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magouille et compagnie - Page 2507

  • Dès le début, l'UE a été une institution de corruption et de transfert

    On raconte aux populations, qu’elles doivent par « solidarité européenne » contribuer de plus en plus de milliards «pour sauver la Grèce». Nous devrions donc ou augmenter les impôts ou réduire les prestations sociales, afin de générer les moyens nécessaires pour aider la Grèce.

    Non seulement les raisons mais aussi les conséquences sont des jugements fallacieux :

    1. Les prétendues aides à la Grèce ne vont pas à la population ou à l’économie grecques, mais sont tout de suite détournées vers les banques vautours internationales, qui exigent de haut taux d’intérêt pour leurs prêts accordés à la Grèce. En réalité, l’on n’aide pas la Grèce, mais on alimente les banques internationales, pour qu’elles ne doivent surtout pas faire d’amortissements sur l’argent perdu avec leurs emprunts d’Etat grecs.

    2. Lors de la première tranche du premier soi-disant plan de sauvetage, l’Allemagne a payé 10,8 milliards d’euros à la Grèce. Dans la même semaine, les capitalistes grecs ont sorti du pays la même somme en capitaux fugitifs. Le paiement n’a donc rien apporté, sauf de frapper les contribuables allemands de manière insensée. Et l’évasion fiscale en Grèce continue. Plus nous payons des aides financières, plus les capitaux fugitifs augmentent.

    3. Dès le début, l’UE a été une institution de corruption et de transfert. Elle a depuis longtemps octroyé le plus de subventions à la Grèce – un tiers de cet argent venait de l’Allemagne. De 2004 à 2008, 24,4% de tous les transferts de l’UE sont allés à la Grèce. 20 années de subventions n’ont apparemment pas amélioré le pouvoir économique de la Grèce, mais l’a plutôt habituée au goutte-à-goutte durable.

    Pourquoi l’Allemagne a-t-elle accepté un tel gaspillage de ses propres ressources? Pourquoi aucun gouvernement n’a protesté contre cette saignée insensée? Et pourquoi continue-t-on à réinjecter de l’argent?

    4. Les Etats membres subventionnés ne se sont pas contentés des subventions annuelles payées par les Etats solides – en particulier par l’Allemagne –, mais ils se sont par surcroit endettés encore plus que les Etats donateurs. Pendant qu’en 2010 la zone Euro toute entière était endettée en moyenne avec 85% de leur pouvoir économique (PIB) (l’Allemagne avec 2% de moins), la Grèce en est arrivée à 143%. En 2010, le niveau de la dette grecque s’élevait à 329 milliards d’euros, entre temps ce sont plus de 360 milliards.

    Entre-temps la Grèce a sans cesse promis qu’elle allait s’améliorer et se raffermir – exactement comme maintenant.

    5. La Grèce a été introduite dans l’UE par la haute finance américaine (la bande à Goldman-Sachs) d’une manière frauduleuse et n’a pas le droit de se désendetter par une faillite d’Etat, parce que sinon les crédits de la haute finance seraient perdus. C’est pourquoi, dans la discussion d’assainissement, il n’est jamais question de «participation privée», mais seulement, que les autres citoyens européens doivent se porter garant et assumer les dettes. Pour solde, la Grèce est un passage d’essai pour l’union de dettes et de responsabilité voulue par la haute finance, c’est-à-dire la responsabilité totale de tous les pays de la zone Euro – notamment de l’Allemagne – pour tous les crédits de la haute finance dans les pays européens. Ou exprimé différemment: Avec l’aide de la Grèce et des autres pays surendettés, on installe pour toute l’Europe un esclavage de la dette et une obligation de payer tribut au profit de l’impérialisme financier américain.

    6. La Commission européenne, qui aspire depuis longtemps à davantage de centralisme et de pouvoir et à moins de droits nationaux, tire à la même ficelle. Le Pacte budgétaire et le MES étaient une percée décisive pour l’abolition des Etats nationaux en Europe, déjà initiée dans le Traité de Lisbonne, et d’une l’instauration d’un gouvernement central régnant sur des provinces européens – comme l’a exprimé ouvertement le porte-parole de l’UE Juncker.

    Avec la poursuite de distributions d’argent à la Grèce, on améliore rien, on ne fait que prolonger la situation. On n’aiderait pas la Grèce, uniquement les banques créancières grecques. Si le MES ne peut être stoppé, nous serons, en revanche, face à la menace de devoir endosser la responsabilité totale pour les dettes grecques et celles de tous les autres pays européens.

    Dans la crise actuelle de l’euro, il ne s’agit pas de l’Europe, mais de savoir qui doit payer pour l’imprudence des dettes: les banques créancières, les Etats qui se sont endettés, ou tous ensemble, inclus les pays solides. Le MES exige la troisième variante. Mais cela ne représente nullement une solution, uniquement un ralentissement qui ne conduira pas seulement à la faillite de certains pays, mais à un effondrement total du système de l’euro ou à l’évaporation inflationniste des valeurs en euros.

    Horizons & Débats  via http://www.mecanopolis.org

  • Des subventions pour Amazon

    Ce matin j'entendais sur Radio Classique l'évocation d'une nouvelle, présentée pour rassurante dans la morosité ambiante : le développement de l'implantation sur le territoire français des activités du principal site mondial de vente en ligne de livres et de produits culturels : le groupe américain bien connu Amazon.

