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magouille et compagnie - Page 2426

  • Primaire UMP à Paris : ça grogne chez les élus

     Plusieurs élus UMP parisiens ont critiqué lundi le calendrier et les modalités envisagées par la fédération UMP de Paris pour organiser sa primaire préalable aux élections municipales de 2014.

    "Nous avons une candidate qui arrive en février et dit que la primaire doit être organisée en avril, j'appelle cela un putsch et de l'auto-désignation", a déclaré le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, faisant allusion à l'éventuelle candidature de l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet.
    "Si cette primaire est bâclée, elle ne permettra pas au candidat ou à la candidate désignée d'être légitimée", a ajouté M. Bournazel, qui souhaite lui-même briguer l'investiture de son parti. "En terme de calendrier ça ne tiendra pas", a encore dit M. Bournazel, qui s'exprimait en marge du Conseil de Paris.
    Le président du groupe UMP au Conseil de Paris Jean-François Legaret a aussi contesté le calendrier annoncé. "Il n'y a aucune raison qui puisse expliquer une telle précipitation", a-t-il dit.
    "L'objectif de la primaire est d'éviter la pluralité des candidatures. Pour que cela fonctionne il faut que la règle soit acceptée par tous les candidats", a souligné M. Legaret, qui a affirmé ne pas avoir été consulté sur les modalités d'organisation du vote.
    M. Legaret s'est dit "méfiant" quant à l'utilisation du vote électronique pour effectuer la consultation. "Je n'ai toujours pas compris comment on organisait une primaire ouverte par voie électronique. Cela suppose qu'on reçoive un code personnel secret. Je ne vois pas comment on peut envoyer à tous les électeurs un code secret", a-t-il dit.
    Le conseiller de Paris, qui n'a pas exclu d'être lui-même candidat, a souligné l'importance de réussir cet exercice démocratique, après le "scénario catastrophe" de l'élection pour la présidence de l'UMP.
    Le président de la Fédération UMP de Paris Philippe Goujon a annoncé ce week-end que la primaire ouverte à "tous les Parisiens" pour trouver un leader à droite aux municipales de 2014 devrait se dérouler "entre la mi-avril et la mi-mai", sous forme de vote électronique et avec une demande de 2 euros à chaque électeur.
    M. Goujon a précisé lundi matin en marge du Conseil de Paris que l'UMP pourrait faire appel à "des prestataires de services qui savent organiser cela parfaitement, notamment La Poste".
  • Le Parti de Gauche de Mélenchon a bien appelé à contre-manifester contre le rassemblement de Paris Fierté organisé contre Starbucks

    PARIS (NOVOpress) – Depuis samedi, la Toile bruisse d’interrogations, de rumeurs et de contre-rumeurs quant à la participation du Parti de Gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon à la contre-manifestation organisée par l’extrême-gauche contre le rassemblement organisée par Paris Fierté contre l’implantation d’un Starbucks à Montmartre.

     

     

    Arrêté préfectoral d'interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 1. Crédit photo : Novopress

    Arrêté préfectoral d’interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 1. Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Crédit photo : Novopress

     

    En effet, comment un mouvement qui ne cesse de cracher sur le gouvernement de Jean-Marc Ayrault peut-il soutenir in fine un multinationale américaine ? Multinationale qui ne paie pas d’impôts en France, qui plus est… Alors monsieur Mélenchon, où sont vos appels à la justice fiscale, vous qui êtes si prompt à attaquer le patronat français à ce sujet ?

     

    De plus, cet appel à soutenir en creux une multinationale qui dénature la nature de nos villes s’est fait au nom d’une lutte contre un fascisme imaginaire, bien loin des vraies préoccupations de Paris Fierté…

     

    Ainsi donc, des militants du Front de Gauche (dont fait partie le parti de Gauche avec le PCF et d’autres mouvements de la gauche radicale) veulent faire croire que cette participation du PG ne serait qu’une rumeur.

     

    Arrêté préfectoral d'interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 2. Crédit photo : Novopress

    Arrêté préfectoral d’interdiction du rassemblement de Paris Fierté, page 2. Crédit photo : Novopress

     

    Seul hic, un correspondant de Novopress nous a fait suivre l’arrêté préfectoral (images ci-contre) interdisant le rassemblement organisée par Paris Fierté. Et que voit-on sur cet arrêté ? La déclaration de la contre-manifestation au nom du Parti de Gauche. Starbucks peut donc se féliciter d’avoir trouvé ainsi des employés modèles pour le défendre : Parti de Gauche, NPA, CNT, etc.

     

    En tout cas, Paris Fierté passe outre cet incident puisque l’association culturelle peut compter sur un vrai soutien des commerçants et des touristes.

    http://fr.novopress.info/

  • Affrontements entre les Femen et le service d’ordre de Notre-Dame (màj)

    Video Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/350078-pape-les-femen-fetent-son-depart#more-350078

    (…) Mais c’est la première fois qu’elles agissent à l’intérieur d’un lieu religieux aussi symbolique. Une à une, elles se sont inflitrées discrètement dans l’édifice avant de se déshabiller et de s’en prendre aux nouvelles cloches, exposées pour quelques mois au public.

