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magouille et compagnie - Page 2411

  • Les beaux jours de l’anti-France : Taubira recrute Sihem Souid

    Fonctionnaire, journaliste et socialiste, Sihem Souid, auteur du livre polémique « Omerta dans la police », gravite dans les réseaux PS depuis son éviction du ministère de l'intérieur sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Proche d'Arnaud Montebourg et de Yamina Benguigui, elle vient de rejoindre Christiane Taubira au ministère de la justice. L’anti-France se la pète dans ce « gouvernement »… qu’ils en profitent : ça ne durera pas !

    Contractuelle du ministère de l’Intérieur, elle est l’auteur du livre « Omerta dans la police », paru en 2010, dans lequel elle décrit des actes graves (délits) et des manquements importants à l’éthique et la déontologie professionnelle qui se produiraient, selon ses dires, au sein de la Police nationale : sexisme, racisme, homophobie, atteinte à la dignité humaine, harcèlement, abus de pouvoir, déni de droit, politique du chiffre. Rien que ça !... Vraiment méchants, les Policiers !..

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Qu'est-ce que l'homophobie ? Tout ce qui critique le lobby gay…

    Carlos Leon Moya est un homme de gauche, sympathisant du marxisme-léninisme, favorable à la cause gay. Il est aussi politologue à l'ex-Université pontificale catholique du Pérou (qui entre-temps a perdu son label catholique). Et il vient de s'offrir, dans les colonnes du quotidien péruvien Diario 16, une tribune qui accuse le Mouvement homosexuel de Lima (MHOL) de traiter « tout ce qui est critique à son égard d'homophobe ».

    « Sa nécessaire agressivité frise un dangereux sectarisme. Ils considèrent leurs actions comme les seules appropriées, même lorsqu'elles sont assez osées », explique-t-il.

    Le MHOL avait organisé samedi une manifestation près de la cathédrale, cette « Eglise catholique qui nie les droits » des homosexuels : ils n'avaient pu accéder à la place protégée par des barrières tandis que, regrette Moya, des catholiques conservateurs purent manifester librement sur la place.

    En fait : échaudé par des débordements l'an dernier, des catholiques s'étaient retrouvés sur le parvis de la cathédrale pour prier pacifiquement et empêcher toute attaque contre l'édifice. Quant à la manif du MHOL, C'était un « kiss-in » avec des militantes déguisées en religieuses.

    Moya regrette la répression qui a accueilli la manifestation du MHOL – mais il s'insurge. Leur manifestation était-elle opportune ? Politiquement payante ? De nature à les rendre sympathiques ? Et de souligner que certains sympathisants avaient demandé que l'événement fût remis à plus tard dans un contexte électoral où certaines actions des pro-gay pouvaient causer du tort à la mairesse de gauche de Lima.

    Le MHOL sort alors la grosse artillerie. La gauche l'avait trahi. Le cynisme l'avait emporté au nom des intérêts électoralistes. Homophobie ! Les droits des homosexuels n'attendent pas, ne se remettent pas à plus tard : homophobie ! « Si quelqu'un souligne le prix que pourront coûter leurs actions, comme l'isolement ou l'éloignement d'une base qui peut être scandalisée par leur comportement, on les accuse encore d'homophobie. (…) Comme s'il fallait toujours les soutenir parce qu'ils ne se trompent jamais. Ils  traitent tous ceux qui les critiquent d'homophobes. C'est un évident et vulgaire abus du concept d'homophobie : tu me demandes de retarder un événement, c'est homophobe ; tu critiques ceux qui font scandale : homophobe ; les élections d'intéressent davantage, c'est homophobe ; tu es gay mais tu te caches : tu es encore homophobe. »

    Nous n'allons pas nous intéresser davantage à cette querelle interne. Elle aura du moins le mérite de montrer que pour le lobby gay, le mot « homophobie » est une arme de destruction de l'adversaire, qu'il soit proche ou lointain, et quelles que soient ses motivations. « On tombe ainsi dans une victimisation excessive, quasi pathologique », assure Carlos Leon Moya.

    Notez qu'en France toute critique et surtout toute action contre un événement « LGBT » est évidemment « homophobe » et forcément d'« extrême droite ». Il nous manque un politologue marxiste-léniniste pour dénoncer cette « victimisation excessive, quasi pathologique » !

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/

  • L'EDF, UN CONTE FANTASTIQUE

    La Cour des Comptes vient de jeter tout tranquillement un pavé dans la mare à l'occasion de son rapport annuel paru le mardi 12 février. C'est la totale. L’EDF est théoriquement privée et cotée en bourse. Dans les faits, elle est jalousement gérée par l'État, lequel est rempli de camarades des dirigeants. Or le rapport est très critique sur les pratiques de ces dirigeants. Les salariés bénéficient de salaires et d'avantages très généreux sans lien évident avec la performance de l'entreprise. De ce fait et contrairement aux salariés du secteur privé, ils n'ont pas subi de ralentissement de la progression de leur rémunération globale depuis 2008 en dépit des résultats contrastés d'EDF. Parmi les heureux bénéficiaires de ce généreux mouvement, il est évident que le groupe des hauts dirigeants est amplement gâté. Il se trouve aussi que de proche en proche tout le personnel se trouve favorisé. Parmi les avantages divers se trouvent de fastueuses retraites. Parmi les coûts, ne pas oublier les niches confortables offertes à des camarades en panne dans leur carrière.
    La Cour pousse son analyse dans le détail. Elle pointe de nombreux avantages pour les salariés comme des tarifs avantageux ou des abonnements gratuits. Espérons modestement que cette possibilité pour une dépense essentielle ne conduit pas certains agents particulièrement serviables et peu scrupuleux à faire bénéficier leurs gentils voisins de cette aubaine !

