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magouille et compagnie - Page 2472

  • La malédiction du gaz de schiste

    De la Pologne à la Pennsylvanie, Lech Kowalski met à jour le fossé entre le discours des industriels et la réalité de l’exploitation du gaz de schiste.

  • AFFAIRE CAHUZAC La gauche mondialisée

    L’affaire Cahuzac symbolise, à certains égards, la "mondialisation" de la gauche, qui s’est définitivement détournée d'un socialisme enraciné, au point de faire cause commune avec l’UMP.
    Arnaud Montebourg, L'Écho républicain, 7 juillet 2011 : « Je suis désolé, il y a un système affairiste au sein du Parti socialiste qui n'a rien à voir avec le socialisme. » Assurément, depuis l'affaire Urba, apparue sous le premier septennat de Mitterrand, un affairisme récurrent caractérise les socialistes et leur conception du pouvoir comme leur rapport à l'argent.

    Trahison du pays réel
    On ne peut que souscrire aux paroles du ministre du Redressement productif, lesquelles ont été subliminalement reprises, en écho, par Jean-Luc Mélenchon, le tonitruant coprésident du Parti de gauche qui lança à la face d'un Jérôme Cahuzac, ministre délégué au Budget, peu à l'aise, qu'il représentait « la vieille gauche sociale-libérale ». Sans tomber dans une trop longue exégèse, précisons tout de même que Mélenchon est loin, très loin de pouvoir se réclamer d'une gauche plus authentique que celle de son contradicteur. Si ce dernier semble approuver le ralliement de son parti au libre-échangisme mondialisé, le premier, qui prône la régularisation de tous les clandestins et l'assouplissement des conditions d'accès à la nationalité française, se fait également le chantre d'un communisme de marché dans lequel les immigrés tiennent le rang d'armée de réserve du capitalisme, pour paraphraser Marx. Et c'est bien là le problème. La gauche radicale ou socialiste contemporaine française n'a plus rien à voir avec le mouvement socialiste ouvrier tel qu'il est né dans la première moitié du XIXe siècle. Dans Le Complexe d'Orphée, Jean-Claude Michéa explique comment le socialisme s'est littéralement et définitivement perdu dans un compromis hasardeux avec la gauche dite républicaine, au moment de l'affaire Dreyfus : « en acceptant ainsi de se mêler, pour la première fois de son existence, à la guerre civile bourgeoise » contre les "blancs" antidreyfusards, « le mouvement socialiste français venait donc de sceller l'acte de naissance de la gauche moderne. [...] Il ne faudrait alors que quelques décennies à l'historiographie républicaine pour conférer à ce nouveau clivage ("rouges" et "bleus" enfin réconciliés sous le drapeau unitaire de la "gauche" contre les "blancs" de la "droite" et de la Réaction) la dignité rétrospective d'une vérité éternelle. » La droite de gouvernement n'est pas en reste dans ce que l'on pourrait appeler l'appropriation privée de la chose publique. Mais lorsque c'est la gauche donneuse de leçons et incarnation autoproclamée du Bien que l'on prend la main dans la confiture, l'affaire prend un tour autrement plus scabreux. La trahison des classes laborieuses est consommée !
    Qui oserait soutenir que l'UMPS (avatar de ces anciens États confédérés que furent, le PC «F», le PS, le RPR et l'UDF) n'est pas en collusion systémique et que là où les moutons d'électeurs croient voir de l'alternance, il n'y a, en réalité, qu'une absence d'alternative ? Si la monarchie, comme toute institution humaine, n'est pas la panacée, il convient de reconnaître qu'elle tient ses serviteurs un peu mieux éloignés que les autres des forces centrifuges de l'accaparement clientéliste.

    Des vices décuplés
    Dans Mes idées politiques, Charles Maurras écrivait ces phrases fortes et d'une confondante évidence : « Corrompu, corrupteur, c'étaient les vices du prince. Ils ne découlaient pas du principe [monarchique]. Lui mort, il suffisait qu'un prince honnête et modéré lui succédât pour que l'intégrité reprît ses droits. Au lien qu'en démocratie l'élu peut être vertueux, il n'en est pas moins le produit et le producteur, l'effet et la cause de la ploutocratie souveraine. Elle l'a fait nommer, il la soutient donc, elle régénère son autorité en faisant renouveler son mandat, et la défend de son mieux contre la justice et contre la nation. » En épousant le dogme du marché, les néo-socialistes marchent à contre-courant du peuple et de la patrie et inoculent, à l'un comme à l'autre, les terribles poisons du sans-frontiérisme, du transgenre indifférencialiste et du consumérisme hédoniste. Ils ont tout trahi, au point d'en avoir perdu le sens commun. Cette « common decency » décrite par Georges Orwell, qui fait défaut à notre oligarchie hors-sol, demeure fondamentalement la chose la mieux conservée par le pays réel, ainsi que l'ampleur de la manifestation contre le "mariage" homosexuel l'a bien montré ce dimanche 13 janvier.
    Aristide Leucate Action Française 2000 du janvier-février 2013

    
aleucate@yahoo.fr

  • Nouveau scandale dans les banques britanniques

    Barclays, HSBC, Lloyds et RBS ont vendu à des PME, depuis 2001, 40.000 contrats de produits dérivés censés couvrir contre des variations de taux d’intérêt. Ces contrats sont en infraction avec la régulation en vigueur.