     

    L’événement a été filmé par des journalistes, mais aussi des dizaines de touristes, stupéfaits d’une telle apparition. Pour les Femen, qui se réclament d’un athéïsme radical, l’action est dans leur logique idéologique : symbolique, médiatique et même violente. Comme lors de la manif contre le mariage gay de novembre – où des membres du GUD n’avaient pas hésité à donner du coup de poing – certains employés du service d’ordre de Notre-Dame, débordés et en petit nombre, n’ont pas été des plus tendres. Des claques, quelques coups, des insultes. A la fin de la manifestation, une Femen exhibait à toutes les caméras ses dents ensanglantées.

    «Salopes», «elles sont folles», «c’est une honte», les réactions des visiteurs étaient majoritairement hostiles contre ce qu’ils considéraient comme une atteinte à la cathédrale. «On a pas d’armes, on n’attaque personne», s’est défendue Julia, l’une des Femen. «On est pacifique, on vient seins nus et on voit très bien comment ces gens sont capables de réagir», a-t-elle ajouté. Et d’espérer : «La religion et les institutions religieuses sont un problème, et nous aimerions voir leurs mentalités changer.» Pas certain qu’une telle action permette d’ouvrir le dialogue entre le mouvement féministe et les catholiques. (…)

    Libération

    Huit féministes du mouvement Femen se sont mises seins nus ce matin dans la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour « fêter le départ du pape » Benoît XVI.

    Entrées dans le flot des touristes, les huit jeunes femmes portaient de longs manteaux qu’elles ont ôtés à proximité de trois des neuf nouvelles cloches provisoirement déposées dans la nef.

    Elles les ont fait tinter avec des morceaux de bois, criant en anglais « Pope no more » (« Plus de pape », ndlr). Sur le torse et le dos, elles avaient inscrit des slogans au feutre comme « No homophobe », « Crise de la foi », « Bye bye Benoît! ». [...]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com

  • Homoparentalité : l’étude statistique censurée en France

     Une étude publiée par un sociologue américain démontre les effets de l’homoparentalité sur la psychologie des enfants privés d’altérité dans leur éducation et confrontés aux questions sur leur conception et leurs origines. Cette étude tenue secrète en France démontre, outre les problèmes de déséquilibre psychologique des enfants élevés par des couples homosexuels, que ces enfants sont en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que les enfants ayant grandi dans leurs familles biologiques…

    Le sociologue américain Mark Regnerus a publié un article dans le journal américain « Social Science Research, intitulé  « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships ? Findings from the New Family Structures Study » (À quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales), qui dresse le bilan de la longue étude qu’il a menée sur 2988 personnes interrogées.

    Lesrésultats de cette étude du chercheur universitaire sont surprenants. Ils ont été repris dans lesite d’information américain Slate. Selon cette étude, les enfants élevés dans leurs familles biologiques disposent d’un meilleur niveau d’études, d’une meilleure santé mentale et physique, ils consomment moins de drogue, se tiennent plus éloignés des activités criminelles et se considèrent plus heureux que les enfants élevés par un couple homosexuel.
      Àl’inverse, les enfants issus de familles homoparentales, et en particulier de couples lesbiens sont bien plus sujets aux dépressions, il ont plus de problèmes physiques, ils consomment plus de marijuana et ont plus de chance d’être au chômage (69% des enfants issus de familles homoparentales vivent des prestations sociales contre 17% pour les enfants de couples hétéros). Surtout, contrairement aux théories de Jean-Michel Aphatie et de Caroline Fourest, selon lesquelles les hétérosexuels sont de violents alcooliques qui frappent leurs enfants et en abusent, les enfants de couple lesbiens seraient en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que dans les familles « hétéro-parentales » (23% contre 2% de moyenne).
    Aux États-Unis, le lobby gay a été choqué par cette étude et l’a dénoncée si violemment (appuyé par des journalistes progressistes) qu’un mouvement de scientifiques s’est créé pour soutenir ces travaux et leur sérieux méthodologique.
    Il est étonnant de constater que cette étude n’a jamais été évoquée par le moindre journaliste en France, alors que nous sommes censés être en plein débat sur l’homoparentalité. Les journalistes préfèrent suivre les socialistes dans leur chasse aux « dérapages » homophobes plutôt que de s’interroger sur le fond du sujet et sur les dangers d’une telle loi.
    Il est clair que les études sociologiques peuvent être controversées, mais pourquoi nous cacher celle-là, alors que tous les défenseurs du mariage pour tous les homos, sans jamais rien citer, disent, l’air sûrs d’eux, que les premières études prouvent qu’il n’y a pas de différence éducative entre l’homoparentalité et la parenté « classique » ? Pourquoi personne ne parle tout haut de cet élément qui pourra certes être débattu mais qui ne peut qu’apporter des faits nouveaux aux discussions.
    Qu’on montre toute les études et chacun se fera son idée, pourquoi laisser Caroline Fourest nous expliquer que les enfants de couples homosexuels sont en pleine forme sans mettre en doute cette vérité énoncée qui ne coule pourtant pas de sens ?
    En même temps, tous ces futurs enfants dépressifs, drogués, aux troubles psychologiques, parasites de l’état, formeront de formidables électeurs (et militants pour ceux qui seront un peu plus en forme) du Parti Socialiste. On comprend mieux pourquoi le PS veut déglinguer nos enfants et légaliser le commerce des bébés…
    La dégénérescence programmée, c’est maintenant !
  • Les subventions pas très gaies du lobby homo

    Appel au meurtre, propagande dans les écoles, provocations…

    Tous les moyens sont bons pour les khmers roses, ce noyau d’activistes homos qui promeut son idéologie à coup de subventions.

