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Parcours de Proc, de Paul-Louis Auméras
« À ce jour, 1 peine d’emprisonnement sur 2 prononcée par le juge ne peut être effectuée. » Paul-Louis Auméras a été au cœur des plus grandes affaires criminelles de ces dernières décennies. Il est le premier Procureur Général à livrer ses souvenirs personnels.De l’assassinat du juge d’instruction Pierre Michel au démantèlement de la French Connection, d’une première prise d’otages à Béziers aux suivantes à Perpignan, de l’Affaire Médecin à Nice aux trafics de stupéfiants de la Côte d’Azur, il est aux côtés des policiers et des gendarmes dont le sacrifice est en conflit permanent avec les « embrouilles et brouilles » des avocats… C’est également lui qui convoqua le leader syndical José Bosé pour qu’il se présente à la maison d’arrêt afin d’y effectuer sa peine d’emprisonnement. Entretien avec Paul-Louis Auméras. (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul) « Parcours de Proc », Paul-Louis Auméras, préface de François Missen, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 388 pages, 31 euros.¢Vous sentiez vous libéré de votre devoir de réserve pour pouvoir publier aux éditions Dualpha Parcours de Proc ?À mon sens, le devoir de réserve ne s’oppose pas à l’écriture d’un livre de souvenirs professionnels. Le principe fondamental est, faut-il le rappeler, celui de la liberté d’expression qui est expressément garantie au fonctionnaire par l’article 6 de la loi du 13 juillet 1983. Il interdit donc au fonctionnaire de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque ou de tenir des propos outranciers ou diffamatoires dévalorisant l’administration. Telle n’était nullement mon intention puisque, tout au contraire, je voulais plaider la cause du Ministère Public, faire connaître sa pratique quotidienne que je prétends digne et respectable, défendre une profession méconnue, injustement décriée et caricaturée, y compris à l’intérieure de l’Institution Judiciaire, pourfendre à l’occasion ses adversaires qui présentement l’accablent. Je ne pense donc pas que Parcours de Proc puisse trahir les intérêts de l’Institution Judiciaire. J’en fais juge le lecteur.Vous êtes le premier – le seul ? – Procureur Général en retraite à livrer des souvenirs… Qu’en pensez-vous ?L’époque qui a été la mienne a connu une profonde transformation de la justice et une remise en cause de ses principes fondateurs. Cela a suscité, pour ce qui me concerne, de grandes interrogations et une forte incitation à essayer de se mettre au clair devant les perspectives très ouvertes qui se profilent. Sans doute aussi, ma génération, avec son nouveau positionnement vis-à-vis de la presse, puisqu’elle est appelée à communiquer sur les affaires importantes, est moins empruntée pour s’exprimer publiquement sur son expérience professionnelle, voire personnelle. Je suis persuadé que, très bientôt, d’autres collègues sauteront le pas eux aussi.Quel bilan portez-vous sur la justice en France durant les années où vous avez été en fonction ?Le bilan judiciaire, au plan statistique, c’est le nombre des dossiers dont sont saisies les juridictions avec, en regard, le chiffre de décisions rendues. Jusqu’en 1970, globalement, l’Institution Judiciaire parvenait à évacuer le contentieux dont elle était saisie. Mais, à partir de 1970, le flot montant des dossiers va submerger, les tribunaux. Ceux-ci sont maintenant confrontés à des contentieux dits « de masse ». Au civil, ce sont les accidents de la circulation, les divorces, les licenciements. Au pénal, c’est l’explosion de la délinquance, des incivilités.L’augmentation massive du contentieux exigeait d’évidence des moyens supplémentaires en juge et en fonctionnaires. Les gardes des Sceaux successifs, le politique, a certes, par plusieurs lois de programme, satisfait à cette nécessité, mais pas dans des proportions suffisantes. Par ailleurs, cédant à la schizophrénie de l’opinion publique réclamant le matin la plus grande sévérité contre les délinquants et l’après-midi l’indulgence pour les « victimes de la société », le même politique s’est lancé dans un programme de réformes permanentes dans tous les domaines du droit. La procédure pénale a bénéficié d’une attention toute particulière avec plus d’une réforme chaque année. Les possibilités de recours ont été multipliées. Les délais pour voir intervenir les décisions réduits, la sanction de leur non-respect étant la mise en liberté immédiate du prévenu. Le contentieux s’est donc, pour chaque affaire, très substantiellement alourdi.Avocats, dont le nombre a augmenté de façon exponentielle, et Presse, ont exercé un contrôle de plus en plus strict, de plus en plus critique sur le fonctionnement judiciaire. De véritables à-priori se sont emparés de l’opinion publique. Le politique, en matière pénitentiaire, a refusé de mettre en place la capacité