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magouille et compagnie - Page 2506

  • La dette qu'on rembourse avec la totalité de nos impôts sur le revenu est une escroquerie

    La dette de la France s’élève à 1500 milliards d’euros.
    Il s'agit d'une escroquerie.

    Pour bien s'en rendre compte, il faut comprendre ce qu'est un prêt bancaire.
    Pour ceci, il est utile de visionner l'excellent documentaire de Paul Grignon.

    Pour résumer, disons qu'aujourd'hui, la création de l'argent, sa mise en circulation, n'est qu'un simple jeu d'écriture. Quand une banque prète de l'argent, elle ne donne pas un sac de piéces en argent ou en or, elle se contente d'écrire un chiffre sur un compte et c'est cette simple écriture informatique qui crée l'argent virtuel, sorti de nul part puisqu'une banque a le droit de préter plus qu'elle ne possède réellement dans ses coffres.

    Jusqu'en 1973, pour mettre de l'argent en circulation, pour créer de l'argent, l’État "empruntait" sans intérets auprès de sa banque nationale, la banque de France, cet emprunt n'étant en fait qu'un jeu d'écritures.
     
    Mais le 3 janvier 1973, Pompidou, ancien directeur de la banque Rothschild, a introduit une réforme qui impose que « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »

    Résultat, l'état ne peut plus créer son propre argent, il doit emprunter aux banques privées, c'est à dire que le simple jeu d'écriture est aujourd'hui confié à des banques privées qui en profitent pour appliquer des intérêts exhorbitants.

    Le graphique ci-dessius représente :
    - en rouge, la dette actuelle avec la loi obligeant à passer par les banques privées,
    - en bleu, ce que devrait être la véritable dette, c'est à dire sans intérets, si l'état avait continué à emprunter comme il se doit à la banque de France.

    Dette escroquerie

    On s'aperçoit avec la courbe bleue que cette dette ne devrait pas exister, que c'est une escroquerie, qui concrètement, croque TOUS nos impôts sur le revenu !!!

    Voila comment Hitler a pu relever son pays en 3 ans : il est passé de la courbe rouge à la courbe bleue en court-circuitant le racket des banques juives.

    Articles source :
    Pourquoi et comment la France est asservie par les banques
    A qui profite l'argent de la dette ?

    http://www.propagandes.info

  • Un nouveau bobard du Figaro : pas de plan russo-américain sur la Syrie

     

    . « Il n’y a pas eu et il n’y a pas de tel plan, et il ne fait pas l’objet de discussions » a déclaréLa Russie a donc démenti tout accord secret avec les États-Unis sur un plan de transition politique en Syrie, prévoyant le départ de Bachar al-Assad en 2014 jeudi 27 décembre le porte parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.

    S’il le dit, c’est sans doute vrai, le « plan » en question représentant plutôt un rapprochement des Américains de la position russe sur la Syrie. Et d’ailleurs l’émissaire de l’ONU Lakhdar Brahimi, censé avoir présenté le dit plan à Bachar al-Assad, a à son tour nié son existence. Alors, le Figaro, et singulièrement son « expert » Georges Malbrunot, nous aurait menti ? Il est vrai que ce ne serait pas la première fois, M. Malbrunot étant autant un relai du Quai d’Orsay qu’un reporter et un journaliste.

    Le Figaro jappe, la caravane russe avance à son rythme

    Mais pourquoi alors ce – gros – mensonge ? On ne peut l’expliquer que par le souci – toujours vif en milieu atlantiste – de faire accroire que la position de l’administration Poutine vis-à-vis de la Syrie et de son gouvernement peut toujours « évoluer », trouver un accord « raisonnable » avec le camp américain, avec toujours le même but ultime, le départ de Bachar al-Assad.

    Car ce départ, on va se répéter mais tant pis, serait évidemment la fin de la Syrie souveraine, et l’effondrement de son État. Et pour atteindre cet objectif fondamental, et faire « évoluer » Moscou, le camp atlantiste aurait mis un peu d’eau dans son vin, consentant donc à laisser le président – sans pouvoir – à la direction symbolique du pays jusqu’en 2014.

    Mais le Figaro et d’autres croyaient-ils infléchir ou amadouer Poutine avec cet effet d’annonce ? Évidemment, Russes et Américains restent en contact sur la Syrie, et ce sont ces discussion discrètes qui permettent à tous les Malbrunot toutes les extrapolations, diversions, manipulations. Mais pour quel résultat final ? Peut-être juste entretenir quelques jours de plus le doute, la « rumeur » de l’isolement syrien et de l’incertitude russe : ces messieurs de l’Occident atlantiste en sont là…

    Certes Moscou continue de faire pression sur Damas pour que la situation politique se débloque. Sergueï Lavrov a, ce vendredi, incité le gouvernement syrien à faire son « maximum » pour « concrétiser ses intentions de dialoguer avec l’opposition ». Et un peu avant, Lavrov avait exprimé ses doutes quant aux chances de l’ouverture d’un pareil dialogue, et sa crainte d’une spirale chaotique en Syrie.

    Mais dialoguer avec quelle opposition ? Des possibilités réelles existent avec le CCCND de Haytham Manaa, en contact permanent avec les Russes. Mais quid de l’opposition radicale à sponsor qatari, la « Coalition nationale » ? Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, vient de lancer une invitation à son président, le cheikh islamiste Moaz al-Khatib, à participer enfin à des négociations visant à « faire cesser le bain de sang« , précisant que ces négociations pourraient se tenir soit à Moscou, soit à Genève, soit au Caire.

    Et il a aussi indiqué qu’une réunion entre Russes et Américains, avec la participation de Lakhdar Brahimi, se tiendrait le mois prochain. Jeudi, Lavrov recevait le n°2 de la diplomatie syrien Fayçal Moqdad. Aujourd’hui il rencontre son homologue égyptien Mohammed Amr. Et samedi Lavrov accueillera Lakhdar Brahimi, de retour d’une nouvelle mission infructueuse en Syrie, et qui ne peut qu’appeler, une nouvelle fois, à un règlement politique urgent.

    Brahimi admet la légitimité de Bachar et de la ligne diplomatique russe

    Que retenir ou comprendre de cet intense ballet diplomatique russo-centré ? D’abord que décidément, le centre de gravité diplomatique s’est déplacé de Washington à Moscou. Ce qui veut dire qu’après 22 mois de conflit, ce sont les thèses russes sur la Syrie qui s’imposent, et non celles du Golfe et d’Hillary Clinton, et que donc la pression diplomatique ne doit pas s’exercer que sur le seul gouvernement syrien, mais aussi sur son opposition politique et militaire.

    En témoigne encore la déclaration de Brahimi niant l’existence de tout plan américain : « Placer le départ d’un président élu en pierre angulaire de tout dialogue est une violation de tous les accords obtenus à Genève » a bien pris soin de dire l’émissaire international. Brahimi donc s’aligne totalement sur la position de Moscou, qui a obtenu à Genève, le 30 juin dernier, que le départ de Bachar ne soit plus la condition sine qua non à l’ouverture d’un dialogue politique en Syrie. « Accessoirement », l’envoyé des Nations-Unies en Syie reconnait la légitimité politique de Bachar al-Assad, On peut dire qu’à travers lui, l’ONU a fait du chemin !