    Les banques britanniques se sont fait une nouvelle fois prendre les mains dans le pot de confiture. Selon une enquête de la Financial Services Authority (FSA), 90 % de produits dérivés commercialisés auprès de petites et moyennes entreprises leur ont été vendus en infraction avec la régulation en vigueur. Il s’agit cette fois de «swaps» sophistiqués (baptisés interest rates hedging products, IRHP) censés les couvrir contre des variations de taux d’intérêt. Une fois encore, les «usual suspects» sont en cause : le quatuor Barclays, HSBC, Lloyds et Royal Bank of Scotland.

    La FSA leur a enjoint de mener des investigations internes afin d’évaluer l’ampleur de ces abus et de mettre en place des compensations pour les clients trompés. Plus de 40.000 contrats de ce type ont été vendus depuis 2001, à des PME qui n’avaient pas les moyens d’en comprendre le fonctionnement. Ils étaient parfois placés de façon forcée avec un crédit. Les quatre banques en question ont déjà provisionné plus de 700 millions de livres pour les indemnisations mais la facture pourrait atteindre, selon des avocats et experts de ces produits dérivés, entre 1,5 et 10 milliards de livres.

    Cette somme s’ajoutera aux 12 milliards de livres de dédommagements déjà prévus pour dédommager les ménages victimes de la vente forcée d’assurance-emprunteur baptisées PPI (personal payment insurance). Un montant qui s’est envolé par rapport aux prévisions initiales, malgré les efforts du lobby bancaire pour faire plafonner les réparations. La britannique Barclays et la suisse UBS ont par ailleurs payé 1,3 milliard de livres d’amendes pour les manipulations de taux dans le scandale du Libor.

    L’opération «mains propres» n’en finit pas de secouer la City, au fil de la révélation de ces scandales successifs et des lourdes procédures de dédommagements mises en place. «Les banques doivent travailler en pleine coopération avec les inspecteurs indépendants qui vont déterminer les compensations appropriées, intime Greg Clarke, secrétaire d’État aux Finances. Ce qui s’est passé est un exemple des comportements honteux symptomatiques de la culture en vigueur dans ce secteur. Les fautes du passé doivent être réparées et les entreprises qui en ont été victimes doivent être compensées. Il est important que les banques reconnaissent leurs responsabilités face à leurs clients et restaurent la confiance afin de tirer un trait sur cette époque.»

    Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, les banques ont donné des gages en approuvant la création d’un nouveau gendarme du secteur et l’adoption d’un code d’éthique. Une «liste noire» d’employés en faute pourrait être radiée du secteur. Avec la réforme de la régulation en cours, les géants britanniques tentent de se refaire une virginité avant l’arrivée au printemps du nouveau gouverneur de la Banque d’Angleterre, le Canadien Mark Carney, qui héritera de la supervision bancaire. En gage de leur bonne volonté, ils ont décidé de se serrer la ceinture en réduisant cette année leurs bonus à la portion congrue.

    Le Figaro  via http://fortune.fdesouche.com/

  • [Vidéo] Fillon, la droite molle

    François Fillon à propos de la PMA et de la GPA : « Nous réécrirons la loi en cas d’alternance »

    Autant dire qu’il laisse libre le PS de faire adopter le mariage et l’adoption homo !

    Les Français de conviction devront s’en souvenir !

    Offensif mais pas trop. Ce mercredi, dans un discours de bonne tenue, François Fillon a pris l’engagement, au nom de l’opposition, de revenir sur la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui en cas de légalisation puis d’alternance politique. Un recul par rapport à aux déclarations d’octobre 2012 de l’ancien Premier ministre et député UMP de Paris, qui parlait de remettre en cause la dénaturation du mariage et l’adoption.[...]

    Vidéo et la suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • Tarantino: Django déchaîne... une haine anti-Blancs

    Un article de Jim Reeves

    Le film Django Unchained au cœur de la stratégie anti-WASP élaborée par Obama  

    Il ne s’agira pas ici d’une critique du dernier film de Quentin Tarentino, Django Unchained. Patrick Laurent l’a fait excellemment dans le n°3078 de Rivarol. Mais, comme il n’y avait pas lieu d’approfondir dans une chronique cinématographique l’émotion considérable que sa projection a soulevée aux Etats-Unis, il nous paraît indispensable de revenir sur le contexte politique que notre collaborateur n’a fait qu’effleurer.