    C’est la crise, mais pas pour le lobby gay.

    Prenez Act Up-Paris, l’association dont plusieurs mem­bres (sur les 150 revendiqués) avaient agressé Mgr Patrick Jacquin, le recteur de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris en 2005 ou qui avaient, l’année d’avant, dégradé la façade de l’Elysée.

    Act Up : plus de 200.000 € de subventions

    En 2010, derniers comptes disponibles, elle a reçu 233.750 € d’argent public dont 15.000 € de la région Ile-de-France. De quoi employer douze permanents ! Officiellement, ils participent à la lutte contre le SIDA – ce qui justifie les 20.000 € de subventions annuelles allouées par l’Institut national de pré­vention et d’éducation pour la santé.

    Mais ne croyez pas que tous ces subsides les aient calmés : pas plus tard qu’en décembre 2012, Act Up-Paris appelait en toute impunité au meurtre des oppo­sants à la dénaturation du mariage sur son site (« Préparons les planches et les clous »)…

    À chacun ses prétextes, quand il s’agit de palper l’argent du contribuable. Celui de SOS Homopho­bie, pour toucher des subventions, est la lutte contre « l’homophobie ». Moyennant quoi l’associa­tion fait de la propagande en faveur du « mariage » homosexuel jusque dans les écoles de la Répu­blique.

    On vous prévient tout de suite, « les ressources de l’association sont toutes celles qui ne sont pas interdites par les lois et règlements en vigueur » (art. 4 de ses statuts).

    L’association a d’abord touché 6.100 € de la Ville de Paris (dès 2002), puis 10.000 € chaque année, à partir de 2006.

    C’est sans compter les subventions exceptionnelles, comme celle de 2.000 € votée les 11 et 12 décembre 2012 pour le projet « Interventions dans les établissements parisiens », alors même que SOS Homophobie a perdu l’agrément du ministère de l’Education nationale pour intervenir dans les collèges et les lycées, suite à une décision du 23 novembre du tribunal administratif de Paris, saisi par la Confédération nationale des associations familiales catholiques.

    En attendant, au cours de l’année scolaire 2011-2012, SOS Homophobie est passée dans 533 classes…

    Le contribuable est vraiment généreux ! Prétendre lutter contre l’homophobie ouvre des enveloppes : c’est peut-être pour cela que l’Asso­ciation Réseau d’Assistance aux Victimes d’Agressions et de Discriminations a décidé d’« [orienter] son travail sur les victimes d’homophobie », ce qui lui a permis de toucher 7.000 € de subventions de la Ville de Paris en 2011.

    Caroline Fourest subventionnée

    Un petit joueur à côté de Prochoix, « la revue pour le droit de choisir », une publication pro-maria­ge gay (entre autres…) co-fondée par Caroline Fourest qui ne paraît pas depuis novembre 2011 et dont le blog n’a publié que dix billets en un an. Pour tout ce travail, elle a reçu en mars 2012 la ba­gatelle de 12.000 € d’argent municipal, comme chaque année…

    Le Paris Foot Gay fait encore mieux : il voit ses subventions issues de la Ville de Paris passer de 30.000 € (votés en 2011) à 40.000 € (2012).

    Aides de la Ville de Paris pour un festival interdit aux hommes

    Le Sidaction (295.000 €), le Centre Lesbien, Gay, Bi et Trans de Paris et d’Ile-de-France (112.000 €), le Syndicat national des entreprises gaies (13.000 €), Contact Paris Ile-de-France (12.500 €), Les Elus Locaux Contre le Sida : Ensemble Luttons Contre le Sida (12.000 €), le « festival du film gay, lesbien, bi, trans & ++++ » (sic) 23.000 €, le festival du film lesbien Cineffable dont l’entrée est in­terdite aux hommes (4.000 €).

    Les oublié(e)s de la mémoire – Association civile homosexuelle du de­voir de mémoire (2.000 €) vivent eux aussi grâce au clientélisme de la Ville de Paris…

    On ne par­le pas des opérations spéciales, comme cette subvention de 6.000 € accordée en juillet 2011 aux « Incorrigibles de Montreuil » pour la production de son exposition « Fils et fille de, portraits et ré­cits de jeunes adultes élevés par un ou des parents homosexuels », ainsi que pour l’édition d’un ca­talogue…

    Mention spéciale au MAG-Jeunes Gais, Lesbiennes, Bis et Trans, qui a réussi à se faire voter une subvention de 13.000 € en février 2012, une aide de 2.000 € en septembre de la même année, sans compter les 2.000 € obtenus en octobre pour la campagne de lutte contre les discriminations « Opé­ration collégiens ». Trois subventions dans la même année !