    Pour tout défenseur de l'économie de marché la concurrence doit être considérée comme une bonne chose. À ce titre il est très étonnant que le ministre pompeusement appelé "du Redressement productif" M. Arnaud Montebourg ait essayé de faire croire récemment le contraire à propos de la quatrième licence de téléphonie mobile. Il accuse le vilain opérateur Free de déstabiliser le secteur.

    On pourrait hausser les épaules et dire : "encore une folie de ce poseur ridicule".

    D'autres déclarations à l'emporte pièce de ce personnage défrayent la chronique et on pourrait les trouver infiniment plus graves, notamment quant à l'image de la France qu'elles véhiculent à l'étranger. Quand un ministre parisien se permet d'injurier les dirigeants d'un grand groupe sidérurgique implanté dans quelque 150 sites de l'Hexagone et représentant 22 000 emplois directs on peut en effet s’inquiéter quant à son équilibre mental. Quand il laisse entendre que, pour sauver certains emplois, la solution de l'étatisation est envisageable on se demande avec quelle machine à remonter le temps il est allé lire quel numéro de L'Humanité qui traînait dans son grenier depuis 1946.

    Mais voilà : il faut montrer à tout prix que le territoire français attire encore les investisseurs.

    On ne nous dit pas assez, y compris sur Radio Classique, à quelles conditions ces groupes s'installent.

    En voici un échantillon fourni par le vote du conseil régional de Bourgogne en date du 26 novembre. Après un long débat, la décision a été entérinée par les 26 élus du parti socialiste qui détiennent la majorité et qui ont bénéficié, il faut le souligner de la courageuse abstention des élus UMP. Plusieurs élus d'Europe Écologie Les Verts, du parti communiste et du front national ont manifesté leur opposition. En vain.

    Voilà en effet le résultat : pour s'implanter en Saône-et-Loire, département du citoyen Montebourg Amazon va toucher 1,125 million d'euros d'aides publiques dès 2012

    Ceci, dit-on va permettre la création de 250 emplois dans son nouvel entrepôt de Sevrey.

    Au total, l'entreprise américaine percevra 3 400 euros par emploi. L'État pourrait abonder cette somme d'un montant de 1 000 à 2 000 euros.

    "Le soutien financier proposé sera financé en partie par le Conseil Général de Saône-et-Loire, à hauteur de 275 000 euros, dans le cadre d'une convention de partenariat entre le département et la région. Cette aide pourrait être complétée par une intervention de l'État, de 1 000 euros à 2 000 euros par emploi, au titre de la prime d'Aménagement du territoire", indique le rapport du conseil régional de Bourgogne auquel Sipa a eu accès. (1)⇓

    Amazon exploite déjà trois entrepôts en France, à Montélimar, à Sarran près d'Orléans et à Sevrey. Le groupe dont le chiffre d'affaires 2011 a atteint 48 milliards de dollars en 2011, a annoncé également qu’il en ouvrirait un quatrième. D'une superficie de 90nbsp000 m2, il sera situé près de Douai. Son inauguration est prévue en 2015. Ce nouvel entrepôt devrait aussi bénéficier d'aides publiques du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais. "Dans les prochains jours, le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais rencontrera le groupe américain. Tout comme en Bourgogne, le groupe bénéficiera de subventions et d'aides publiques" (2)⇓.

    Ne contestons pas à Amazon le droit de vendre en ligne des livres français en direction de la France et des lecteurs francophones d'Europe. Soulignons quand même qu'il existe d'importants groupe de librairie (Procure, Fnac, Decître, par exemple) mais aussi d'autres plus modestes (comme "Diffusion de la pensée française" à Chiré-en-Montreuil ou la "Librairie catholique" de Perpignan), qui le font tout aussi bien, sinon mieux, sans subventions, et que la plupart des éditeurs le font aussi directement (3)⇓.

    On serait intéressé à savoir aussi quel régime de TVA sera applicable à ces ventes, qui sont éventuellement encaissées sur des comptes étrangers, et par conséquent assimilables à des exportations détaxées...

    Quelle peut bien être au bout du compte la pertinence de ces subventions, sinon la démagogie de faire semblant de "créer des emplois" avec de l'argent public, en en détruisant d'autres, qui ne coûtaient rien aux finances publiques ?

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    notes

    1. cf. "Dernières nouvelles d'Alsace" du 26 novembre
    2. cf. SIPA du 26-11-2012 à 19 h 31.
    3. Ainsi les Éditions du Trident pour lesquelles je n'hésite pas ici à faire une petite publicité de bon goût.
  • Offensive anti-nationale : tous à la manœuvre !

    Le refus d’introduire une vraie dose de proportionnelle aux élections a toujours été  une constante au sein du RPR puis de l’UMP,  sous le règne de Chirac comme sous celui de Sarkozy. La posture sur cette question du  clan Copé comme du  clan Fillon,  n’échappe pas à cette règle, soucieux qu’ils sont de continuer à  se partager le gâteau du pouvoir avec l’aile gauche euromondialiste du Système.  Il n’est donc guère étonnant que le très anti-national Manuel Valls se soit chargé d’enterrer une promesse de campagne du candidat Hollande qui avait évoqué la possibilité de mettre en place une représentation plus équitable et démocratique des courants d’expression  dans les assemblées. Troisième force politique française, ladite proportionnelle « profiterait » bien  évidemment au premier chef au FN, ce qui reste proprement insupportable pour  les caciques tenant les rênes de notre démocratie totalitaire.