    Ce film en effet déboule sur la scène américaine dans un moment très particulier : le début du second mandat d’Obama dont beaucoup pensent, à commencer par Jamie Foxx, le héros noir justement de ce film, qu’il a pour objectif non seulement de faire passer sur l’Amérique une sorte de souffle africain-américain mais de le faire sur le cadavre du Wasp, attaqué de toutes parts et dont l’Histoire est réécrite au travers d’un prisme négatif. Le dessein de Tarentino n’est donc pas innocent. Il ne s’agit pas d’un western-spaghetti de plus, qui serait, ainsi que le prétendent tant de commentateurs complaisants, une grosse farce rigolarde. Son auteur en effet est un provocateur qui depuis quelques années s’acharne, sous couvert de prendre ses distances avec l’Histoire officielle, à parodier, ridiculiser, narguer tout ce qui d’une manière proche ou lointaine peut être relié à l’extrême droite, en tout cas au nationalisme ou à la défense d’une identité européenne, en l’occurrence euro-américaine. On rappellera ici que dans Pulp Fiction (1994), Tarentino avait déjà campé son Big Black héros-justicier qui massacre du Blanc avec une dilection non dissimulée. On y tabassait des « Suprémacistes Blancs » et le richissime dealer, bien gras et bien laid, joué par l’acteur africain-américain Ving Rhamès, habitué des scénarios qui mettent en scène d’odieux racistes sudistes, était évidemment l’époux de l’héroïne blonde personnifiée par Uma Thurman, sorte de quintessence d’artiste nordique américaine. On ne reviendra pas sur Inglorious Basterds qui est un hommage sanglant rendu à toutes les bandes de vengeurs de la mémoire juive, qui, de l’Irgun et du Lehi au Mossad en passant par le Shin Bet, le groupe Stern ou la Haganah, ont pendant 60 ans parsemé le monde de leurs menées assassines et ponctué leurs vendettas de milliers d’exécutions sommaires. Ayant dit cela on observera qu’il n’y a pas trop de hasard en cette affaire et que les producteurs de Tarentino, notamment d’Inglorious Basterds et de Django Unchained, sont Bob et Harvey Weinstein, détenteurs de la Weinstein Company (TWC) — qui détient d’ailleurs les droits de The Artist, couvert de récompenses, dont cinq Oscars, de leur coreligionnaire Michel Hazanavicius.

    De Django Tarentino déclarait récemment sur le site worldstarhiphop.com à un journaliste de couleur : « (Dans ce film) j’ai voulu donner à l’homme Noir américain un héros de western, lui donner un héros folklorique, impassible, qui pourrait en définitive dégager une impression de pouvoir et rendre le sang pour le sang ». Et tant pis si, au prix d’une distorsion choquante de la vérité historique, on pouvait ainsi renforcer le dogme fallacieux du multiracialisme. Du moment qu’il revienne à un intellectuel de gauche Blanc d’offrir au descendant de l’esclave Noir la satisfaction de cette délicieuse vengeance.

    Jamie Foxx, qui tient dans le film le rôle de Django, ne se gêne pas, quant à lui, pour enfoncer le clou. « C’est bon d’être Noir, proclame-t-il. Le Noir est le nouveau Blanc. »

    Au besoin cela va plus loin. Si on en croit les analyses faites à l’entrée des salles américaines il s’agit bien du plus grand succès de Tarentino. En dépit des appels au boycott de Spike Lee, de responsables noirs comme Al Sharpton ou de vedettes de télévision comme Tavis Smiley, éditorialiste, avocat, écrivain, très connu, le succès a été immédiat. Le jour de la sortie l’affluence était noire à 42 %. Depuis elle tourne autour de 30 % (population afro-américaine des Etats Unis, 13 %). On lira ci-contre la réaction sur les réseaux sociaux qui tend à donner raison à Louis Farrakhan : Django Unchained est une véritable mise en condition psychologique pour une guerre raciale qui devient de plus en plus probable.

    LE CHIFFON ROUGE DU N-WORD POUR MASQUER LE MASSACRE DES BLANC  

    Les frères Weinstein apprécièrent assez peu les critiques adressées à leur film par celui duquel on en attendait le moins. Le metteur en scène Spike Lee en effet fit bruyamment savoir qu’il n’irait pas le voir car « il manquait de respect à ses ancêtres ». Il est dommage que ceux dont les ancêtres y sont le plus maltraités, les Blancs, n’aient pas en masse suivi ce conseil. Ils le sont en effet doublement. De bout en bout à la fois insultés et littéralement massacrés. « L’esclavage américain, protesta Lee, ce n’est pas un western spaghetti à la Sergio Leone. Il s’est agit d’un Holocauste. Mes ancêtres étaient des esclaves. Ils ont été volés en Afrique. Je leur rends ainsi hommage ». Il est encore dommage que personne ne lui ait fait remarquer que des centaines de milliers d’Européens ont été déversés au XVIe siècle dans les Caraïbes et dans le Sud des Etats-Unis, comme esclaves ou comme « indentured servants » et qu’ils y travaillaient dans les mêmes conditions que ses ancêtres. Alors d’innombrables Africains affranchis possédaient aussi des esclaves, y compris des esclaves blancs, ce dont personne ne parle. Quel metteur en scène, Noir ou Blanc, s’il osait traiter ce sujet, trouverait un producteur pour le financer ? […]

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  • GPA, PMA: faut-il un service après vente ?

