magouille et compagnie - Page 2423
-
Le FMI prône une union bancaire totale en zone euro
Les pays de la zone euro doivent aller jusqu'au bout de leur projet d'union bancaire, notamment en créant une assurance commune des dépôts, sous peine de mettre en danger l'économie du bloc, affirmait hier un document de travail du Fonds monétaire international (FMI).Les 17 pays de la zone euro se sont difficilement accordés en décembre sur un projet d'union qui doit permettre à la Banque centrale européenne (BCE) de superviser les 200 banques les plus importantes du secteur à partir de mars 2014.Le projet prévoit également la création d'une autorité dite de « résolution », qui pourrait gérer la fermeture de banques défaillantes et alléger ainsi la responsabilité souveraine des États.« L'union bancaire n'est bien sûr pas une panacée, mais elle peut être centrale dans la lutte contre la crise actuelle, en brisant le cercle vicieux entre les coûts de financement des États et ceux des banques », dit la note intitulée « Une union bancaire pour la zone euro ».Aujourd’hui, l'intégration bancaire est accueillie avec frilosité par un certain nombre de membres de la zone euro. En particulier l'Allemagne qui craint que la BCE devienne à terme le seul superviseur du secteur et qui a déjà plaidé sans succès contre une recapitalisation directe des banques par le Mécanisme européen de stabilité (MES).Les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro ont convenu en juin dernier que le MES puisse injecter directement des fonds aux établissements en difficulté, une décision avant tout destinée à sauver le secteur bancaire espagnol.Prenant le contrepied de la ligne allemande, la note de travail du FMI se prononce, elle, en faveur d'une supervision unique par la BCE, pour une mise en œuvre "sans délai" de la recapitalisation directe par le MES et pour la création d'une assurance commune des dépôts.« Le développement des compétences nécessaires au sein de la BCE et le renforcement de sa crédibilité en matière de supervision constituent un défi qui ne doit pas être sous-estimé », reconnaît le document.Avec Reuters http://www.francepresseinfos.com/ -
Mobilisation en France contre les gauchistes Femen
PARIS (NOVOpress) – En profanant la cathédrale Notre-Dame de Paris, les Femen ont sans doute mené l’action coup de poing de trop. Mardi matin, huit femmes nues ont manifesté en hurlant des diatribes antichrétiennes dans la nef de l’édifice religieux afin de « fêter » le départ du pape Benoît XVI. Pour Bruno Roger-Petit, « ce mouvement n’a rien à faire en France parce qu’il ne correspond pas à la France ». Devant l’ampleur du scandale, plusieurs personnalités socialistes ont dû se désolidariser du groupuscule gauchiste. Manuel Valls a fait part de sa « consternation ». Le ministre de l’Intérieur « a condamné cette provocation inutile et témoigne de son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste grossier ». Tandis que le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a également condamné cette action et fait part de sa « tristesse ».
En déclarant sur Twitter, « on attend avec impatience les Femen à la mosquée de Paris vendredi juste pour le fun… », le député des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, a ironisé sur le fait que les Femen n’auraient pas eu le courage de mener une telle action contre les musulmans dans une mosquée. Même type d’ironie de la part de Fabrice Robert, le président du Bloc Identitaire. Ces deux réactions sont citées hier matin dans l’émission Vu du net d’Europe 1 (vidéo ci-dessous à 0min50)
Les sujets de mécontentement sont bien réels pourtant. Comme protester contre l’islamisation de l’Europe, le sort de la femme dans une culture islamique ou la montée de l’islamisme en Tunisie, Egypte ou en Syrie suite à la désinformation du « printemps arabe ». Les Femen préfèrent s’attaquer systématiquement aux catholiques, proies faciles et parfois dociles en Europe. Des voix, nombreuses, s’élèvent désormais afin de réclamer des poursuites et des condamnations à l’encontre de ces activistes de gauche originaires d’Ukraine. A l’image du « Collectif Femen, ça suffit ! ».