    LES ORIGINES HISTORIQUES
    Le conte fantastique a des racines historiques profondes. Après la guerre, le premier acte fut une opération de banditisme d'État, par laquelle le pouvoir politique nationalisa les diverses compagnies d’électricité qui remplissaient parfaitement leur office et auraient pu continuer ainsi à la satisfaction générale.
    Malgré l’ambiance révolutionnaire de l’époque, une indemnisation des actionnaires fut prévue sous forme d'un titre donnant droit à 1% du chiffre d'affaires pendant de longues années. Le banditisme initial conduisait inévitablement à des problèmes, car on n’imagine pas facilement une entreprise rembourser ses actionnaires par un pourcentage sur le chiffre d'affaires tout en continuant son développement. Les titres spéciaux ont été considérés longtemps comme des placements de pères de famille atteignant des valeurs inattendues : pour certains, la rapine initiale fut une véritable chance !
    Parallèlement, un autre 1% du chiffre d’affaires était dévié vers les syndicats sous couleur d'action sociale. Ces sommes énormes ont été captées, illico presto, par la CGT et ont servi clairement à l'enrichissement des syndicats et donc des chefs syndicalistes et de leur entourage. Le comité d'entreprise, plaque tournante de cet argent avait été accroché durement pat la Cour des comptes en 1990 et 2007. La richesse du syndicat lui a permis d'acheter et d'entretenir plusieurs luxueux châteaux dans la France profonde. Les camarades qui dirigent ces demeures doivent bénéficier de jobs fort sympathiques !
    Au premier acte de banditisme, il s'en est ajouté un deuxième par un prélèvement abusif de 2% du chiffre d'affaires. L'énormité des sommes a pesé pendant des années sur les utilisateurs du courant, donc sur toute la France : un calcul honnête devrait tenir compte des intérêts composés et des variations monétaires ; il est impossible à faire mais il montrerait sur des décennies l'immense déperdition de richesse qui en est résulté. Un principe financier veut que les dégâts initiaux ne se réparent jamais. C'est comme si des paquets de billets avaient été déchirés.

    LE MONOPOLE
    De toute façon, la brutalité du monopole assurait les arrières. Bien sûr et, mensongèrement, la propagande dira que la France fut ainsi équipée et que sa technique était « enviée dans le monde entier ». L'information dans le cadre du monopole étant télécommandée par EDF, personne ne saura jamais la vérité.
    Pendant des lustres, les pouvoirs successifs logèrent dans ce fromage très républicain leurs amis et connaissances. C'était la belle époque où, à l’échelon d’en-dessous, les fils d'EDF devenaient facilement EDF. Nous ignorons si ce système perdure.
    Il faut rappeler le temps pas si lointain où les énarchos-socialos au pouvoir avaient imaginé investir en Amérique latine. L'idée géniale consistait à se rattraper sur les populations de ces pays en leur faisant supporter la mauvaise gestion de l'EDF en France. Trois pays d'Amérique latine furent visés : Brésil, Mexique, Argentine ; Il a fallu plier bagage après des milliards d'euros de pertes.
    L'action EDF fut introduite à la cotation en novembre 2005 au cours de 25, 54 et se retrouve aujourd'hui à 14,65. Si l'on tient compte de la dépréciation monétaire la chute est sévère.
    Pour les économistes, une nationalisation ouvre dès le début la porte à diverses causes de ruine. Quand, plus tard, un autre pouvoir veut légitimement dénationaliser, la ruine s'inscrit dans les faits. Des exemples de ce type ont foisonné dans les pays de l'Est !
    Michel de Poncins http://libeco.net

  • " La fausse définition du mariage " selon le président Hollande

    La Fondation Polémia est très sensible au sens des mots et à leur usage (1). Or on assiste aujourd’hui à un appauvrissement fulgurant du langage, dû entre autres au « parler jeune des banlieues », qui se généralise dans les nouvelles générations et paradoxalement dans les cours d’écoles maternelles, des collèges et des lycées pour ensuite contaminer l’entourage. On aurait pu penser que le mal n’aurait pas atteint certaines catégories de notre société, auxquelles appartiennent ceux que l’on désigne comme nos élites, ceux qui ont entre leurs mains le sort de la France… La meuf, le keuf, le keum, les remps n’écorchent plus la langue du cadre supérieur ou de l’homme politique. On voit même notre président de la République et son garde des Sceaux vouloir « imposer une fausse définition du mariage » pour faire voter une loi hors du commun.
    Polémia a reçu d’un correspondant une lettre ouverte, signée du président de l’Union nationale des écrivains de France, adressée au secrétaire perpétuel de l’Académie française aux fins de saisir l’Académie qui, en ne se manifestant pas, dérogerait, selon l’Union nationale des écrivains de France, à la souveraineté qui lui est conférée. C’est un document qui rejoint sur le site de Polémia plusieurs autres contributions contre le « Mariage pour tous ». Nos lecteurs en prendront connaissance ci-après.
    Polémia


    Union Nationale des Ecrivains de France
    Coordination Défense de Versailles
    8, rue d’Anjou, 75008 Paris
    Le Président
    Lettre ouverte

    Madame Hélène Carrère d’Encausse
    Secrétaire perpétuel de l’Académie française
    23, Quai de Conti, 75006 Paris

    Objet : Saisine de l’Académie française sur la fausse définition du mariage de l’article 1 du projet de loi Taubira-Hollande

    Versailles, ce 24 février 2013

    Madame le Secrétaire perpétuel,

    Dans l’actuel bras de fer opposant la Nation et le Président de la République voulant lui imposer une fausse définition du mariage, le silence de l’Académie française ne saurait durer ! C’est l’archevêque d’Albi, Mgr Jean Legrez, et non l’Académie française, qui a soulevé le problème en disant : «La première chose que le gouvernement doit faire est de convoquer l’Académie française pour changer le sens des mots !» Dès lors, toute la question est donc de savoir qui, du Gouvernement, du Peuple ou de l’Académie française, a le droit d’obliger les enfants à donner au mot mariage un sens inverse de celui de leurs parents ? Qui, comme l’a suggéré le Député Azérot, aurait le droit de trainer devant les tribunaux toute personne refusant la fausse définition du mariage que F. Hollande veut imposer au nom de «la force injuste de la loi» dénoncée par son mentor F. Mitterrand ? Qui est souverain maître de la langue, du sens des mots et du dictionnaire ?

