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magouille et compagnie - Page 2504

  • Affaire Femen : la chasse aux catholiques commence (mis à jour)

    MAJ 29/11, 19h20 : mauvaise nouvelle. Les gardés à vue passent la nuit au commissariat et seront déférés demain au parquet. C’est suite à cette convocation que l’on saura s’ils sont relâchés ou écroués (prison préventive dans l’attente du procès). « La République gouverne mal, mais elle se défend bien ».  Prions bien pour eux. Pensez à les soutenir : ici.

    MAJ 29/11, 9h30 : une cinquième personne a été mise en garde à vue ce matin (sa femme vient de nous le confirmer). De plus, la lesbienne extrémiste Caroline Fourest annonce s’être rendu au commissariat du SIT (Service d’Investigation Transversale) hier pour reconnaître les gardés à vue.

    MAJ 29/11, 9h00: ce ne sont pas 2 personnes en garde à vue mais 4.

    Article du 28/11. Selon nos informations, au moins un participant de la manifestation du 18 novembre contre le « mariage » homosexuel a été interpellée ce matin à son domicile. Probablement accusé d’avoir repoussé énergiquement les agresseurs (Femen), il serait toujours en garde à vue. De plus, un manifestant catholique est convoqué ce soir par la police. Nous vous tiendrons informés des suites de l’affaire.

    A notre connaissance, aucune militante « Femen » n’a été interpellée pour avoir agressé physiquement et verbalement les participants à la manifestation, y compris les enfants.

    http://www.contre-info.com/

     

  • Europe : La fabrique de pauvres

    11 millions en Allemagne, 9 millions en France : c’est le nombre de personnes, comprenant de nombreux enfants, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté dans ces deux pays, pourtant parmi les plus riches d’Europe.

     

    En Allemagne, des mères de famille jonglent entre des allocations chômage dérisoires et des “minijobs” à 400 euros. En Espagne, les services sociaux sont asphyxiés par la baisse des crédits et des familles endettées se retrouvent à la rue alors même que les banques ne parviennent plus à vendre les logements vacants qu’elles ont saisis.

    Cette misère n’est ni un choix ni une fatalité. Elle est le produit d’un changement de paradigme économique et politique ayant débouché sur un nouveau système.

    Autant de témoignages qui illustrent une pauvreté “héritée” dès l’enfance et le sentiment d’impuissance et de honte de ceux qui en sont victimes. Sociologues et politologues mettent en garde : dans des sociétés européennes “en situation d’urgence”, le démantèlement de l’État providence pourrait bien être une bombe à retardement.

    http://fortune.fdesouche.com

  • Les attentas du 11 Septembre 2001 P. Ploncard d'Assac

    par

  • Mélenchon décortiqué par Alain Soral


    Mélenchon décortiqué par Alain Soral par GrOuMe

  • De quoi l’UMP est-elle le nom ?

    La guerre que se livrent François Fillon et Jean-François Copé est une simple querelle d’ambitieux. N’allez pas croire qu’il s’agit d’un combat idéologique. Mettre la main sur le parti, surtout quand on est dans l’opposition, c’est jouir d’un statut envié, avec fric, bagnole qui fait pin-pon et tout un petit personnel qui vous cire les pompes. Vous êtes Vizir et vous n’aurez aucun mal à claquer le beignet à cet ectoplasme d’Harlem Désir sur un plateau télé.

    Jean-François Copé se prépare depuis belle lurette, et une courtoise opposition à Sarko du temps où il gérait le groupe UMP à l’Assemblée, à mettre la main sur le parti. Il a eu tout le temps de le modeler à sa pogne. On s’en aperçoit aujourd’hui. Enfin, à l’image de Sarko, il ne cache pas ses ambitions. Mais, ne cherchez pas les idées, il n’en a pas. Il considère qu’il n’est de problème qu’un énarque ne puisse résoudre. C’est, enfin, un libéral très soupe sociale démocrate.

    Le cas Fillon est différent. C’est un « suceur de roue » comme l’on dit dans le cyclisme. Longtemps dans l’orbite de Philippe Séguin, il a intrigué pour se faire nommer ministre par Chirac, ce qui est le rêve de tout député de base. Très vite, il a pris le goût du pouvoir, aussi quand Chirac l’a viré, il s’est précipité dans les bras de Sarko. Bonne pioche. Il est devenu pendant cinq ans un Premier ministre fantôme. Ce qui lui allait parfaitement, il est incapable de prendre une décision.