Pour ce rassemblement, les « Femen se sont rendues coupables d’au moins deux délits : « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence nationale, raciale ou religieuse » (loi 1881 : art. 23 et 24 al. 8), « exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public » (article 222-32 du Code pénal). Elles doivent être poursuivies et condamnées », peut-on lire en introduction d’une pétition accessible ici.
Les seins de Notre-Dame par Europe1fr -
Tugdual Derville : "un élan historique durable est né"
Pour Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance Vita et porte-parole du mouvement « la manif pour tous », l'élan né le 13 janvier est un mouvement de paix sociale appelé à durer...
Quel bilan tirez-vous de la manifestation du 13 janvier ?
J'y vois le début d'un grand mouvement d'écologie humaine. L'écologie environnementale, il y a quelques décennies, est née d'une question nouvelle : quelle Terre allons-nous laisser en héritage aux générations futures ? Le mouvement surgi de la « manif pour tous » couvait sous la cendre, et s'interroge de la même façon sur le repère de l'engendrement que nous voulons transmettre. Si ce projet de loi aboutit, ne va-t-on pas effacer des consciences l'altérité homme/femme comme source de l'humanité ? Ce repère de l'engendrement constitue l'essence de l'humanité ; s'il disparaît, nous basculons vers un changement de civilisation. La grande réussite de notre mouvement, c'est d'avoir révélé combien ce repère est précieux au moment même où il est menacé... Motivé par un sursaut de la conscience, un élan historique durable est né.Vous avez placé la question bioéthique au cœur du débat. Etait-ce indispensable ?
Oui. Il est évident que le mariage homosexuel (qui va de pair avec l'adoption pour deux personnes de même sexe) implique l'élargissement de la procréation artificielle pour deux femmes, puis la gestation pour autrui pour les hommes. L'enfant ne serait plus ainsi qu'un « projet » - pour ne pas dire un « objet » - répondant à un « droit à l'enfant » conforme au désir ou au fantasme d'adultes. Comment ne pas y voir un syndrome de toute-puissance prométhéenne, cette volonté de l'homme d'être la mesure de lui-même ? à rebours de ces dérives éthiques, notre mouvement s'inscrit dans le sens du progrès humain : aux lobbies de la trans-humanité qui veulent recréer un homme supérieur, il oppose le respect de la dignité de chaque personne, toujours vulnérable.Il est parfois difficile de répondre aux arguments affectifs des partisans du projet de loi...
Ils disent répondre à des aspirations naturelles : le besoin de reconnaissance et le désir d'engendrement. Or, la force de ces aspirations, respectables en elles-mêmes, peut anesthésier notre capacité à dire non...La suite sur Politique Magazine
-
En France, il vaut mieux occuper une cathédrale qu’une mosquée…la république s’en porte mieux !
Après le dernier scandale provoqué par les extrémistes du mouvement Femen à Notre-Dame de Paris, le monde politique a réagi pour condamner cette provocation. Et l’on reste sur sa faim…
La condamnation de Manuel Valls, ministre des cultes, s’est faite longuement attendre, moins enthousiaste, semble-t-il, à condamner une provocation menée contre l’Église que contre l’islam. Quant au ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, elle a constaté « une provocation qui peut paraître assez inutile« , soulignant que la France n’est pas un pays où les libertés publiques sont en danger, au point que de telles actions seraient nécessaires. Hallucinant ! Le ministre suggère par là que cette provocation aurait pu être utile : même s’il s’avère qu’elle peut paraître inutile ! Aucune condamnation de principe donc.
Pour information, lorsque une mosquée, seulement en construction et donc déserte en l’état, est symboliquement et ponctuellement occupée par un mouvement dans le but de faire passer un message politique, la condamnation de principe ne se fait pas attendre et l’on déclare sur tous les tons la République en danger, réclamant la dissolution du mouvement à l’initiative de l’action.
