un allié anglais jouant l’apaisement face au danger hitlérien. Deuxième erreur commise : plutôt que de se rapprocher de l’URSS, un moment intéressée, on joue (Laval) la carte italienne, qui est une carte truquée : en 39, on aura tout faux. L’URSS s’allie à l’Allemagne, de même que l’Italie. Hormis sur le couple franco-anglais, la politique internationale est un désastre qui ne nous protégera pas d’une catastrophe militaire.

    Aujourd’hui, les enjeux sont bien entendu très différents. Mais la France, dans le couple franco-allemand qui menait l’Europe, a perdu complètement la main. De partenaire respecté, elle a rétrogradé au stade de l’élève en faute qui attend la prochaine réprimande. Seul sursaut possible à même de redorer le blason terni en Europe : l’intervention sur le continent africain (Libye, Mali), où le vestige séduisant d’une politique coloniale se combine à l’écho assourdi d’une France défenseur des droits de l’homme. Le bilan, pour l’heure, est moins accablant.

    La montée des extrêmes

    Non, il n’y a pas eu de fascisme à la française dans les années 30. Serge Berstein l’a bien montré : l’essor des ligues n’est qu’une résurgence de l’esprit nationaliste de Boulanger, légèrement repeint au folklore mussolinien, qui a pris racine de l’autre côté des Alpes. Mais idéologiquement, on est loin du compte. Il n’en demeure pas moins une montée très violente des thèmes xénophobes que le gouvernement Reynaud avalisera en prenant en 1938 des décrets-lois très durs envers la population fraîchement immigrée. Ces décisions font écho à un état d’esprit présent dans la population et sont les prémices de la politique xénophobe de Vichy.

    L’insécurité, financière, identitaire, sociale, tarte à la crème de notre époque, est un thème qui surgit, habilement exploité, dans les années 30. Cette droitisation de la vie politique - vraie dérive de ces années 30 qui voit l’Assemblée élue pour le Front populaire en 1936 voter les pleins pouvoirs à Pétain en 1940 - a largement été diagnostiquée depuis quelques années, que ce soit à l’UMP, mais même aussi, à présent, au PS. Si les nationalistes des années 30 désignent comme ennemi principal les communistes internationalistes, fossoyeurs de la France, aujourd’hui, le réflexe identitaire a une autre cible : l’Europe et son fédéralisme. La cible a changé, mais le discours et l’objectif sont restés les mêmes. Affaire à suivre...

    François-Guillaume Lorrain - Le Point

    http://www.actionfrancaise.net

  • L’article n°1 du projet de loi “mariage pour tous” voté au Sénat

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation)Tard dans la soirée d’hier, dans une ambiance électrique, l’article du projet de loi sur le mariage homosexuel a été adopté par 179 voix contre 157, sans modification par rapport au vote en première lecture de l’Assemblée nationale. Ce vote sera définitif si l’ensemble du projet de loi est voté à l’issue de son examen. Il ne serait donc pas soumis à une deuxième lecture à l’Assemblée nationale.

     

    Quels ont été les votes des sénateurs de droite ?

    Si la majorité a voté contre, on notera que cinq sénateurs UMP ont voté pour, deux se sont abstenus, et un était absent. Chez les centristes, Chantal Jouanno a voté pour et quatre se sont abstenus. A gauche, on n’enregistre pas de vote négatif, mais trois absentions, dont Jean‑Pierre Chevènement. Le débat a cependant duré dix heures, des sénateurs de droite interpellant leurs homologues d’en face sur les déclarations de Najat Vallaud‑Belkacem sur la PMA ou sur la qualification d’un gouvernement ou le ministre du Budget est le ministre du mensonge, ou le ministre du redressement industriel le contredit à mener un tel projet.

    Et la réaction de la gauche ?