carcérale permettant d’exécuter les peines d’emprisonnement prononcées par le juge. À ce jour, la moitié de ces dernières ne peuvent l’être.Pensez-vous toujours qu’il faille « croire en la justice de son pays » malgré certaines défaillances, regrettables, mais inévitables ?La réponse est catégorique : oui. Il n’y a pas d’alternative, sauf à rompre définitivement et totalement le lien social dans notre société. Reste bien sûr que l’erreur judiciaire peut survenir, parce que la justice est rendue par des hommes qui, par définition, peuvent faillir. Il faut tout faire pour qu’il y en ait le moins possible, mais sa survenance ne peut être totalement exclue. Aucune œuvre humaine ne peut avoir la prétention d’accéder à la perfection absolue.Que préconiseriez-vous pour améliorer le système judiciaire ?Il y a sans doute quelque prétention à répondre à cette question…En premier lieu, il est nécessaire de réduire le périmètre de l’intervention judiciaire autant que possible. Le juge ne peut être appelé à statuer sur tout. Il doit jouer le rôle d’un dernier recours après intervention de mécanismes de médiation mises en œuvre par des administrations ou des organismes constitués à cette fin. Il faut donc combattre l’évolution à l’américaine que nous connaissons en matière notamment de responsabilité civile.Naturellement, sous la réserve d’une surveillance accrue des dépenses effectuées, des moyens supplémentaires en hommes et en crédits doivent être consentis par le politique pour mettre la France, en matière de justice, au niveau des autres grands pays européens, ce qui n’est pas le cas actuellement.« Parcours de Proc », Paul-Louis Auméras, préface de François Missen, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 388 pages, 31 euros. -
Le nihilisme, cette religion laïque
Vincent Peillon est le modèle des idéologues parmi nos ministres, dont on a l'impression qu'ils rivalisent dans ce domaine. Il vient de publier un livre-manifeste intitulé Refondons notre école. Mais ce n'est pas seulement de l’École qu'il nous parle, c'est de la République et du Mental nihiliste des ministres républicains...
Vincent Peillon présente bien, il est propre sur lui, parfaitement décontracté d'apparence. Bref un petit côté gendre idéal et qui, vu son âge, a déjà donné satisfaction. Mais cette apparence amène cache un redoutable ratiocineur, parfaitement à son poste au ministère de l’Éducation nationale. Spécialiste de Jean Jaurès et de Ferdinand Buisson, il envisage ces Maîtres non comme des magots de brocante mais comme des docteurs de l'avenir. Dans son manifeste Refondons l’École, il se montre élève discipliné des grands anciens, dont l'enseignement idéologique est dûment reçu et actualisé dans l'ambiance gauche-bobo, propre à notre Bel aujourd'hui.
Le plan a été mis au point pendant la dernière moitié du XIXe siècle
Et pour commencer l'aveu qui tue : « C'est grâce à l'école que la République a fait de ses enfants des Républicains et qu'elle a pu enfin s'établir définitivement ». Le constat est fréquent sous la plume de Peillon : la République n'a pas forcément été un enfant désiré de la Nation France. C'est l'éducation nationale qui a permis que le fait républicain s'incruste dans les mentalités. Le plan a été mis au point pendant la dernière moitié du XIXe siècle par les Républicains qui, entre 1792 et 1799 d'une part, puis 1848-1852 d'autre part, n'avaient pas réussi à s'installer durablement à la tête du Pays. La marque de fabrique de la République sera ce ministère de l'Instruction publique, sous l'autorité duquel « l’École doit non seulement instruire mais éduquer, non seulement transmettre des savoirs mais transmettre des valeurs. Celles de la République. Ni plus ni moins ». Nous sommes au cœur du discours républicain. À l'heure des grandes utopies fascistes et communistes, la France, elle, avait déjà son école. Elle lui donnait tous ses soins comme au berceau de la République.
Las... ce berceau se porte plutôt mal en ce moment. « L'avenir est en crise » écrit Peillon qui aime les formules à l'emporte pièce. « En 2006, l'école française occupe le 27e rang sur 44. [en 2001 le 18e sur 33]. 33 % des élèves sont jugés faibles ou très faibles par les enquêteurs internationaux ». Bref le principal ascenseur social de la nation est en panne. Cela n'empêche pas Vincent Peillon, dans une tradition que l'on doit qualifier de stalinienne, de déclarer que l'on fera tout pour que tous réussissent. Autrefois, on cherchait à faire en sorte que les meilleurs tirent leur épingle du jeu. Mais on a changé tout cela... « La mixité sociale et scolaire (sic) ne porte préjudice à aucun élève bien au contraire ». « Il va falloir se donner les moyens de permettre la réussite de tous et donc revoir ces politiques de ségrégation qui ont échoué ». Vive l'école black, blanc beur ! Elle sera aussi performante que notre équipe de football.