    Il est non moins évident que l’administration russe aimerait arriver à un apaisement aussi rapide et significatif que possible en Syrie. S’il y a malgré tout rapprochement entre Moscou et Washington – où John Kerry a remplacé la détestable Hillary C. – c’est sur la nécessité de marginaliser au maximum les bandes djihadistes. Et sur ce point, la pression diplomatique doit, à l’évidence d’abord, s’exercer sur Cheikh al-Khatib et sa coalition d’exilés Frères musulmans et pro-occidentaux, qui jusqu’à présent refusent de désavouer le Front al-Nosra et autres héritiers de Ben Laden en Syrie.

    La contradiction – majeure – est donc dans le camp d’en face, et l’on peut penser que Moscou cherche à obtenir des Américains un geste fort anti-terroriste, ou au moins une déclaration ferme. Nous ne sommes pas dans le secret des demi-dieux diplomatiques, mais si jamais une solution politique, un dialogue ont la moindre chance de voir le jour en Syrie, cela passe par la mise au ban, en attendant leur destruction, des factions combattantes salafistes. Et on a de bonnes raisons de penser que tout le monde, « de l’Atlantique à l’Oural », est d’accord sur ce point là.

    Pour le reste, les Russes peuvent bien faire pression médiatiquement sur le gouvernement syrien pour qu’il lâche on ne sait quel lest, ils ne peuvent obtenir de lui qu’il baisse la garde face à ceux qui répètent tous les jours qu’ils veulent le détruire. Et les Russes ne peuvent se permettre que ce gouvernement soit renversé. Alors beaucoup de bruits et de mouvements pour rien à Moscou ? Pas tout à fait, dans la mesure où les Russes veulent conserver la direction des opérations diplomatiques sur ce dossier – c’est déjà une victoire pour Poutine/Lavrov d’en avoir dépossédé les Occidentaux – et où leur but est certainement la marginalisation des opposants extrémistes, militaires ou politiques.

    Moscou joue serré, mais joue plutôt bien depuis des mois. Pendant ce temps, la Syrie combat, et réduit chaque jour les capacités de nuisance des anarcho-islamistes. Sa résistance a décrédibilisé dans une large mesure l’opposition radicale, dans le même temps où elle démontrait que l’insurrection était incapable de gagner sur le terrain. Et nous pensons que Poutine et Lavrov ont bien intégré ces données fondamentales.

    E&R

  • La « Femen », gueuse du 21ème siècle

     

    La rue appartient (toujours) à ceux qui y descendent

    Alors que les mauvaises nouvelles pleuvent sur nos portefeuilles comme les sauterelles sur l’Egypte antique, on pourra tout de même se réjouir de la mobilisation du pays légal contre le projet de déstructuration de la société, perfidement appelé « mariage pour tous ».

    Deux manifestations récentes destinées à protester contre la dénaturation d’un des fondements de notre civilisation, nous donnent quelque raison d’espérer. Tout n’est peut-être pas tout à fait fichu en notre « doulce France » et le pays réel sait encore, parfois, penser droit. Nous verrons bientôt si ce gouvernement d’invertis et de prévaricateurs continuera à promouvoir les idées malsaines qu’une minorité agissante tente d’imposer.

    Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort…

    Le culbuto louvoyant qui fait office de président, a « normalement » cédé au diktat d’associations militantes gays, celles-ci n’ayant pas supporté l’option « clause de conscience » accordée aux maires de France (pauv’ ‘tites choupettes, elles en étaient toutes retournées…). Nous voilà obligé de battre le pavé parisien en janvier prochain (à défaut de battre autre chose…). Cela confirme que nous avons bien un président normal, tout ce qu’il y a de plus normal dans la normalitude la plus aboutie en social-démocratie : normalement couard.

    De bon matin, écoutant la revue de presse d’une radio périphérique, je retenais cette remarque liée à la forte mobilisation des familles les 17 & 18 novembre derniers : le journaliste pressentait à demi-mot, des lendemains compliqués pour le pouvoir en place. Il mettait en parallèle les manifestations de novembre et celles qui eurent lieu lors du projet de Pacs en 1999. Il relativisait ainsi certains commentaires sur la prétendue faible mobilisation contre ce projet de mariage pour tous. Certains comparaient en effet les 100 000 manifestants de samedi aux 100 000 manifestants de la grande manif de 1999. Sauf que, les 100 000 courageux de 1999 arpentaient en fait pour la seconde fois le pavé parisien ! Nuance. Le premier défilé du 07 novembre 1998 n’avait rassemblé lui, que 10 000 courageux piétons. Il faut donc comparer ce qui est comparable…

    Politique fiction : si nous appliquons le même coefficient multiplicateur à la prochaine manifestation, nous serons près d’un million dans la rue le 13 janvier prochain ! Chiche ? Cela pourrait raviver les souvenirs d’un certain 24 juin 1984, quand le pays réel a mis en échec le projet Savary et fait tomber le gouvernement du gros rougeaud de Lille (Note pour mon biographe attitré : la manifestation de Versailles fut mon premier acte de militantisme à l’AF !). Vivement le 13 janvier !

    Comment dit-on « gueuse » en ukrainien ?

    femen, gueuseQuant aux « incidents » et autres « incivilités » dont auraient été victime les pseudos femelles, mais vraies activistes ukrainiennes stipendiées de Femen, les images diffusées par les médias parlent d’elles-mêmes : un groupuscule de harpies provocatrices suintant la haine, la haine du mâle, la haine de la famille, la haine des chrétiens, le tout avec la triste exhibition de ces corps de pauvres goules frustrées.

    Ces « choses » suaient la haine. La haine des autres certes, mais aussi dans un certain sens, la haine d’elles-mêmes, hystériquement jalouses des visages radieux de ces familles portant leurs enfants sur les épaules ou poussant leurs bébés dans les landaus. Soyons charitables et plaignons ces pauvres hères qui ne seront jamais tout à fait heureuses de leur condition. Donnez-leur tout ce qu’elles réclament : Pacs, mariage, enfants adoptés ou PMA, que sais-je encore, elles trouveront toujours de quoi revendiquer pour compenser leur état de larve hédoniste et égoïste.

    Peut-on raisonnablement considérer ces harpies comme des symboles de la féminité et de la défense du sexe faible ? Cela serait faire offense à nos chères jouvencelles et petits trottins. N’avions-nous pas là plutôt, la représentation en chair et en os de notre bonne vieille gueuse, celle qu’à l’AF nous souhaitons pendre au premier lampadaire venu ? D’ailleurs, au lieu de s’affubler d’un voile de religieuse, elles auraient pu porter le bonnet phrygien pour être plus conforme à leur genre. Le portrait eut alors été complet : la république enfin matérialisée ! La gueuse en chair et en os, personnalisée par des grognasses ivres de fureur et de fanatisme.

    Les tricoteuses jacobines de 1793 qui accompagnaient vers l’échafaud, insultaient et crachaient sur les innocentes victimes de la Terreur, devaient bien ressembler à ces gorgones frustrées.

    Leur courage n’étant pas celui des Amazones de la mythologie grecque, les vipères de la bande à Fourest ne sont que des minables rebelles en peau de gougnotte.

    Leurs seins à l’air ? Whaou, quelle audace !

    Franchement, des poitrines nues, même les enfants de chœur de Saint Nicolas du Chardonnet et l’ensemble de nos chers bambins en reluquent à foison : que ce soit près du club Mickey sur les plages de la Baule, dans les publicités pour des bains douches, les parfums ou les gels intimes ! Pourquoi ne pas plutôt sortir dans le plus simple appareil, hein, histoire de faire dans la vraie provoc’ bien graveleuse ? En s’affichant nues comme l’Eve du premier jour, elles auraient offert à nos chérubins un cours de SVT plus instructif que la dissection d’une innocente grenouille par un prof acariâtre (SVT, pour Science et Vie de la Terre ; le cours de science nat’ pour les anciens ! Mais ne nous méprenons pas quand même, je n’ai pas dit qu’il fallait disséquer les « Femen », non plus. Pas d’amalgame, ni de raccourcis trop rapides). Raté donc pour cette fois, elles ont de ces pudeurs les cocottes, finalement…

    Allez les moukères, on s’revoit le 13 janvier ?