    De grandes phrases pour le président du groupe PS François Rebsamen, qui a déclaré que ce vote était une victoire de la lutte contre l’homophobie, celle de la tolérance et de la démocratie. Le groupe écologiste du Sénat a exprimé son émotion dans un communiqué. Par ailleurs, les actions de La Manif pour tous continuent, comme hier à Marseille où un comité d’accueil attendait Najat Vallaud-Belkacem, ou au Carrousel du Louvre où des opposants attendaient François Hollande.

    http://fr.novopress.info

  • Un système en décomposition, par François Arondel

    Après l’affaire Guérini ( le sénateur socialiste, président du Conseil Général des Bouches du Rhône, a été récemment mis en examen pour des malversations concernant des marchés publics; son frère qui est également poursuivi par la justice a été un proche « partenaire » d’Henri Proglio, actuel président d’EDF, quand ce dernier dirigeait Veolia ), l’affaire Cahuzac qui n’en est qu’à son commencement ( le compte bancaire suisse du ministre a été créé par un proche de Marine Le Pen, Philippe Péninque, qui fût membre du GUD ! ), voilà l’affaire Augier . Ce dernier, polytechnicien et énarque de la promotion Voltaire, ancien inspecteur des Finances et trésorier de l’écurie « Hollande » en 2012, semble être actionnaire , d’après Le Monde, de deux sociétés off-shore basées aux Iles Caïmans . Le candidat Hollande, qui a affirmé sa volonté de combattre la finance internationale, a collaboré étroitement avec un personnage qu’il connaît depuis très longtemps ( ils étaient ensemble à l’ENA en 1980 ) et qui pratique ce qu’il y a de pire en matière de capitalisme financier . Les socialistes ne feront désormais plus illusion .

     

    Ces affaires ne constituent en fait que la partie émergée d’une triste réalité; les politiciens, de gauche et de droite, sont de plus en plus proches des milieux d’affaires et sont de plus en plus tentés d’utiliser leur positionnement dans la société pour « faire de la tune » comme le disait sans fard, le délicieux Sarkozy . Ce dernier, qui est impliqué dans plusieurs affaires, est d’ailleurs particulièrement choyé par l’Emir du Quatar qui lui a, semble-t-il, confié la direction d’un fonds d’investissement doté d’un capital de 500 millions d’euros . Le reclassement des politiciens et des hauts fonctionnaires dans le monde des affaires est devenu une pratique très courante qui en dit long sur les complicités de plus en plus évidentes entre l’Hyper Classe, les politiciens et les hauts fonctionnaires . Cette dérive qui a été auscultée par Sophie Coignard et Romain Guibert dans leur livre « L’oligarchie des incapables », est en fait très compréhensible parce que dans une société dont les plus élevées des valeurs sont la richesse et la consommation, il ne peut pas en être autrement . La tendance à la chrématistique ( l’obsession de l’enrichissement ) est aussi vieille que l’humanité et Aristote l’a dénoncée dans son ouvrage intitulé « La Politique » . Pour lutter contre cette tendance naturelle, il est indispensable de réinstaurer une hiérarchie de valeurs traditionnelle dans laquelle la richesse se situe tout en bas; une hiérarchie de valeurs dominée par les valeurs de patriotisme, d’honneur et de dévouement au service du bien commun . La révolution à venir sera nécessairement conservatrice .

     

    Au cours d’une altercation avec le député François Goulard, qui est opposé au cumul des mandats, Jean-François Copé lui a rétorqué que sans cumul des mandats l’Assemblée Nationale ne serait peuplée que de minables se satisfaisant d’un revenu mensuel de 5000€ . Il y a donc, selon Copé, au moins 90% de minables en France ! Il devient urgent de se débarasser de ces politiciens insultants et méprisants .

     

    Notre système politique est en décomposition pour au moins deux raisons : la non-représentativité de représentants qui ne représentent plus que des partis politiques partageant la même idéologie ( individualiste, mondialiste, immigrationniste, néo-libérale ) et totalement indifférents aux aspirations populaires d’une part, l’obsession de l’enrichissement qui a gagné les politiciens d’autre part. Ce système , comme tous les systèmes corrompus qui l’ont précédés, va s’effondrer; comme l’ont écrit Sophie Coignard et Romain Guibert, nous sommes en 1788 . Quant au banquier de gauche Jean Peyrelevade, il pense que tout cela va mal finir et il a raison de le penser !

     

    François Arondel 4 Avril 2013  http://www.reseau-identites.org

  • Du bidonnage Nouchet à la prétendue agression « homophobe » du 7 avril 2013 comment faire passer une loi en manipulant un fait divers ?