    C’est l’Académie qui détient le pouvoir souverain

    La souveraineté de l’Académie est inscrite au principe même de sa devise, de son histoire, de ses statuts et de sa mission :

    -      Sa devise  «A l’immortalité», inscrite sur le sceau de Richelieu, dicte sa finalité aux académiciens, ainsi faits «immortels», d’assurer la stabilité de la langue française du Siècle de Louis XIV en la fixant pour l’éternité ;
    -       Son histoire prescrit le cap de service public : «Si la fondation de l’Académie française par Richelieu en 1635» est une date clef de l’histoire de France moderne, «c’est parce que, pour la première fois, les débats d’une assemblée de lettrés ont été considérés comme pouvant jouer un rôle éminent dans le devenir de la société et de la nation» ;
    -       Ses statuts, depuis 1635, ont la particularité de lier l’autorité de la Compagnie au magistère intellectuel qu’ils lui confèrent sur la langue pour lui «donner des règles certaines». «L’Académie est ainsi assimilée aux cours supérieures, comme instance suprême en matière de langue» : c’est-à-dire à une Cour souveraine, scénarisée par son cérémonial, ses costumes d’apparat et son palais Mazarin à l’architecture de prestige grand siècle ;
    -       Sa mission est la défense de la langue française, depuis qu’après avoir fait du français la langue administrative et judiciaire commune à l’ensemble du royaume, le roi en fera, à travers le gouvernement de Richelieu, l’instrument de sa politique d’unification du royaume, de rayonnement culturel et diplomatique, et la langue commune de l’Europe. «La principale mission de l’Académie sera de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences.» (Article XXIV) ;
    Dépositaire de la doctrine de Malherbe, (…) l’Académie a reçu une mission dont on mesure mieux aujourd’hui la profonde originalité : constituer avec sagesse et économie une langue qui ne fût pas celle des spécialistes, des érudits, ni celle des corporations, qui eût la clarté et l’élégance qu’on accorde au latin, où ne fût pas accentué l’écart entre langue écrite et langue parlée, qui tînt enfin sa force de son double attachement à l’usage et à la norme1»

    L’article 1 viole la souveraineté de l’Académie

    Mais, aujourd’hui, l’Académie voit sa souveraineté effrontément violée par l’article 1 du projet Hollande prétendant se substituer à elle pour infliger aux vrais couples mariés le symbole inversé d’une paire d’homosexuels inféconds. Car dit bien C. Taubira «il ne s’agit pas d’une ruse, pas d’une entourloupe, il s’agit d’un mariage avec toute sa charge symbolique». La double atteinte au droit de la langue, de sens et de symbole, est manifeste :

    1. L’art. 1 du projet de Loi Hollande viole outrageusement la règle d’or, de clarté non équivoque, ayant assuré au français sa suprématie internationale pendant quatre siècles, en donnant du mariage une définition absurde ; un même mot (mariage) ne pouvant désigner à la fois une chose et son inverse : le « différent » ou le « même » (sexe) !

    Qu’on en juge par l’incompatibilité radicale des deux définitions de :

    -       l’Académie : MARIAGE. Union d’un homme et d’une femme par le lien conjugal
    -       l’Art. 1 du projet de loi : Le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe.

    2.     Comment imaginer défi plus symbolique au génie du français et à sa règle d’or – de clarté, de pureté et de probitéque cette antidéfinition du «mariage» confondant outrageusement un «chose» et son «inverse», le «normal» et l’«anormal», le «vrai» et le «faux» ?

    Symbole ignominieux de confusion des contradictoires Molière verra même dans l’inclusion des contraires dans un même mot, la cause de tous nos maux ! – que Richelieu fustigera en termes sans appel en disant : «Le bien et le mal sont en effet si différents et contraires qu’ils ne doivent point être mis en commerce l’un avec l’autre ; ce sont deux ennemis entre lesquels il ne se doit faire ni quartier ni échange».

    Le mot le plus chargé de sens immortel

    Le 6 avril 2000, l’Académie s’est alarmée de «la politique d’amenuisement des filières littéraires …sur le point de parvenir à éliminer presque complètement de notre enseignement la connaissance et le goût de la littérature» jusqu’à interdire «la compréhension du langage scientifique comme des structures politiques et juridiques de notre civilisation.» Si bien qu’ «aujourd’hui, la langue et la littérature elles-mêmes… semblent être devenues les ennemis à détruire.»

    Aujourd’hui, avec l’article 1 du projet Hollande, c’est le mot  mariage  qui est devenu l’ennemi à abattre! Et si le succès de coup d’État sémantique de la loi Hollande réussissait, il priverait les Français du mot le plus chargé d’humanite, d’intelligence du monde et de sens polysémique de la langue. Avec toutes ses réalités et repères – intellectuels, identitaires, symboliques, artistiques, religieux, politiques, sociaux, biologiques, généalogiques, affectifs, psychologiques, historiques familiaux, sexuels – attachés à ce mot « magique », un tel rapt dépossèderait les Français de leur droit constitutionnel à leur langue, l’Académie de sa souveraine raison d’être, et frapperait d’illégitimité et d’imposture le Régime qui oserait se livrer ainsi à une telle oppression de la langue, radicalement antidémocratique

    L’Académie française ne peut pas ne pas relever le défi de l’article 1

    En réponse au projet du Gouvernement de détruire le mot le plus chargé de sens de la langue universelle, l’Académie – responsable de la défense de la langue la plus claire, élégante et universelle, de sa règle d’or de précision non équivoque – ne saurait sans se déjuger ne pas relever le défi lancé à son pouvoir souverain sur la langue.