    25.000 € au profit de la « visibilité » des personnes transsexuelles

    Et quand l’argent de la Ville de Paris ne suffit pas, il y a le Conseil régional d’Ile-de-France. L’Asso­ciation des parents et futurs parents gays et lesbiens veut organiser une « journée d’information et d’échanges sur les familles homoparentales » ? Elle obtient 2.500 € de subventions (votées en mars 2012).

    L’association LGBT Dance Pride Off veut organiser la 5e édition de son festival Jerk Off ? Elle récolte 6.000 € d’argent public. C’est ainsi que le Refuge reçoit 10.000 € pour « [accompagner] les jeunes homosexuels exclus » ou l’association Sauvegarde de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte en Yvelines 25.000 € au profit de la « visibilité » des personnes transsexuelles… Bref, les subventions pleuvent à tous les étages.

    Le lobby gay est d’autant plus subventionné que le rejoignent dans ses revendications de très nombreuses organisations gavées d’argent public : lors de la manifestation pro-mariage gay du 16 décembre 2012, entre la faible mobilisation et cet enfant accompagné de ses parents qui tenait un panneau « Bite dans le cul ou pas, on veut l’égali­té des droits », on trouvait des délégations du PS, de la CFDT, de la CGT, de la Ligue des droits de l’homme, de SOS Racisme, de l’UNEF…

    Sondage bidon

    Ne parlons pas du Parlement européen des jeunes, une association loi 1901 – rien à voir avec l’ins­titution européenne – co-financée par plusieurs ministères français (Affaires européennes, Educa­tion nationale…) qui, après avoir demandé à ses membres (dont 161 Français, 101 Turcs…) de se prononcer dans un « sondage » (réalisé sans le moindre panel représentatif de la population jeune de l’UE), avait envoyé à la presse les résultats, où elle notait un « fort consensus sur les droits au mariage homosexuel chez les jeunes Européens ».

    Cela avait permis au média communautaire gay Yagg.com de titrer en octobre 2012 : « Plus de 85% des jeunes Européen-ne-s sont favorables au ma­riage pour tous les couples », précisant qu’« en France, ce chiffre dépasse les 90% ».

    Ou comment manipuler l’opinion à coup de subventions…

    Le Cri du Contribuable

  • L’école à l’image de la France…

    Le FN une nouvelle fois avait vu juste. D’abord en dénonçant dés l’origine les conséquences néfastes de l’ultra libre échangisme des euromondialistes bruxellois, qui permet aux mafias les plus diverses de prospérer, notamment dans le domaine alimentaire. Bruno Gollnisch a pointé comme tout le monde le cas emblématique des lasagnes du groupe suédois Findus, étiquetées comme étant au bœuf mais, au terme d’un incroyable périple transfrontalier, contenant de la viande de cheval en provenance de Roumanie. Et cette découverte qui doit tout au hasard d’un contrôle, n’est bien sûr que la pointe émergé de l’iceberg. Nous pourrions multiplier les exemples d’étiquetages mensongers, des produits élaborés à base de matières premières que nous produisons mais importées des contrées les plus exotiques et n’offrant pas toujours les meilleures garanties de qualité, d’AOC bidons ou détournées…

    Dans un tout autre domaine, relevons encore que comme Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a affirmé ces dernières heures dans un entretien accordé à la télévision russe qu’ « Au Mali, la France lutte contre ceux qu’elle avait armés en Libye contre le régime de Kadhafi en violant l’embargo du Conseil de sécurité de l’ONU. »

    Les mêmes groupes djihadistes luttent en Syrie contre le régime du président Bachar el-Assad, a-t-il souligné, groupes eux aussi financés par nos « amis» du Qatar ajouterons nous. M. Lavrov a pointé « l’incapacité (des) partenaires(de la Russie, NDLR) d’arrêter de fixer un point sur la carte et d’avoir une vue d’ensemble sur la région. »

    Une vue d’ensemble qui manque aussi cruellement à ce gouvernement dans sa volonté de réforme de l’éducation, politique de gribouille compensée il est vrai par un activisme idéologique qui lui ne doit rien au hasard.

    Activisme que l’on voit à l’œuvre dans la démarche franchement pathétique, qui en dit long sur le degré de perversité intellectuelle de certains socialistes, qui est celle du député PS de Paris, Sandrine Mazetier.

    Mme Mazetier a annoncé avoir saisi le gouvernement pour faire… débaptiser l’école maternelle, « qui renvoie trop à l’image de la seule mère » ! « Changer le nom en petite école ou première école, c’est neutraliser d’une certaine manière la charge affective maternante du mot maternelle. » Là aussi la haine de l’altérité, des différences sexuelles, incite le PS a éradiquer les termes qui sont des obstacles à l’avènement d’une société de genre.