Ainsi, Le PCF déclarait à l’époque : « Ce groupuscule doit être dissous et ses responsables poursuivis pour provocation à la haine raciale ». On ne savait pas que l’islam était une race : on la croyait être une religion, à l’instar de la religion catholique…
Quant au secrétaire général du Parti Socialiste, Harlem Désir, il déclarait que les provocateurs « agressent non seulement les musulmans de France mais aussi la République qui garantit la liberté de culte et le principe de laïcité »
Et Jean-Luc Mélenchon de renchérir : « Indigne occupation du chantier de la mosquée de Poitiers et les incitations à la haine religieuse qui l’ont accompagnée marquent un franchissement de seuil dans la violence politique de l’extrême droite en France ».
Hé bien toutes ces belles âmes n’ont pas eu un mot contre l’agression des Femen à Notre-Dame de Paris ! Agression d’autant plus grave dans la mesure où les agresseurs était irrespectueusement dénudés et que la cathédrale était remplie de fidèles qui ont été attaqués !
Vous avez dit deux poids, deux mesures ?
-
La franc-maçonnerie mobilisée pour imposer l'euthanasie (archive 2011)
C'est reparti. Le lobby voulant légaliser l'euthanasie tente de marquer de nouveaux points qu'il espère décisifs. Pour la première fois, une proposition de loi commune sur « une assistance médicalisée à mourir » présentée par des représentants de quatre partis politiques — Jean-Pierre Godefroy (PS), Alain Fouché (UMP), François Autain (Parti communiste) et Guy Fischer (Parti de gauche) a été officiellement examinée au Sénat le 25 janvier. Autre nouveauté importante, ce texte a franchi une première étape après avoir été adopté par la commission des Affaires sociales le 18 janvier (25 voix pour, 19 contre et 2 abstentions). « Toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur » stipule son premier article.
Même si cette proposition de loi devrait voir son cheminement temporairement bloqué, une bonne partie de l'UMP et le Premier ministre ayant fait connaître leur opposition à ce texte, il n'en reste pas moins que les choses avancent, l'idée étant de conquérir les esprits en faisant croire que la légalisation de l'euthanasie est inéluctable et en arguant du fait que plusieurs pays européens comme les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg l'ont déjà dépénalisée. Il faut dire que les pouvoirs publics ont tout intérêt à l'adoption de cette réforme : c'est une façon cynique de résoudre le problème épineux du financement des retraites en réduisant de manière massive et indolore le nombre de pensionnés. De plus, dans notre société individualiste, hédoniste, matérialiste et consumériste, seuls sont utiles les êtres qui produisent. Les vieillards impotents sont une nuisance puisqu'ils ne servent à rien. Il n'est pas étonnant de constater que les francs-maçons qui n'ont de cesse de saper les fondements de la morale traditionnelle sont en pointe dans la légalisation de l'euthanasie comme ils l'avaient été lors de la dépénalisation de l'avortement (que l'on songe au rapport rédigé alors par le frère Pierre Simon !)
Dans l'enquête du Nouvel Observateur sur la franc-maçonnerie Guy Arcizet, Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), ne cèle nullement son intérêt pour cette question dite sociétale : « Nous réfléchissons depuis plusieurs années à l'institution d'un droit à mourir dans la dignité. Personnellement j'y suis favorable mais chacun doit se déterminer selon sa conscience ». En 2010, les 50.000 frères et les 1 200 loges de l'obédience ont été invités à plancher sur ce sujet. La quintessence de ces réflexions est remontée jusqu'au sommet de la secte et n'a évidemment pas échappé aux frères élus de la République. « C'est évidemment un thème sur lequel nous avons travaillé sans esprit partisan. Nous laissons d'ailleurs à nos camarades une totale liberté de vote » indique, grand seigneur, au site Internet du Nouvel Obs Bernard Saugey, sénateur de l'Isère et président de la Fraternelle parlementaire. Dépassant les clivages politiques, de toute façon bien ténus, entre la gauche et la droite du Système, cette association de 410 membres regroupe des frères parlementaires (160 élus) et des fonctionnaires de toutes les obédiences. « Né d'une convergence entre élus communistes, socialistes et UMP, la proposition de loi adoptée par la commission des affaires sociales pourrait bien être le produit d'une remobilisation de la fraternelle » reconnaît L'Obs. Très intéressé (et pour cause !) par les travaux des loges, l'inverti et séropositif Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Île-de-France et président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), longtemps membre de l'UMP où il avait fondé la branche homosexualiste Gay-Lib, a rencontré Guy