    Car, ce qu’aime Fillon par-dessus tout, c’est son train de vie. Il est tout aussi bling bling que Sarko. C’est un frimeur. Et, il s’est pris la grosse tête à Matignon. Il a cru qu’il occupait la fonction. Sarko banané, voici le cruel retour au réel. Plus de voiture qui fait pin-pon et surtout des fins de mois plus étriquées. C’est alors que toute la frange centriste de l’UMP lui a fait comprendre qu’il pourrait être leur Vercingétorix. L’occasion de se refaire une santé au nom d’un pseudo gaullisme social dont il n’a jamais écrit la première ligne.

    Le ressentiment, chez Fillon, s’ajoute certainement à une ambition que l’on a un peu vite étiqueté haine. Car la politique, c’est aussi l’art d’assassiner ses amis, son voisin quand ce n’est pas son père et sa mère.

    De cette querelle, mis à part ceux qui ont un intérêt direct dans l’affaire pour s’être mouillés dans l’espoir d’une récompense, comme Valérie Pécresse, surnommée la « traîtresse », ou Eric Ciotti, surnommé « Ciottise » et autre vulgaire Wauquiez, la plupart des députés s’en foutent.Car, ce à quoi ils tiennent le plus, c’est le Parti et surtout l’étiquette qui va avec. Sans étiquette, pas d’élection, pas de fric. On ne monte jamais au front à poil. C’est la raison pour laquelle, tous les élus, ramassis de pétochards, se rangeront derrière celui qui aura éliminé l’autre. Sans état d’âme. Et, ils iront avec empressement négocier leur investiture et tout rentrera dans l’ordre.

    Le seul qui a vraiment de quoi faire la faire la gueule, c’est Juppé, dit « le Bordelais ». Ce parrain d’opérette a tout foiré et les jeunes générations lui tirent un bras d’honneur. Juste retour des choses quand on a pris trop longtemps les autres pour des imbéciles.

    PS : Jean-François Copé, qui vient de s’auproclamer de nouveau président de l’UMP, confirme bien qu’il n’y aura aucune alliance avec une quelconque droite nationale. Les Loges sont toujours à la manoeuvre.

    source Patrick Parment dans Synthèse nationale

    http://fr.altermedia.info

  • Imposture du concept de sans papiers

    Comme beaucoup d'autres, après 15 ans de recours systématique aux sources en ligne, je retrouve le plaisir de la presse traditionnelle sur papier. Mais en l'occurrence je ne puis que me féliciter d'avoir commencé par capter l'info sur le site internet du "Monde". Car l'édition imprimée du même journal ne publie pas la même photo : en page 12 on y trouve en effet une sorte de dossier consacré au sujet. Or, celui-ci est illustré différemment, d'une image misérabiliste, fort émouvante en effet : celle d'un malheureux migrant originaire probablement d'Afrique subsaharienne venu à la recherche d'un illusoire eldorado hexagonal. Or, ce garçon n'a trouvé ici que ce que l'on sait, avec en plus l'hiver qui vient. Et sans doute a-t-il payé très cher des passeurs sans scrupules. Peut-être est-il surexploité par d'affreux employeurs, logé dans des conditions épouvantables, etc.

    Tout cela tend à nous inspirer, sans aucun doute, et fort légitimement, une infinie tristesse. C'est pourquoi, quoique je sois peu enclin aux mesures restrictives de liberté, je me demande donc si ces "chances" que de tels jeunes offreurs de travail viennent apporter à l'Europe ne bénéficieraient pas, en définitive, d'une condition humaine plus favorable dans leur pays, sous leur climat. Et si par conséquent on ne leur rendrait pas un immense service en leur interdisant de manière effective l'entrée sur notre sol.

    Car, quand on parle de "sans-papiers" (et cela s'écrit maintenant dans "Le Monde", journal de référence de la typographie, avec un trait d'union) on commet une erreur sémantique. Osons-le dire : ce terme relève d'une imposture.

    Ainsi "Le Monde" en ligne (1)⇓ nous en a administré, sans doute de manière involontaire, la preuve en utilisant pour illustrer la page internet une photo "AFP", que nous reproduisons en vignette de cette chronique... car elle prouve précisément ce qu'il faut bien appeler le caractère mensonger du concept.