    Si M. Peillon a gardé un silence prudent sur le voeu de sa camarade socialiste, il sait en tout cas qu’être un ministre de gauche ne vaccine pas contre la grève : aujourd’hui de nombreux enseignants du premier degré ne prendront pas le chemin de l’école pour exiger une « réforme des rythmes scolaires réussie pour tous. »

    Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp, syndicat très ancré à gauche et que l’on a vu à la manœuvre lors de la dernière élection présidentielle pour relayer les mots d’ordre anti FN, s’élève contre la réforme portée par Vincent Peillon .

    Au motif que celle-ci « ne sera réussie que dans les communes où l’on aura l’argent et l’ingénierie éducative adéquate. Elles seules auront les moyens financiers de proposer des activités sportives et artistiques intéressantes. Par ailleurs, rien dans le décret sur les rythmes ne garantit que tous les enfants bénéficieront d’activités périscolaires gratuites. »

    L’Association des maires de France (AMF) par la voix de Pierre-Alain Roiron, son vice-président chargé de l’éducation, note pareillement que «certaines communes disposent d’intervenants municipaux, d’autres pas. Dans ce contexte, plusieurs d’entre elles ne pourront proposer que de la garderie scolaire aux élèves»

    Les difficultés financières se heurtent donc au souhait d’éveiller les enfants dés leur plus jeune âge en les soustrayant à leur environnement familial. L’idéologue Peillon étant de ceux qui estiment que l’école de la République ne doit pas se contenter d’instruire les enfants mais bel et bien de les éduquer en lieu et place des parents…Dans son texte évoquant la « refondation » de l’enseignement, il affirme que «l’école assure conjointement avec la famille l’éducation morale et civique ».

    Le ministre l’a répété à de nombreuses reprises, l’introduction d’un cours de « morale laïque » dans les programmes et l’ouverture de l’école aux enfants des l’âge de deux ans, participe de sa vision républicaine qui consiste à distiller les valeurs du socialisme et de la société ouverte, auxquels des parents un peu réacs pourraient s‘opposer. Bref l’autorité parentale doit être battue en brèche, au même titre que la famille traditionnelle doit être définitivement mise au rayon des vieilleries dépassées …

    Nous le notions en octobre dernier, François Hollande avait annoncé que la scolarisation des enfants de moins de 3 ans serait relancée en priorité dans les zones à forte densité d’immigration, baptisées en novlangue, « territoires en difficulté », afin de réduire les inégalités sociales et culturelles entre les élèves issus de « milieux défavorisés » et les autres.

    Le Bulletin d‘André Noël, rappelait de son côté que M. Peillon a clairement affiché la couleur dans deux ouvrages. On peut lire, sous sa plume « que la vraie laïcité à la française, ce n’est pas la neutralité religieuse mais l’instauration d’une nouvelle religion : C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi ( dans son ouvrage intitulé La Révolution française n’est pas terminée). Mais comment y arriver ? « A l’école donc de dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines et de l’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est ainsi seulement que la laïcité deviendra la religion de toutes les religions, de toutes les confessions, la religion universelle (dans le livre Une religion pour la République: la Foi laïque de Ferdinand Buisson). Peillon ne fait rien d’autre que de mettre en œuvre ce scandaleux programme. »

    Dans la logique qui est la sienne, rien d’étonnant à ce qu’il ait aussi affirmé dernièrement qu’il était normal de faire la promotion du « mariage gay » dans les établissements publics, au nom de la de la lutte contre l’homophobie… mais qu’il est interdit d’en parler dans les établissements catholiques, parce que cela favoriserait l’homophobie !

    Mais les Français seraient en droit d’attendre de M. Peillon qu’il délaisse ses mauvaises obsessions humanistes et qu’il se montre moins pusillanime, verbeux et creux qu’un Luc Chatel. Au moins à l’époque de Jules Ferry les petits Français savaient lire et écrire!

    Car la chute du niveau scolaire en France ne cesse de progresser, un constat alarmant pointé par Bruno Gollnisch. En décembre 2010 nous avions évoqué l’ enquête Pisa qui mesure le niveau scolaire atteint par les jeunes de 15 ans des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Un indicateur plutôt fiable de la constante dégringolade de notre nation, de sa tiers-mondisation grandissante.

    Ladite enquête plaçait la France très péniblement à peine dans la moyenne, au 22e rang (sur 65) en lecture et en mathématiques, au 27e en science et atteignait une moyenne inférieure à celle des pays de l’OCDE…Rappelons que le budget de l’Education nationale est le premier budget de l’Etat…

    Polemia précisait en décembre dernier que «L’enquête sur le niveau d’orthographe en CM2 montre qu’en 2007 la proportion d’élèves faisant plus de 15 fautes atteint 46% contre 26% en 1987 (Le Monde du 4 mai 2012). L’enquête INSEE de 2011 montre aussi qu’une personne sur six a des « difficultés à l’écrit » et que la part des jeunes de 30/34 ans – c’est-à-dire ceux qui sont sortis du système éducatif – ne cesse d’augmenter dans ce total. Et les performances en calcul diminuent aussi (Les Échos du 18 novembre 2012).».