Mas il en va de la société de demain, qui doit être indifférenciée, nous allons le voir.
Cette école n'est plus l'école laïque d'autrefois, et pas seulement à cause de son recrutement. Le contenu de l'enseignement a changé. On pourrait dire d'ailleurs qu'il importe peu. Ce qui est essentiel, c'est d'apprendre à apprendre. Je dirais même : d'apprendre à désapprendre. L'idée est de refuser a priori toute identité reçue et de ne tolérer, éventuellement que les identités choisies : « Il s'agit de donner à l'enfant les moyens de s'arracher à tous les déterminismes qui peuvent peser sur lui. Cela ne veut pas dire l'arracher à sa famille, à son histoire, à sa patrie, à sa religion. Cela veut dire lui donner les moyens de choisir en toute connaissance de cause et par une adhésion volontaire, personnelle et motivée. La première des libertés, c'est la liberté de conscience. Cette liberté est aussi le cœur battant de la laïcité ».
Il faut : « arracher l'enfant aux déterminismes qui pèsent sur lui »
Nous sommes à 1000 lieues de la laïcité selon Jules Ferry. Dans sa célèbre Lettre aux instituteurs, Ferry disait : « si ce que vous dites risque de choquer un seul père de famille dont l'enfant se trouve dans votre classe, abstenez-vous ». On peut dire que cette École d'autrefois se souvenait qu'elle prétendait à la neutralité. Aujourd'hui, plus de neutralité dans la laïcité. Chacun doit être capable de défendre ses convictions et plus exactement de les perdre pour éventuellement les retrouver. Le modèle n'est plus la neutralité mais le nihilisme collectif. Il faut, vous avez bien lu, « arracher l'enfant aux déterminismes qui pèsent sur lui ». Il faut lui donner les moyens de choisir en toute connaissance de cause, en lui ôtant tout ce qui ne relève pas de la Raison. Seule la Raison, au sens où l'entend Vincent Peillon, est capable d'opérer ce mécanisme de désappropriation collective et de réappropriation personnelle. Les enfants qui sortent d'un tel système auront perdu l'identité qu'ils ont reçue, de leur famille, de leur éducation etc. Ils seront capables de retrouver une identité personnelle, parfois, par compensation, particulièrement intense (je pense à l'islamisme de nos banlieues, qui est une réislamisation personnelle de gens auxquels on a voulu tout enlever). Ou bien ils céderont à la grande idée commune, qui est aujourd'hui l'autre nom du socialisme comme le pressentait Igor Chaffarevitch, l'ami de Soljénitsyne : cette génération est mûre pour le nihilisme obligatoire.
En tout cas, ajoute immédiatement Peillon, il faut que ce soit clair : « Un des critères de la rationalité, c'est précisément l'impossibilité de parvenir à une vérité absolue et définitive ». On croirait entendre Bernard Shaw : « La seule règle d'or, c 'est qu 'il n'y a pas de règle d'or ». Cette assertion ministérielle est fausse, soulignons-le au passage : la raison, que ce soit au plan scientifique ou même au plan moral, parvient à des vérités définitives : un théorème ou une loi morale imprescriptible. Mais cette affirmation ministérielle est le premier article du Credo de la nouvelle religion laïque.
Claire Thomas monde & vie 26 février 2013 -
Loi sur l’école – Information à la population .
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Terrorisme intellectuel : La République ne recevra pas la Manif pour tous qu’elle taxe d’homophobe !
Le premier vice-président de la commission des lois du Sénat a donc refusé de recevoir la Manif pour tous. Et les raisons qu’il invoque sont stupéfiantes ! « Vous représentez la pire des homophobies, qui est « Je n’ai rien contre les homosexuels, j’ai plein d’amis homosexuels, mais je refuse l’égalité qui leur est due » « , explique le vice-président de la commission dans sa lettre…
Il manque cependant un maillon dans son argumentation : il postule qu’une « égalité leur est due« . Sans étayer. Ce que cet homme refuse obstinément de comprendre, et c’est là une preuve manifeste de son manque d’ouverture intellectuelle, c’est que ses détracteurs ne partent pourtant pas des mêmes principes que lui, et singulièrement qu’ils n’épousent pas la même vision de l’homme que les socialistes. Car en effet, la personne humaine ne se réduit pas à son orientation sexuelle, donnée subjective : elle se reconnaît cependant comme être sexué, donnée objective. Là où le vice président de la commission des lois du Sénat, en enfermant l’individu dans une catégorie, divise l’humanité en homosexuels et en hétérosexuels, nous observons quant à nous que l’humanité se divise en hommes et en femmes, et même qu’elle n’existe pas en dehors de la masculinité et de la féminité. Partant de cette donnée anthropologique, les homosexuels comme les hétérosexuels ont chacun les mêmes droits : celui de se marier avec une personne de sexe opposé.