    Si les maquettistes de cette édition virtuelle du "grand journal du soir" font correctement leur travail, ils corrigeront l'erreur très vite et changeront l'illustration. Vous voyez : je n'emploie pas ici la forme conditionnelle grammaticalement plus correcte "s'ils faisaient... ils changeraient", car elle exprime un doute un peu plus fort, quant au sérieux des intéressés. Non : les correcteurs du "Monde" paraissent un des derniers bastions, – n'écrivons pas : "reliquats", – de l'esprit français d'exactitude (2)⇓

    Qu'y voit-on en effet en train d'être éventuellement régularisé : le dossier d'une immigrante de nationalité philippine, dossier dans lequel figure son passeport. Des papiers, ces gens en possèdent, ceux de leur pays, ou ils, s'ils les ont détruits, ils pourraient en retrouver en s'adressant à leur consulat.

    L'erreur de bonne foi est réputée, comme chacun le sait, humaine ; la persévérance, elle, comme personne ne l'ignore est qualifiée, par la même sagesse des nations de diabolique.

    Or, cette erreur dure depuis plus de 30 ans. Elle investit les lieux les plus inattendus. Par respect, je ne me permettrai pas ici de dire dans quelles enceintes sacrées je l'ai entendue plusieurs fois ; fort heureusement on ne l'y prononce plus.

    Certes on peut critiquer la législation républicaine et concevoir d'aménager la loi. Par exemple les dispositions qui empêchent un diplômé des universités françaises de travailler en France de plein droit, et d'acquérir la citoyenneté du pays peuvent sembler absurdes, inconvenantes, déshonorantes, appauvrissantes pour la France.

    En revanche avant de changer la loi, on pourrait commencer par adopter le principe que celle-ci ne doit être conçue qu'en vue d'une application effective.

    Des Français on exige qu'ils appliquent la loi nationale, des Étrangers on accepte qu'ils la violent : ne peut-on pas y voir une forme discrète de discrimination autant que le signe d'une décadence du Droit ?

    Ceux qu'on appelle si gentiment des "sans-papiers" relèvent d'une infraction délibérée, parfaitement consciente, des règles du pays auquel ils demandent de les accueillir. Ceux qui les emploient ne l'ignorent pas non plus. Ne les oublions pas.

    De la sorte quand on apprend en même temps que le ministre de l'Intérieur et le conseil des ministres s'apprêtent à régulariser des gens qui violent la loi française depuis 5 ans au moins alors que "les chiffres du chômage" explosent" (3)⇓ il est difficile de penser que le pays en question n'est pas tombé gravement sur la tête, sans doute il y a très longtemps. (4)⇓

    Certes aussi "Le Monde" trouve la mesure Valls insuffisante. Il note que "les associations" protestent. En effet, ce qu'on pourrait aussi appeler les "officines immigrationnistes" s'étonnent que les conditions de régularisations des nouvelles circulaires se révèlent plus dures, pour les parents d'enfants scolarisés, que celles d'un certain Sarkozy en 2006. On croit alors rêver

    Ces braves gens ont-ils entendu parler de la crise et des difficultés quotidiennes d'un nombre grandissant de Français ?

    On se demande sur quelle planète vivent ces militants d'extrême gauche : sans doute se promènent-ils sur l'astre lointain qui vit perdre des centaines de milliers de voix au camarade Mélenchon lors de son discours ahurissant de Marseille.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. ce 28 novembre à 10 h 57
    2. Et on ne peut que recommander leur chronique ainsi que les livres de l'un d'entre eux M. Jean-Pierre Colignon.
    3. Tel est le titre étalé sur 4 colonnes en première page, toujours du "Monde" de ce 28 daté du 29 novembre. 
    4. C'est ce que Augustine Cochin dans le livre sur "Les Sociétés de pensées" appelle le "patriotisme humanitaire"
  • Les Femen, le sexe et la religion : l’offense aux croyants !

    Un de mes lecteurs a semble-t-il découvert avec beaucoup de surprise mes affirmations sur les FEMEN et ne comprend pas pourquoi je parle de : « Produit marketing importé à très bas coût ». Sur ma page Facebook (que j’invite tous les lecteurs à rejoindre) la discussion à ce sujet a été assez intense. Je souhaiterais donc revenir sur ce sujet d’actualité et l’inscrire dans un cadre plus global.
    Lorsque les FEMEN se sont créées, personne en France n’y a porté beaucoup d’attention, hormis sans doute quelques féministes, et quelques journalistes en quête d’idées pour leur pige de la semaine. Lorsque celles-ci ont commencé à s’exporter elles ont cherché et obtenu le buzz médiatique, qu’elles souhaitaient mais dans quel but ?