    Mobilisez-vous !

    Cet épiphénomène poitrinaire étant évacué, il reste que la rue ne s’est visiblement pas assez mobilisée, car le pouvoir semble rester sourd face à la montée de la protestation. Protestation qui s’étend bien au-delà de la sphère catho-loden-mantille en dentelle, soit dit en passant : outre les représentants de l’Eglise de France, des Rabbins, des recteurs musulmans, des pédiatres, une bonne partie du milieu associatif de l’enfance et de l’adoption, des psychologues et même des intellos de gôche comme Sylviane Agacinski, évoquent de très probables perturbations pour des enfants privés de parents de sexe différent. Ça commence à chiffrer.

    Alors devant les menées de ces organophosphorés* qui attaquent notre civilisation, une seule option : tous à la manif le 13 janvier prochain !

    Addendum : Le « tous » en question dans « mariage pour tous » n’ayant pas été vraiment explicité, cela laisse de la marge dans l’interprétation : mariage à 3 (le Brésil et les Pays-Bas ont déjà légalisé une union de ce type) ? À 4 ? Plus si entente ? Avec ses propres enfants, son frère et/ou sa sœur, son père, sa mère (« …ho ho, ce serait le bonheur… ») ? Avec une personne déjà mariée ? Entre votre voisine Alyson et son bichon maltais, Karim et son Pit Bull ? Entre humains et vénusiens (Raël, si tu me lis…)?

    Tout cela donne le tournis et laisse augurer de croustillantes épousailles dans les années à venir. On ne remerciera jamais assez les socialistes, écolos et autres progressistes de tout poil, pour promouvoir de telles avancées sociologiques.

    Le seul truc qui me chiffonne un tantinet, c’est que je ne vois pas bien quelles nouvelles bonnes idées nos esprits éclairés vont pouvoir sortir de leur chapeau recyclé et écolo-responsable. Le cannibalisme pour tous (ben quoi, c’est bio, non ?) ? La coprophilie expliquée aux enfants ? Les sacrifices humains pour calmer les esprits de la Terre ?

    (*) Organophosphorés : substances hautement toxiques qui attaquent le système neurologique

    http://soudarded.hautetfort.com/

  • Vos impôts servent aussi à payer… les vacances au ski de la racaille

    et voici ce que ça donne :

  • « La fabrique du crétin : la mort programmée de l'école »

    L’école, parlons-en : les collégiens sont dans la rue, poussés par certains de leurs professeurs ; ils disputent le premier rang dans les défilés protestataires aux gros bras des syndicats professionnels. Sous la direction d’équipes d’animateurs, des enfants d’écoles primaires travaillent sur le thème de la revendication, l’opération consistant à apprendre aux petits à organiser des manifestations, à adhérer à un « syndicat de revendication de l’enfant », à obtenir une carte de militant, à fabriquer des banderoles et à formuler des revendications (voir http://www.soseducation.com).
    En même temps, on s’étonne que les enfants ne sachent plus lire ni écrire ni surtout penser. Le constat est terrible, mais ses causes sont moins obscures qu’on veut bien le dire. « Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d’années ce qui fut l’un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. » Les responsables ? Les politiques, les professeurs, les parents, les syndicats de l’enseignement, les programmes ? Sans doute tous à la fois ; mais une chose est certaine : la « Nouvelle Pédagogie a fait ses preuves » : l’école a cessé d’être le moteur d’un ascenseur social défaillant.
    Jean-Paul Brighelli, professeur de lettres, normalien, agrégé des lettres, analyse avec lucidité cette école de la réussite devenue souvent l’école de l’échec programmé, et donne des solutions pour une école de demain. Il le clame dans deux livres :

    La fabrique du crétin : la mort programmée de l'école, pamphlet dénonçant les dérives de l’école actuelle ;
    A bonne école, un livre de propositions.

    Ces deux ouvrages, le premier paru en août 2005, le second en avril 2006, recueillirent un réel succès mais ne plurent pas à tout le monde, notamment dans le milieu des enseignants, au point tel que bon nombre de confrères de l’auteur se sont empressés de faire circuler une pétition pour demander son exclusion du jury du Capes. « Plusieurs membres de ce jury, particulièrement ceux de l’épreuve didactique (pédagogie, NDLR), ont exprimé leur difficulté à siéger dans un concours qui l’hébergeait », a indiqué J.-P. Brighelli sur son blog (bonnetdane.midiblogs.com). L’Alma mater a aussi ses « Fouquier-Tinville » et les belles âmes de l’Education nationale ont eu raison du collègue qui osait résister à la « pensée unique pédagogique ». Le 10 mai, il a été « débarqué » du jury du Capes de Lettres modernes pour « délit d’opinion », comme il l’affirme lui-même sur son blog : « Le président du jury, Alain Pagès, flanqué du vice-président, l’inspecteur général Jean Jordy, m’a interrompu au milieu du classement des copies que nous venions de ramener à Tours, centre du concours. Il y avait apparemment urgence. »
    Pour rester dans la ligne, le ministre de l’Education, Gilles de Robien, a demandé immédiatement une enquête sur le « cas » Brighelli.
    L’enseignant a reçu le soutien de l’association « S.O.S. Education » (http://www.soseducation.com), qui compare son sort à celui de Laurent Lafforgue, ce célèbre mathématicien, médaille Fields 2002, qui, nommé par le président de la République, a été contraint de démissionner du Haut Conseil de l’éducation en raison des vives critiques qu’il avait formulées sur les orientations prises par le HCE
    (http://www.polemia.com/contenu.php?iddoc=11288&cat_id=22).
    On apprend, aujourd’hui même, que Jean-Paul Brighelli, lui, a été réintégré au sein du jury du Capes de Lettres modernes dès le 12 mai, sur décision du ministre. Son communiqué, passé sur son blog, se termine d’une façon assez inattendue :

    « Hasta la victoria siempre ! », lance-t-il.

    N’était-ce pas le cri de guerre lancé par Che Guevara à Cuba et dans les pays de l’Amérique latine victimes de la guérilla ? Faut-il relier la mansuétude des hautes instances de l’Education nationale à une apparente sympathie de Jean-Paul Brighelli pour la pensée marxiste ou, plus simplement, envisager que la décision du ministre de réintégrer sous 48 heures l’exclu dans le jury du Capes a été prise dans le respect du droit pour couper court à toute initiative éventuelle de la part d’étudiants qui exigeraient l’annulation du concours pour changement de composition de jury ?

    René Schleiter © Polémia
    15/05/06

  • Antichristianisme du gouvernement : de plus en plus grossier et idiot

    Le gouvernement socialiste est un habitué des attaques contre la seule religion catholique : rappel constant à la loi de 1905 tandis que les musulmans sont choyés et que Paris a droit à sa menorah géante pour « Noël » ; innombrables émissions et documentaires de la télévision publique à charge contre le catholicisme tandis que tous les politiciens se bousculent au dîner du CRIF et que des terrains de l’Etat sont cédés à prix sacrifiés pour que les mahométans puissent construire leurs mosquées à moindre coût, etc.
    Aujourd’hui, les ministres socialistes, obéissant à la même « logique », prennent le prétexte de la lutte pour le mariage homosexuel pour se défouler sur la religion catholique, alors que les responsables juifs et musulmans se sont également positionnés contre.