    Mercredi, devant le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur et membre du Siècle a donc informé ses amis que la proportionnelle sera écartée pour les élections cantonales, « invoquant une raison précise » rapporte Le Lab : «  le risque de voir un département basculer au FN. » A défaut d’éviter   la libanisation-babélisation de notre pays, autant empêcher les résistants nationaux d’enrayer cette spirale là…

    Totalitarisme, règne de la pensée unique, encore et toujours à l’œuvre, comme on le  constate avec l’accueil reçu par le dernier ouvrage paru sur le président du FN et le Mouvement qu’il a présidé pendant 38 ans, Jean-Marie Le Pen, une histoire française de  Pierre Péan et Philippe Cohen.

    N’ayant pas (encore) lu celui-ci nous nous garderons d’en faire le récit circonstancié, tout juste les « bonnes pages » publiées par le dernier numéro du Point empêchent a priori d’en penser globalement du bien…

    Mais les auteurs  ont été éreintés par les commentateurs du microcosme pour avoir affirmé que Jean-Marie Le Pen, comme l’avait confessé Lionel Jospin, n’est pas « Mussolini » et le FN tout sauf un mouvement fascisant.

     Le duo Péan-Cohen s’est aussi attiré les foudres des gardiens du dogme pour avoir fait justice de l’accusation bidon popularisée par d’anciens terroristes poseurs de bombes du FLN, et par leurs amis des réseaux communistes dans les médias, selon laquelle Jean-Marie Le Pen aurait pratiqué la torture en Algérie.

    Résumant  l’indignation de beaucoup de leurs confrères,  Benjamin Bonneau et Alexandre Kara,  sur le site d’Europe 1, fustigent «  une véritable entreprise de dédiabolisation, voire de banalisation, de l’homme qui a réinventé l’extrême-droite française. Une poursuite – involontaire – du travail entamé patiemment par Marine Le Pen, qui a tout fait pour redorer l’image de son Front National. »

    Ce n’est  pas avec ce genre de prose que les médias redoreront la leur, dont la cote de confiance, de crédibilité et d’impartialité auprès de nos compatriotes ne cesse de baisser année après année…

    Dans le même registre le site Novopress s’est ému à très juste titre de ce que, comme aux « grandes heures du stalinisme », sur  la photo de la cérémonie officielle du 11 novembre à Nice, diffusée par la  préfecture des Alpes-Maritimes  sur les réseaux sociaux, Jean-Marie Le Pen qui était présent, ait été purement et simplement effacé !

    Pulsion staliniennes que l’on retrouve, est-ce bien  étonnant, dans le dernier billet commis sur son blog par Alexis Corbière, le conseiller anti-FN de Jean-Luc Mélenchon.   M Corbière  affirme que c’est Marine Le Pen qui  s’est livrée à des tricheries à Hénin-Beaumont ! Il accuse en outre   les médias, voire le PS,   de «  servir de caisse de résonance aux thèses du clan Le Pen et (de) leurs amis » (sic) et de se vautrer dans l’anti-mélenchonisme primaire. Fallait oser l’écrire !

    Certes, le citoyen Corbière, se faisant ici le porte-parole de ses petits camarades,  a beaucoup de mal à se remettre de la déconfiture de son champion face à la présidente du FN lors des dernières élections législatives. Mais  il se garde bien d’affirmer que le lider maximo du Front de Gauche  aura le courage de repartir au feu contre Marine à Hénin-Beaumont si l’élection du député PS  Philippe Kémel était invalidée par le Conseil constitutionnel -voir notre article en date du 9 novembre.

    Avec un comique certainement involontaire, le mari de Raquel Garrido tente de s’en sortir par une pirouette en écrivant  «  qu’une fois la situation finement analysée, il (M. Mélenchon, NDLR) ira là où les militants du Front de Gauche lui demanderont d’aller. » Ben voyons…

    Ce genre de faux-semblant n’est pas pour nous étonner, pas plus que les accusations du  porte-flingue du Front  de Gauche, en pointe dernièrement  dans les attaques hystériques contre l’hommage (a minima) rendu au grand écrivain russe Alexandre Soljenitsyne par la mairie de Paris.

    Alexis Corbière,  «membre de la Libre-Pensée, tendance guillotineuse »,   a mené aussi récemment, à son petit niveau, l’agit-prop  contre Laurent Deutsch –-un dangereux fasciste lui aussi ?-  coupable d’avoir  publié  avec Patrick Buisson un beau livre sur le Paris de l’écrivain Céline.

    Auparavant, ce  grand fan  de Robespierre avait mené un assaut assez vain  contre un autre ouvrage (à succès) de M. Deutsch,  Le métronome,  qu’il jugeait  coupable de ne pas  succomber plus que ça  aux charmes sanglants de la Terreur révolutionnaire.

    Une Terreur qui,  dans la ville de Lyon cher au cœur de Bruno Gollnisch, et celui-ci ne s’est jamais privé de le rappeler aux autoproclamés défenseurs du peuple des partis de gauche,   écrasa aussi dans un bain de sang en 1793 la révolte  des Canuts, des ouvriers lyonnais.