Ce monsieur pourrait donc avoir l’honnêteté intellectuelle de discerner dans l’argumentation de ses opposants des principes divergents des siens, et de juger ainsi leurs conclusion à partir de leurs principes, et non des siens. On pourra ensuite discuter les principes. En attendant, cette once d’honnêteté lui aurait interdit d’accuser ses opposants d’homophobes : car l’homophobe est celui qui considère que l’humanité se divise en homos et en hétéros et qui, dans le même temps, refuse à chacun les mêmes droits. Si donc la Manif pour tous avait adopté un tel principe, alors oui, son refus du « mariage » homo aurait pu se fonder sur l’ »homophobie ». Mais tel n’est pas le cas…
En bref, le politiquement correct juge les opinions à l’aune d’une doxa dominante qui ne se discute pas, d’une grille de lecture dont personne ne doit jamais interroger l’assise ni la légitimité. On appelle ça le terrorisme intellectuel.
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Le signal des Femen
La lutte contre la christianophobie n'est-elle pas réprimée autrement plus durement que les provocations des Femen ? Le pouvoir n'est pas seulement complaisant à leur égard : la République les utilise à dessein...
Nous nous souvenons encore de la brutalité de la répression policière et de la rigueur des tribunaux quand nos militants avaient protesté pacifiquement devant le théâtre de la Ville contre le spectacle de l'église scatologique proposé par son pape Castelluci. Nous nous souvenons aussi des peines correctionnelles infligées à d'autres manifestants qui avaient envahi la scène pour prier. Sans parler de l'affaire de Poitiers ou un jeune père de famille avait été menacé d'emprisonnement. Dernièrement, des Femen, tous seins dehors, ont envahi la cathédrale Notre-Dame de Paris, créant le scandale et l'indignation. Elles ont été reconduites mollement par la police et relâchées immédiatement sans aucune charge retenue contre elles. Deux poids deux mesures ?
Mauvais mélange
Au-delà du phénomène des Femen, qu'on nous vend comme des call-girls ukrainiennes, mais qui (encore un scandale) du fait d'un étiquetage douteux, ont été subrepticement mélangées à des pétroleuses de l'Hexagone dont l'esthétique laisse à désirer (on nous refait le coup des lasagnes), il nous faut observer, là encore, la disparition programmée des libertés dans ce pays. Les agitatrices ne sont qu'une espèce d'aiguillon chargé par le "système" de susciter d'éventuelles réactions violentes chez l'ennemi désigné-ceux qui composent une France qui n'a pas encore complètement rompu avec son histoire ; cette France détestée par les "bobos" et méprisée par Attali. Ça devient lassant à la longue d'observer l'extension spectaculaire du totalitarisme d'État, relayée par la presse servile et subventionnée qui joue le rôle de police de la pensée subordonnée aux "élites d'indignés à sens unique".
Libertés en recul
Je ne vais pas rappeler la liste des libertés perdues, nous enfermant dans un couloir étroit, se resserrant chaque jour un peu plus, laissant apparaître une société qu'avaient annoncé Orwell et Huxley notamment. Ce qu'il faut voir, c'est que toute cette énergie, législative, judiciaire, policière et journalistique, ne vise qu'à soutenir une idéologie pernicieuse destinée à faire disparaître ce qui reste des valeurs de notre pauvre patrie. Pour établir le gouvernement mondial, il faut des peuples déracinés, annihilés, des zombies programmés par nos écoles, lesquelles sont relayées par les médias.
Si réaction populaire, même massive, il y a (mariage pour tous) nos démocrates auront tôt fait, avec leurs porte-voix, de les stigmatiser en invoquant les heures les plus sombres de notre histoire. Il est difficile d'échapper à ce système, certes incapable de sortir le pays de la crise, mais parfaitement capable, en revanche, de laver les cerveaux à grande échelle. Les Français encore libres doivent comprendre que la République est l'instrument essentiel, l'outil idéal, pour créer cet état de fait.
Cependant, en cherchant à faire disparaître les libertés de la nation et la nation elle-même, la République se fragilise, car c'est sur la nation qu'elle construisit naguère sa légitimité. À l'AF, nous "conspirons à ciel ouvert" comme nous l'enjoignait le Martégal. L'État est omnipotent et, plutôt que de revenir dans l'urgence à ses seuls devoirs régaliens, occupé à son œuvre de destruction, il est de moins en moins capable d'anticipation politique. Le moment approche où, comme disait Trotski, il faudra donner le « coup de poing au paralytique ». La République détruit la France, détruisons la République.