    .« Quant au classement, dit de Shanghai, des universités, si 20 françaises se classent dans le « Top 500 », celui-ci comprend par contre 150 établissements américains, 42 chinois, 38 britanniques et 37 allemands. Au surplus, la première française (Paris Sud) n’arrive qu’en 37e rang et celui des autres décline (LePoint.fr du 14 août 2012).».

    Il y a deux ans, un blogueur du site de Marianne relevait à ce sujet : « il y a ce que PISA se garde bien ou, en tout cas, oublie de dire : les pays les plus en difficulté, en dépit des moyens qu’ils allouent, comme l’Allemagne ou la France, ou encore l’Angleterre sont aussi des pays de très forte immigration ».

    http://www.gollnisch.com

  • Lyon : un forum nationaliste, la licra et un divin incendie !

    Loué soit l’Eternel ! Le “Yatch Espace Saint Germain” a été fortement endommagé par un incendie hier matin ! Il faut dire que le bâtiment, situé à Saint Germain au Mont d’Or près de Lyon, appartient à une entreprise privée spécialisée dans la location de salles pour banquets, réunions, colloques… qui avait commercialement accepté d’acceuillir le Forum de la Nation samedi 16 février prochain.

    Un Forum de la Nation villipendé par la LICRA (ligue internationnale contre le racisme et l’antisémitisme), l’officine subventionnée du racisme anti-français, anti-blanc et anti-chrétien dont les liens avec certain lobby qui n’existe pas ont si bien été mis en exergue par Anne Kling (cliquez ici) dans sa “France Licratisée”. Le bidule avait éructé un communiqué haineux le 6 février dernier par lequel il exigeait des “autorités” l’interdiction de cette manifestation que ses rares militants, fort réputés pour être aussi lâches et couards que rachitiques, avaient fort peu de chance de perturber (cliquez là). C’est peut-être parce que la Préfecture de Lyon a fait la sourde oreille que l’Eternel, probablement sollicité, a ravagé le démoniaque endroit de son feu purificateur.

    Il est donc peu probable que les “autorités” cherchent réellement à savoir qui a inspiré ou téléguidé le ou les incendiaires; mais on peut avoir la certitude que cela ne fera que renforcer la détermination de nos amis des Jeunesses nationalistes et de l’Oeuvre françaisetout comme celle de nos camarades européens de la Falange, du NPD ou de la Casapound invités au Forum. Les chiens ne continuent à mordre que s’ils sentent la peur : haut les coeurs !

    Yves Darchicourt dans Synthèse nationale

    http://fr.altermedia.info/

  • “Journalistes ? Le mensonge est leur métier ” sera la devise des Bobards d’Or 2013

    P…, 10 ans. P… ? Polémia, bien sûr ! Alors que le think tank identitaire fête ses dix ans mardi 12 février dans les salons de la Fondation Dosne à Paris, Nouvelles de France a rencontré Jean-Yves Le Gallou pour parler du passé, du présent et de l’avenir. En exclusivité, il évoque dans nos colonnes un projet d’école de journalisme alternatif.

    Jean-Yves Le Gallou, quel bilan faites-vous des 10 ans de la Fondation Polémia ?

    En 2002, Polémia a innové en étant l’un des premiers sites dissidents sur Internet. Nous avons été des pionniers. Nous nous réjouissons d’être aujourd’hui une étoile de bonne magnitude dans la vaste galaxie de la réinfosphère. Nous y occupons une place particulière : celle d’un site de réflexion, inscrit dans la durée, et produisant des textes de fond solidement argumentés et documentés.

    Nos spécialités ? La bataille du vocabulaire (car les mots sont des armes) ; la défense des faits (sur l’immigration notamment où les études que nous publions font autorité) ; la démarche de la réinformation (sur la politique internationale notamment) et la délégitimation des médias dominants (que beaucoup ménagent et que nous attaquons sans peur et sans reproche).

    Vos travaux commencent-ils à influencer certains décideurs ?

    L’essentiel de notre diffusion se fait de manière virale. Par exemple le mot réinformation que nous avons créé avec Radio Courtoisie se trouve désormais partout.

    Mais je peux aussi vous donner des exemples plus précis.

    1° En juin 2012, les médias de l’oligarchie ont cherché à faire croire que la « droitisation » de l’UMP avait débouché sur un désastre électoral et que les sortants de la Droite populaire avaient réalisé les pires scores de l’UMP. Etienne Lahyre, l’un des contributeurs de Polémia, a montré, chiffres à l’appui, qu’il n’en était rien et qu’à situation électorale comparable (rapport de force Hollande/Sarkozy à la présidentielle), la Droite populaire s’était mieux maintenue que les autres courants de l’UMP. Cela a permis à Thierry Mariani et à ses amis de mieux résister à l’enfumage médiatique.