     Encore des salauds d’humbles français  qui avaient le grand tort de ne pas adhérer aux lubies désatreuses  et aux mensonges des grands ancêtres de nos internationalistes actuels…

    http://www.gollnisch.com

  • 17 000 ans qui contredisent la théorie de l'effet de serre

    Entre 2000 et 2011, à partir de l'analyse des carottes glaciaires, des cycles climatiques récurrents, des variations glaciales alpines, des fluctuations du PDO ou Oscillation Décadale du Pacifique, de celles de l'ENSO (El Niño) etc... Easterbrook publia toute une série d'études démontrant l'inéluctabilité d'une évolution de notre climat vers un refroidissement plutôt qu'un réchauffement. Insistant tout particulièrement sur le fait que le premier serait bien plus dramatique pour l'ensemble des sociétés humaines que le second. Il rappelait notamment que depuis 1470 se sont succédé des cycles alternativement chauds et froids de plus ou moins 27 années qui n'avaient rien à voir avec le C0₂ anthropique. De même depuis 17 000 ans sont survenus une dizaine de changements climatiques en moyenne dix fois plus brutaux que ne le fut le petit réchauffement observé entre 1977 et 1998 (03° d'augmentation de la chaleur depuis un siècle). Ce qui tend à indiquer que les causes ayant provoqué les changements climatiques passés sont tout autant responsables du plus récent d'entre eux. En octobre 2006 Easterbrook énumérait les plus importants bouleversements survenus au cours de ces 17 000 ans pouvant expliquer les évolutions actuelles.

    1°) À la fin de la dernière grande glaciation.

    2°) Au début du Younger Dryas ( Fin du Pléistocène, il y a 12 700 ans).

    3°) A la fin du Younger Dryas ( il y a 11 500 ans).

    4°) Au début de l'Holocène ( il y a 8 200 ans).

    5°) Durant le Petit Âge Glaciaire.

    Chacune de ces périodes se traduisit par des refroidissements brutaux avec des incidences cataclysmiques sur la géographie, le climat, la faune, la flore et des ruptures sociales brutales pour les sociétés humaines pulvérisées par ces événements. Le GISP2 ice core, qui est le Groenland Ice Sheet Project 2 ou carottage en profondeur de la glace du Groenland permettant de remonter sur l'échelle du climat plusieurs millénaires en arrière, aura ainsi permit d'observer à la fin du pléistocène des chutes de températures de 8° à 12° sur une période de 20 à 100 ans. Avec les cataclysmes socio-économiques qu'on peut imaginer pour nos ancêtres.
    9100 ANNÉES DE CHALEUR
    Ces refroidissements brutaux ne représentèrent que des épiphénomènes assez courts dans le temps, s'ils furent dévastateurs. En réalité au cours des 10 000 et quelques dernières années il fit sur la terre bien plus chaud qu'actuellement, ce qui d'ailleurs permit l'émergence de toutes les grandes civilisations.
    Ainsi Easterbrook observe-t-il que l'année la plus chaude du XXe siècle aura été 1934, suivie par 1998 et peut-être 2010. Toutes les trois ayant été marquées par la présence d'un puissant El Niño, il doute fort que cela ait quelque rapport avec le C0₂ anthropique. Mais, bonhomme, il veut bien admettre tout ce que les météorologues de cour affirment. La NASA trafique-t-elle les données pour faire croire que, en réalité, 1998 aura été plus chaud que 1934, ce qui, du point de vue des gaz à effet de serre, serait plus conforme à la doxa du GIECC ? Il en sourit. Il doute même que 2010, malgré le début d'année en fanfare, réchauffé par El Niño, puisse concourir pour l'année la plus chaude. Décembre, en effet, aura été à peu près partout dans le monde le plus froid depuis un siècle. Quant aux six premiers mois de 2011, ils auront été les plus froids et les plus neigeux jamais relevés en Amérique du Nord depuis le XVe siècle. Et ce ne fut guère mieux en Europe.
    En fait, explique notre géologue de l'État de Washington, quelle importance tout cela peut-il avoir ? Et si on veut nous faire croire qu'un quelconque réchauffement actuel serait provoqué par les activités humaines, c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles. S'appuyant sur les carottes du Groenland, dont on commence à avoir décrypté une bonne partie d'entre elles, il montre que quelles que soient les températures actuelles, elles sont considérablement plus basses que celles de la plus grande partie des 100 derniers siècles. Et on ne peut accuser les activités humaines - même si elles se distinguèrent avec les civilisations minoenne et romaine - d'en être responsables. En réalité, conclut Easterbrook, « le climat s'est réchauffé lentement depuis le Petit Âge Glaciaire mais il a un long chemin, à parcourir avant de parvenir aux niveaux de température qui étaient les siens tout au long des 10 500 dernières années ».
    Sur ces 10 500 années en effet 9 100 furent plus chaudes que 1934/1998/2010.
    R.B. Rivarol du 1er juillet 2011

  • Fusion Arcelor-Mittal : Une forfaiture française et de l’Europe libérale (Màj Vidéo)

    Publié le 6 avril 2008, réemployé le 14/09/2011 dans une lettre ouverte à Arnaud Montebourg signée, Jean-Luc Mélenchon

    Arcelor : un « Airbus de l’acier » mort né

    En 1981, la gauche arrivée au pouvoir nationalise Usinor-Sacilor. Le groupe privé est au bord de la faillite. Techniquement il est dépassé. Entre 1991 et 1995, l’État injecte 60 milliards de francs pour moderniser les équipements et, aussi, pour licencier une partie des effectifs. En 1995, la droite décide de privatiser Usinor.