    Avec la réforme du mariage, et donc de la filiation, les juges ont du souci à se faire. Ce serait presque drôle, si le bien être d'enfants innocents n'était pas en jeu... En regardant ce qui se passe dans les pays "ouverts", "tolérants" et tout le tralala, on peut avoir un aperçu de ce qui nous attend.

    Lu dans Le Figaro:

    Certains pays qui ont légalisé l'homoparentalité se trouvent parfois confrontés à des situations éthiques et juridiques bien complexes. 

    La question de la filiation est au cœur du projet de loi du «mariage et de l'adoption pour tous». Les profondes transformations du modèle familial depuis les années 1970 (multiplication des séparations, démariages) et le développement des techniques de procréation médicalement assistée ont donné naissance à des familles à géométrie variable.

    Chez certains de nos voisins, l'assouplissement des règles éthiques a donné au phénomène une autre dimension. Certaines situations complexes d'homoparentalité, où un enfant est souvent entouré de plusieurs adultes qui se définissent comme ses parents, mettent en avant de manière aiguë les questionnements éthiques et juridiques sur ces nouvelles compositions familiales.

    La pluriparentalité va-t-elle se développer avec l'avènement de parents sociaux ou d'intention venant s'ajouter ou se substituer aux parents biologiques ? À qui donner raison quand un parent biologique et un parent social s'opposent ? L'ouverture de la procréation médicalement assistée à des personnes qui ne souffrent pas d'infertilité médicale risque-t-elle de produire des «enfants de tout le monde» et donc de personne ? 

    En France, les techniques de procréation médicalement assistée ne sont aujourd'hui autorisées qu'aux couples hétérosexuels infertiles mariés ou faisant la preuve d'une durée de vie commune d'au moins deux ans. Quant à la gestation pour autrui, elle reste interdite. Dans le projet de loi du gouvernement, deux personnes de même sexe pourraient devenir parents ensemble par la voie de l'adoption plénière. 

    La disparition des mots «père» et «mère» dans certains passages du Code civil au profit du mot «parents» serait déjà une étape vers la multiplication du nombre de parents pour un enfant, soulignent les détracteurs du texte. Ce bouleversement de la filiation pourrait par ailleurs ouvrir la voie à la procréation médicale assistée pour les couples de femmes - des amendements en ce sens seront d'ailleurs examinés au Parlement - voire à la légalisation des mères porteuses. Pour les opposants au projet de loi du gouvernement, la porte serait alors ouverte à toutes les dérives du droit à l'enfant comme certains pays étrangers en font déjà l'expérience. 

    De la Belgique au Canada, tout n'est pas rose dans les unions arc-en-ciel 

    Des papas qui veulent être un peu plus que des donneurs de sperme, des lesbiennes qui se disputent des paillettes congelées… Dans les familles arc-en-ciel, tout n'est pas toujours rose. L'émergence de nouvelles formes de filiation et de parenté, dans des pays qui autorisent depuis plusieurs années le mariage homosexuel et l'adoption, a parfois donné lieu à des situations dramatiques et d'étonnants imbroglios juridiques. 

    En Grande-Bretagne, le traumatisme de l'épouse du donneur

    Elle ne s'était «pas rendu compte». Ann* avait tout d'abord consenti à ce que son mari Michael* fasse don de son sperme. Mais à l'annonce de la naissance d'une petite fille chez un couple de lesbiennes, elle a craqué: le sperme ne fait-il pas partie des «biens matrimoniaux»?, s'interroge-t-elle, bouleversée «comme si (s)on mari l'avait trompée». Les lesbiennes étant trop âgées, elles avaient fait appel à une mère porteuse, tout en entamant une procédure d'adoption. Laquelle échouera, justement à cause de leur âge… La mère porteuse accouchera donc sous le nom de l'une d'entre elles. Et le tribunal, devant lequel Ann et Michael tentèrent de récupérer l'enfant, donnera finalement raison au couple de lesbiennes. 

    Au Canada, 13 paillettes de sperme à partage 

    Chacune avait eu un enfant du même donneur. Lors de leur séparation, elles sont toutes deux parties avec leur enfant respectif et la moitié de leurs biens. Mais elles avaient oublié les 13 paillettes de sperme congelé qui leur restaient! Quelques années plus tard, l'une, ayant retrouvé une compagne, a voulu un deuxième enfant du même donneur. Mais l'autre s'y est opposée, demandant la destruction des paillettes, pour des «raisons morales». Le juge a statué que bien que le sperme ait «un statut émotionnel» différent, il devait être considéré comme faisant partie des biens matrimoniaux, donc être partagé. Restait à décider qui aurait la 13e paillette: le juge a choisi celle qui avait le projet d'enfant.