    Tribune libre de Jean-Yves Le Gallou.
    L’agression de deux hommes dans le XIXe arrondissement de Paris, dimanche 7 avril 2013, à 3h 30 du matin, est présentée comme « homophobe » sur tous les médias. Or, personne ne connaît rien ni des agresseurs, ni de leur motivation et il y a chaque samedi soir des centaines d’agressions dont sont généralement victimes des hétérosexuels. Mais quand un homme et une femme sont frappés dans la rue, parle-t-on d’agression hétérophobe ? En l’état des informations disponibles, la prétendue agression « homophobe » de Paris n’est qu’une simple campagne de désinformation médiatique.

    
L’objectif de cette manipulation politico-médiatique est clair : intimider les adversaires de la dénaturation du mariage et faire passer la loi Taubira. La manœuvre n’est pas nouvelle : la manipulation de Carpentras avait permis de faire passer la loi Gayssot en 1990 ; le bidonnage Nouchet (un homosexuel qui avait prétendu mensongèrement être agressé) avait permis de faire passer la loi Perben contre « l’homophobie » en 2004 ; et, en mars 2012, les médias avaient présenté le terroriste de Montauban et Toulouse comme « blond, aux yeux bleus et d’extrême droite » avant que la police ne finisse par neutraliser un… terroriste islamiste, Mohamed Merah.

    
Le mensonge est donc consubstantiel à l’emballement médiatique. On disait hier : « C’est vrai : je l’ai lu dans le journal » ; il faut dire aujourd’hui : « C’est faux : je l’ai entendu à la radio ou à la télévision ». Nos lecteurs trouveront ci-dessous un extrait de La Tyrannie médiatique consacré au montage Nouchet, prétexte à la loi Perben contre l’homophobie.


    Polémia

    2004 - Loi Perben/Nouchet : la judiciarisation de « l’homophobie »
    Le 16 janvier 2004, un autre fait divers servira de rampe de lancement idéologique aux bien-pensants pour criminaliser certaines opinions par le biais de l’amalgame et du mensonge. Un trentenaire, Sébastien Nouchet, est ce jour-là aspergé d’essence et brûlé au troisième degré, « uniquement parce qu’il est homo », selon la presse. « Tu vas crever, sale pédé », lui aurait lancé un des trois attaquants cagoulés, avant de le transformer en torche humaine.
    « L’affaire Nouchet » provoque une vague d’émotion médiatique. Des manifestations « anti-homophobie » sont immédiatement organisées par les associations homosexualistes (Act-Up, Inter-LGBT, etc.) et certaines formations politiques (les Verts, le PCF).
    Jacques Chirac, alors président de la République, envoie une lettre de soutien à Sébastien Nouchet et à son compagnon, imité par son premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. Le garde des Sceaux, Dominique Perben, met la pression sur le parquet pour que les auteurs de cette agression soient retrouvés et sévèrement punis. Il reçoit personnellement la mère de Sébastien Nouchet et le compagnon de celui-ci. Le 23 juin 2004, un projet de loi contre « l’homophobie » est élaboré en conseil des ministres et soumis à l’Assemblée nationale. A la sortie du conseil, le ministre de la Justice déclare : « J’ai été bouleversé par ce qui était arrivé à Sébastien Nouchet. Cette loi, c’est au fond quelque part la loi Nouchet pour faire prendre conscience à chacun qu’il est hors de question de s’en prendre comme ça à des minorités, quelles qu’elles soient. »
    La loi créant le délit « d’homophobie » est adoptée le 30 décembre 2004. Un mois plus tard, le député du Nord Christian Vanneste, qui s’oppose aux revendications homosexualistes et au « mariage gay », en fait le premier les frais. Estimer que la base d’une famille, c’est un homme et une femme, est dorénavant considéré comme une agression contre les homosexuels, presque du même type que les brûler à l’essence ! Poser la question de l’adoption d’un enfant par deux personnes du même sexe devient nauséabond au regard de la loi ! Les poursuites, puis les condamnations dont le député du Nord est l’objet en première instance et en appel signent le début de la fin de sa carrière politique. Parce qu’il a affirmé ce que les sociétés ont affirmé de tout temps, parce qu’il a fait preuve de simple bon sens dans une époque qui marche sur la tête, l’homme se retrouve soudain au ban de l’humanité !
    L’affaire est oubliée mais la loi reste…
    Et même si la Cour de cassation finit par juger que le député du Nord n’a pas dépassé les limites de la liberté d’expression, rien n’y changera. L’homme est diabolisé dans les médias et le restera.
    Quant à « l’affaire Nouchet », elle se terminera par un flop. Non-lieu en première instance en 2006, confirmé en appel en 2007, et une vérité obscène : il n’y a jamais eu d’agresseurs mais un dépressif, ayant une dizaine de tentatives de suicide à son actif, qui a voulu faire parler de lui. Un dénonciateur de vent. Un menteur qui a cherché un peu de lumière. Un mythomane sur lequel s’est fabriquée la loi.
    Deux vraies victimes, pourtant, figurent dans l’affaire : l’innocent détenu injustement à la suite des accusations mensongères de Nouchet ; la liberté d’expression, réduite une fois de plus par une loi liberticide votée, comme la loi Gayssot, à la suite d’un montage médiatique vide et mensonger.
    Extrait (pages 136, 137, 138) de La tyrannie médiatique, Jean-Yves Le Gallou, éditions VIA ROMANA, 2013, 380 pages