Olivier Perceval L'ACTION FRANÇAISE 2000 Du 21 février au 6 mars 2013 -
Aides publiques à la presse écrite : 45.000 € par journaliste et par an
PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Cinq milliard d’euros, c’est le montant total des soutiens publics à la presse écrite sur trois ans. C’est le chiffre donné par le rapport de la Cour des comptes sur ce sujet. Rapport aux conclusions sans appel.
Ces aides concernent 80.800 salariés, dont un peu moins de la moitié de journalistes. Cela fait 134.000 € par journaliste, soit 45.000 € d’aides par journaliste et par an. Arrive en tête de ces subventions, le journal Le Monde (photo en Une du siège). On rappellera à nos lecteurs que ce sont donc directement leurs impôts qui financent les journalistes de l’anti‑France comme Abel Mestre et Caroline Fourest. Avec ce niveau d’aides, les journalistes des médias de l’oligarchie peuvent se montrer reconnaissants envers leur maître.
Le rapport de la Cour des comptes conclut par : « Une réforme profonde de la politique d’aide à la presse reste plus que jamais une nécessité, compte tenu de son coût et de sa faible efficacité. »
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L'euro trop fort : une fausse excuse
L'euro fort serait à la source des difficultés économiques françaises. Et permet au gouvernement de masquer son impuissance...
Le chemin vers la croissance est difficile ; les économies s'impatientent et s'épuisent et les efforts consentis peinent à trouver une récompense. Les seules promesses du candidat Hollande n'ayant pas suffi à relancer la machine économique, la monnaie commune, après les questions sociétales, est devenue le nouveau cheval de bataille de l'équipe Ayrault. Une stratégie de diversion qui, comme sur le prétendu « mariage pour tous », pourrait coûter très cher.
Le président de la République et le ministre de l’Économie français se sentent actuellement bien seuls dans les sommets internationaux. Précisant la pensée de François Hollande, Pierre Moscovici a estimé début février que l'euro était « fort, probablement trop fort » et que l'évolution récente de la monnaie commune représenterait une menace pour la croissance française, évaluée à pratiquement 0,3 % du PIB. Alors que la production pourrait au mieux stagner en 2 013 et que le retour du déficit budgétaire à 3 % est désormais différé, on comprend mieux l'inquiétude d'un gouvernement confronté au principe de réalité : en fait de croissance, les promesses de lendemains qui chantent n'ont jamais remplacé ne serait-ce qu'une heure de travail productif.
Le Japon a une dégradation inquiétante de ses excédents extérieurs
Las ! Dans le sillage de la BCE qui estime que l'euro évolue sur sa moyenne de long terme, la réaffirmation par les pays du G20 de leur attachement à un système monétaire international évoluant au gré des forces de marché a achevé d'isoler la position française, déjà fragilisée lors de la négociation sur les perspectives budgétaires 2014-2020 de l'UE. À cet égard, il est d'ailleurs impensable que les stratèges de Bercy ignorent que la dépréciation du taux de change d'un pays ne serait d'aucun secours si ses partenaires commerciaux décidaient d'en faire autant.
Car en effet, cette sortie n'est pas innocente et s'inscrit dans la thématique renouvelée de « guerre des changes ». Confronté à une dégradation inquiétante de ses excédents extérieurs, le Japon est actuellement au centre d'une polémique sur l'utilisation de sa politique monétaire particulièrement accommodante à des fins de dépréciation du yen ; ce qui n'a pas manqué de réactiver dans les principales instances de négociation internationale sur l'utilisation par un pays de sa politique économique pour soutenir de manière artificielle la compétitivité-prix de ses produits nationaux.
Le débat sur la force de l'euro est ouvert mais il serait bon de ne pas négliger quelques éléments structurants.
À première vue, il semble paradoxal de déplorer la force de l'euro tout en prédisant sa fin prochaine sous le poids de ses contradictions internes. A cet égard, il semble que les évolutions institutionnelles récentes au sein de la zone euro aient au contraire redonné confiance aux investisseurs demandeurs d'actifs libellés en euros.
Sans compter que cet euro fort nous permet encore de contenir la menace que fait peser notre dépendance énergétique sur la reprise qui pourrait s'amorcer dès le deuxième semestre 2013 dans la zone euro.
L'absence de volonté politique des élites politiques françaises
Au-delà, c'est l'absence de volonté politique des élites politiques françaises, manifestement incapables d'aborder la question de fond, à savoir la compétitivité de l'économie française. Non seulement, le taux de change n'a aucune incidence sur nos échanges au sein de la zone euro (+ de 50 % du commerce extérieur français) mais il n'est pas un obstacle pour une économie comme l'Allemagne qui a su procéder à des réformes structurelles profondes de son marché du travail dès 2000 : comme un désaveu cinglant, la santé insolente de son industrie automobile lui permet de caracoler alors que PSA affiche des pertes records pour 2012.