    Depuis sa déclaration du 6 avril 2000, c’est bien dans cette Résistance à la destruction du français que l’Académie s’est déjà engagée, assurément guidée dans cette voie par cette sorte d’instinct « académique », hérité de Richelieu qui ne cessait de proclamer : «La lumière naturelle fait connaître à un chacun que l’homme ayant été fait raisonnable il ne doit rien faire que par raison» ; «qu’il ne doit rien vouloir qui ne soit raisonnable et juste» ; que « les Intérêts publics doivent être l’unique fin de ceux qui gouvernent les Etats et leurs conseillers et être préférés aux particuliers».

    C’est sur ce principe de défense que, dans sa séance du 12 juin 2008, elle a adopté à l’unanimité une déclaration s’opposant à la reconnaissance constitutionnelle des langues régionales dont la mention dans l’article 1 de la Constitution constitue, selon elle, «un déni de la République». En relevant le défi de la fausse définition du mariage, elle ne fera que faire suite à l’avis du 21 janvier 2013 de l’Académie des sciences morales et politiques sur le projet de loi ouvrant le mariage aux personnes du même sexe et appelant «l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de respecter, dans la loi et ses textes d’application, le droit des couples hétérosexuels à demeurer mari et femme et père et mère de leurs enfants ( sic).» La rupture envisagée sur la filiation est plus profonde encore. Le projet «tend à promouvoir un droit à l’enfant qui fait passer celui-ci de sujet à objet de droit. Il conduit à nier la différence biologique entre les sexes (…).»

    Mais l’article 1 du projet de loi Hollande est une définition de mot relevant du magistère intellectuel de l’Académie française qui, contrairement à l’Académie des sciences morales et politiques – n’ayant qu’une voix consultative – est assimilée à une Cour souveraine dont le Président de la République assure d’ailleurs la fonction de Chef et Protecteur héritée de Richelieu. A l’image du pouvoir souverain des Cours supérieures sa souveraineté sur la langue est sans appel !

    Saisine de l’Académie Française

    Sauf à accepter d’être ridiculisé aux yeux du monde entier dans le principe même de sa devise « A l’immortalité » (de la langue française) par un Gouvernement ultra-minoritaire :

    • - niant sa raison d’être de faire le dictionnaire et d’y donner la vraie définition des mots en prétendant lui imposer une fausse définition du mot mariage inverse de son sens immortel et universel ;

    • - niant sa vocation de défense de la langue commune du peuple contre tout empiètement partisan d’une tyrannie prétendant déposséder le Peuple de la définition commune et symbolique du mot immémorial la plus chargée de sens auquel il droit ;

    • - niant le principe même de sa souveraineté datant de Richelieu ; sauf à accepter de faire rétrograder la langue française et démissionner l’Académie française du 1er rang à celui d’un Institution discréditée dont le prestige de façade, non défendu les armes à la main, ne serait plus qu’une coquille vide de sens, ayant fait son temps, dénuée de toute légitimité et respectabilité ; sauf à se nier elle-même, l’Académie doit rejeter le dictat du Gouvernement !

    C’est pourquoi, au nom de la vocation de l’Académie d’assurer l’immortalité de la langue française, de son devoir de fidélité à l’œuvre de son fondateur Richelieu et à sa Mission de Défense de la langue française ; au nom de son Pouvoir souverain en matière de langue ; au nom de l’Union Nationale des Ecrivains de France ( UNIEF) et de la Coordination Défense de Versailles (CDV) ; nous vous saisissons de notre demande de tout mettre en œuvre pour faire opposition à l’adoption de la fausse définition du « mariage » de l’art. 1 du projet de loi Hollande qui viole le principe même de clarté non contradictoire, d’universalité souveraine de la langue française, et la raison d’être de l’Académie aux yeux de tous !

    Dans cette attente, et dans celle de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Madame le Secrétaire perpétuel, l’assurance de notre haute considération.

            Pierre CHARIE-MARSAINES                                                 Arnaud-Aaron UPINSKY

    Président d’honneur, Commandeur de la Légion d’Honneur                                          Président

    Notes :

    (1) La Fondation Polémia a édité deux brochures : (a) Dictionnaire de novlangue, suivi de La Bataille du vocabulaure et (b) Dictionnaire de la réinformation – Cinq cents mots pour la dissidence
    (2) Site de l’Académie française