    Elle brade l’entreprise pour seulement 10 milliards de francs. Terrifiant gâchis ! Mais surtout, la privatisation a rendu l’entreprise vulnérable. Au point qu’en 2001, la France, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg décident de regrouper leurs fleurons nationaux de l’acier et de créer Arcelor. A l’époque, Arcelor est présenté comme « l’airbus de l’acier ».

    Il est le numéro un mondial du secteur et le leader technologique des aciers fins et complexes. C’était « l’Europe qui protège » dans toute sa splendeur ! « L’airbus européen de l’acier » n’aura pas vécu cinq ans.

     La fusion Arcelor-Mittal facilitée par l’Europe libérale

    C’est un épisode que Sarkozy aimerait bien faire oublier. En à peine 4 mois entre janvier et juin 2006, le groupe Mittal est parvenu à mener à bien une OPA sur le géant européen Arcelor. A l’époque, après quelques protestations médiatiques du gouvernement Villepin au nom du patriotisme économique, la plus grande fusion jamais réalisée dans l’acier obtient successivement tous les feux verts des autorités.

    Notamment ceux des autorités boursières qui autorisent l’OPA et ceux de la Commission européenne qui se borne à ne pas voir de risque majeur pour la concurrence. La direction d’Arcelor exprime pourtant les pires craintes industrielles et sociales si elle est avalée par une firme qui a la réputation d’être un vautour de l’acier.

    Faute d’harmonisation européenne en matière industrielle, Mittal profite aussi de la division des pays européens concernés par le dossier. Au début du processus, le Luxembourg, où se trouve le siège social d’Arcelor, n’a pas de législation protectrice contre les OPA et pour y remédier le parlement luxembourgeois en examine une dans l’urgence, en menaçant de bloquer ainsi la fusion.

    Mais Mittal négocie avec le premier ministre luxembourgeois Juncker qui accepte de lever ces restrictions en l’échange du maintien du siège social du nouveau groupe au Luxembourg. Pour cela, le Luxembourg avait gardé une arme décisive : une participation publique (autour de 5%) dans Arcelor, faisant de l’État luxembourgeois un actionnaire de référence du groupe, là où la France avait commis l’erreur de vendre ses dernières actions publiques en 1997 sous l’impulsion de Dominique Strauss-Kahn.

    L’ultime coup de poignard dans le dos d’Arcelor lui est enfin donné par les autorités boursières – indépendantes – qui condamnent les tentatives d’Arcelor de s’allier avec une firme russe pour faire échouer l’OPA de Mittal.

    Alors que la direction d’Arcelor a encore la confiance d’une courte majorité de ses actionnaires, les autorités boursières suspendent la cotation du titre Arcelor pour entrave à la liberté des marchés, ce qui précipite le succès de Mittal qui prend ainsi le contrôle de 95% des titres d’Arcelor.

    Sources : Parti de Gauche & Jean-Luc Mélenchon

    http://fortune.fdesouche.com

  • La République confisque la responsabilité parentale

     

    Le gouvernement a proposé, l’Assemblée a disposé : le projet de budget de la Sécurité sociale est désormais doté, depuis hier, d’un nouvel amendement relatif à  « la délivrance et la prise en charge de contraceptifs [qui] sont protégées par le secret pour les personnes mineures« . Il s’agit d’une « garantie de confidentialité« , proposé par le ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et qui vient compléter ainsi la gratuité de la contraception pour les mineures.

     

    « Cet amendement est nécessaire afin que les jeunes filles puissent avoir recours à la contraception si elles le souhaitent sans que l’information qui serait faite à leurs parents sur ce point, notamment par les informations issues du remboursement par l’assurance maladie, ne pèse dans leur décision et vienne entraver leur volonté« , a tenu à souligner Madame le Ministre.

     

    En clair, la République confisque aux parents l’éducation de leurs enfants et ne reconnaît plus leur responsabilité. L’ado doit s’émanciper, c’est vrai ! L’autorité -surtout parentale- est insupportable. Son corps lui appartient après tout ! Ou comment déresponsabiliser les jeunes en préférant la banalisation de la contraception à l’éducation à une affectivité authentique…

    http://www.contre-info.com/

  • Le tour de passe-passe de Jean-Luc Mélenchon

    Hier comme des centaines de milliers de Français, j’ai regardé Jean-Luc Mélenchon s’adonner à un exercice qu’il maîtrise bien : la tribune politique. Celui-ci fut interrogé par Natacha Polony sur deux questions clés de la démocratie et des solutions envisageables pour sortir de la Crise. 

    La première était celle de savoir si le clivage droite-gauche n’était pas en réalité dépassé par les vrais enjeux du monde moderne que sont la mondialisation, ou plus précisément les effets du mondialisme que la construction européenne exacerbe. À ce titre, Pierre Hillard décrit parfaitement les contours de ce bouleversement.

    Celui-ci a répondu par l’affirmative en reconnaissant la désuétude de cette opposition bipartite dont il a fait tout au long de sa carrière son cheval de bataille au nom de la Gauche. De Gaulle reconnaissait déjà en son temps que ce clivage n’existait plus et que « le drame de la France c’est que la droite n’est plus nationale et que la gauche n’est plus populaire ». Cette différenciation semble alors n'être qu'une bataille fallacieuse permettant à la caste politico-médiatique de mieux berner le peuple. 