Antoine Michel monde&vie février 2013 -
Immigration : le capitalisme responsable et coupable
Le visage avenant du polygame Liès Hebbadj, propriétaire d'une boucherie hallal et mari de l'automobiliste verbalisée pour avoir conduit enfouie dans son niqab, est-ce le probable profil du Français moyen dans un futur désormais proche ? Si d'aventure la réponse est oui, la question se pose alors : comment en est-on arrivé là ?
Le président Pompidou, peu avant sa mort, avoua à ses proches qu'il avait ouvert les vannes de l'immigration en France à la demande des grands patrons désireux de pouvoir bénéficier d'une main-d'œuvre bon marché, cela aux fins de contenir les exigences des travailleurs français - n'oublions pas que c'est Mai 68 puis les accords de Grenelle qui firent roi l'ancien Premier ministre, après l'exil irlandais et la sortie sans gloire du bradeur d'Alger, désavoué en 1969 par un référendum perdu.
Trente-six ans ont passé depuis la mort de Georges Pompidou en cours de mandat. Et le même patronat avide renouvelle ad vitam aeternam ses demandes : les appels à l'immigration ne cessent pas, la soif de profits est inextinguible. Les secteurs économiques concernés sont désormais plus nombreux, dépassant le cercle du BTP ou de la restauration pour atteindre des professions autrefois épargnées telles que les ingénieurs ou les informaticiens. Il faut du reste noter que les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) n'ont jamais abandonné, depuis plusieurs décennies, la philosophie consistant à favoriser le « toujours plus » d'immigration. En 2008, le rapport Attali, commandé à l'ancien gourou de Mitterrand par Nicolas Sarkozy, dressait un tableau de plus de 300 mesures (catalogue de la Redoute du Politiquement Correct) parmi lesquelles une accélération au pas de l'oie de l'immigration. C'est d'ailleurs cette pente que suit religieusement le petit-fils du Dr Mallah depuis son élection, à travers le concept bidon de « l'immigration choisie ».
La thèse de l'immigration encouragée par des capitalistes manipulateurs pour faire pression à la baisse sur les salaires avait toujours été raillée par l'Establishment : c'était, assurait-il, un fantasme du FN.
Las ! pour la première fois, un rapport tout à fait officiel confirme cette intuition, émise par Jean-Marie Le Pen dès 1973 et qu'il a renouvelée le 1er mai dernier - cela dit, le doute n'était pas permis sur ce chapitre : depuis 1983, l'Insee évalue à 9,3 % du PIB les richesses qui ont glissé de la poche des salariés dans celle des actionnaires.
Jamais les bénéfices n'ont en effet été aussi hauts et les salaires aussi bas, un déséquilibre inédit depuis au moins un demi-siècle pour l'ensemble des pays industrialisés. D'après le Fonds Monétaire International, le FMI de M. Strauss-Kahn, la part des salaires dans le PIB des pays membres du G7 a baissé de 5,8 % entre 1983 et 2006. D'après la Commission européenne, au sein de la seule Europe celle fois, la part de la masse salariale a chuté de 8,6 % en moyenne ! Dans le même temps, la part des dividendes versés aux actionnaires est passé de 3,2 % à 8,5 % ...
Revenons au rapport confidentiel dont la teneur a été révélée fin avril par l'hebdomadaire Marianne, et qui date en réalité de 2009. Il émane du Conseil d'Analyse Economique, collectif placé sous l'autorité du Premier ministre, réputé fort sérieux et qui regroupe tout le gratin des économistes français reconnus, ceux que les télévisions et les journaux écoutent pieusement à longueur d'années.
Le texte explique en préambule qu'en économie, la notion de «pénurie» pour trouver des volontaires dans un secteur d'activité donné n'a pas de sens en période de chômage : à croire que nos experts sont des lecteurs assidus de RIVAROL ! C'est pourtant ce facteur qui est mis en avant par les Diafoirus de l'UMPS pour justifier le recours à l'immigration : ainsi, le bâtiment peinerait à recruter des dizaines de milliers de travailleurs en France, et il faudrait donc aller en chercher ailleurs, entend-on souvent dans les rangs de la gauche ou de la prétendue droite.
Malheureusement, rien n'est plus inexact. Répétant que « du point de vue de la science économique, la notion de pénurie n'est pas évidente », le rapport ajoute que le « fait que certains natifs rejettent certains types d'emplois peut simplement signifier que les travailleurs ont de meilleures opportunités que d'occuper ces emplois, et donc que les salaires correspondants devraient augmenter pour qu'ils soient pourvus ». Si l'on traduit ce charabia, on comprend que les auteurs pensent qu'une pénurie se forme lorsqu'un secteur n'offre pas de salaires attractifs.