    Correspondance Polémia – 1/03/2013

  • Seulement deux perspectives, hélas ! par Le Crieur du Cœur

    J’ai essayé d’imaginer ce que pourrait devenir une société totalement égalitariste – c’est-à-dire « débarrassée » de toutes les différences possibles entre ses composants, donc totalement uniformisée.
    Tout d’abord, elle serait appelée « société égalitaire », ce qui serait un titre absolument incomplet, car elle aurait négligé, dès sa fondation, la vérité de sa dénomination, qui en réalité aurait dû être « société d’égalité des droits ». Mais ne perdons pas de temps en nous laissant détourner par ce détail évident de subversion anti-logique.
    Pour égaliser les différences entre les composants d’une société, l’action la plus simple, intellectuellement et pratiquement, a déjà été expérimentée, et bien plus énergiquement que par les famines d’épurations ethniques organisées par Staline en Ukraine dans les années 1920-1930, pour supprimer tous les paysans.
    Une tentative du même genre criminel a été effectuée de manière encore plus radicale par les Khmers rouges, dans le but d’éliminer les « parasites  intellectuels hostiles ». Il suffisait de ne pas avoir les mains calleuses pour être supprimé... Ainsi, rapidement, après trois millions de morts (près du tiers de la population), le pays s’était trouvé réduit à des masses populaires dont l’ignorance était le plus beau fleuron. C’était là un parfait exemple de rétablissement de l’égalité (l’uniformité) vers le bas.
    La seconde méthode, que Staline a tenté mais partiellement de mettre en œuvre, est à l’opposé. Il suffirait d’éliminer toute personne ayant échoué au baccalauréat (pas les certificats automatiques actuels) pour se retrouver avec une société très égale et très intellectuelle, jouissant d’une splendide uniformité de prétendus génies ; qui serait cependant, selon le sens exact de l’expression populaire, « la fin des haricots » !!! car pour cultiver la terre, il faut être capable de se livrer à une activité riche de calme, de persévérance, de prévoyance, d’analyse pratique, toutes qualités pas tellement répandues dans une masse d’intellectuels théoriciens, fussent-ils les meilleurs bobos, cocos, cucultistes,  et autres spécimens. Car pour faire pousser le blé qui donnera le pain du peuple, ou les salades des « pépés caviar », il faut se salir les mains (pas les morales...) !!!
    Alors, quelles possibilités reste-t-il ? C’est très clair : une seule : revenir à la raison, et cesser de ressasser les mensonges égalitaires : il n’y a pas, il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais, il ne pourra jamais y avoir sur cette planète, la moindre « égalité totale » sinon devant la mort (et encore !!!).
    Il s’avère donc indispensable et urgent de revenir à la vérité des mots qui expriment la réalité » des faits réels : oui à l’égalité des droits, non à toute forme d’égalitarisme fiévreux et exacerbé, stupide, dont l’application ne peut mener qu’à des catastrophes, sociales, morales, psychologiques, voire même biologiques. Un homme n’aura jamais d’utérus, une femme homo n’aura jamais de pénis dispensateur de sperme ; et des orgasmes par substitution ne peuvent qu’évoquer une masturbation réciproque. Tout « mariage » de ce genre ne peut être qu’une parodie d’un mariage naturel, que l’amour « flaconique » ne pourra jamais remplacer dans la mentalité des gosses.
    De même, l’égalité topographique entre des naissances, stupidité criminelle, ne fera jamais, en dépit de toutes les arguties, ne fera jamais qu’un kangourou né dans une étable près du village  Camembert puisse devenir, par la volonté surgonflée d’un législateur démentiel, une vache normande !!!

    Mais surtout, il n’y aucune égalité, ni identité, ni uniformité, entre la « rose » idéale des symboles, et la rose réelle. La vraie rose, elle, a des épines ! Il faut le rappeler, comme le fait Le Crieur du Cœur.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Leur « changement de civilisation » n’est pas une menace en l’air

    Lors du débat à l’assemblée et dans les médias sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels, le ministre de la Justice, Christiane Taubira, avait affirmé aux Français,  comme une sourde  menace, que la gauche prônait un « changement de civilisation ». Lequel sera rendu possible par la dérive orwellienne que subissent beaucoup de nos nations en Europe, et la France en particulier, où le champ d’expression des dissidents à la pensée unique, au Big Brother immigrationniste et mondialiste,  se réduit comme peau de chagrin.

     Une preuve, une nouvelle preuve, une parmi tant d’autres,  en a été apportée  hier par  le verdict rendu par le  tribunal correctionnel de Nîmes à  l’encontre du très dynamique conseiller régional FN du Gard, Julien Sanchez, que les internautes connaissent aussi en tant qu’animateur du blog de Jean-Marie Le Pen et qui assure au sein du FN la fonction de  Secrétaire National à la communication numérique.

     4.000 euros d’amende, dont 1.000 euros avec sursis ont été requis contre lui -Julien Sanchez a interjeté appel.   Il lui est reproché  d’avoir laissé passer sur son mur Facebook, en accès libre, les commentaires en octobre 2011  de deux internautes, MM. Roux  et Baudet.

     C’est en tant que directeur de publication que l’élu frontiste était poursuivi et a été condamné. Il a pourtant expliqué, ce que tous les possesseurs d’une page facebook très fréquentée comprennent, qu’il n’avait pas le temps matériel de vérifier tous les commentaires, manque de temps qui s’expliquait alors par le fait qu’il était en campagne électorale

     La justice a  jugé  à  connotation raciste  les deux  commentaires en question, jugez-en vous-même : « Des bars à chicha et des voilées. Voilà ce qu’est Nîmes ville romaine. (….). Prout (diminutif donné ici à l’UMP Franck Proust premier adjoint  au maire de Nîmes, NDLR ), c’est l’élu au développement économique hallal, rue de la République islamique », avait écrit un d’eux. L’autre avait poursuivi : « Ce Grand Homme a transformé Nîmes en Alger. Dans chaque rue des kebabs et des mosquées. Les dealers et les prostituées règnent en maître. Pas étonnant qu’il ait choisi Bruxelles, capitale du nouvel ordre mondial et de la charia. Merci Franck et kiss à Leïla. »

    Se sentant visée, Leïla Tella, la compagne de Franck Proust,   avait porté plainte. Ces deux internautes ont été condamnés à verser 4.000 euros de dommages et intérêts à cette dame,  partie civile dans ce dossier, dont 3.000 euros avec sursis.

    Lors de l’audience, le 18 janvier, le procureur de la République avait réclamé trois ans d’inéligibilité et 8.000 euros d’amendes à l’encontre de Julien Sanchez et 5.000 euros pour les deux autres prévenus !!!  Une demande à comparer avec le laxisme d’une certaine justice quand il s’agit de sanctionner la racaille délinquante multirécidiviste.