    http://www.polemia.com/la-tyrannie-mediatique-de-jean-yves-le-gallou-2/

     Jean-Yves Le Gallou  http://www.polemia.com
    10/04/2013

  • Six candidats à la primaire UMP à Paris pour les municipales

     

    Six candidats participeront à la primaire ouverte de l'UMP en vue de l'élection municipale de 2014 à Paris qui, le « nécessaire » ayant été fait, devrait consacrer la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet.
    Concourront ainsi les anciennes ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Rachida Dati, les conseillers de Paris Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel, le secrétaire national de l'UMP Chenva Tieu et le conseiller régional Franck Margain (Parti chrétien-démocrate, associé à l'UMP).¢
     

    Les six prétendants, comme prévu, ont réuni les parrainages nécessaires (dix élus parisiens répartis dans trois arrondissements et 300 électeurs répartis dans cinq arrondissements), a annoncé mardi le conseil supérieur des primaires de la fédération UMP de Paris.

    "Ils participent de ce fait à la primaire ouverte de l'alternance à Paris en vue des élections municipales de 2014", précise le conseil dans un communiqué.
    Le premier tour de la primaire aura lieu du 31 mai au 3 juin par vote électronique, un éventuel second tour est prévu du 7 au 10 juin.

    La députée de l'Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'impose comme la grande favorite.

    Selon un sondage BVA publié le 30 mars dans Le Parisien, l'ancienne ministre de l'Écologie pourrait créer la surprise face à la socialiste Anne Hidalgo, qui brigue la succession de Bertrand Delanoë.

    Rachida Dati, qui a maintenu sa candidature malgré tout, a d'ores et déjà ouvert la porte à une alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet.

    "Avec Nathalie, nous avons toujours été proches, nous ne sommes pas rivales. Elle est assez intelligente pour savoir que nous n'avons aucun intérêt à des attaques frontales", déclarait-elle dans Le Journal du Dimanche.

    "Cela ne doit pas être une primaire d'élimination ou d'humiliation", ajoutait la maire du VIIe arrondissement de Paris.¢
  • Kosovo : la drogue génère 3 milliards d’euros par an !

    Une nouvelle vient confirmer le fait que l’intervention (principalement américaine) contre la Serbie, pour lui arracher le Kosovo, visait notamment à créer un Etat islamo-mafieux au coeur de l’Europe.

    Nous apprenons ainsi que « le transit de drogue via le territoire du Kosovo rapporte aux trafiquants près de 3 milliards d’euros par an », comme l’a fait savoir mardi à Moscou le directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants Viktor Ivanov.

    « Le Kosovo est devenu aujourd’hui une enclave où les trafiquants de drogue se sentent absolument libres. Chaque année, jusqu’à 60 tonnes d’héroïne transitent par son territoire, ce qui rapporte environ 3 milliards d’euros aux criminels », a indiqué M.Ivanov après avoir signé, avec le ministre serbe de l’Intérieur Vladimir Bojovic, un plan d’action commun en matière de lutte antidrogue.

    http://www.contre-info.com/

  • Démagogie ou déma-gogo ?