    Après, notamment, le ministre Cécile Duflot qui réclame la réquisition des biens de l’Eglise catholique en France, c’est le ministre Michèle Delaunay qui s’est distinguée hier en commettant une déclaration anticatholique grave (voir image ci-dessus), prouvant ainsi, une fois de plus, que le gouvernement actuel n’est pas celui de tous les Français mais celui d’une caste ne représentant qu’elle-même et dirigée contre le catholicisme, c’est-à-dire contre la colonne vertébrale de la France qui, n’en déplaise, existe depuis 496 et non 1789.

    De ce fait, rarement un gouvernement n’aura autant mérité la qualification d’anti-Français.

    Source PDF 14

    http://www.contre-info.com/

  • Clovis à la trappe dans les programmes du collège

    Les programmes d'histoire au collège ne soufflant plus mot de Clovis ni des Mérovingiens, il nous semble utile de rappeler brièvement dans cette chronique qu'ils ont laissé leur empreinte dans l'histoire de France, entre 496 et 732. Deux dates qui ne diront bientôt plus rien aux petits Français.

    Clovis ? Connais pas. Ou connais plus. Le fondateur de la dynastie mérovingienne, la première qui ait régné sur ce qui allait devenir la France, et à laquelle notre pays doit son nom, est exclu - le mot est à la mode - des programmes d'histoire au collège. A l'heure où le président de la République prétend réfléchir à l'identité nationale et où son ministre de l'immigration et de l'identité nationale, Eric Besson, affirme sans vergogne que la France n'est qu'un conglomérat de peuples qui veulent bien vivre ensemble, voilà qui n'a rien de rassurant. A vrai dire, c'est même l'ensemble des Mérovingiens qui passe à la trappe de l'Education nationale. Les collégiens, qui ne gardent pour la plupart qu'un souvenir très approximatif de ce qu'ils ont appris en primaire de cette période-clé de notre histoire nationale, devront donc comprendre par eux-mêmes, si toutefois l'idée et le désir leur en viennent, comment on est passé de l'Empire romain aux Carolingiens : soit un saut chronologique de quelque 230 ans, une séquence plus longue que celle qui nous sépare de la Révolution française !

    Clovis remplacé par l'empereur chinois Wu
    Gageons que la plupart d'entre eux auront au mieux retenu l'anecdote fameuse du vase de Soisson, bien faite pour frapper- d'un coup de francisque - les imaginations enfantines, mais qui est loin d'être essentielle à l'œuvre du roi franc. Que s'est-il donc passé sous son règne ? Rien sans doute qui vaille d'être retenu : sous l'influence de sainte Clotilde et de saint Rémi, le baptême du barbare fait de la France la « fille aînée de l'Eglise », pour des siècles. Ce n'est pas par hasard que Reims, site de l'événement, deviendra la ville des sacres. Ce n'est pas non plus par hasard qu'en 1996, le pape Jean-Paul II s'y rendra, au vif déplaisir de tout ce que la France compte de sectes laïcardes, pour y célébrer dans le cadre du XVe centenaire de l'avènement du roi franc une messe qui fera écho à celle du Bourget : « France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »
    Les collégiens français n'entendront plus résonner dans le baptistère rémois les paroles de saint Rémi : « Dépose humblement tes colliers, fier Sicambre, adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré. » Dans la superbe biographie qu'il a consacrée à Clovis, Michel Rouche explique que « le collier porté orgueilleusement sur la poitrine des chefs était celui de la déesse Freyja rayonnant de prospérité et de gloire. » Et commente : « Le roi des Francs, en jetant les symboles de son pouvoir charismatique, franchissait le pas qui le faisait entrer dans la sphère chrétienne d'un pouvoir délégué par Dieu : il séparait le roi du prêtre. »
    Il nouait aussi avec l'Eglise catholique l'alliance qui devait en faire son champion contre l'arianisme alors partout triomphant, en particulier au royaume wisigoth. Avec Clotilde, il posa, écrit Michel Rouche, « les fondations d'un organisme politique romain et chrétien. »
    Les Mérovingiens ne s'arrêtent pourtant pas à Clovis. Les fils que lui donna Clotilde - et Thierry, qu'il avait eu d'un premier lit - n'ont pas laissé dans l'histoire un souvenir très attrayant. Clovis lui-même avait gardé, malgré sa conversion, des manières radicales de traiter ses rivaux - on le vit bien lorsqu'il poussa Chlodéric, fils de Sigebert le boiteux, à assassiner son propre père, avant d'éliminer le parricide et de s'emparer de son royaume.
    Clotaire et Childebert, fils de Clovis, ne reculèrent pas devant l'assassinat de leurs neveux. malgré Clotilde - un seul d'entre eux échappa massacre et fut plus tard canonisé sous le nom saint Cloud. Ils retournèrent aux coutumes barbares et à la polygamie - elle devait rester courante parmi les princes chrétiens jusqu'aux Carolingiens -, mais n'apostasièrent pas. Les petits-fils, à en croire les chroniques, ne furent pas moins sanguinaires et tous les écoliers connaissaient naguère la lutte furieuse de Frêdégonde et Brunehaut, cette dernière ayant sur ordre de Clotaire II, été finalement attachée nue par les cheveux, la main et le pied à la queue d'un cheval furieux.
    Cette litanie de crimes a longtemps conduit les historiens à peindre ces siècles sous les couleurs les plus sombres. Dans l'ouvrage qu'il a consacré à Clovis dans sa série « Les rois qui ont fait la France », Georges Bordonove - qui traite l'ensemble de la période mérovingienne - est plus nuancé : « L'héritage des Mérovingiens, complexe, contradictoire, pour cela même difficile apprécier, n'est point aussi négatif qu'il le paraît au premier abord », écrit-il dans sa conclusion « On ne saurait oublier que les Mérovingien furent le trait d'union entre le Bas-Empire en décomposition et le spectaculaire redressement carolingien », écrit-il. « ils ont mis fin aux incursions des Barbares en Occident et, dans une certaine mesure, en raison de leur supériorité militaire, aux migrations des peuples venus de l'Est. Ils s'avancèrent plus loin en Germanie que les Romains n'avaient osé le faire au zénith de leur puissance. Anciens Barbares, issus eux-même de Germanie, ils tentèrent, et réussirent, l'amalgame avec les Gallo-Romains. Ils ne détruisirent point les structures de l'Empire. Ils s'en réclamèrent et s'efforcèrent de les exploiter. Ils essayèrent aussi indirectement, en protégeant l’Église, de sauver la civilisation latine. » Ainsi dessinèrent-ils, finit Georges Bordonove, « la première ébauche de l'Europe chrétienne et politique » et annoncèrent-ils la renaissance carolingienne.
    La dynastie suivante fut elle-même en quelque sorte l'héritière des Mérovingiens par les maires du Palais, dont le plus célèbre, Charles Martel, arrêta comme on sait l'invasion arabe à Poitiers. On comprend, en ces temps de discrimination positive, que l'Education nationale ait préféré laisser dans l'ombre un souvenir aussi politiquement incorrect. En revanche, les élèves de sixième étudieront avec intérêt le règne de l'empereur Wû dans la Chine de Han, en attendant de commencer le programme de 5e par l'étude l'islam (10 % du temps consacré à l'Histoire). 732 ? Connais pas !
    Jean-Pierre Nomen monde et vie. 30 janvier 2010

  • Climats : ces idéologues qui font la pluie et le beau temps

    A l'occasion du sommet sur l'effet de serre de Kyoto, les médias brodent sur un scénario catastrophe : les émissions de gaz dues à l'activité humaine provoqueraient d'ici à quelques dizaines d'années un réchauffement de l'atmosphère tel qu'il provoquerait la fonte des pôles, le relèvement du niveau des mers, donc la disparition de certaines terres aujourd'hui émergées, et en fin de compte un dérèglement général du climat. Pour éviter cette apocalypse, on préconise de réduire l'émission de certains gaz, donc de modifier la croissance et la production : un gigantesque enjeu économique et politique, tant pour le tiers monde que pour les pays développés. Mais comment peut-on être sûr du climat dans cent ans, alors que les météorologues ne prédisent pas le temps à trois jours ? En d'autres termes, ce scénario catastrophe est-il une certitude scientifique ou une hypothèse politique orientée ?