    Il est intéressant de se pencher sur les messages véhiculés par cette énième 5ème colonne issue de la mouvance civile qui travaille contre les intérêts de la nation française. Tout d’abord un peu d’histoire. Comme le disait le Général De Gaulle, « La France est un pays catholique et de culture gréco-latine ». On peut ne pas être d’accord ou prétendre que ce n’est plus le cas, que le monde change et la France aussi, mais jusqu'à présent aucun postulat nouveau n’est venu sérieusement contredire cette assertion sur les origines de la nation française. La France, ce pays Gréco-latin et catholique est devenu un pays laïc. Un pays ou l’église a été radicalement exclue du jeu politique et sociétal au nom d’une laïcité qui est devenue, il faut le dire, parfois quasi-totalitaire. Très symboliquement aujourd’hui, alors qu’une forte immigration modifie le visage de la nouvelle France, la république s’emploie pourtant à favoriser l’émergence d’un Islam faussement national à qui presque tout est permis au nom de « l’Egalité » et de la « liberté de culte », et surtout pour accompagner une immigration devenue visiblement incontrôlable.

    Le grand remplacement nous dit on en France est en réalité simplement un grand mélange normal et inévitable, dans un monde sans frontières et ou chacun a tous les droits, puisque chacun est égal aux autres. Ce mythe du village global n’existe pourtant qu’en Occident et l’Europe est aujourd’hui son champ de bataille le plus abouti. Les nations y sont effacées tout autant que les peuples et leur identité au nom du soi disant mondialisme obligatoire et du monde connecté. Il suffit pourtant de sortir des frontières du petit paradis occidental et du monde des « petits blancs » pour se rendre compte que ni dans le monde arabe, ni en Asie, ni en Amérique du sud, ni en Russie et ni même à la frontière de l’Europe (au Kosovo ou à Chypre) les peuples ne souhaitent abandonner ni leur identité ni leur culture. Le monde, sans l’Europe qui se dessine n’est pas un monde que le Globalitarisme occidental a remodelé à sa façon. C’est au contraire un monde qui se développe de plus en plus en dehors du modèle occidental, et en dehors de ses règles et de sa morale actuelle.

    La globalisation totalitaire ne passe pas que par la destruction des croyances, colonne vertébrale des peuples enracinés sur leur terre. Elle passe par la destruction corollaire des nations, et de toutes leurs identités, qu’elles soient ethniques, religieuses ou encore sexuelles… Nul besoin de révolution de couleur en France, le pouvoir est pour l’instant sous contrôle, mais les ferments sont la, sans doute juste « au cas où ». Quand a la république, elle est détruite par l’émergence de minorités plus revendicatives les unes que les autres, y compris sexuelles, mais haineuses envers une seule et même image : l’homme, surtout si c’est un bon père de famille catholique. A ce titre je trouve incroyable que les FEMEN aillent s’en prendre à des familles normales alors que la première chose qu’elle devrait faire devrait être de manifester contre la libération de l’épouse du pédophile Marc Dutroux, libérée malgré le fait qu’elle ait emmuré vivantes des fillettes pour les faire mourir de faim. On peut se poser la question suivante : serait il plus rentable (ou moins risqué ?) de défendre les homosexuels (« In Gay we Trust ») que des victimes de pédophiles ?

    Quel rapport avec les FEMEN me demanderont les lecteurs ? C’est simple, les FEMEN donnent clairement par leur rhétorique visuelle une idée des messages que l’organisation veut faire passer, ainsi que du modèle de la société souhaitée. Il y a d’abord évidemment le symbole black-blanc-beur, inévitable pour montrer l’image d’une France ouverte et métissée, un peu comme son équipe de football, qui témoigne des soit disant réussites de l’intégration. Il y a ensuite les messages subliminaux, anti-église et appelant par exemple à tuer le patriarche de l’église orthodoxe. J’aimerais beaucoup à ce titre voir des messages identiques à l’encontre du grand rabbin de Jérusalem ou des principaux Imams et observer les réactions de la presse Française pour tester son objectivité. De façon très étonnante, la rhétorique anti-russe (et anti-Poutine) est omniprésente dans cette affiche des FEMEN France, affiche qui pourrait du reste être utilisée tant au Brésil qu’en France ou en Afrique du sud. On discerne par exemple un message appelant à « la libération des Pussy Riot » ou encore un message dénonçant « Poutine le voleur », slogan des manifestations de l’hiver dernier en Russie pour tenter de déstabiliser le régime. Curieux non ?