    En Belgique, «six parents» condamnés 

    Après sept ans de rebondissements dans l'invraisemblable histoire de la petite Donna, née d'une mère porteuse belge qui l'avait revendue 15.000 euros à un couple de Néerlandais, après l'avoir «promise» (pour 8000 euros) à son père biologique et à sa compagne stérile, puis à un couple de gays, le tribunal d'Audenaerde vient de statuer: les six «parents» ont été condamnés. La justice belge avait finalement décidé de poursuivre les trois couples (la mère porteuse et son mari, les Néerlandais et le père biologique et sa compagne) devant le tribunal correctionnel pour avoir infligé des «traitements inhumains et dégradants» à Donna. Quant à la fillette, elle demeurera aux Pays-Bas, auprès de ses parents adoptifs, sans jamais connaître son père naturel.

    Au Texas, «les premiers jumeaux sans mère» 

    Tous deux quadragénaires, célibataires, amis de longue date… pourquoi ne pas faire un enfant, et l'élever ensemble? Sauf que quelques heures après l'accouchement, en juillet dernier, Marvin révèle son homosexualité et réclame la garde exclusive des jumeaux: Cindy, a-t-il expliqué devant la justice, n'est qu'une mère porteuse. Elle n'a aucun lien génétique avec les bébés, puisqu'à 47 ans, elle a eu recours à un don d'ovules… En attendant que la justice tranche, les jumeaux ont été confiés à Marvin et son partenaire. «S'ils gagnent, lance l'avocat de Cindy, les quatre seules personnes au monde à ne pas avoir de mère seront Adam, Eve, ainsi que ces jumeaux.» 

    En Australie, le père rayé de l'acte de naissance 

    En 2001, un couple de lesbiennes avait eu une petite fille avec un donneur gay. Celui-ci avait répondu à une annonce recherchant «une figure d'oncle». Mais le couple se sépare. Toutes deux veulent les mêmes droits sur l'enfant. Comme il n'est pas possible d'inscrire trois noms de parents sur un acte de naissance, le juge décide de rayer celui du père, pour inscrire celui de l'ex-compagne de la mère. Dévasté, le quinquagénaire a appris que sa fille de dix ans n'était plus «juridiquement» la sienne. 

    En Grande-Bretagne, le donneur qui voulait juste rendre service… 

    Son nom n'est pas sur les actes de naissance, souligne-t-il. «Mandy voulait des enfants, j'ai fourni les ingrédients, raconte prosaïquement Mark, un gay de 47 ans. Je n'ai jamais eu le désir d'être père.» Mais cet «acte de bonté» envers une lesbienne «non conventionnelle», qui pense qu'«il doit y avoir un père et une mère», a donné naissance à deux filles. Et puis la compagne de Mandy l'a quittée, et la quadragénaire, en difficulté financière, a retrouvé les coordonnées de Mark. Aujourd'hui, elle lui réclame une pension alimentaire! «Pourquoi ne poursuit-on pas la deuxième mère, qui les a élevées, et qui, elle, a les moyens?», s'énerve-t-il. Quant aux filles de 12 et 14 ans, elles sont très perturbées psychologiquement. «Jamais je ne pourrai me marier ni avoir des enfants», assène l'aînée. 

    … et celui qui avait «beaucoup à offrir» 

    L'annonce, dans le Gay Times, le présentait comme un «trentenaire solvable», qui avait «tout, sauf des enfants» et qui avait «beaucoup à offrir». Le couple de lesbiennes, bien plus modeste, en a profité par deux fois: un garçon puis une fille sont nés. Mais la mère a bientôt trouvé le père trop envahissant, l'accusant de «marginaliser» sa compagne. Quant au père, aujourd'hui quinquagénaire en couple depuis vingt-cinq ans, il estimait que le fait de payer les factures lui donnait le droit de voir davantage ses enfants… Qualifiant cette bataille juridique de «grande honte», le juge a finalement accordé la garde partagée aux deux couples. «Ce qui est particulièrement injuste, a-t-il conclu, c'est qu'une enfance gâchée de la sorte marquera sans doute ces enfants à jamais.»

    * faux prénoms. http://rivarol.over-blog.com

  • LE TRIOMPHE DE L’INVERSION

    Rivarol11.pngDécidément dans tous les domaines nous vivons aujourd’hui le triomphe du mensonge, de l’imposture et de l’inversion. En témoigne l’accueil digne d’un chef d’Etat fait en France à la très peu recommandable Florence Cassez.
    Que l’on traite avec tant d’égards une femme fortement suspectée d’avoir été mêlée à des actes criminels et dont, comme Dreyfus, on affirme sans preuves la totale innocence, est d’une rare indécence.
    Un exemple parmi tant d’autres de désinformations : toute la journée du 23 janvier RTL a entretenu le suspens sur la possible libération de Florence Cassez alors qu’à sa descente d’avion elle a déclaré : « Je savais depuis dimanche que j’étais libre : il y a eu un grand remue-ménage dans la prison auquel je n’ai pas prêté attention car il y en a souvent mais des détenues se sont jetées à mon cou et m’ont dit : “ Tu es libérée” ! » On nous prend vraiment pour des imbéciles !