    Avant de paniquer, il serait bon de savoir à partir de quoi un tel scénario est formulé. En bref, qu'est-ce que la climatologie ? Si l'on s'en tient à la définition du Larousse, il s'agit de l'étude scientifique des climats, qui sont l'ensemble des phénomènes météorologiques, (température, pression, vent, précipitations), qui caractérisent l'état moyen de l'atmosphère et son évolution en un lieu donné. Pour être plus précis, la climatologie se fonde sur des modèles, qui sont des descriptions mathématiques de phénomènes physiques, des descriptions mathématiques de la réalité qu'est le climat. Ces descriptions sont mises sous forme d'équations que des spécialistes, les climatologues, doivent intégrer et résoudre, au moyen de puissants ordinateurs. Le scénario catastrophe des climatologues est donc fondé sur des simulations informatiques réalisés à partir des modèles de circulation générale de l'atmosphère.
    L'étude d'un modèle de climat nécessite d'identifier et de mettre en équation chaque flux d'énergie, de matière, de mouvement et toutes les transformations chimiques et biologiques qui peuvent agir sur le déroulement du processus climatique. Puis sont établis et comparés entre eux, un modèle de circulation générale de l'atmosphère, un modèle de circulation générale des flux océaniques, et des modèles d'évolution des biotopes (aire géographique) en réponse au changement des conditions climatiques. Les différences des modèles sont dues à la manière dont sont pris en compte les phénomènes mal connus ou complexes à introduire dans le schéma de calcul. Les plus grands écarts portent sur la modélisation des océans, la formation et la dynamique des nuages. Les interactions avec les biotopes terrestres et marins et les modèles de la circulation océanique sont sujets à incertitude.
    L'ésotérisme de ces équations incompréhensibles pour le commun des mortels ne peut cependant pas masquer une évidence : comment peut-on prédire le climat sur des années, voire sur plusieurs décennies, alors que les météorologues ne peuvent pas « prévoir le temps » plus d'une dizaine de jours à l'avance ? (les prévisions météorologiques ou numériques du temps sont des prévisions à court terme, de quelques heures à sept jours, le plus souvent trois jours ; ces prévisions sont relativement stables.) Un modèle climatique est une tendance établie sur une prise en compte du «temps» beaucoup plus longue ; c'est un travail élaboré à partir d'archives climatologiques qui peuvent remonter à plus de cent ans. La climatologie se fonde donc sur des données de la météorologie. Par ailleurs, et sans rentrer dans des descriptions compliquées, il est bon de préciser la manière dont les climatologues «récoltent» leurs données : l'atmosphère est fractionnée en «cellules» de 200 à 500 kilomètres de «long», et de un kilomètre de «hauteur». Pour couvrir la Terre, elles se chiffrent donc à plusieurs centaines de milliers. La critique formulée à l'encontre de Cette méthode est que les cellules ne sont pas suffisamment conséquentes en altitude pour apporter des valeurs intéressantes.
    Philippe Roqueplo, sociologue au CNRS, auteur de Climats sous surveillance, limites et conditions de l'expertise scientifique, émet un doute sur la réalité du changement climatique. Il a analysé la façon dont l'expertise a transformé des recherches scientifiques incertaines en arguments politiques et pose l'hypothèse d'un consensus qui n'aurait pas forcément comme finalité la cause à priori défendue... Il rappelle l'importance de ne pas confondre expertise et science : pour un chercheur, accepter de se placer dans un processus de décision politique l'oblige à donner une réponse, alors que dans une majorité de cas, la science ne peut répondre. Le fait de devoir produire une expertise entraîne un effacement des incertitudes dans la chaîne de transmission des informations, de l'amont de la recherche, à l'aval de la décision ; à chaque étape de la recherche, l'aval cautionne l'incertitude de l'amont, et fonde sa recherche sur des résultats incertains, posés comme fiables. Pour Philippe Roqueplo, « la problématique climatique apporte un surcroît de légitimité scientifique à beaucoup de politiques qu'on cherche à faire et qu'on ne parvient pas à imposer ». En ce qui concerne l'effet de serre, c'« est un opérateur politique efficace. Sur ce point précis l'environnement fonctionne comme horizon justificateur d'une politique qui ne dit pas son nom. »

    Des différences d'interprétation de 25 à 400%
    Cette toute nouvelle «science» est contestable, et d'ailleurs contestée, notamment par des climatologues eux-mêmes : M.E Schlesinger et J.F.S. Mitchell, ont démontré dans une thèse l'impossibilité actuelle de créditer la précision des simulations ; ils ont aussi dénoncé l'utilisation de données mathématiques à mauvais escient, ou plutôt à bon escient pour qui cherche à démontrer Scientifiquement une théorie a priori définie. L'Américain S. Weare a montré des différences d'interprétation de 25 à 400 %, selon l'intégration ou non de données dans un modèle, et son compatriote S.L Grotch a même dénoncé l'inaptitude de certains à reproduire le cycle climatique annuel actuel.
    Le professeur M. Leroux, climatologue au laboratoire de géographie physique de l'Université de Lyon, expose la dynamique des climats à partir des «AMP». « Des lentilles d'air froid et donc dense de 1 000 à 3 000 km de diamètre et de l'ordre de 1 500 m d'épaisseur, baptisées Anticyclones mobiles polaires (AMP), produites à raison de 3 à 5 par semaine au voisinage des pôles ». Ces AMP se déplacent (grâce à la rotation de la Terre) des pôles vers l'équateur, déviés par les reliefs, en diminuant peu à peu. Une circulation d'air plus chaud tourne autour d'eux dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, au nord de l'équateur. Ce sont ces transports de masse et d'énergie qui sont à l'origine de l'ensemble des phénomènes météorologiques. A la différence des théories fondées à partir d'ordinateurs sophistiqués, l'étude pratique des AMP permet d'expliquer l'augmentation générale des pressions atmosphériques depuis 50 ans dans leurs zones de passage et de regroupement. L'étude de ces AMP permet aussi de comprendre le recul des pluies vers le sud dans toute l'Afrique subsaharienne, le réchauffement important de l'Alaska, les chutes de neige sur la Virginie et le déplacement des cultures au Canada ; l'augmentation des chutes de neige en Norvège responsables des inondations. On comprend alors l'augmentation de la fréquence de phénomènes exceptionnels, comme les tornades en régions tempérées et les inondations, les chutes de neige dans l'est du bassin méditerranéen, la sécheresse sur le Maghreb.
    Ainsi, il vaut mieux observer les phénomènes que chercher à les synthétiser. Les fluctuations instables de la nature ne permettent pas, semble-t-il, de modélisation. Alors que le refroidissement arctique et l'intensification de la circulation atmosphérique sont observables depuis une quarantaine d'années, tous «les modèles» prévoient un réchauffement arctique et une réduction des échanges, et cela en réponse à une augmentation des gaz à effet de serre. Les variations de la nature, « responsables pour la circulation atmosphérique, du butoir ultime d'environ quinze jours pour les prévisions météorologiques, impliquent pour la circulation océanique dont les temps caractéristiques se chiffrent en saisons, années, décennies, voire siècles, l'impossibilité d'établir la moindre prévision climatique à long terme » dit le Pr Leroux.