    Julien Sanchez a d’ailleurs été obligé d’écrire au ministre de la justice pour demander que le vice-procureur soit sanctionné. Celui-ci  avait  dit à l’audience en s’adressant à lui : « vous êtes à la démocratie ce que l’éjaculation précoce est à la sensualité ». Une «saillie» qui avait peut être sa place sur le plateau d’une émission  d’Arthur ou de Cyril Hanouna, mais dans un prétoire…

    Bruno Gollnisch apporte bien  sûr tout son soutien à Julien et aux internautes victimes de  cette vindicte. Le jeune conseiller régional FN, épaulé pour l’occasion par plus de 150 militants qui avaient fait le déplacement, et qui ont bruyamment exprimé leur indignation quand le verdict a été rendu, a bien évidemment relevé la nature politique du procès qui lui est fait.

    Leïlla Tella est en effet, nous l’avons vu, la concubine de M Proust, lequel fut  l’ adversaire du conseiller régional FN  aux dernières cantonales. Et il n’est pas anodin non plus que  cette dernière ait choisi de se faire assister à ce procès  par Maître Michèle El Baz, conseillère municipale PS de Nïmes,  éliminée aux cantonales par…Julien Sanchez.

    Jean-Marie Le Pen, a réagi sur TV Sud à ce  verdict  en jugeant que les commentaires qui ont entraîné le déclenchement de cette répression judiciaire n’étaient pas faux : « Je suis député européen depuis trente ans. Je m’aperçois que Bruxelles est une ville qui devient une ville musulmane. Je ne suis pas sûr qu’elle ne devienne pas un jour majoritairement musulmane 

    Avocat de Julien Sanchez, Wallerand de Saint-Just a posé la question de fond : « combien de temps encore, des peines pénales très sévères seront-elles réclamées contre des élus du FN qui ne font qu’user de leur liberté d’expression ou permettent à des citoyens d’en user ?En tout état de cause, ce procès est une tentative d’empêcher la progression fulgurante du FN dans le Gard et d’intimider son responsable local »

    Mais si le peuple  Français vote mal et reste arc-bouté su son désir de préserver son identité et se souveraineté, la tentation de changer le peuple reste plus que jamais une idée qui poursuit son chemin au sein de nos élites mondialisées.

    En atteste  le rapport  sur l’intégration des immigrés, commandé par Jean-Marc Ayrault à Thierry Tuot, conseiller d’Etat, qui a été publié la semaine dernière. Il ne manque pas d’inquiéter alors que le Premier ministre a précisé que  « les préconisations» de celui-ci  « seront mises à l’étude dans le cadre de la réflexion interministérielle visant à proposer une profonde refondation de notre politique d’intégration ».

    M. Tuot  part  du principe que la lutte contre l’immigration clandestine menée avec le laxisme que l’on sait par l’UMPS depuis quarante ans,   n’empêche pas des dizaines, des centaines de milliers de clandestins de s’installer en France chaque année. Aussi, préconise-t-il l’extension  de la doctrine du laisser faire laisser passer qui sert de philosophie existentielle à la caste  libérale-socialiste.

     Il   révèle par là que  la politique de régularisation au « cas par cas » que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avait annoncé vouloir mettre en œuvre n’était qu’un propos d’estrade, une promesse n’engageant à rien.

    Le conseiller d’Etat indique ainsi  que comme « de nombreux étrangers sans papiers ne sont pas expulsés »,  puisque, « de toute façon, dans cinq ans, on va finir par leur donner un titre (aux clandestins, NDLR), eh bien commençons tout de suite » avec des « titres de tolérance » ouvrant droit à  une régularisation progressive sur cinq ans. Bref accélérons le processus !  Une annonce qui sera reçue comme on l’imagine par les populations concernées.

     Le seul critère retenu ici est l’obligation de l’apprentissage du français…que maîtrise déjà, rappelle Bruno Gollnisch,  les dizaines de millions de candidats potentiels au départ vers la France qui vivent au Maghreb ou en Afrique noire.

     Décidément oui, ce changement de civilisation annoncé  par Mme Taubira n’était pas une parole en l’air…

    http://www.gollnisch.com

  • Retour à la barbarie près de Lille

    Nous évoquions tout à l’heure l’insécurité grandissante dans l’un des quartiers de Lille, et les nouvelles mesures policières mises en place pour y faire face. Hé bien, dans la banlieue lilloise cette fois ci, dans la nuit du vendredi au samedi 23 février dernier, vers 5H00 du matin, les « Barbares » sont entrés dans Houplin-Ancoisne, petite ville d’un peu plus de 3000 habitants. L’objectif de ces vandales ? Piller la réserve de bouteilles de gaz sur le parking d’un petit supermarché situé à proximité.

    Sans doute déranger dans l’exercice de leur « profession », ou bien incapables de forcer la cage où étaient entreposées les bonbonnes, les « Barbares » ont pratiqué comme leurs ancêtres jadis, la politique de la terre brulée : ils ont mis le feu aux bonbonnes ! Par miracle, celles-ci n’ont pas explosé !

    Ce n’est pas là un acte de délinquance si banal. Si l’explosion avait eu lieu, en plus d’y laisser leurs vies, ces criminels -car il s’agit d’un acte délibérément criminel- auraient entrainé avec eux dans la mort, tous ceux qui auraient eu le malheur de se hasarder sur le parking. C’eût été un terrible spectacle de désolation ! Mais que se passe-t-il à Lille, que la criminalité soit à ce point à la hausse ? On aurait bien quelques éléments de réponse, mais bon …

    http://www.contre-info.com/

  • Repos dominical : la trahison attendue de la gauche

    Faut-il en rire ou en pleurer ? Jusqu’à présent la loi de dérégulation du repos dominical portait la signature d’une droite ultra-libérale. Revenue au pouvoir, la gauche socialo-libertaire lui emboîte le pas sans complexe.