Arcizet, grand maître du GODF, le 8 novembre dernier. « Le Grand Orient a beaucoup travaillé sur cette question importante », écrit-il avec déférence sur son blog. Longtemps présidé par le sénateur Henri Caillavet, une figure du Grand Orient de France, l'ADMD qui depuis des années contribue à médiatiser la question de l'euthanasie et à faire sauter les verrous reçoit le soutien d'un grand nombre de personnalités, des politiques comme les socialistes Michel Rocard, Manuel Valls ou le Vert Noël Mamère, le premier édile à avoir procédé le 5 juin 2004 à Bègles au "mariage" de deux homosexuels, des philosophes tels André Comte-Sponville ou Michel Onfray, des personnalités du monde du cinéma ou de la télévision telles Nathalie Baye et Mireille Dumas. Bref, on peut toujours compter sur les frères pour détruire le peu de morale qui reste encore dans notre société car qui ne voit qu'une légalisation de l'euthanasie fera faire un pas de plus dans la barbarie, d'autant que pour des questions sordides d'héritage ou de mésentente familiale beaucoup de personnes sans scrupule se saisiront de ce nouveau "droit" pour se débarrasser au plus vite de vieillards gênants en les poussant au désespoir et donc au suicide médicalement assisté ? Il est vrai que l'allongement de la durée de la vie pose des problèmes redoutables à notre société moderne, notamment celui de la dépendance et de sa prise en charge, aussi éprouvante qu'onéreuse, mais ce n'est pas par des solutions mortifères que l'on réglera la question. Un monde où l'on s'en prend aux deux bouts de la chaîne avec des enfants avortés et des vieillards euthanasiés dans l'indifférence la plus générale ne mérite pas de durer.
RIVAROL du 28 janvier 2011
<jeromebourbon@yahoo.fr>. -
L’UMP voudrait récupérer Paris, mais ne sait pas avec qui
L'UMP, qui tente de masquer ses errements sous la fibre martiale de la « reconquête », se prend à rêver de la mairie de Paris, la ville des paradoxes électoraux qui s'est donnée à la gauche en 2001.
Malade de ses divisions depuis la cassure des années Balladur-Chirac (1995), la « droite parlementaire » croit déceler en Nathalie Kosciusko-Morizet l'hybride politique à même de séduire un électorat qui s'embourgeoise tout en s'ancrant à gauche.Lors de l'élection présidentielle du 6 mai 2012, François Hollande l'a emporté largement dans la capitale, qui n'avait jamais placé en tête un candidat de gauche.Pensant conjurer les divisions, Jean-François Copé, président de l'UMP après un affrontement fratricide avec François Fillon, a décidé une primaire ouverte pour désigner une tête de liste à même de bouleverser le scénario annoncé d'une victoire en 2014 de la socialiste Anne Hidalgo, la « dauphine » de Bertrand Delanoë. Ce dernier, qui achèvera alors son second mandat de maire, avait annoncé dès 2007 qu'il ne se représenterait pas.« Mais il serait bon que nous ne nous combattions pas les uns les autres avant de combattre les socialistes », prévient le député UMP de Paris Bernard Debré.UNE PRIMAIRE DÉJÀ CONTROVERSÉEL'entrée en scène de Nathalie Kosciusko-Morizet - reflet de « la bourgeoise tout à la fois chic et bohême » (les bobos) susceptible, selon des stratèges de l'UMP, de réconcilier les « beaux quartiers » et les arrondissements populaires, avait paru pacifier la fédération parisienne. Il n'en est rien.Le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, représentant de l'aile copéiste (minoritaire) et candidat déclaré avec une autre copéiste, Rachida Dati, a dénoncé un « pustch », alors que le dépôt des candidatures sera clos le 28 février pour une primaire ouverte prévue entre la mi-avril et la mi-mai.Les Parisiens inscrits sur les listes électorales (environ 1,25 million) et désireux de participer au scrutin électronique devront s'acquitter de deux euros.Le "non aligné" Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement qui songe à une possible candidature, se répand en critiques sur l'« opération marketing » de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n'a toujours pas formalisé ses intentions.La maire du VIIe arrondissement Rachida Dati, qui avait échoué à contrer le parachutage de François Fillon, refuse de s'avouer vaincue. « Les Parisiens supportent mal le tourisme électoral », dit-elle à propos de « NKM » qui, née à Paris, est maire de Longjumeau (Essonne) depuis mars 2008.Souvenons-nous que les primaires UMP, par internet, qui avaient présidé à la candidature de François de Panafieu aux municipales de 2008 avaient déjà été contestées par les autres prétendants, comme Claude Goasguen ou Pierre Lellouche, qui avait dénoncé des fraudes.Par ailleurs, quid de l’ambiguïté de Borloo ?...Avec Reuters http://www.francepresseinfos.com/ -
Contre les nationalistes et les révisionnistes tout est permis !