    PARIS (via Chez Spoutnik) - Depuis trois jours c’est le grand déballage des déclarations de patrimoine. Montebourg, Le Maire, Wauquiez, Fillon, Estrosi, Duflot… et ce n’est qu’un début.

    Certains hurlent à la démagogie, au coup de com’. Et malheureusement, je ne peux m’empêcher de leur donner raison.

    Que voit-on en réalité ? Ce que les nouveaux convertis de la transparence veulent bien nous montrer. S’ils ont des économies judicieusement dissimulées dans des paradis fiscaux, ils ne vont pas s’en vanter. Vous connaissez un élu qui avoue pratiquer la fraude fiscale, tant qu’il n’est pas pris la main dans le sac ? Moi pas.

    Il n’ y a aucun contrôle sur ces déclarations. On va me dire que le fisc pourrait enquêter. Histoire de vérifier tout ça.

    Mais non. Le fisc ne va pas enquêter. Discutez avec un fonctionnaire du fisc et vous apprendrez que les dossiers concernant la fraude fiscale des élus existent (certains sur la Côte d’Azur ont des dossiers de 2 mètres de haut d’ailleurs) mais qu’il est interdit d’aller plus loin. Les dossiers sont soigneusement gardés sous clés par les directions régionales des impôts.

    Donc les élus peuvent bien nous raconter ce qu’ils veulent, personne – tant qu’un journaliste d’investigation un peu curieux ou un juge consciencieux ne s’y attelle – ne déballe la vérité.

    Il n’ y a donc pas grand risque à publier son patrimoine. Ces publications en cascade sont l’attrape-gogo de la semaine.

    Pourtant, certains s’y opposent avec une virulence disproportionnée : Mélenchon et Copé par exemple. Ce qui est hautement suspect.

    Hé oui, le bon peuple pourrait apprendre la réalité faramineuse du patrimoine de certains élus. Quand on prétend faire la guerre aux riches comme Mélenchon, si on l’est soi-même riche, ça ôte tout de suite tout crédit. Ceci n’est bien sur qu’une hypothèse féline.

    Mieux, les Français pourraient se rendre compte que la fortune de nos élus est énorme par rapport à leur parcours professionnel. Je ne sous-entend pas qu’ils sont tous fraudeurs, mais simplement que la politique ça rapporte. Gros. Les places sont bonnes et confortables, c’est pour cela qu’ils s’y accrochent. A l’heure de l’austérité pour tous et du chômage de masse, il ne fait pas bon montrer aux Français que des gens qui pour la plupart n’ont jamais travaillé en dehors de leurs mandats électifs (si on peut appeler ça du travail vu le taux d’absentéisme au Parlement) se sont constitués des patrimoines conséquents grâce aux impôts.

    Cela pourrait faire monter « le populisme », n’est ce pas ? Et le « populisme » c’est le mal.

    La garde rapprochée de la classe politique (aussi appelée presse) commence donc à se mettre en ordre de bataille. Ce matin, Hervé Gattegno dans le Point tire le premier : « La transparence n’est pas un idéal…mais un cauchemar ! »

    Vous allez voir. Ce n’est que le début. Les articles sur « la tyrannie de la transparence » vont se succéder. Après avoir jeté quelques déclarations de patrimoine, non vérifiées, en pâture aux curieux, le système va vite se reverrouiller au nom du droit à l’opacité.

    Et pour cause.

    « Les dictatures ne résistent pas longtemps à la transparence » (J. Chirac,expert,  spécialiste du financement occulte)

    http://fr.novopress.info/

  • [Vidéo] Une vidéo de la TV russe sur la manif du 24 mars

    Émission présentée par la télévision russe sur la manif du "mariage pour tous" à Paris.

    Reportage très intéressant, à regarder jusqu’au bout pour avoir l’intégralité du commentaire de la journaliste aux actualités internationales de la télé russe sur la manipulation des chiffres et la répression des CRS.

    Il est paradoxal que ce soit la Russie qui présente le 24 mars d’une façon plus honnête que nos medias habituels.


    La Faute à Rousseau

  • Margaret Thatcher, le devoir de haine

    Margaret Thatcher, le devoir de haine Pour le bonheur du monde, du moins son équilibre et sa beauté, il eût cent fois mieux valu que Margaret passât en 1979 dans l’autre monde, en enfer, comme dirait Mélenchon, qu’on ne croyait pas si croyant. Cette année 2013, si triste pourtant, puisqu’elle a vu Chavez disparaître, - une grande perte - est au fond généreuse, puisqu’elle vient de délivrer le royaume de sa gracieuse Majesté d’un être pestilentiel. On ne saurait trop s’en réjouir.