    Plus odieuse encore que l’affaire Cassez qui contient beaucoup de zones d’ombres, est la volonté satanique du gouvernement d’imposer le “mariage” homosexuel et ses corollaires, la GPA (gestation pour autrui) et la PMA (procréation médicalement assistée). Le ministère de la Justice vient ainsi d’envoyer aux magistrats une circulaire, applicable dès le mercredi 30 janvier, pour qu’ils ne s’opposent plus systématiquement à l’attribution de la nationalité française aux enfants nés d’une gestation pour autrui (d’une mère porteuse) à l’étranger. Auparavant, et parce que la gestation pour autrui est interdite en France, la loi française n’accordait pas ce droit, ce qui pouvait dissuader les couples, ou plutôt les paires homosexuelles, d’avoir recours à la GPA. La circulaire donne à ces enfants la nationalité française, mais ne reconnaît pas (pas encore du moins) la filiation. L’intention n’en reste pas moins évidente: il faut légaliser progressivement la location d’utérus.

    Le moment pourrait sembler bien mal choisi pour ce premier pas vers la GPA. La location de ventres étant moins populaire que le “mariage” des invertis, et ce, bien que la GPA en soit une conséquence directe, Taubira pourrait ainsi renforcer l’opposition. Mais qu’a-t-elle à craindre de la droite, puisque la gauche est majoritaire à l’Assemblée ? Au contraire, en publiant cette circulaire, Taubira lance un message très clair aux paires homosexuelles. Elle les rassure sur sa volonté de faire voter la procréation médicalement assistée (PMA): puisque le principe des mères porteuses lui paraît tout à fait acceptable, l’ouverture de l’aide à la procréation pour les lesbiennes n’est pour elle qu’une formalité. Avant la GPA autorisée en France. Taubira s’assure ainsi du soutien de l’extrême gauche qui aurait voulu aller plus loin et voter la PMA en même temps que la loi sur la réforme du mariage.

    Il ne faut pas être devin pour annoncer la suite. Le discours sera le même que pour l’IVG et la PMA. On criera à l’hypocrisie, en dénonçant une interdiction en France, aisément contournée en passant les frontières. Il était “hypocrite” hier d’avorter en Angleterre, “hypocrite” aujourd’hui de se faire inséminer en Belgique, “hypocrite” demain de louer des ventres aux Etats-Unis. Puis l’on se servira d’un argument massue : l’inégalité sociale. Il n’était pas de mots assez durs avant la loi Veil à l’encontre de ces familles bourgeoises qui envoyaient leur fille à l’étranger pour effacer une faute, alors que de pauvres hères devaient souffrir aux mains des faiseuses d’anges. Aujourd’hui ce sont les lesbiennes les mieux nanties qui peuvent s’offrir le bébé de leurs rêves en Belgique. Il faut faire le voyage, payer les soins, plusieurs fois si nécessaire. Demain on fustigera l’inégalité entre les homosexuels qui peuvent s’offrir une mère porteuse et ceux qui ne le peuvent pas. Taubira n’est-elle pas déjà présentée comme une nouvelle Simone Veil ?

    Les grands absents du débat sont évidemment ces enfants qui seront fabriqués pour le bon plaisir des invertis qui revendiquent déjà, sur leurs banderoles, le droit au divorce et à la garde alternée! Non content de priver les bambins de père ou de mère, on envisage sans ciller de les priver de foyer. En amont de cet ignoble “droit à l’enfant”, on trouve l’adoption d’enfants étrangers. Il ne s’agissait pas d’adopter des orphelins pour leur offrir une vie meilleure, mais de donner à des couples stériles (ou à des célibataires, ce qui est un comble) l’enfant qui devait faire leur bonheur. Tout en favorisant le mélange des races. Car s’il est très généreux pour un couple d’adopter un orphelin français, une barrière est franchie avec l’adoption internationale (on l’a bien vu avec le scandale de l’arche de Zoé), qui doit combler le désir d’enfant, plus que sauver un enfant de la solitude et de la pauvreté. Dans le cas d’une adoption en France, en effet, les parents adoptifs viennent effectivement au secours de l’enfant, qui trouve une famille de substitution semblable à celle dans laquelle il aurait pu naître; l’adoption à l’étranger, elle, n’a été ouverte que pour répondre à une demande trop importante par rapport à l’offre. Dès ce moment, l’enfant est devenu une marchandise.