SI vous ne disposiez que de la télévision pour vous informer, vous ne sauriez pas que l’établissement privé, le Yacht Espace Saint-Germain, où devait se réunir le 16 février, au nord de Lyon, à Saint-Germain-au-Mont-d’Or, le XVe Forum de la nation a été la cible, dans la nuit de samedi à dimanche, d’un incendie criminel l’endommageant gravement et le rendant inapte à recevoir quelque manifestation ou réunion que ce soit pendant de nombreuses semaines. Cet acte criminel est survenu quelques jours seulement après que la LICRA eut officiellement demandé l’interdiction de ce rassemblement nationaliste où étaient invités entre autres personnalités sulfureuses les révisionnistes Jean Plantin et Vincent Reynouard et l’écrivain Hervé Ryssen. Il est difficile de ne pas faire le lien, même si la LICRA condamne officiellement l’incendie, tout en prenant soin d’ajouter : « Cela n’enlève rien à notre volonté d’interdire ce type de rassemblement de négationnistes et de révisionnistes », dixit Patrick Kahn, porte-parole de la Licra Rhône-Alpes.
Pour Yvan Benedetti, organisateur du Forum et président de l’Œuvre française, la responsabilité morale des organisations dites antiracistes est écrasante : « Il y a depuis quelque temps un véritable lynchage des nationalistes, notamment par la Licra et le collectif d’extrême-gauche Vigilance 69. Ce sont ceux qui ont allumé la mèche », accuse le dirigeant nationaliste qui a d’ailleurs déposé plainte. Dans un commentaire comme toujours très judicieux, le professeur Faurisson remarque que cet incendie criminel et le silence médiatique total qui l’a suivi « ne sont pas sans rappeler, à Lyon, un incendie criminel survenu dans la nuit du 11 au 12 juin 1999 et qui avait détruit 300 000 des 450 000 ouvrages de la bibliothèque commune aux universités Lyon-II et Lyon-III, réputée contenir des ouvrages révisionnistes et, en particulier, le mémoire d’études approfondies (DEA) rédigé par Jean Plantin sur “Les épidémies de typhus dans les camps de concentration nazis”. Le juge d’instruction Stéphane Noël ouvrait un mois plus tard (juillet 1999) une information contre X pour destruction volontaire par incendie. Les experts désignés avaient établi que la localisation du premier feu, le mode de propagation de l’incendie et, enfin, des traces d’une certaine espèce d’hydrocarbures avaient confirmé l’emploi d’un accélérant. Le ou les criminels savaient que les livres sont matière difficile à détruire par le feu et que, sans accélérant, leur projet était voué à l’échec. Or, le 5 décembre 2001, était rendue une ordonnance de non-lieu ! » Robert Faurisson note que les autorités de l’époque (Raymond Barre, Jack Lang, Claude Allègre et surtout Anne-Marie Comparini) étaient restées étonnamment silencieuses, ainsi d’ailleurs que l’ensemble des media audiovisuels, à l’annonce au bout d’un mois du caractère criminel de l’incendie. Un silence qui persiste encore en 2013. « Une thèse volumineuse pourrait être écrite sur “La violence physique dans le combat mené contre les révisionnistes, en France et à l’étranger” » conclut le courageux professeur qui considère que « la violence de ces maffieux souligne leur impuissance et marque l’inéluctable progression du révisionnisme historique ».