    Un système idéologique bien rodé
    La climatologie semble être de nos jours un des thèmes favoris des médias ; elle est devenue au fil des années, de manière croissante, une valeur sûre pour qui veut attirer l'attention. Bien sûr, tout le monde se soucie de l'environnement, et c'est justement par ce biais qu'un «lobby climatique» s'est mis en place. Le principe de mobilisation est relativement simple : entretenir une forte demande de sécurité, afin d'en faire accepter le prix. La cause apparente doit être juste : l'environnement et la nature le sont. Difficile à réaliser, l'objectif doit être clairement compris et intégré dans l'inconscient collectif et possible à atteindre, mais au prix de réels efforts collectifs. Et surtout, il faut entretenir l'espoir et la croyance dans le progrès, et donner des réponses graduées. Pour reprendre les termes d'Yves Lenoir, « fédérateur en amont (tous les phénomènes naturels interfèrent avec le climat) et omniprésent en aval (la plupart des activités productives ont des Conséquences climatiques), le problème climatique est lourd d'un pouvoir global, ''totalisant'', sur l'avenir de nos sociétés ».
    La science climatique mondialiste assied ainsi son pouvoir, comme seule détentrice de la vérité universelle, comme seule capable de bien «gérer la planète». Ce n'est pas un hasard si les plus grandes institutions climatiques sont internationales, car bien sûr, les catastrophes écologiques ne connaissent pas de frontières ; le nuage de Tchernobyl n'a-t-il pas atteint les côtes normandes ? Selon les chercheurs officiels, la planète est en grave danger, et le scénario catastrophe qu'ils ont établi a de quoi faire frémir : le deuxième rapport du GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution des climats, est très alarmiste quant à l'adaptation actuelle des systèmes à l'évolution des climats et de la température qui devrait augmenter de 1,5°C à 5°C, suivant les théories. Ce rapport prévoit une modification de la composition et de la répartition géographique de nombreux écosystèmes - c'est-à-dire de l'ensemble des êtres vivants et des éléments non vivants -, à cause des réactions de diverses espèces à l'évolution de la température. Terres inondées, famines et épidémies sont inscrites au scénario. La lutte contre l'effet de serre a imposé une stratégie de réduction des émissions de C02 dont la première étape a été la convention cadre sur le climat, adoptée à Rio en juin 1992 par 178 Etats. Elle a imposé aux 35 pays industrialisés signataires de ramener, d'ici l'an 2000, leurs émissions de C02 et autres gaz à effet de serre à leur niveau de 1990. Mais lors du second sommet de la terre qui s'est déroulé à New York en juin 1997, force a été de constater l'échec du projet. En effet, si l'Europe consent à produire un réel effort, les Etats Unis arguent que ces mesures sont contraires à leurs intérêts économiques. La conférence de Kyoto qui se déroule actuellement tentera une fois encore de fixer un système de réduction des émissions de gaz au niveau mondial, avec toujours, comme toile de fond, le réchauffement du climat.

    Le lobby des climatologues
    La liste des différentes institutions est longue, qui existent en général sous le patronage de l'ONU. Le Conseil international des unions scientifiques (CSIU/ICSU) est à l'origine du Programme international géosphère-biosphère et travaille en liaison étroite avec l'OMM (Organisation météorologique mondiale), le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) et l'UNESCO. Sous l'égide du CIUS, le Conseil international en sciences sociales (ISSC), le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC/WCRP). Sous l'égide de l'UNESCO, le Programme MAS (Man and biosphère), le Programme international d'éducation relative à l'environnement (PIEE), le Programme hydrologique international (PHI/lHP), la Commission océanographique intergouvernementale (COI) ; le Programme de corrélation géologique international (PCGI/IGCP) pour la compréhension des facteurs contrôlant l'environnement global. Sous l'égide de la FAO (OAA : Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), le Programme-cadre de coopération internationale pour une agriculture et un développement rural durables (PCCl/ADRD), la Stratégie mondiale et les Programmes d'action associés pour l'aménagement et le développement des pêches ; le Programme d'action pour les forêts tropicales (PAFT), créé en commun avec la Banque mondiale et le PNUD (Programme des Nation unies pour le développement) traite de la conservation des ressources naturelles dans plus de 85 pays. Sous l'autorité de l'Alliance mondiale pour la nature (UICN/IUCN), l'Union internationale pour la conservation de la nature élabore et met en œuvre des stratégies nationales et internationales pour la protection de la nature et des espèces. Selon les termes de la Commission française du développement durable : « pour permettre aux décideurs et au grand public de mieux comprendre ce que les chercheurs ont appris, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et l'OMM ont créé en 1988 le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC/IPCC) ». Cet organisme est chargé d'évaluer l'état des connaissances du système climatique et ses changements, ses incidences environnementales, économiques et sociales, et les stratégies à envisager. En fait, les deux rapports du GIEC sur les changements climatiques sont particulièrement abscons. La liste est loin d'être exhaustive, elle comprend aussi des programmes européens, des organisations non gouvernementales (ONG), qui collaborent entre eux, ainsi que moult commissions, conventions, sessions extraordinaires. L'ensemble des ONG françaises est regroupé dans le Réseau Action Climat (RAC). Le Conseil de la Terre, coordonne, lui, les ONG internationales et les commissions nationales. Les subventions et aides diverses vont «en général» aux organismes respectueux du dogme.
    Aux «valeurs sûres» de la climatologie qui véhiculent unanimement le discours de la terreur, s'opposent d'autres chercheurs, certes moins soutenus. mais dont les thèses présentent plusieurs avantages; en premier lieu, celui d'être relativement accessibles au commun des mortels ; en second lieu, celui de s'opposer au terrorisme de la pensée unique. Ces chercheurs ne contestent pas le réchauffement de la planète, mais affirment qu'elle ne subira qu'une augmentation de 0,5°C, qui ne peut être source d'inquiétude. Ils réfutent l'amalgame effet de serre-réchauffement-catastrophe.
    Françoise Villar National Hebdo du 4 au 10 décembre 1997

  • PAUVRETE : LA PARLOTTE RUINEUSE

    Plusieurs faits récents ont pris place au sujet du problème récurrent de la pauvreté. Malgré leurs inexactitudes inévitables, les statistiques montrent une aggravation de la pauvreté à l'approche de Noël. Le pouvoir a réuni les 10 et 11 décembre une grande conférence sur le sujet. Les lecteurs habituels de ces flashs savent que, depuis des lustres, les pouvoirs successifs évacuent les catastrophes dont ils sont responsables en organisant des parlottes qui ne résolvent rien. Seuls les noms changent : il peut être question d'états généraux, de séminaires ou même de grands- messes, ce qui est drôlatique pour des gens que l'on ne voit guère à la Messe.
    Les statistiques sont cruelles malgré l'incertitude des critères. Selon L'Insee, la pauvreté aurait atteint 14,1 % de la population en 2010, soit 8,9 millions de personnes contre 13,4 % en 2007 ; les jeunes, les personnes ayant des enfants à charge, les chômeurs et les retraités sont particulièrement touchés. Depuis lors, tous les signes montrent que la pente fatale ne cesse de s'aggraver : voir en particulier la modestie de certains salaires et celle de petites retraites. Ajoutons la prospérité du Secours Catholique ainsi que des restos du cœur. C'est un vrai scandale, dans un pays aussi riche que la France en ressources et en talents divers.