    J’ai confié à une de mes lectrices de Paris que voir des femmes nues dans la rue n’était pas bon pour le moral du nombre croissant d’hommes frustrés aujourd’hui en France. Le risque est que paradoxalement la vision de magnifiques jeunes femmes slaves nues incitera sans doute malheureusement un nombre croissant d’hommes à aller chercher dans les rues de Kiev la chaleur qu’ils pourraient ne pas arriver à trouver à Paris ou Bruxelles. Les FEMEN sont ainsi assurées d’avoir de longues années d’existence devant elle ! Quand au message : « les femmes ne sont pas des objets », c’est un message difficile a rendre crédible lorsqu’on passe ses journées à montrer ses seins, ce qui tend à faire penser que l’on a surtout rien à dire. Je préfère ne pas imaginer que puissent êtres fondés les soupçons pesant sur l’une des FEMEN France, soupçonnée d’être une Escort Girl à Paris à ses heures perdues, en plus d’être une journaliste. Il n’y a certes pas de sous métier mais quel malheur pour la profession !

    Mais surtout on peut se demander pourquoi la loi n’est pas appliquée avec autant de fermeté que lorsqu’il faut dresser une contravention à une femme musulmane qui porte le voile intégral. Se promener nue en public est (selon l’article 222-32 du code pénal) pourtant puni d’un an d’emprisonnement et 1 200 euros d’amende. Faut il penser que la république est plus apte à réprimander une croyante qui porte le voile qu’une provocatrice d’extrême gauche anticléricale ?

    Alexandre Latsa http://www.voxnr.com

  • Le terrorisme monte encore d'un cran en Syrie / L'ONU se prononce sur le statut de la Palestine

    Il n’est pas coutume à Polémia de traiter l’actualité à chaud, au jour le jour – ce n’est pas sa vocation. Néanmoins, le Proche-Orient est actuellement témoin de deux situations évolutives : hier, une série d’attentats mortels en Syrie ; aujourd’hui, le vote à l’ONU d’un statut pour la Palestine. Nous reproduisons ici les commentaires de l’équipe du Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie qui a développé ce matin même ces deux questions.
    Polémia

    I/ Le terrorisme monte encore d’un cran en Syrie

    Hier, deux attentats terroristes ont fait près de 40 morts et 80 blessés à Jaramana, une ville favorable à Bachar-al-Assad, non loin de Damas. Plus précisément, ce sont les quartiers chrétiens et druzes qui ont été visés par les terroristes. Si les attentats n’ont pas été revendiqués, le mode opératoire laisse à penser que des organisations terroristes puissantes, comme Al-Qaïda, sont désormais à la pointe du combat contre le régime syrien.

    La Syrie, nouveau terrain d’action du terrorisme islamiste ?

    C’est bien ce que l’on peut craindre, d’autant plus que chez les rebelles, les libéraux et les modérés sont désormais en minorité. Mi-novembre, les autorités syriennes ont d’ailleurs envoyé à l’ONU une liste de 142 djihadistes éliminés par l’armée régulière et membres d’Al-Qaïda. Parmi eux figuraient notamment 47 Saoudiens, 24 Libyens, 10 Tunisiens, ainsi que des Afghans, des Tchétchènes, des Turcs ou des Qatariotes.

    Les grandes puissances continuent à soutenir les insurgés

    En effet, on peut citer par exemple le don de 1.200.000 euros accordé lundi dernier aux rebelles par Laurent Fabius. Mais cette alliance n’est pas si étonnante qu’elle y paraît. En réalité, on retrouve un schéma tout à fait classique, où les islamistes du monde entier s’attaquent à une nation rivale des anciennes puissances tutélaires qui, en échange, les financent et les arment : c’était le cas contre l’Union soviétique en Afghanistan, contre la Serbie dans les années 1990, ou encore contre la Russie en Tchétchénie.

    La Syrie condamnée à subir le même sort que la Serbie ou la Libye ?