IL est quand même frappant que ce soient ceux-là mêmes qui accusent l’extrême droite en général et les fascistes en particulier de détester la culture, de vouloir brûler les livres qui ne leur plaisent pas, d’intimider et de violenter leurs adversaires politiques ou idéologiques qui utilisent des méthodes criminelles. Détruire 300 000 ouvrages d’une bibliothèque universitaire au motif que parmi ces livres en figure un seul de Jean Plantin convaincu de révisionnisme, cela dépasse l’entendement. C’est un véritable crime contre l’esprit. [...]
Pour lire la suite, achetez RIVAROL en kiosque dès vendredi, ou téléchargez le pdf dès aujourd’hui, ou mieux encore ABONNEZ-VOUS (plusieurs formules possibles).
-
Exercice illicite de colonisation
Rappelez-vous, c’était il y a cinq ans. L’Association L’Arche de Zoé avait tenté de kidnapper depuis le Tchad à destination de la France, 103 enfants affublés de faux pansements dans un avion spécialement affrété. Condamnés au Tchad à huit ans de travaux forcés pour tentative d’enlèvement d’enfants, ils furent finalement grâciés par le président Idriss Déby en mars 2008.
On les avait oubliés. Pas la justice française qui les poursuivait toujours pour exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption.
Ils viennent donc d’être condamnés. À de la prison avec sursis pour la plupart, à 3 ans dont 2 ferme et à 50 000 euros d’amende pour le couple dominant : Émilie Lelouch et Éric Breteau. Mais tout n’est pas fini : ces derniers ont été arrêté sitôt le jugement rendu, conformément aux réquisitions du parquet. Eux s’attendaient à être emprisonnés ; la justice à ce qu’ils fassent appel. Ils le font.
On apprendra donc dans quelques temps, au détour d’un flash d’informations, s’ils sont remis ou non en liberté avant leur nouveau procès, puis si leur peine sera confirmée, réduite ou au contraire, ce qui ne semble guère probable, aggravée.
Mais quoi qu’il en soit, les médias continueront à fustiger leur « irresponsabilité » tout en rappelant toujours et encore qu’ils n’ont agit que pour « faire le bien. »
Ils sont certes affublés depuis la médiation de leurs exploits du surnom très évocateurs de « zozos de l’humanitaire », mais à les entendre — et à les croire –, de « Zozos », on penserait plutôt à « gentils Zorros », voire à « Zorros » tout simplement, certes plus « Sergent Garcia » dans l’efficacité que « Don Diego de la Vega » dans la ruse, mais tellement dégoulinants de bons sentiments…
Et à les voir, Émilie et Éric, qui penserait à mal ? Ils sont jeunes, ils sont beaux et ils sentent tellement bons le dévouement aux droits-de-l’homme… du Tiers Monde d’abord !
On en oublierait presque que ces damnés du dévouement et leurs complices – pardon, « les autres bénévoles » – étaient tout de même poursuivis à l’origine pour escroquerie, exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption et aide à l’entrée ou au séjour de mineurs en situation irrégulière. Rien que « du lourd » comme on dit maintenant.
Si les médias ont rappelé, tout de même, qu’ils n’ont hésités ni à jouer sur le « désir d’enfants » de familles d’accueil recrutées sur des forums de discussion sur l’adoption, ni à mentir sciemment sur la condition d’« orphelins » des enfants, ni encore à tromper les autorités tchadiennes et françaises en affublant ces derniers de faux pansements pour faire croire à l’urgence d’un départ sanitaire, il y a une raison – la première invoquée lors de leur arrestation – qui est désormais totalement passée sous silence.