    QUELLE EST L'EXPLICATION ?
    Il est clair que le président Hollande déteste tellement les riches qu'il fabrique des pauvres et voici comment il s'y prend.
    Après quelques mois de pouvoir, il a toujours sur sa table, parmi d'autres, trois dossiers difficiles dont il est, dans l'ensemble, responsable : la panne de croissance, le chômage et le pouvoir d'achat. Ils sont imbriqués l'un dans l'autre, la panne du pouvoir d'achat mène bien à la pauvreté : du fait de cette panne les modestes souffrent lorsque les plus chanceux s'en arrangent plus ou moins. Un proverbe, attribué par commodité aux chinois, dit que quand les riches maigrissent, les pauvres ont faim.
    Chaque jour les médias nous infligent des mauvaises nouvelles de la croissance. Elle est si basse que personne ne la voit plus sous le tapis. Sa faiblesse est due, notamment au tsunami fiscal dont la presse et les médias nous donnent sans cesse des nouvelles imprécises et changeantes. Dès son arrivée et refusant de faire les économies nécessaires ainsi que possibles, le pouvoir a ouvert la chasse contre les riches et les entreprises.
    Dans cette ambiance, il est sur que ces entreprises, seules vraies créatrices de richesse, mettent en veilleuse leurs projets attendant que l'orage se passe : pourquoi investir et embaucher si le pouvoir risque de vous priver des profits escomptés ? C'est pour la même raison que les mauvaises nouvelles déferlent au sujet de l'emploi. Le gouvernement fait croire que c'est une fatalité alors qu'une des causes principales est justement la fiscalité en folie.
    L'autre dossier se trouvant toujours là est celui du pouvoir d'achat. Que dire de plus ? Écraser les gens d'impôts, les envoyer au chômage ne peut que créer la crise du pouvoir d'achat avec de la pauvreté !

    LES FAUX REMEDES
    La parlotte a été luxueuse. A-t-on-fait la fête ? Motus. Toutefois, il est dans la tradition républicaine que pour se parler il soit nécessaire d'avoir des buffets bien garnis.
    Le nombre exact des participants est inconnu. Cependant la liste des catégories invitées est impressionnante : ministres et sous-ministres, membres des cabinets, associations, syndicats, patronat, collectivités, etc. Les personnes habituées à agir savent que rien ne peut sortir de concret d'un tel aréopage.
    Nous n'entrerons pas dans le détail des dispositifs que chacun peut lire à loisir dans les journaux sans savoir ceux qui seront vraiment en œuvre mais nous soulignerons trois aspects.
    D'abord, ce sera une floraison d'usines à gaz avec l'effet de ruine habituel. Ensuite, le pouvoir annonce des dizaines de milliards de dépenses ; il n'y arrivera pas, mais tout ce qu'il fera sera générateur de pauvreté ailleurs par les impôts nécessaires. Le même pouvoir bute sur la limite budgétaire puisque par son refus de faire des économies, il est sans cesse dans un équilibre instable.
    En tout état de cause, les pauvres ont été informés que le combat prendrait du temps et, hélas, ils y sont accoutumés.
    MICHEL de PONCINS http://libeco.net

  • L'Education nationale : le Méga-Titanic

    L’Education nationale n’en finit pas de sombrer. En nombre de victimes, c’est même beaucoup plus spectaculaire que le Titanic, mais cela intéresse moins les producteurs de films catastrophes. MG
    Le sous-marin sans périscope

    Il faut dire que le machin, sourd à tous les avertissements, ne change ni de cap ni de capitaine et continue de filer à toute vitesse vers les icebergs.

    Les ministres de droite ont consciencieusement appliqué le plan Langevin-Wallon d’inspiration communiste et ont démantelé l’élitisme républicain au nom de l’idéologie du « tronc commun », et aussi pour avoir la paix avec les syndicats. Les ministres de gauche ont continué dans la foulée, en promettant le bac pour tous, avec l’appui des mêmes syndicats et la complicité des associations de parents d’élèves, noyautées par la gauche.

    Tout le système s’est en outre progressivement verrouillé de l’intérieur comme un gigantesque sous-marin doté d’un équipage d’un million de mariniers et surtout de marinières. Mais sans périscope.

    Thermomètres, manomètres, radars et boussoles cassés

    Car on a soigneusement cassé tous les thermomètres, manomètres, radars et boussoles permettant de mesurer la course : l’évaluation des enseignants (il paraît que les syndicats ne la supportaient pas), la notation des élèves (il paraît qu’elle les traumatisait), les paliers de sélection (trop précoce, nous dit-on), les redoublements (cela ne servirait à rien). Et bien sûr, on a instauré le diplôme pour tous, ou quasiment.

    Et dans cette baleine aveugle qui, mieux que celle de Jonas, avale tous les ans des milliards d’euros, des milliers d’ordinateurs et des milliers d’enfants et de « jeunes », les chefs d’établissement font périodiquement la grève des statistiques, histoire d’y voir plus clair encore. On ne sait d’ailleurs plus qui dirige vraiment le machin.

    Pour faire bonne mesure, l’université a suivi le sillage du Méga-Titanic : pas de sélection en première année, notation et rattrapage bienveillants ensuite, sur fond d’allongement des parcours.

    On a aussi modifié en permanence les programmes et les méthodes pédagogiques, autre moyen de brouiller l’évaluation des résultats : il paraît qu’il fallait lutter contre la « reproduction sociale », les « stéréotypes » ou l’influence pernicieuse des familles. Le savoir c’est réac, en effet !

    Enfin, il a fallu accueillir des centaines de milliers d’enfants immigrés, maîtrisant mal la langue et rebelles aux savoirs : pas de problème ! Les commandants du Titanic ont décidé de réduire encore la voilure programmatique, au nom du pédagogisme jargonnant et, bien sûr, de « l’ère numérique ».

    Le niveau monte ? Non : le bateau coule !

    Car rien ne gêne le commandant ou l’équipage : ils ont réponse à tout.

    Si ceux qui sortent du système ne maîtrisent pas bien la langue ou la culture de leur pays, cela signifie seulement qu’ils ont d’autres aptitudes : des « aptitudes verbales » et en informatique notamment. Si les résultats ne s’élèvent pas à la hauteur des espérances, c’est qu’on ne dépense pas assez d’argent. Si les élèves sont turbulents ou violents cela ne provient pas du laxisme pédagogique : non, c’est la faute des parents et de la télévision. Il paraîtrait aussi maintenant que tout le mal viendrait de l’école maternelle (Le Monde du 13 décembre 2012). La faute aux nounous !

    Il y a aussi les experts de service – des « pédagogues » et des « chercheurs » – pour trouver périodiquement que le « niveau monte » au sein du machin. Cette croyance est très répandue chez les bobos de gauche, qui mettent quand même leurs enfants dans l’école libre.