    Le président Sarkozy voulait le travail du dimanche coûte que coûte. Comme le lui demandaient Bernard Arnault le PDG de LVMH, ou Jacques Séguéla. Habilement, c’est un député, Richard Mallié (UMP, Bouches-du-Rhône) qui avait porté le projet sous la forme d’une proposition de loi.

    Le texte fut signé au Lavandou un beau jour d’été 2010, et publié au Journal officiel le 11 août. Souvenons-nous en longtemps. Une page de civilisation se tournait. Face à Richard Mallié et ses épigones, la gauche fut alors vent debout, soutenue dans cette bataille par quelques trop rares députés de droite. Aux injustices annoncées, comme l’avaient prédit les acteurs d’une défense exemplaire, succède désormais le temps de tous les dangers.

    Joseph Thouvenel vice-président de la CFTC, Étienne Neuville, Jean Dionnot et le collectif des amis du dimanche (CAD), FO, l’avocat Vincent Lecourt, Liberté Politique et nombre de parlementaires, n’avaient pourtant pas ménagé leur peine pour faire valoir l’intérêt des petits commerces, le temps de loisir pour tous, le temps gratuit dévolu à autre chose qu’à la consommation, le temps qui recrée du lien social.

    La suite sur le site de la Liberté politique

    http://www.actionfrancaise.net

  • La scandaleuse idée de taxer les prestations familiales

    Selon Marc Rousset, économiste, écrivain, auteur  de « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou »

    Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a suggéré le  dimanche  17 février 2013 de fiscaliser les prestations familiales afin d’augmenter les recettes de l’Etat ! Les socialistes ne savent qu’augmenter les prélèvements et les impôts !

    Taxer et tondre la laine sur le dos des pères de famille nombreuse, c’est plus facile que de s’attaquer à l’immigration extra-européenne (coût 70 milliards d’euros par an !), réduire les dépenses publiques françaises éhontées de fonctionnement  les plus élevées d’Europe  avec deux millions de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne, supprimer les régimes spéciaux des retraites qui, après la pseudo-réforme  de l’illusionniste  Sarkozy, nous coûtent encore plus cher qu’avant , ou  supprimer d’un trait de plume l’inutile  Conseil  Economique et social dont le seul objet  est  recaser les petits copains !

    Le démantèlement continu de la politique familiale en France depuis 1945

    Le coût actuel de la politique familiale française est de 5% du PIB. Des progrès restent à faire afin de permettre aux femmes d’avoir les enfants qu’elles désirent. Les études qui se sont penchées sur la question l’ont montré : les femmes arrivant à la cinquantaine constatent, en moyenne, qu’elles ont eu au final un enfant de moins que le nombre qu’elles auraient aimé avoir. Cet enfant qui manque, c’est la solution à nos problèmes démographiques et de retraites. L’Europe ne fait pas de 3e enfant. Un 3e enfant coûte cher en France, bien plus que les 150 euros supplémentaires par mois que donnent les allocations familiales. En un demi-siècle, les prestations familiales ont diminué de près de 70% pour les familles avec trois enfants. Il faudrait que ces prestations atteignent 5%  du PIB contre 3% aujourd’hui, ce qui est à comparer aux plus de 20%  du PIB consacrés annuellement aux retraites et à la santé.

    Malthus triomphe  en Europe. Il en est de même  en France, si l’on se réfère au taux de fécondité insuffisante de 1,71 des Françaises de souche européenne et  au démantèlement continu de la politique familiale dont les fondements avaient été posés dès 1945 par le général de Gaulle. Le Général avait multiplié les mesures destinées à relever la natalité française : indexation des allocations familiales sur le salaire de base et non sur les prix (car leur but n’est pas de maintenir un pouvoir d’achat initial mais de permettre aux familles de voir leur niveau de vie s’améliorer parallèlement à celui de l’ensemble de la société) ; refus de soumettre les allocations familiales à l’imposition (car elles ne constituent pas un revenu, mais la juste compensation d’investissements privés avec un intérêt collectif fondamental) ; refus de les soumettre à condition de ressources ; et enfin instauration du quotient familial dans le calcul de l’impôt sur le revenu,  étaient autant de mesures concrètes permettant de bien distinguer la politique familiale de la politique sociale à visée égalitariste.

    Les allocations familiales n’ont pas pour but de combler le fossé entre riches et moins riches, mais d’éviter que les ménages avec enfants voient leur niveau de vie se dégrader par rapport à ceux qui n’en ont pas. Or, depuis les années 70, ce principe de base du printemps démographique français d’après guerre n’a cessé d’être bafoué.

    En 1970, Pompidou introduit des primes à condition de ressources. Dans le même temps, les prestations familiales sont décrochées de la croissance des salaires pour être alignées sur les prix. Mais les cotisations continueront  quant à elles d’être indexées sur les salaires, d’où les excédents des Caisses d’allocations familiales qui seront utilisés pour combler les déficits d’autres caisses : assurance vieillesse et maladie. En 1987,  Chirac soumet l’allocation jeune enfant à condition de ressources et en 1988, Michel Rocard crée le RMI à la charge des  CAF. Ainsi souligne le démographe Philippe Bourcier de Carbon, « depuis près de 30 ans, les gouvernements successifs dévoient la politique familiale de la France en l’éloignant sans cesse du soutien initial à la fécondité, pour la spécialiser dans l’assistanat, la lutte contre la pauvreté, l’exclusion ou le chômage ». Les grands bénéficiaires de cette politique sont les populations d’origine immigrée qui emploient le terme  « d’allocations braguette »  et il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que leur taux de natalité soit supérieur à celui de leur pays d’origine, et en moyenne deux fois supérieur au taux  de souche européenne. Le paradoxe, c’est que les allocations familiales censées enrayer à l’origine en 1945  l’insuffisance de la natalité française de souche européenne contribuent aujourd’hui à accentuer les déséquilibres démographiques en attirant les populations immigrées extra-européennes et en développant leur taux de natalité.