    La PMA a achevé de créer le “droit à l’enfant”. Pour les couples hypoféconds elle était, sur le papier, une avancée merveilleuse, un remède à la stérilité. Mais sous prétexte d’offrir un remède, on ouvrait la porte à une PMA “de confort”, c’est à dire pour des femmes nullement stériles, refusant simplement de s’encombrer d’un géniteur. Le droit à l’enfant, en débouchant sur la PMA, va ouvrir un débat sur la commercialisation du corps. Les dons d’organe, de sang, de sperme, ne sont pas rémunérés en France. Quid du prêt d’utérus, payant à l’étranger ? Quelle femme acceptera en France de vivre une grossesse sans compensation aucune? Il y a fort à parier que nous nous dirigeons vers une nouvelle hypocrisie, véritable celle-là: la rémunération au noir de mères porteuses, et donc, l’exploitation de la misère. Taubira a raison au moins sur un point: la réforme du mariage est bien un changement–dramatique– de civilisation.

    Jérome Bourbon http://fr.altermedia.info

  • Dr. Pierre Lévy-Soussan contre le “Mariage pour tous”

    Dr. Pierre Lévy-Soussan est médecin psychiatre, psychanalyste, chargé de cours à l’Université Paris-Diderot, expert auprès de l’Assemblée Nationale et du Sénat, directeur de la Consultation Filiations Centre Médico-Psychologique pour l’enfant et la famille. Dans le cadre du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption d’enfants aux couples de personnes de même sexe.

    Vidéo conférence de 29 minutes d’un psy sur la filiation, les liens enfants avec le père et la mère.. et sur l’absurdité du mariage homo. Des idées assez profondes qui amènent à réflexion sur d’autres sujets.

    Philipe Houillon Député du Val d’Oise et Maire de Pontoise organisait cette rencontre-débat. Vidéo de Thierry Decaluwé

    http://fr.altermedia.info/

  • Droit de vote des étrangers : Le PS aux abois

     

    L’édito de Steeve Briois, Secrétaire général du Front National

    A peine lancé le processus controversé d’adoption du mariage homosexuel, le gouvernement se lance dans une nouvelle entreprise de diversion : le droit de vote des étrangers.

    A la vérité, il s’agit d’une mesure aussi forte, symbolique que désespérée.

    Forte, parce que même si cette mesure figure dans tous les programme électoraux du PS depuis 1981, aucun gouvernement socialiste ne s’est aventuré à légiférer sur le sujet.

    Symbolique, parce qu’il s’agit d’une grande réforme d’inspiration libérale, anti-nationale et anti-citoyenne, bref de gauche. Après s’être attaqué à la structure ethnique du peuple français en accueillant une immigration de plus en plus massive, la gauche entend désormais modifier la structure de son corps électoral, en faisant fi d’un grand principe plurimillénaire qui lie la citoyenneté à la nationalité.

    Désespérée enfin, car la gauche s’inquiète des mauvais résultats qui ne manqueront pas d’intervenir aux élections intermédiaires, à commencer par les municipales. Le PS redoute d’être laminé dans les villes moyennes mais entend tout mettre en œuvre pour conserver au moins les grandes métropoles régionales. Or, comme l’ont analysé les chercheurs Florent Gougou et Vincent Tiberj (« Les électeurs du Parti socialiste. Sociologie de l’électorat d’un parti en reconversion (1981-2007) »), le PS a identifié deux groupes sociaux qui forment son électorat urbain le plus fidèle : les « bobos » fortement intégrés dans la mondialisation et les immigrés (baptisés « nouveaux Français ») sensibles au communautarisme et aux avantages sociaux.

    Que la gauche se lance aujourd’hui dans une opération électoraliste destinée à renforcer un de ses électorats fidèles en dit long sur la perception du gouvernement de son propre échec. Comme pour les autres réformes sociétales, il s’agit de rien moins qu’une marque de faiblesse d’un PS aux abois.

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  • J.-F. Mattéi : Mariage pour tous : le combat perdu de la Raison

    L’article de Madame Hervieu-Léger, "Mariage pour tous. Le combat perdu de l’Église", est aussi intéressant par ce qu’il dissimule que par ce qu’il exprime. Je voudrais souligner les oublis d’une thèse qui n’est pas examinée en son fond.

    1. L’auteur insiste uniquement sur l’intervention de l’Église et passe sous silence l’opposition des autorités musulmanes et juives. Ce ne sont pas les seuls catholiques, mais des personnes de choix religieux et politiques différents qui s’opposent à un projet dont l’enjeu est l’homoparentalité. On s’étonne que l’article fasse peu allusion à ce néologisme forgé pour compenser la véritable parenté.