    Las ! la « Dame » dite « de fer », du métal dont on fait les barreaux de prison, a eu le temps de sévir, et d’emprisonner, d’empoisonner la Grande Bretagne, l’Europe, et une grande partie de l’univers.

    Plusieurs ne sont pas sortis indemnes de cette contamination. La droite « dure », libérale, mondialiste, évidemment. De même l’extrême droite sécuritaire, anticommuniste, néoconservatrice, sioniste et atlantiste, qui se satisferait, en guise de programme, de greffer une paire de couilles à un cerveau reptilien. Mais aussi, de façon plus inquiétante, ceux des patriotes dont on aurait attendu plus de jugeote, et qui considèrent que la mégère décoincée présentait, avec sa morgue cassante et sa sauvagerie désinhibée, tout ce qu’il y avait de plus distingué en guise de patriotisme, « bien qu’ultralibérale ».

    L’un des problèmes récurrents de tout ce qui se situe à droite de la droite est que, quoique arborant volontiers les signes éminents de la virilité la plus martiale, on mouille comme n’importe quelle femelle délurée, pourvu qu’en face on agite le gros bâton. Il suffit de démontrer qu’on fait fi de tous ces ridicules scrupules qui ne font qu’affaiblir les maîtres de ce monde pour recueillir tous les suffrages des candidats à la surhumanité.

    En l’occurrence, avec Maggie, il ne s’agissait nullement de surhomme, mais de sur-épicier, comme son origine sociale l’y invitait, et une nature calculatrice, mesquine, matérialiste et singulièrement bilieuse.

    Le thatchérisme s’est donc emparé des esprits politiques. Tout dirigeant, ou postulant à la direction des peuples, fait dorénavant du Margaret comme monsieur Jourdain faisait de la prose. Même la gauche. Blair l’a reconnu, et à sa suite les « socialistes » français. Avec sans doute un peu de cette tartuferie faux-cul, qui ne seyait pas, il faut le reconnaître, à la Dame de fer. Du thatchérisme flambeur au thatchérisme flamby, si l’on veut. Mais comme la défunte boutiquière l’affirmait, en lorgnant son tiroir-caisse, « il n’y a qu’une seule politique possible : le libéralisme. »

    On connaît la chanson.

    Pourtant, saisir son destin, n’est-ce cracher à la gueule de la méduse ?

    Quelle est l’erreur des patriotes (car les autres, on tire la chasse d’eau sur eux) ?

    Thatcher aurait mis au pas les syndicats, qui prenaient en otage les entreprises et ruinaient le pays. Les appareils syndicaux avaient dans beaucoup de secteurs le monopole de l’embauche, et exigeaient l’aide de l’Etat pour sauver des usines en faillite. Soit.

    Replaçons l'enjeu à sa véritable place, qui est l'irrésistible et dévastatrice ascension du néocapitalisme. Les syndicats, les grèves... quelle aubaine pour faire sauter la marmite !

    Mais quelle a été la politique d’une nation qui est la patrie d’origine du libéralisme, lequel est fondé sur la doctrine de la « main invisible et infaillible du marché », et sur celle de la nécessaire division du travail à l’échelle mondiale ? C’est de sacrifier tous les secteurs qui peuvent être pris en charge par d’autres régions de la planète. Ce fut d’abord l’agriculture, pour accroître les bagnes industriels, où s’entassèrent des miséreux, l’ancienne paysannerie libre. A l’époque actuelle, c’est l’industrie qu’on délocalise pour que la finance fructifie et que le banquier règne. L'un des principaux paradis fiscaux en Europe et dans le monde, c’est la City. Un nid de frelons. Thatcher a fait d’une partie de sa patrie une nation de rentiers, d’actionnaires et de propriétaires avaricieux, captivés par la bourse, et se souciant comme d’une guigne de l’avenir de la société. Une corruption massive.