    La preuve que le niveau monte ? Les ministres de l’Education nationale se fixent sérieusement pour objectif que les enfants sachent lire et écrire : on appréciera ainsi l’ampleur des progrès accomplis depuis Jules Ferry par le Titanic éducatif.

    Le niveau « monte » pour la seule raison que le bateau coule.

    Fermons les écoutilles !

    L’équipage du Titanic n’aime pas trop le monde extérieur. Il rêve de rester entre collègues et si possible pas trop en contact avec ces satanés élèves ou ces salauds de parents ou d’employeurs.

    Avec la carte scolaire, l’équipage a ainsi essayé d’empêcher les parents de choisir la meilleure école publique pour leurs enfants : un autre moyen de casser le thermomètre au nom, bien sûr, de la « mixité sociale ». Le nouveau capitaine du sous-marin, Vincent Peillon, promet d’ailleurs « d’élaborer une nouvelle carte scolaire plus rigide » (entretien à Libération du 18 décembre 2012). Et il s’en est fallu de peu qu’Alain Savary ne mette en place dans les années 1980 un « grand service public unifié et laïc de l’Education nationale », afin d’empêcher la comparaison insupportable avec l’école libre.

    Quant aux universités, elles trouvent déloyale la concurrence des grandes écoles et ne se préoccupent guère du devenir professionnel de leurs étudiants : ce serait sans doute rabaisser le savoir à un niveau indigne !

    Rattrapé par la patrouille

    Tant que l’on restait entre syndiqués et entre « pédagogues », on pouvait expliquer à loisir que l’on allait dans la bonne direction et que l’on « refondait l’école » (tous les trois ans en moyenne…). Mais, hélas, voilà le Méga-Titanic rattrapé par la patrouille.

    Car la réalité dépasse aujourd’hui la fiction idéologique. La réalité c’est d’abord la violence qui s’installe à l’école et prend pour cibles les enseignants. Les enfants du docteur Spock, père de la pédagogie non directive, expriment leur « créativité » en frappant les enseignants ou leurs condisciples. Les parents s’y mettent aussi, qui ne supportent pas les mauvaises notes de leurs charmants bambins.

    Bref le métier d’enseignant devient chaque jour plus plaisant, dans des classes de plus en plus hétérogènes : les bonnes âmes de gauche découvrent les « incivilités » à leurs dépens, et cela fait plaisir à voir. Une étude de la MGEN parue en octobre 2011 faisait d’ailleurs apparaître que 30% des professeurs de collèges et de lycées songeaient à quitter le métier et qu’un enseignant sur 5 souffrait de « burn out » (Le Monde du 20 octobre 2011).

    Il ne faut sans doute pas s’étonner si le nombre de candidats aux concours d’enseignants ne cesse de diminuer !

    La réalité, ce sont aussi ces entreprises contraintes de reprendre la formation initiale des jeunes qu’elles recrutent, ou bien ce sont ces CV de diplômés de l’enseignement supérieur auxquels on ne donne pas suite parce qu’ils sont bourrés de fautes d’orthographe.

    La réalité, c’est enfin que tout le monde sait maintenant que l’Education nationale, comme le roi Midas, a des oreilles d’âne.

    Car on publie de plus en plus d’études internationales qui montrent l’inexorable déclassement de notre « système éducatif » et la baisse constante des aptitudes de ceux qui sortent du machin.

    Le déclassement français

    L’enquête de 2011 sur les compétences linguistiques des élèves de 14 à 16 ans a, par exemple, montré que la France se situait en dessous de la moyenne européenne pour l’anglais, qui est pourtant la première langue étrangère enseignée (Les Echos du 18 juillet 2012).

    L’enquête sur le niveau d’orthographe en CM2 montre qu’en 2007 la proportion d’élèves faisant plus de 15 fautes atteint 46% contre 26% en 1987 (Le Monde du 4 mai 2012). L’enquête INSEE de 2011 montre aussi qu’une personne sur six a des « difficultés à l’écrit » et que la part des jeunes de 30/34 ans – c'est-à-dire ceux qui sont sortis du système éducatif – ne cesse d’augmenter dans ce total. Et les performances en calcul diminuent aussi (Les Echos du 18 novembre 2012).

    Voyons aussi le classement international PIRLS qui montre que la France, dont les résultats ne cessent de décliner depuis 2001, se situe désormais en 29e position pour le niveau de lecture des élèves : avec une moyenne de 520 points, la France se situe en outre en dessous de la moyenne européenne (534 points). L’étude montre aussi que « plus la réponse attendue doit être élaborée, plus le score des élèves français diminue » (Le Monde du 13 décembre 2012). Par contre le score des élèves de l’enseignement privé sous contrat augmente et se situe au-dessus des élèves du secteur public (531 points).

    Dans le classement PISA qui mesure tous les 3 ans les acquis des élèves de 15 ans dans 65 pays en matière de lecture, de mathématiques et de sciences, la France se situe au 19e rang et atteint une moyenne inférieure à celle des pays de l’OCDE. Quant au classement, dit de Shangai, des universités, si 20 françaises se classent dans le « Top 500 », celui-ci comprend par contre 150 établissements américains, 42 chinois, 38 britanniques et 37 allemands. Au surplus, la première française (Paris Sud) n’arrive qu’en 37e rang et celui des autres décline (LePoint.fr du 14 août 2012).

    L’équipage du Méga-Titanic a, certes, essayé de contester cette avalanche de mauvais résultats en usant des arguties habituelles en la matière : ces critères défavoriseraient la France ou ne révéleraient pas la véritable richesse des savoirs dispensés par l’Education nationale et l’Université – des billevesées qui ne trompent personne.

    L’Education nationale : la garderie la plus chère du monde

    La convergence de ces études, qui s’inscrivent dans la durée et dont le sérieux ne peut être contesté, donne à réfléchir : comment se fait-il que les élèves français, qui passent plus de temps à l’école que leurs petits camarades européens, voient leurs performances diminuer régulièrement ? Comment se fait-il que le classement de nos universités reste aussi médiocre ? Comment se fait-il que nos « chercheurs » trouvent si peu ?

    Ces études disent en langage scientifique ce que tous les Français ressentent : l’enseignement en France dysfonctionne de plus en plus. Il ne remplit plus les fonctions élémentaires que le contribuable serait en droit d’attendre de lui. L’Education nationale est devenue la garderie la plus chère du monde !

    Ces études montrent aussi que les résultats des élèves de l’enseignement libre sous contrat ne se dégradent pas : comme c’est curieux, alors qu’il applique les mêmes programmes que l’école publique !… Oui, mais pas avec les mêmes méthodes, ni la même gouvernance ! Oui, mais sans hétérogénéité des classes ! Et cela explique que ceux qui le peuvent se tournent massivement vers lui.

    La baleine éducative est en train de s’échouer lamentablement au su et au vu de tout le monde. Elle commence déjà à se décomposer.

    Mais silence dans les rangs ! On va recruter encore plus d’enseignants et d’assistants éducatifs et tout va aller pour le mieux puisque l’Education est la « priorité » du gouvernement.

    Michel Geoffroy http://www.polemia.com
    21/12/2012

    Nos lecteurs pourront aussi se reporter à : Claude Meunier Berthelot, Comprendre la « refondation » de l’école en 25 leçons, éditeur Trianons, novembre 2012, 144 pages, 15 € ; à commander à leur libraire ou à chaPitre.com
    Contributrice régulière de Polémia, Claude Meunier Berthelot y décrit avec une belle alacrité la spirale du déclin de l’éducation nationale.