    2° Dans son débat sur l’immigration face à Manuel Valls, Marine Le Pen a surpris son adversaire avec une citation de René Cassin, père de la Convention européenne des droits de l’homme, légitimant le principe de préférence nationale. C’est Pierre Milloz, un chercheur de Polémia, qui a trouvé cette arme de déstabilisation massive… à la Bibliothèque nationale.

    A contrario, Henri Guaino a déploré sa « naïveté » lors des « printemps arabes ». Il lui aurait suffi de lire, dès janvier 2011 Polémia (et d’autre sites de la réinfosphère) pour savoir que les printemps arabes se transformeraient en hivers islamistes. Au demeurant, nul besoin d’être prophète pour éviter de se tromper : il suffit de ne pas céder aux emballements médiatiques et de faire preuve de discernement.

    « Polémia va se lancer dans la recherche de fonds »

    Pendant ces dix ans, la situation, sur le plan des idées défendues par la Fondation Polémia, s’est-elle améliorée ou, au contraire, s’est-elle aggravée ?

    Améliorée et aggravée : les deux !

    Dégradée d’un certain de vue, car les médias de l’oligarchie sont plus que jamais devenus de vulgaires organes de propagande. La déformation, la désinformation, la diabolisation, la novlangue, le mensonge statistique et le bobard sont le pain quotidien de leurs lecteurs, de leurs auditeurs ou de leurs spectateurs. « Journalistes ? Le mensonge est leur métier » telle est la devise de la quatrième cérémonie des Bobards d’Or qui aura lieu le mardi 19 mars prochain.

    Fort heureusement, ces médias totalitaires ont perdu leur monopole. Depuis 10 ans, ce qui compte c’est le développement du PMA : le paysage médiatique alternatif. Blogs dissidents et réseaux sociaux permettent de se réinformer et d’échapper à La Tyrannie médiatique, titre d’un ouvrage que je viens de publier chez Via Romana.

    Quels sont vos projets pour les dix ans à venir ?

    Notre modèle économique d’origine était sain et simple : pas de papiers, peu de dépenses, peu de recettes.

    Ceci étant, si – comme d’autres sites de la réinfosphère – Polémia veut se développer une certaine forme de professionnalisation est indispensable : pour l’évolution de notre site Internet, pour son rayonnement, pour la réussite de nos manifestations publiques (la journée de la réinformation, la cérémonie des Bobards d’Or), pour la réalisation de nouveaux projets (l’école de journalisme alternatif), des moyens financiers sont indispensables. Nous allons donc nous lancer dans la recherche de fonds.

    Nos donateurs (et les donateurs pour d’autres projets) doivent savoir que leur argent sera doublement bien investi : d’abord parce qu’il rendra possible la réalisation de projets utiles ; ensuite parce qu’il permettra à de jeunes talents – qui ont naturellement besoin de faire vivre leur famille – de développer leur professionnalisme et de le mettre au service des causes qui leur sont cher.

    C’est ainsi que nous pourrons abattre le mur des médias : c’est cela notre objectif pour les dix ans qui viennent.

    source Nouvelles de France

    http://fr.altermedia.info

  • Comme naguère Émile Zola : J’ACCUSE !

    Tribune libre de Jean Vermeer*

    J’accuse Madame Christiane Taubira, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, d’avoir sciemment trompé les Français le dimanche 13 janvier 2013 sur TF1 au journal de 20 heures de Claire Chazal.

    Je vous accuse, Madame, d’avoir sciemment menti aux Français en leur disant ce soir-là, je vous cite : « Le Code civil ne bouge pas sur la filiation, il n’y a pas une ligne de modifiée au titre VII qui concerne la filiation », alors qu’en fait, l’article 2 de votre projet consiste bel et bien à remanier ce titre VII.

    Mais votre mensonge ne s’arrête pas là, vous qui avez dit ce soir-là : « C’est un texte de loi qui n’enlève strictement rien à personne, qui ne supprime pas les mots de « père » et de « mère » ». [...]

    La suite sur NdF

  • La boîte de Pandore...

    Lorsque le débat sur le mariage homosexuel a débuté il y a quelques mois, j’avoue que je m’en suis d’abord désintéressé, considérant que celui-ci n’avait rien de très urgent et qu’il était surtout un « enfumage » gouvernemental pour éviter d’évoquer les vrais débats politiques et sociaux du moment, de la lutte contre le chômage et la désindustrialisation accélérée de ces derniers mois aux questions environnementales, totalement négligées par ce gouvernement Ayrault qui ne jure que par la « croissance » à défaut de penser le long terme et de préparer le « lendemain énergétique français »… J’étais d’autant plus réservé que ce débat divisait profondément la société et, à ma modeste échelle, mes amis qui, parfois, s’étripaient sur la toile quand les temps actuels nécessiteraient une certaine unité face aux enjeux sociaux et environnementaux, voire géopolitiques. Bien sûr, cette idée d’une confusion des genres à travers le remaniement de l’institution civile ou religieuse du mariage ne me plaisait guère, ne serait-ce que parce que j’y voyais une sorte de volonté prométhéenne de plier la nature au caprice d’une minorité pour laquelle tout devait être égal à tout et pour laquelle aussi, nul obstacle, fût-il naturel, ne devait résister à la liberté individuelle de, en somme et selon la formule libérale-libertaire de 68, « jouir sans entraves ». Cette volonté de refuser toute limite, y compris celles que la suite des générations, au sein des civilisations humaines « traditionnelles », avait codifié pour permettre l’équilibre des sociétés, me gênait mais ne suscitait, au-delà de ce sentiment un peu vague de malaise, aucune révolte car, là encore, je n’y voyais alors qu’une mesure symbolique, strictement civile et légale, qui ne me concernerait pas vraiment, et pour cause ! 