    La société ? Mais ça n’existe pas ! assurait sentencieusement Thatcher. Il n’est que des individus qui travaillent, accumulent, jouissent de leurs gains. Le retour aux sources libérales dans sa pureté suprême. L’antithèse absolue d’un autre Anglais, George Orwell, qui pensait qu’une existence ne pouvait se passer d’obligations sociales, de solidarité, de considération des autres, de générosité et d’un minimum de sacrifice pour que le Bien commun prévale sur l’égoïsme dévastateur.

    Car c’est bien un champ de ruine qu'a laissé l’Attila des marchés après 11 ans d’agressif délire libéral. Des millions de chômeurs, la misère, une dérégulation tous azimuts, un service public cassé, un enseignement dévalué, un gouffre entre le Nord et le Sud. Un chef d’Etat, un homme politique responsable doit-il considérer son propre peuple comme ennemi ? En fanatique qu’elle était, comme le sont d’ailleurs tout autant les oligarques européens qui mènent la politique économique actuelle en doctrinaires, Thatcher a préféré démolir que construire.

    Comme elle a détruit la vie de partisans, héroïques, de républicains irlandais chers à notre cœur, dont la faute inexpiable était de lutter pour leur patrie : Bobby Sands (IRA), 27 ans, meurt le 5 mai 1981 après 66 jours de grève de la faim, Francis Hughues (IRA), 25 ans, meurt le 12 mai 1981 après 59 jours de grève de la faim, Raymond McCreesh (IRA), 24 ans, meurt le 21 mai 1981 après 61 jours de grève de la faim, Patsy O’Hara (INLA), 23 ans, meurt le 21 mai 1981 après 61 jours de grève de la faim, Joe McDonnell (IRA), 30 ans, meurt le 8 juillet 1981 après 61 jours de grève de la faim, Martin Hurson (IRA), 29 ans, meurt le 12 juillet 1981 après 46 jours de grève de la faim, Kevin Lynch (INLA), 25 ans, meurt le 1er août 1981 après 71 jours de grève de la faim, Kieran Doherty (IRA), 25 ans, meurt le 2 août 1981 après 73 jours grève de la faim, Thomas McElvee (IRA), 23 ans, meurt le 8 août 1981 après 62 jours grève de la faim, Michael Devine (INLA), 27 ans, meurt le 20 août 1981 après 60 jours de grève de la faim…

    Paix à leur âme et leur souvenir sera à jamais gravé dans notre mémoire.

    Quel oxymore plaisant, du reste, que l’expression « patriotisme libéral » ? Car, tout en étant disciple des néocons Hayek, Popper, Friedman, elle aurait défendu les intérêts de son pays. Quelle blague ! Son euroscepticisme ? En fait, du chantage, tout simplement, pour, finalement, à force de coups de boutoir, d’entrisme opportun, de vociférations vulgaires, de contournements perfides, et, il faut le dire, pas mal de complicités dans la place, parvenir à transformer l’Europe-puissance en grand marché ouvert à quatre vents, ce que la Grande Bretagne a toujours ambitionné qu’elle fût. Les Malouines ? Une stratégie cynique et criminelle pour récupérer quelque popularité après l’échec de sa politique économique. Le nationalisme british ? L’Angleterre est devenue, ou a achevé de l’être, une sous colonie américaine, et les Anglais un chenil. Notre avenir, en quelque sorte.

    En vérité, comme chacun sait, le libéralisme, même affublé (on se demande pourquoi) du préfixe « ultra », qui suggérerait qu’il existât deux espèces de libéralismes, n’est pas, ne peut être un patriotisme. Le seul attachement qu’un libéral puisse éprouver pour le territoire qui l’a vu éventuellement naître, et pour la nation dont il serait formellement un membre, est du même acabit que celui qui lie un cadre dynamique à son entreprise, ou au groupe international dont elle est une filiale. Pour le reste, l’argent n’a ni odeur, ni saveur, et ne connaît pas les frontières ni les identités.

    Thatcher apparaît donc comme un marqueur idéologique. Haïr ce genre d’individu monstrueux, programmé pour abolir les peuples et faire triompher Mammon, promouvoir le culte du veau d’or et bousiller tout ce qui échappe au fric, est non seulement salubre – un signe de santé – mais terriblement nécessaire pour envisager un jour la victoire. Respecter cette putréfaction, voire l’admirer, c’est se considérer d'ores et déjà comme battus.

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com