    Ce nouveau positionnement de Jean-Luc Mélenchon, qui n’a cessé de combattre la Droite jusqu’à appeler ses électeurs à voter sans négociation pour François Hollande au deuxième tour des élections présidentielles– 38 minutes après la proclamation des résultats du premier tour – uniquement pour battre Nicolas Sarkozy, est une avancée considérable pour décrypter la scène politique.

    Puis, il a constaté dans son argumentation que François Hollande mène la même politique que Nicolas Sarkozy. Cet aveu d’échec s’illustre en grande partie par le vote du TSCG qui enferme la France dans l’austérité la plus inique alors que les effets de cette politique sont dévastateurs. Les exemples grec, portugais et espagnol en attestent largement. En somme, c’est une victoire à la Pyrrhus.

    Jean-Luc Mélenchon a ensuite reconnu que la monnaie commune était à la source de tous les maux de la France en termes de désindustrialisation par la concurrence déloyale que celle-ci entraîne notamment à l’égard des Etats-Unis. En ce sens, Monsieur Gallois, ancien co-président d’EADS reconnaissait que le problème central de compétitivité était l’euro lorsqu’il était à la tête de cette entreprise. Natacha Polony s’est alors empressée de lui demander pourquoi fallait-il rester dans l’euro car il serait impossible de se mettre d'accord avec les autres États

    Là où le tour de passe-passe est pour ainsi dire, fabuleusement mensonger, c’est lorsque Monsieur Mélenchon – nommé Merluchon par certains qui considèrent que son indignation est proche de celle d’une baudruche – a affirmé haut et fort que la France, étant la deuxième puissance économique européenne et la 5ème mondiale, peut changer l’Europe et imposer sa vision. 

    Quelle ineptie, quelle tromperie, quel affabulateur !

    En effet, toutes les personnes qui se sont intéressées au sujet savent que la France ne détient qu’un seul commissaire sur vingt-sept à la Commission européenne et seulement 10% des sièges au Parlement européen. Dans ces conditions, comment est-il possible de faire voter notre politique ? Disons la vérité : nous ne pouvons pas imposer notre modèle à l’Allemagne, à la Pologne, à la Roumanie et aux autres pays qui voient les choses autrement, ce serait alors de l’impérialisme que les Etats-Unis pratiquent sans vergogne. C’est donc la politique du moins-disant qui s’applique et la France se retrouve prise au piège du stratagème des chaînes (L’art de la Guerre, Sun Tzu) duquel l’Union européenne est une fascinante application.

    Enfin, Robert Mundell, prix Nobel d’économie, a parfaitement expliqué le fonctionnement d’une zone géographique regroupant plusieurs Etats et disposant d’une même monnaie au travers de la théorie des zones monétaires optimales. Pour résoudre les chocs asymétriques, issus des différences de politiques socio-économiques nationales, il faut en particulier que les travailleurs soient très mobiles, et que des transferts de fonds structurels considérables se réalisent. 

    Ainsi, est-il raisonnable de penser que pour faire fonctionner l’euro, les Grecs et les Portugais doivent émigrer massivement en Allemagne et en Roumanie ? A priori, cela est impossible. Faut-il avoir fait H.E.C et l’E.N.A pour comprendre que les Allemands et les Néerlandais ne veulent plus payer pour résorber le déficit grec, italien et espagnol ? Vraisemblablement, non. 

    Par voie de conséquence, la seule solution pour résoudre cette quadrature du cercle est donc bien de sortir de l’euro et au plus vite. En effet, Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie considère que « les pays qui sortiront les premiers de la zone euro s’en sortiront le mieux ». 

    Néanmoins, aucune procédure ne prévoit la sortie de l’euro et Jacques Attali précise à ce propos « On a soigneusement oublié d’écrire l’article qui permet de sortir »  alors que Yves Thibault de Silguy, ancien commissaire européen des affaires économiques et financières disait de l’euro que c’est « une autoroute sans sortie ». Alors nous devons sortir sereinement de l’Union européenne en application de l’article 50 du TUE comme l’explique François Asselineau. 

    In fine, l’on comprend mieux ici pourquoi Friedrich Nietzsche affirmait que « le diable est dans les détails ».

    Lien d’actualité : http://www.france2.fr/emissions/on-...
      Xavier MONIOT-LUNDY
      http://www.agoravox.fr

  • Notre-Dame-des-Landes : Qui sont les résistants de la Zone A Défendre ?

    Affrontements lors de “la bataille de Notre Dame des Landes” le 23 novembre dernier.

    Opposition violente, squatteurs, voire terroristes en herbe : telle est l’image que les autorités s’évertuent à donner de celles et ceux qui se sont installés sur la « zone à défendre » face au projet d’aéroport. 

    Manuel Valls allant jusqu’à qualifier les manifestants de “kyste”, histoire de justifier le nouvel assaut policier lancé le 23 novembre contre un « camp retranché ». Une image bien éloignée de la réalité que vivent habitants et riverains des alentours.  Bastamag a recueilli leurs témoignages.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La Gauche populaire, la roue de secours anti-FN du PS

    La Gauche populaire, la roue de secours anti-FN du PS Il y avait la Droite populaire, il y a maintenant la Gauche populaire… Paradoxalement, bien qu’aux antipodes du spectre politique, ces deux structures, l’une interne à l’UMP, l’autre au PS, ont une même fonction : tenter de faire barrage au ralliement total des couches sociales les plus défavorisées au Front national.