    Pour l’instant, le soutien de la Russie et de l’Iran a empêché toute action directe contre le régime syrien. Du reste, Bachar-al-Assad est toujours soutenu par une partie de son peuple, notamment les minorités chrétienne, chiite et kurde, mais aussi les fonctionnaires et les musulmans sunnites modérés. Cependant, l’armée régulière n’est toujours par parvenue à écraser les rebelles ; de plus, ces derniers disposent depuis peu de missiles sol-air, avec lesquels ils ont abattu un hélicoptère et un bombardier de l’armée au cours des dernières 48 heures. L’issue du conflit reste donc encore floue, mais une chose est sûre : une paix rapide semble désormais impossible.

    II/ L’ONU se prononce sur le statut de la Palestine

    Soixante-cinq ans après le plan de partage de la Palestine, le président Mahmoud Abbas demande ce jeudi le statut d’Etat non membre devant l’Assemblée générale des Nations unies.

    Que recouvre ce nouveau statut ?

    La demande palestinienne à l’ONU vise à ce que le statut d’observateur, dont la Palestine bénéficie depuis 1974, passe d’une « entité » à un « Etat non-membre ». Précisons que la « reconnaissance » d’un Etat est seulement le fruit d’une décision bilatérale entre deux Etats. Dans son discours devant l’Assemblée générale en septembre, le président Mahmoud Abbas avait mis en avant le fait que cette demande n’était pas un substitut à la négociation avec les Israéliens, mais allait dans le sens d’une Palestine partagée entre deux Etats : l’Etat d’Israël et celui de Palestine.

    Qu’apporterait ce changement aux Palestiniens ?

    L’obtention de ce nouveau statut, comparable à celui du Vatican, constituerait selon les Palestiniens une avancée de leurs droits nationaux. Mais l’Etat de Palestine, tel qu’il a été proclamé par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1988, est déjà reconnu par 132 Etats. Parmi ceux-ci, deux membres permanents du Conseil de sécurité : la Russie et la Chine. Mais ce n’est pas pour autant qu’il dispose de la souveraineté de son territoire. Toutefois, ce statut pourrait quand même ouvrir de nouveaux horizons diplomatiques et juridiques pour la Palestine, à l’heure où toute négociation avec Israël semble devenue impossible.

    Quelle est la position des autres pays sur le sujet ?

    Ils sont divisés. Pour l'Allemagne, la République tchèque et les Pays-Bas, ce sera « non ». La Grande-Bretagne, elle, hésitait encore hier entre l'abstention et le « oui ». Après quelques débats internes, la France va finalement soutenir la démarche palestinienne. Les Etats-Unis demeurent, quant à eux, résolument contre. Les Palestiniens sont toutefois assurés d'avoir gain de cause : ils doivent réunir 97 votes positifs (sur 193) et plus d'une centaine de pays ont d'ores et déjà pris position en leur faveur. Il s'agit notamment de ses alliés traditionnels : les pays musulmans et les non alignés.

    (Source : Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie du 29/11/2012.)

    http://www.polemia.com

  • Auditions sur le mariage pour tous : une méthode contestée

    Source La Vie

    Les associations opposées au projet de loi sur le « mariage pour tous » contestent la méthode du rapporteur du projet, qui les auditionne à part.

    Jeudi 22 novembre 2012, à l’Assemblée nationale, se déroulaient en commission des lois les premières auditions des différentes associations autour du projet de loi sur le « mariage pour tous ». Le programme de la journée, disponible ici, scindait la journée en deux : une matinée consacrée à une table ronde de juristes, ouverte à la presse, et l’après-midi consacrée aux auditions de la Commission des lois, avec l’intervention de dix représentants d’associations ou de fédérations d’associations.

    Première surprise : la table ronde du matin, intitulée « L’approche juridique » est composée exclusivement de juristes favorables au projet de loi :

    Daniel Borillo, juriste et militant de longue date, qui souhaite faire disparaître la mention du sexe de tous les documents d’identité car, dit-il, « l’assignation obligatoire à l’un de deux sexes est, pour moi, plus grave que le mot «race» ».

    Laurence Brunet, juriste pour qui l’ouverture de l’insémination avec donneur pour les couples de femmes doit être légalisée. Robert Wintemute, avocat anglais qui avait attaqué la Grande-Bretagne devant la Cour européenne des droits de l’homme pour faire tomber la séparation entre union civile homosexuelle et mariage.