Il n’était question alors ni de « sauver » la vie d’enfants qui n’étaient nullement en danger, ni de leur « procurer » des parents adoptifs et encore moins de fournir à ceux-ci des « orphelins » qui ne l’étaient pas le moins du monde, certes pas de « s’enrichir », quoique…(1), mais… tout bonnement de permettre à des Africains d’accéder au « paradis occidental »… contre leur volonté, si nécessaire, mais conformément à leur volonté politique à eux.
Selon cette version qui fut la leur avant qu’on ne leur conseille, probablement, de la passer prudemment sous silence, il ne s’agissait donc que de contribuer pour le moins, sinon d’accélérer, la colonisation de notre continent par des enfants africains.
Les autorités tchadiennes ne l’ont pas entendu ainsi, susceptibles qu’elles sont que certains puissent considérer que des parents africains sont moins capables que des parents blancs, d’assumer et d’assurer l’avenir de leurs propres enfants. À les entendre, ce serait même des considérations quelque peu racistes… Horresco referens !
Heureusement pour nos nauséabonds Zozos de la redistribution familiale, le Tchad n’en est plus à l’époque où l’on nourrissait les crocodiles pour moins que ça.Philippe Randa http://www.voxnr.comnotes :(1) Éric Breteau est néanmoins accusé d’un enrichissement personnel de 55 000 euros (source : « Arche de Zoé, la dérive des sentiments », Ondine Millot, www.liberation.fr, 12 février 2013). -
Lobbying : Dans l’antichambre du pouvoir
Ils représentent des fédérations ou des entreprises ou exercent comme consultants indépendants en charge d’un portefeuille de plusieurs clients dont ils défendent les intérêts auprès des décideurs politiques.
La journaliste Anna Grün a pu accompagner exceptionnellement quelques-uns d’entre eux, notamment Corinne Fabre, une pointure du lobbying à Paris, et Karl Jurka, consultant allemand qui, pour 650 euros de l’heure, déploie tous ses talents et contacts pour influencer les décisions du parlement allemand notamment lors de rendez-vous discrets dans le très select China club…
Leur objectif : donner la bonne information à la bonne personne. Si l’avis des acteurs du monde financier et industriel évite d’être coupé de la réalité d’un pays, la manière dont il pèse sur les décisions manque cruellement de transparence selon la députée PS française Catherine Lemorton. La faute selon elle au désengagement de l’État dans les expertises publiques désormais laissées aux seuls consultants extérieurs.
À tel point que souvent les intérêts privés priment sur l’intérêt général, à l’instar de la loi sur le prix du médicament votée en Allemagne : le bénéfice thérapeutique qui conditionne le remboursement sera évalué non par un comité indépendant, comme proposé en première instance, mais par le ministère, plus facile à influencer. Un amendement directement proposé par l’industrie pharmaceutique et repris tel quel par le Parlement.
-
L'eugénisme, "valeur" européenne !
Un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme condamnant l’Italie pour son refus de donner accès au diagnostic pré-implantatoire (DPI) eugénique est devenu « définitif » ce mercredi avec le rejet de son recours. L’Italie avait saisi la Grande Chambre de la CEDH de son recours contre l’arrêt Costa et Pavan c. Italie du 28 août 2012 afin de faire réexaminer l’affaire mais, selon la procédure habituelle et dans une décision qui n’a pas besoin d’être motivée, le panel de juges de la Grande chambre n’a pas donné suite. Ainsi les juges des « droits de l’homme » consacrent-ils le droit de dépister une maladie génétique à travers le double jeu de la fécondation in vitro et du diagnostic pré-implantatoire, faisant tomber encore un pan des faibles protections entourant le tout petit d’homme dans un pays membre du Conseil de l’Europe. Dans une jurisprudence qui vaut pour tous… A côté de cela, l’enjeu matériel – une condamnation à 15.000 euros de dommages plus 2.500 euros pour les frais, à jeter aux requérants – paraît bien dérisoire.