En poursuivant ce raisonnement de bon sens, on comprend qu'au lieu d'augmenter les salaires, un certain patronat a tout intérêt à créer un manque, qu'il comblera en allant chercher outre-Méditerranée ou dans l'aride Afrique une main-d'œuvre prête à accepter au moins provisoirement des salaires plus faibles et des conditions de travail peu agréables. C'est d'ailleurs la conclusion à laquelle le rapport parvient, au terme de raisonnements charpentés et de chiffres : « Dans le cas du marché du travail, cela signifie qu'à la place de l'immigration des années soixante, on aurait pu envisager une hausse du salaire des moins qualifiés. »
Le rapport du Conseil d'Analyse Economique recense avec pertinence une série d'études françaises et étrangères qui ont tenté de chiffrer l'impact de l'immigration sur les salaires : « Atlonji et Card [NB : deux économistes reconnus] ont calculé qu'une hausse de la proportion d'immigrés d'un point de pourcentage réduit les salaires de 1,2 %. » « Hunt [NB : une autre économiste] trouve qu'une hausse de la proportion d'immigrés d'un point de pourcentage a réduit le salaire d'environ 0,8 %. » Le phénomène est planétaire, et les mêmes causes produisent les mêmes effets : concernant les États-Unis par exemple, « Borjas [NB : un célèbre économiste enseignant à Cambridge] conclut son étude en affirmant qu'entre 1980 et 2000, l'immigration aurait accueilli l'offre de travail d'environ 11 %, ce qui aurait réduit le salaire des natifs d'environ 3,2 %, et que cette réduction frappe la plupart des catégories d'expérience et d'éducation, mais de manière inégale ». Dans son article, le journal de gauche Marianne, pour une fois lucide, conclut avec raison : « Il est regrettable que dans notre pays une chape de plomb irrationnelle rende toute discussion sur ce sujet quasiment impossible, ce qui a le précieux avantage de permettre aux gouvernements de gauche comme de droite de continuer à mener la même politique (...). »
On le voit donc, la déferlante mahométane (voulue par des individus dont l'identité est obscure, mais les intentions bien réelles) et ses problèmes insolubles d' intégration dans le modèle français finissent par effrayer jusqu'aux Bobos de Saint-Germain-des-Prés !
Ceci, joint aux récents scores électoraux d'une droite nationale ragaillardie, sonnerait-il le réveil du peuple gaulois ?
Les prochaines années vont nous le dire, en espérant que la prophétie du grand Gustave Flaubert (« L'avenir est ce qu'il y a de pire dans le présent ») ne se réalisera pas...
Grégoire DUHAMEL. RIVAROL 14 MAI 2010 -
« Sans-papiers » et Thénardiers
GRANDE question d'actualité durant toute la seconde quinzaine du mois d'avril : la grève - organisée par une CGT en panne d'adhérents et des associations en mal de publicité menée dans une vingtaine d'établissements franciliens par 700 travailleurs clandestins, presque tous africains, exigeant leur régularisation... que le ministère dit de l'Immigration et accessoirement de l'Identité nationale, deux notions d'ailleurs totalement incompatibles, a promis d'examiner "positivement". Ce qui laisse en fait présager une régularisation non pas « au cas par cas » comme l'affirme Brice Hortefeux mais massive, puisque 50 000 clandestins seraient employés dans l'hôtellerie et la restauration et que se passer d'eux « tuerait le tourisme » comme l'a affirmé André Daguin, président de l'union patronale concernée.
On veut nous faire pleurnicher sur des gens - sans doute sympathiques pris individuellement - entrés en France illégalement et qui manifestent impunément, en plein jour, sans être immédiatement expulsés. Ceux qui feignent bruyamment de s'offusquer des mesures "inhumaines" prises envers ces immigrés clandestins (qui profitent cependant gratuitement des écoles, des soins - souvent coûteux... -, d'une myriade d'aides sociales détournées des familles françaises, et même des prisons) qu'aurait engagées le terrible Sarkozy armé de son karcher en carton pâte, sont des imposteurs. Ceux qui les croient sont des idiots incurables (cocufiés une fois encore en mai 2007 ; mais ils en redemandent ; ça dépasse l'entendement...)
Si le Français est sommé de se serrer la ceinture, de renoncer à se soigner ou de le faire au rabais comme le montrent certaines publicités télévisées, de payer une ruineuse Sécurité sociale spoliatrice, des mutuelles complémentaires toujours plus chères, des forfaits, et maintenant des franchises, les clandestins, illégaux « sans papiers » comme on répète stupidement pour nous émouvoir, eux, ont le droit de se soigner GRATUITEMENT sans bourse délier grâce à l'AME et à la CMU. Combien coûtent ces dispositifs ? Combien doivent les gouvernements des pays d'origine à nos hôpitaux ? Ne serait-il pas juste de soustraire tous ces frais des enveloppes offertes sans contrepartie â des gouvernements de pays dits "émergents", qui souvent nous haïssent ?