    Serge Portelli, vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a écrit un livre pour promouvoir le mariage pour tous. Et Caroline Mecary, militante à Europe Ecologie-Les Verts, avocate de la cause LGBT (Lesbiennes-Gays-Bi-Trans). Interrogé sur ce choix, Erwann Binet, le rapporteur PS du projet de loi, assume : « Ce n’était pas prévu, mais finalement c’est mieux de séparer les pour et les contre. J’ai demandé à Caroline Mecary de me donner des noms de juristes contre ce projet de loi, elle m’en a donné deux, qui n’étaient pas libres ». N’est-ce pas curieux de demander à une militante de choisir ses contradicteurs ?

    Pour lire l’articlehttp://www.lavie.fr/actualite/auditions-sur-le-mariage-pour-tous-une-methode-contestee-23-11-2012-33501_3.php

    http://fn28.wordpress.com/

  • Goldman Sachs finalise sa prise de contrôle économique sur l’Europe

    A la surprise générale, le chancelier de l’Échiquier britannique, Georges Osborne, a annoncé lundi 26 novembre la nomination de Mark Carney, 47 ans, actuel gouverneur de la Banque centrale du Canada, au poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre. Le nouveau patron de la Bank of England (BoE) doit succéder à l’actuel gouverneur Mervyn King en juin 2013.

    Mark Carney a fait des études à Harvard et Oxford, puis travaille treize ans pour la compagnie Goldman Sachs International à Londres. Il s’impliquera notamment dans l’économie post-apartheid de l’Afrique du Sud ainsi que dans les opérations de Goldman Sachs liées à la crise financière russe de 1998 , en conseillant la Russie de parier contre la capacité du pays à rembourser sa dette.

    La nomination de Carney survient à peine six mois après sa participation à la conférence du Groupe Bilderberg de 2012 à Chantilly, en Virginie, une réunion annuelle de plus d’une centaine de personnes les plus puissantes de la planète, qui usent régulièrement de leur position afin d’imposer certains choix … ou nominer certains hommes.

    La présence de Carney à la réunion du Bilderberg de cette année lui a sans aucun doute permis de gagner les faveurs des membres du groupe pour le poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre, tout comme pour d’autres sommités, comme Herman Van Rompuy, qui a été choisi comme président de l’Union européenne, quelques jours après avoir assisté à un dîner avec le Groupe Bilderberg.

    L’ascension de Mark Carney à la tête de la Banque d’Angleterre représente également la dernière pièce du puzzle pour le contrôle de Goldman Sachs sur pratiquement toutes les grandes économies à travers le continent européen.

    L’an dernier, c’est l’ancien commissaire européen Mario Monti qui avait été choisi pour remplacer Silvio Berlusconi, le premier ministre italien. Monti était connu pour être un conseiller international de Goldman Sachs, président européen de la Commission Trilatérale et également un membre éminent du Groupe Bilderberg.

    « Il s’agit des mêmes criminels qui nous ont mené vers cette catastrophe financière. C’est comme demander à des pyromanes d’éteindre le feu », a commenté Alessandro Sallusti, rédacteur d’Il Giornale.

    De même, lorsque le Premier ministre grec George Papandreou a osé suggérer la possibilité pour le peuple grec de s’exprimer lors d’un référendum, il fût remplacé quelques jours après par Lucas Papademos, ancien vice-président de la BCE. Il a notamment été gouverneur de la Banque de Grèce qu’il occupera jusqu’à ce qu’il prépare son pays au passage à l’euro en 2001. C’est sous son mandat qu’a commencé le trucage des comptes publics de la Grèce, au moyen d’instruments financiers proposés par la banque d’affaires Goldman Sachs, qui a conduit à la crise de la dette publique. Aujourd’hui, c’est lui-même qui est à la tête du gouvernement grec pour mettre en place une politique d’austérité supposée résoudre cette crise.

    Papademos et Monti ont été nommés en tant que dirigeants non élus pour la raison précise qu’ils « ne sont pas directement responsables aux yeux du public », souligne le Time Magazine, illustrant une fois de plus le caractère autoritaire et antidémocratique de l’Union Européenne dans son ensemble.

    Peu de temps après, Mario Draghi – ancien vice-président de Goldman Sachs International – a été nommé en tant que président de la Banque Centrale Européenne.

    Le géant bancaire international, connu pour sa corruption et ses délits d’initiés, a désormais une influence énorme sur presque toutes les grandes économies occidentales.

    Source : Le journal du Siècle  http://www.contre-info.com