    Mais la manière dont le débat a tourné me déplait fortement, et j’y vois quelques linéaments d’une forme d’intolérance à la libre discussion et à la libre expression qui anime une partie, que j’espère minime (mais je ne suis sûr de rien en ce domaine…), de la Gauche gouvernementale, qui joue la carte sociétale pour faire oublier son impuissance face aux ravages d’une « crise » qui n’est, en somme, que la manifestation en France de la mondialisation… Je n’aime guère les oukases de certains politiciens ou idéologues, souvent issus de ce que l’on pourrait nommer, sans trop se tromper, les oligarques et qui se permettent d’ostraciser toute personne qui ose émettre un avis différent au leur : le lynchage dont Frigide Barjot, égérie catholique du mouvement contre le mariage homosexuel, a été la victime de la part des militants pro-« mariage pour tous », m’a profondément choqué tout comme les attaques verbales d’une violence rare contre l’Eglise catholique coupable de vouloir faire entendre sa voix discordante dans ce débat de société. Devant une telle agressivité anticatholique, devant cette nouvelle « pensée obligatoire » se parant du grand principe de l’égalité (principe polymorphe grand pourvoyeur tout à la fois d’illusions et de progrès, de règles équitables mais aussi d’injustices notoires, de beaux élans et de massacres cruels…), je me cabre et je secoue la tête : non, je n’accepte pas que la parole publique exclue les paroles particulières et qu’elle se fasse gendarme là où elle devrait plutôt se faire arbitrale sans pour autant s’interdire d’être « décisionnelle »…

    Il y a autre chose, et c’est sans doute là aussi ce qui me pousse à écrire sur un thème que je n’ai guère abordé dans mes discussions ni dans mes écrits précédents : c’est la question de la gestation pour autrui, prônée par les plus chauds partisans du « mariage pour tous » mais repoussée (pour l’heure) par le gouvernement, qualifiée aussi de « maternité de substitution » et d’autres termes encore plus ou moins techniques pour signifier, en définitive, une dépossession du corps de la femme et une stricte séparation entre la maternité et la filiation familiale. Cette question des « mères porteuses » est révélatrice des dérives d’une société qui ne se fixe d’autres limites que la liberté individuelle de ses membres, du moins de ceux qui ont les moyens financiers de l’exercer… Ce qui se passe en Inde devrait pourtant nous alerter et nous alarmer : ce sont des femmes pauvres qui louent leur ventre pour satisfaire au désir d’enfant de couples qui, pour diverses raisons, ne peuvent en avoir. En somme, c’est une marchandisation du corps humain et de la maternité, une marchandisation de la vie qui, si elle s’inscrit dans une logique économique libérale, n’a pas sa place dans une société qui place la dignité des êtres humains au cœur de sa pratique : mais il faut croire que, justement, notre société ne se reconnaît plus dans ce vieux principe d’humanité qui fixe limites et interdits pour mieux garantir équilibre, justice et libertés… 

    Je dois avouer que c’est bien cette question qui me fait sortir de mes gonds et prendre partie contre une loi qui, en définitive et malgré toutes les dénégations (que je pense et espère de bonne foi…), ouvre bien des boîtes de Pandore, au risque de ne plus pouvoir empêcher les pires pratiques déshumanisantes et si peu naturelles.

    Je me souviens que, il y a plus de trente ans, quand notre professeur de français nous faisait lire « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, nous haussions les épaules et affichions un sourire goguenard sur la question des pratiques sexuelles et des modes de reproductions évoquées dans ce maître-ouvrage : mais nous y sommes, dans ce monde terrible, dans cette démocratie de consommation qui veut à tout prix le choix de l’enfant sur des critères de « perfection » ou de « compétitivité » ! Ainsi, la reproduction humaine n’est plus cette idée de procréation faite à deux, par la force des sentiments et l’entente des corps, par la différence sexuelle, cette « inégalité protectrice » de la nature qui évite l’uniformité et la disparition de l’altérité… 

    Ce monde où tout pourrait s’acheter, se vendre ou se louer, m’effraie…

    L’homme, la femme, l’amour, les enfants… n’ont pas de prix ! Le respect des uns et des autres commence par la reconnaissance de leurs particularités, de leurs différences et de leurs complémentarités, sans forcément méconnaître, loin de là, leurs désirs. Mais tout désir n’est pas non plus forcément légitime : le reconnaître, c’est faire preuve de cette humilité nécessaire sans laquelle aucune humanité véritable n’est possible.

    http://jpchauvin.typepad.fr/