L'idolâtrie des "drouadelom" est une imposture monstrueuse qui anesthésie tout esprit critique au pays de Descartes.
Car nos compatriotes devraient réfléchir à ce fait : payer moins cher un "sans-papiers" dans la restauration, c'est faire perdurer les salaires de misère pour ceux qui y travaillent encore.
Comme, dans les années 60 du XXe siècle, un certain patronal recrutait une main-d'œuvre docile et bon marché dans nos excolonies pour s'enrichir en évitant de former et de faire travailler les indigènes français en France, en laissant le pays se débrouiller depuis avec ces masses de déracinés inassimilables, les Thénardiers de 2008 n'ont plus honte - après avoir activement soutenu Sarkozy en 2007 - de réclamer pour des hors-la-loi des droits qui leur permettront d'accroître surtout leur propre richesse en s'abstenant ainsi de revaloriser l'ensemble des salaires versés dans la restauration et l'hôtellerie.
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Bertrand CHASSAGNE, Ecrits de Paris juin 2008 -
Le gouvernement veut créer une Métropole de Paris
Le gouvernement veut créer à partir du 1er janvier 2016 une Métropole de Paris, qui pourra mener des politiques urbaines à l'échelle du cœur de l'agglomération, mais cette innovation institutionnelle suscite déjà l'inquiétude des élus de la région de droite comme de gauche.La création de cette nouvelle collectivité territoriale est inscrite dans le projet de loi de décentralisation qui vient d'être transmis au Conseil d'État. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault devrait en dévoiler officiellement les grandes lignes mercredi, parallèlement à ses annonces sur les transports franciliens.François Hollande avait déclaré le 15 mai dernier, jour de son investiture, vouloir "créer les conditions nécessaires à l'émergence d'une métropole parisienne, capable d'affronter à l'échelle pertinente tous les défis qui se présentent à elle".Le projet de loi, qui a connu de multiples versions, a donné lieu à un bras de fer entre la mairie de Paris et la région Ile-de-France, et à d'intenses tractations entre le gouvernement et les élus.¢Point d'achoppement des discussions: la question du logement, cruciale alors que le rythme annuel des constructions nouvelles tourne autour de 40.000 logements, soit 30.000 de moins que l'objectif fixé par la loi sur le Grand Paris.Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), a défendu la création d'une instance compétente à l'échelle du cœur de l'agglomération ("l'unité urbaine de Paris", soit 412 communes regroupant dix millions d'habitants), quand le président du conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, PS lui aussi, est resté arc-bouté sur celle d'une autorité agissant à l'échelle de la région tout entière.Au terme des discussions, la balance penche en faveur du maire de Paris. La future Métropole de Paris regroupera les communes de l'unité urbaine et pourra conduire des politiques en matière d'environnement, d'hébergement d'urgence et de logement.Selon le schéma imaginé par le gouvernement, la région et l'État fixeront un objectif global de construction de logements à la Métropole, qui répartira en son sein le "nombre de logements à sortir", et en "subdélèguera" la construction à ses membres, a décrypté un bon connaisseur du dossier.La Métropole de Paris sera administrée par un conseil métropolitain, composé du maire de Paris et des présidents des futures intercommunalités entourant Paris.La loi prévoit la création obligatoire avant le 31 décembre 2015 d'"établissements publics de coopération intercommunale" d'au moins 300.000 habitants en Petite Couronne, 200.000 pour le reste de l'unité urbaine.Une conférence métropolitaine, composée des membres du conseil métropolitain et des présidents du conseil régional d'Ile-de-France et des conseils généraux, permettra d'assurer la cohérence des politiques de la Métropole avec l'ensemble de la région.TOUTES LES FORMATIONS POLITIQUES SONT MÉCONTENTESInterrogé par la presse lundi à l'issue d'une rencontre avec M. Ayrault, M. Huchon a fait part de son désappointement, tout en disant espérer que le Premier ministre "continue à réfléchir". "On n'est pas, nous, complètement satisfaits des textes tels qu'ils sont présentés, nous voulons que le logement soit vraiment traité, qu'on offre vraiment des solutions pour construire du logement et que ça se fasse dans un esprit de coopération", a-t-il déclaré.Les groupes politiques du conseil régional ont eux aussi critiqué plus ou moins vivement le projet de loi. L'UMP a dénoncé une "nouvelle usine à gaz" et l'ajout d'une "énième couche au millefeuille administratif, synonyme d'enchevêtrement des compétences et d'impôts toujours plus élevés".EELV a fustigé "un coup fatal porté à l’égalité des territoires", tandis que le PS s'est alarmé d'un risque accru de "relégation des territoires périphériques"Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/