    2. La famille composée d’un homme, d’une femme et des enfants, ne serait pas une "institution naturelle", mais une production du christianisme. C’est oublier les mariages dans les autres civilisations. Seule la famille hétérosexuelle existait en Grèce et se trouvait justifiée par les philosophes. Aristote voyait la communauté naître à partir du couple, "deux êtres incapables d’exister l’un sans l’autre, la femme et l’homme en vue de la procréation. Il ne s’agit pas d’un choix réfléchi, mais d’une tendance naturelle à laisser après soi un autre semblable à soi" (Politique, I, 2) Et Platon écrivait dans Les Lois (636 c) : "Lorsque le sexe masculin et le sexe féminin s’accouplent en vue d’avoir un enfant, le plaisir qui en résulte semble leur être accordé conformément à la nature. Tandis que l’accouplement d’hommes avec des hommes et de femmes avec des femmes est contre-nature".

    3. Madame Hervieu-Léger soutient que l’Église aurait fondé son modèle du mariage et de la parenté sur ce prétendu "ordre de la nature". Il serait ainsi en "conflit" avec d’autres modèles. Mais ces autres modèles, divers dans le temps et l’espace, impliquent tous l’union sexuée d’un homme et d’une femme. Pourquoi alors modifier un modèle qui permet à la société de se reproduire ?

    4. Le modèle hétérosexuel actuel serait la soumission du civil au religieux, le code Napoléon ayant conservé l’ordre ancien. Mais pourquoi celui-ci ne tirerait-il pas sa permanence de la nature, si l’on est aristotélicien, ou de la culture, si l’on est anthropologue ? Le mariage tahitien traditionnel acceptait la polygamie et la polyandrie. Doit-on l’inscrire dans le droit de la Polynésie française ?

    5. Trois mouvements convergeraient pour "dissoudre ce qui restait d’affinité élective dans la famille". Le fait de l’exigence homosexuelle imposerait au droit la dissolution de la famille. Curieuse manière de raisonner que de justifier le droit par le fait. On pourrait aussi ouvrir le mariage aux pères qui épouseraient leur fille puisque l’inceste est un fait. Le mariage pour tous n’interdirait à personne le droit d’assouvir ses désirs.

    6. Le premier mouvement est l’essor démocratique qui impose l’égalité des conditions. Que la revendication du mariage entre dans "la sphère de l’intimité conjugale" est un fait : il faut donc légiférer en faveur de ce fait désormais normatif. On fait peu de cas du constat de Marcuse dans Raison et révolution : "L’appel aux faits remplace l’appel à la Raison. Le fait du pouvoir pur et simple devient le vrai dieu de l’époque et, au fur et à mesure que ce pouvoir s’accroît, la soumission de la pensée au fait s’accentue".

    7. Le deuxième mouvement est la suppression de "l’assimilation de la "famille naturelle" et de la "famille biologique"". La science mettrait en effet en cause "l’objectivité des lois de la nature". Cette contestation des lois physiques ne repose sur aucun argument. En dépit de l’auteur, il y a des lois universelles que la science établit rationnellement, et c’est la nature biologique qui commande l’union reproductive d’un homme et d’une femme.

    8. Le troisième mouvement est "le découplage entre le mariage et la filiation". On ne se demande pas si c’est un progrès ou une régression. De sorte que "ce n’est plus désormais le mariage qui fait le couple, c’est le couple qui fait le mariage". L’auteur omet de reconnaître, en se limitant au mot "couple", que c’est le couple hétérosexuel qui fait la parenté, que ce soit dans le mariage ou hors de lui.

    9. L’égalité des droits dans les couples, la déconstruction de l’ordre naturel, et la légitimité du mariage sans tenir compte du sexe, font l’économie d’une démonstration. Le droit de se marier est admis parce que c’est une "exigence irrépressible" des homosexuels. Mais le modèle marital virtuel, loin de confirmer l’originalité des pratiques LGBTQI (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels, Queer et Intersexe), plagie le modèle hétérosexuel réel du mariage et de la filiation.

    10. Les seules possibilités homosexuelles d’avoir une famille seront l’adoption et l’usage de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) ou de la Gestation Pour Autrui (GPA). Mais les enfants de ces couples proviendront toujours de l’union sexuée entre un homme et une femme, c’est-à-dire d’un spermatozoïde, gamète mâle, et d’un ovule, gamète femelle.

    11. Quand Madame Hervieu-Léger conclut que l’adoption homosexuelle deviendra "le paradigme de toute parentalité", elle parodie la thèse de fond des gender studies : "ce qui est en cause, c’est l’hétérosexualité en tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l’hétérosexualité ne serait pas normale".

    12. Il n’y a pas de normalité, mais l’homosexualité sera plus normative que l’hétérosexualité. Que deviendront les figures du père et de la mère ? Pensons à l’amour de Camus pour sa mère. Orphelin de père, il était en "Recherche du père", dans Le Premier homme, en écho à Nietzsche : "Quand on n’a pas de bon père, il faut s’en donner un". On peut douter qu’un couple de même sexe mette un enfant en situation de rechercher son père, quand il aura deux mères, ou de trouver sa mère, quand il aura deux pères.

    Jean-François Mattéi - Le Monde

    http://www.actionfrancaise.net