    Elever des enfants diminue le niveau de vie des ménages !

    La politique familiale française ne couvre que 15% des dépenses qu’entraînent les enfants contre 65% à la fin des années 40. Dans les années 50, les allocations familiales stricto sensu, représentaient plus du quart du budget social français ; aujourd’hui elles en représentent moins de 4%.

    L’arrivée du premier enfant dans un couple se traduit par une baisse du niveau de vie (après impôts et transferts) de l’ordre de 13%, et  6% pour chacun des enfants suivants. Le taux de pauvreté augmente fortement avec la taille des ménages. Ainsi s’explique la diminution constante du nombre des familles nombreuses d’origine européenne,  qui sont pourtant nécessaires au simple remplacement des générations puisque 10% des femmes n’ont pas d’enfant et 20% un seulement. Une famille sur cinq seulement (1,7 millions) est composée aujourd’hui d’au moins trois enfants. Elever des enfants signifie des  grandes joies familiales, mais aussi des  soucis, des peines et des privations dans un monde de plus en plus dur soumis à la concurrence des pays émergents !

    Les socialistes veulent ils encourager davantage les Français à gaspiller leur argent au Club Med ou dans les loisirs sans fin, plutôt que de continuer à investir dans l’avenir humain du pays, seul domaine où la France est moins décadente à ce jour que les autres pays européens. Les socialistes seraient ils devenus les spécialistes pour porter le coup de grâce à   tout ce qui fonctionne  encore  un peu en France ? Les socialistes veulent ils vraiment achever le nouveau grand malade de l’Europe ? Les socialistes auraient-ils déjà oublié leurs seuls  et uniques cocoricos démographiques lorsqu’ils comparent la France à l’Allemagne pour se consoler de notre déroute économique ?

    Il est donc  hors de question, M. Migaud, de fiscaliser la majoration de retraite pour les familles nombreuses, de diminuer encore  les prestations  ou de les fiscaliser ! Elles n’ont déjà que trop diminué depuis 1945 !

    En conclusion, une politique familiale pour la France et pour l’Europe, telle que celle mise en place par le général de Gaulle, est bien au contraire  la seule alternative à la politique d’immigration massive extra-européenne par le biais du regroupement familial, de la clandestinité, des mariages mixtes au pays et d’un taux de natalité très élevé de ces populations. Un revenu parental avec des droits à la retraite et des prêts familiaux à taux zéro pour les familles nombreuses démunies s’imposera  bien au contraire un jour dans toute l’Europe  pour assurer la survie et la vitalité démographique de la population d’origine. Le rôle des parents éducateurs doit être reconnu. Seule une politique familiale  peut éviter les graves déconvenues identitaires de non assimilation des populations immigrées et assurer l’avenir de la France, de l’Europe et du continent paneuropéen.

    http://www.scriptoblog.com/

  • Quant au vote des Étrangers – par Éric E.G. Nogard

    Nous sommes le Peuple de France, catholiques romains, et nous sommes Européens. N’est-ce pas beau, n’est-ce pas beaucoup. Or, nous voudrions donner chez-nous le droit de vote aux  Étrangers, en plus de la considération que nous leur portons, et en plus de l’hospitalité que nous leur assurons.
    Dans quelle mesure voterions-nous Français si l’Étranger, si redevable que nous puissions être envers lui, glissait son bulletin de vote dans nos Urnes.
    Ne connaissons-nous pas assez ce que peut être  la chose frelatée…  le lait, la viande, et pis encore.
    Ou alors, pourquoi un tel branlebas quand nous y sommes confrontés, comme nous l’enseigne l’actualité sur le cheval.
    Donner chez-nous le droit de vote à qui ne vote pas chez lui, n’est-ce pas pousser loin le bouchon de l’Humanisme, ou alors, est-ce savoir de quoi on parle quand on dit « Humanisme ».¢ 
    Et pour répondre sans parti-pris à ce questionnement, ne serait-il pas sage de notre part que nous tentions : 
    D’obtenir le droit de vote, chez eux-mêmes et pour eux.
    D’obtenir pour nous-mêmes, le droit de vote chez les autres.
    D’obtenir un pacte de réciprocité avec les autres Peuples, en matière de droit de vote.
    Et pourtant, serions-nous des oisifs chez les autres quand chez eux, pour eux, à leur demande, nous aidons, nous formons, nous montons des usines, nous secourons…
    Nous participons à une Société plus ouverte et plus Universelle, comme le font des Peuples « si nombreux » qu’on les compte sur les doigts d’une seule main.
    En revanche, quel Peuple a, à ce jour, eu la moindre idée de se préoccuper de nous donner en son sein le droit de vote, quand il y existe.
    Sommes-nous conscients, sommes-nous sérieux, sommes-nous sincères quand nous réclamons le droit de vote pour les étrangers.
    Met-on à ce point la charrue avant les bœufs. 
    Ou alors, par malice, serions-nous assez pervers pour prendre de tels risques dans notre acharnement à détruire notre clocher.
    Ou alors, à quoi nous servent nos Universités, nos Universitaires, nos Philosophes, nos Moralistes et nos Leaders pour que nous en arrivions là.
    Ou enfin, qui sont les plus dangereux ou les plus fous de ceux qui protègent ou de ceux qui jouent d’un coup de poker, le peu qu’ils ont et qui fait tant d’envieux.

    Méfions-nous de nous-mêmes quand nous réclamons chez nous le droit de vote pour les Étrangers.

    http://www.francepresseinfos.com/