    Cela étant écrit, si le but de ces courants à prétention faussement populaire est exécrable, les analyses qu’ils portent sur leur propre famille sont souvent justifiées. De ce point de vue, force est d’admettre que celles de la Gauche populaire, dont l’encadrement est composé d’universitaires agissant dans le secteur des sciences politiques et de la sociologie, sont d’un niveau conceptuel sans commune mesure avec celles des amis de Lionnel Luca et Thierry Mariani.
    Que dénonce la Gauche populaire ? Ce que l’on peut nommer la « ligne Terra Nova » (du nom du réservoir d’idée d’Olivier Ferrand récemment décédé) soit l’abandon des classes populaires comme cible électorale principale et leur remplacement par une nouvelle clientèle issue de l’addition de plusieurs cibles électorales minoritaire : la partie supérieure de la classe moyenne, les immigrés, les musulmans, les surdiplômés, les LGBT (à savoir : lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels...), les bobos, etc. En d’autres termes, c’est la transformation de la gauche sociale en gauche sociétale.
    Ce faisant, le Parti socialiste commet aux yeux de la Gauche populaire un certain nombre d’erreurs : « la préférence immigrée », c’est à dire le fait de se préoccuper du sort des immigrés plutôt que de défendre le prolétariat « petit blanc » ; le choix d’être le parti des assistés et de délaisser les couches populaires et moyennes qui travaillent, paient des impôts et ne bénéficient pas, ou très peu, de la redistribution ; l’absence de réponse convaincante apportée aux électeurs que la mondialisation, l’immigration et les transformations du mode de vie inquiètent ; la conviction qu’une partie des « couches populaires » est irrémédiablement devenue lepeniste doublée d’une « prolophobie », d’un mépris de leurs goûts culturels et d’une tendance à ne voir le peuple que comme des Grolandais .
    En luttant contre ces erreurs, la Gauche populaire entend « ramener la gauche au peuple », « remettre la gauche d’aplomb, une gauche populaire devant adopter une ligne politique claire : le commun plutôt que les identités, le social avant le sociétal, l’émancipation collective plus que l’extension infinie des droits individuels ». In fine, il s’agit bien évidemment de ramener dans le giron de la gauche un électorat populaire passé au Front national ou ayant choisi l’abstention.
    Mais, en définitive, la Gauche populaire pourrait bien n’être qu’un réservoir d’idée totalement inutile, voire contre-productif, et ses propositions relever de ce fait du vœux pieu. En effet, la « ligne Terra nova » est opérante et fertile en nombre de suffrages, de surcroît elle est en phase avec la composition sociologique de l’appareil socialiste. Alors, pour quelle raison le PS devrait-il renoncer à caresser dans le sens du poil un électorat qui lui est acquis (minorités sociétales, immigrés ayant le droit de vote, fonctionnaires moyens et supérieurs, bobos, etc.) pour retourner au peuple ? Il n’y en a aucune… Cela explique les attaques très vives que subit depuis sa création la Gauche populaire dénoncée comme étant d’inspiration « rose-brune », ayant un «surmoi lepéniste» et « reprenant à son compte les idées de la droite la plus extrême »… À moyen ou court terme, il ne serait donc pas outre mesure surprenant que ses animateurs se taisent, se rallient aux positions dominantes ou soient mis à la porte du Parti socialiste.

    Documents annexes
    Quand un journaliste du Nouvel Obs est lucide sur l’immigration

    Journaliste au Nouvel Observateur et référence des animateurs de la Gauche populaire, Hervé Algalarrondo est incontestablement … de gauche !
    Cela donne une saveur toute particulière à ses analyses sur l’immigration publiées il y a un an aux Éditions Plon sous le titre fort réaliste : La Gauche et la préférence immigrée.
    Ainsi il n’hésite pas à y écrire en toutes lettres : « L’immigration à gogo, c’est un credo de bobos ».
    Et comment ne pas partager les détails de son analyse ? Comment ne pas être d’accord avec lui quand il écrit qu’« admettre toujours plus d’étrangers, sans réel contrôle, est irresponsable » ? Car, explique-t-il : si « les nouveaux arrivants trouvent un travail, parfois très pénible, (...) c’est souvent au détriment de postulants hexagonaux sans formation particulière » . Ainsi, nous dit-il : « réclamer la régularisation de tous les sans-papiers est un mot d’ordre anti-ouvriers ». Et de souligner que les meilleurs partisans de l’ouverture des frontières sont ceux qui ont les postes les plus à l’abri de la concurrence des immigrés car il « exercent souvent des métiers – fonctionnaires, médecins, avocats – qui sont loin d’être complètement ouverts. Ils sont protégés de la concurrence étrangère » et vivent dans des quartiers où le prix de l’immobilier les ferme à toute population immigrée.
    Si l’on ajoute à cela qu’Algalarrondo insiste sur le fait que le meilleur supporter de l’ouverture des frontières est le MEDEF ravi d’avoir à disposition une main d’œuvre moins chère et non syndiquée, et qu’il souligne qu’il est risible de voir la gauche partager les même vues que le grand patronat, on ne peut qu’en tirer une conclusion : comment l’auteur de La Gauche et la préférence immigrée, à moins qu’il ne soit éminemment masochiste, fait-il pour continuer de militer … à gauche ?.