Rosetta Costa et Walter Pavan, porteurs sains de la mucoviscidose, avaient déjà une fille atteinte de la maladie et avaient eu recours à une « interruption médicale de grossesse » après qu’un examen prénatal eut révélé que leur deuxième enfant était lui aussi atteint. Ils voulurent ensuite obtenir une fécondation in vitro pour faire sélectionner un embryon sain en vue de son implantation. Impossible en Italie, du fait de la « Loi 40 » qui limite l’accès à la procréation médicalement assistée aux couples infertiles ou à ceux où l’homme, porteur d’une maladie virale sexuellement transmissible, pourrait contaminer sa femme ou son enfant conçu naturellement. Le DPI est interdit en Autriche, en Italie et en Suisse.
Ils ne sont pas les premiers Italiens à s’être trouvés dans une telle situation et des affaires similaires ont été portées devant les juridictions nationales, avec des fortunes diverses. Malgré cela, et bien que la CEDH ne juge que lorsque tous les recours nationaux ont été épuisés, Costa et Pavan se sont adressés directement à la Cour européenne, qui aurait selon toute attente dû rejeter leur domande pour ce motif.
Ils se sont fondés sur l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui assure le respect de la vie privée. A quoi le représentant du gouvernement italien a répondu que la Convention ne protège pas un prétendu « droit d’avoir un enfant sain », et que le gouvernement italien a bien le droit de orotéger ainsi « les droits d’autrui et de la morale », d’éviter aux femmes les conditions souvent très difficiles de la ponction ovarienne, de reconnaître la « liberté de conscience des professions médicales » et d’éviter « les risques de dérives eugéniques ».
La Cour a procédé ici à une nouvelle bizarrerie, inventant au profit des plaignants un nouveau grief qu’elle a ensuite condamné, condamnant par la même occasion l’Italie pour la non-observance d’une obligation dont elle n’avait même pas conscience. La Cour a retenu une « incohérence » du droit italien qui autorise l’avortement dit médical jusqu’à un stade avancé de la grossesse tout en interdisant le DPI. L’arrêt précise :
62. La Cour n’est pas convaincue par ces arguments. Tout en soulignant que la notion d’« enfant » ne saurait être assimilée à celle d’« embryon », elle ne voit pas comment la protection des intérêts évoqués par le Gouvernement se concilie avec la possibilité ouverte aux requérants deprocéder à un avortement thérapeutique lorsqu’il s’avère que le fœtus est malade, compte tenu notamment des conséquences que cela comporte tant pour le fœtus, dont le développement est évidemment bien plus avancé que celui d’un embryon, que pour le couple de parents, notamment pour la femme (voir le rapport du CDBI du Conseil de l’Europe…).
(…)
66. Dans ce contexte, la Cour ne saurait négliger, d’une part, l’état d’angoisse de la requérante qui, dans l’impossibilité de procéder à un D.P.I., aurait comme seule perspective de maternité celle liée à la possibilité que l’enfant soit affecté par la maladie litigieuse et, d’autre part, la souffrance dérivant du choix douloureux de procéder, le cas échéant, à un avortement thérapeutique.
Sur ce point, le représentant du gouvernement avait observé que l’avortement n’élimine qu’un enfant, alors que le DPI aboutit à la mise au rebut de plusieurs être humains. La Cour, elle, a assuré que l’interdiction de recourir à la DPI ne constituait pas un viol de l’article 8, mais le manque de « proportionnalité » entre l’interdiction de la DPI et l’autorisation de l’avortement dit médical. Parce que dans le cadre de l’avortement, le fœtus est plus grand et que les conséquences sont plus « lourdes » pour les parents.
C’est bien joli d’avancer, même à mots couverts, les souffrances de l’enfant à naître et de la femme à l’occasion d’un avortement, mais il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : la CEDH a tranché pour la sélection eugénique, encourageant cette pratique tout en s’abritant derrière une bien éphémère compassion pour le « fœtus » non conforme qui passe à la trappe de l’IMG.