    Les bobos de gauche tirent profit de l’immigration

    Dans son livre Fractures françaises, paru il y a peu aux éditions François Bourin, le géographe Christophe Guilluy, un des inspirateurs de la Gauche populaire fait une analyse percutante de la raison pour laquelle les bobos sont favorables à l’immigration : tout simplement parce qu’ils y trouve un intérêt financier immédiat !
    En effet, la main-d’œuvre immigrée, surtout quand elle est illégale et de ce fait extrêmement mal rémunérée, répond fort bien aux besoins de certains secteurs économiques.
    On a l’habitude de relever, avec raison, que l’immigration présente un intérêt évident pour le patronat (dumping social, pression à la baisse des salaires, affaissement de la protection sociale), mais ce n’est pas tout. Tout l’intérêt de l’analyse de Christophe Guilluy est de souligner un autre aspect, totalement méconnu, de cette immigration : elle permet d’offrir un train de vie « bourgeois » aux nouvelles couches supérieures sans en payer véritablement le prix. C’est ainsi que la nounou et la femme de ménage immigrées ne ponctionnent que marginalement le budget des cadres. De la même manière, c’est bien grâce à l’exploitation en cuisine des immigrés que le bobo peut continuer à fréquenter assidûment les restaurants pour une note assez modique. Etc.

  • L'UMP, ou l'issue tragique d'une union opportuniste

     Editorial de Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National (23 novembre 2012)

    On a trop peu rappelé ces derniers jours les fondements et les origines de l’UMP.

    L’UMP est fondée au lendemain du second tour de l’élection présidentielle de 2002 qui a vu s’opposer Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen sous le prétexte opportuniste d’une « lutte contre l’extrême-droite ». Plus concrètement, l’UMP est surtout dès sa création une entreprise de destruction de la pluralité de droite, une entreprise de terreur qui a trouvé ses sources dans l’arnaque anti-frontiste.

    Dès lors, les mouvements minoritaires de droite n’ont plus eu d’autre choix que de baiser la bague des pontes de l’UMP et de faire allégeance, comme on prête serment au Parrain. De là à accréditer la comparaison faite par François Fillon entre l’UMP et une mafia, il n’y a qu’un pas que ce mouvement a largement franchi depuis dimanche dernier.

    L’UMP s’est de toute façon rendue maîtresse dans l’art de jouer avec les modes de scrutin, de les faire à sa convenance, de les contester quand ils ne vont pas dans son sens. Les dirigeants de l’UMP ont toujours été opposés à la proportionnelle, même à dose homéopathique.

    En 1986, après l’élection de 35 députés du Front National à l’Assemblée Nationale, l’une des premières mesures du gouvernement Chirac avait déjà été de revenir en urgence au scrutin majoritaire.
    On a ensuite pu constater la maîtrise de cette famille politique dans l’art du tripatouillage des scrutins. Des multiples redécoupages de circonscriptions favorables à l’UMP et au PS, comme le dernier opéré par Mr Marleix, à la scandaleuse réforme territoriale proposée par Sarkozy qui mettait fin au scrutin proportionnel pour les élections régionales, on peut dire que l’UMP a une conception très particulière de la démocratie représentative.
    Entre temps il y aura évidemment eu le scandaleux Traité de Lisbonne, qui passait outre la volonté du peuple qui s’était manifestée très clairement en défaveur du traité prévoyant une constitution pour l’Europe en mai 2005.

    Aujourd’hui, c’est sa propre élection interne que l’UMP arrive à vicier, à entacher de manœuvres diverses et de fraudes. Alors que la logique et la bienséance auraient voulu que Jean-François Copé ne reste pas secrétaire général de l’UMP tout en étant candidat à sa présidence, ce dernier n’a pas semblé gêné aux entournures et a clairement utilisé les moyens du mouvement pour faire campagne. Lors de sa campagne interne, le Front National avait soigneusement évité tout mélange des genres, et c’est tout à l’honneur de ses dirigeants, avant tout motivés par l’intérêt supérieur de la Nation et de nos compatriotes, avant toute considération égoïste.

    C’est là tout ce qui nous différencie de toutes les autres formations politiques.

    Le Front National reste avant tout ce grand syndicat de défense des intérêts de la France et des Français, un pôle de rassemblement des patriotes dans toute leur diversité, qu’ils viennent de la gauche ou de la droite, clivage aujourd’hui totalement désuet de par la nature des enjeux auxquels nous sommes confrontés.

    L’UMP, comme le PS il y a 4 ans, nous montre l’exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire dans la vie interne d’un mouvement, à la fois pour le respect des militants et adhérents, mais aussi pour celui des électeurs et compatriotes de tout bord.
    C’est parce qu’une démocratie interne saine est révélatrice de la capacité à gouverner que le Front National a toujours eu à cœur d’être irréprochable et de toujours respecter le choix de ses adhérents.
    Bruno Gollnisch a su rappeler hier le caractère incontestable et unanime de la désignation de Marine Le Pen à la Présidence du Front National, cela l’honore et le distingue tant de Jean-François Copé que de François Fillon.

    J’avais prévenu au lendemain de la présidentielle de l’implosion qui guettait l’UMP. Les mariages d’amour et de passion peuvent durer, les mariages de raison et de circonstances finissent toujours par d’atroces divorces et des règlements de compte.

    A l’heure où l’élection de Jean-François Copé est plus que litigieuse et incapable de fédérer, j’invite tout naturellement les patriotes désireux de s’investir dans l’action publique et d’être entendus et considérés par les acteurs politiques de leur pays à nous rejoindre, au Front National, derrière Marine Le Pen. Nous, nous saurons leur rendre leur dignité !