magouille et compagnie - Page 2516
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Alain Soral analyse le système médiatique
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Halte à l’hétérophobie !
Que cela plaise ou non, l’homosexualité est dans la nature. André Gide le démontrait courageusement et brillamment, il y a cent ans, dans son Corydon. Sous ce rapport, le macaque et le flamant rose n’ont rien à envier à l’homme, et réciproquement.
Il n’empêche que, dans la nature, il n’existe pour ainsi dire pas de filiation qui ne passe par la rencontre entre deux sexes, y compris chez l’escargot, discrètement mais indubitablement hermaphrodite, donc bisexuel parce que bisexué.
L’homme désireux de se prolonger par des enfants sait de longue date ruser avec la nature. Par le biais de l’adoption, ersatz social de la paternité. Depuis peu, le progrès de la médecine génétique lui a permis de recourir à des procédures et à des procédés qu’excuse la nécessité chez les couples stériles, mais qui ne s’expliquent dans les couples homosexuels que par l’aversion ou l’allergie pour l’autre sexe. Aussi bien, la procréation médicale assistée comme la grossesse pour autrui supposent l’instrumentalisation et la marchandisation d’êtres humains, femmes réduites au rôle d’utérus de location dont d’autres assureront le service après-ventre, hommes-donneurs utilisés comme pompe à sperme pour les besoins d’une gestation-service. [...]
Dominique Jamet - La suite sur Boulevard Voltaire
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“Etat en faillite”, “Audace démocratique”: l’UMPS ose tout…
Sans surprise, Christiane Taubira a demandé hier la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen -voir notre article en date du 12 décembre- et sans surprise non plus Jean-François Copé et François Fillon ont fini par s’accorder hier sur un nouveau vote des adhérents de l’UMP en septembre 2013. En effet relevions nous le 7 décembre, en plein accord avec la journaliste suisse Catherine Dubouloz, c’est bien la crainte « d’offrir un boulevard électoral à l’extrême droite», de précipiter l’inévitable recomposition politique du paysage français, qui « est peut-être (sûrement) l’une des raisons pour lesquelles la scission de l’UMP n’est pas encore totalement consommée -http://www.gollnisch.com/2012/12/07/un-vainqueur-qui-sappelle-le-front-national/. Pour autant les deux ténors sortent considérablement affaiblis de cette crise.
Si cette guerre des égos de MM. Copé et Fillon a été sévèrement jugée par l’opinion, l’UMP arrive cependant encore à capitaliser sur la dégringolade de MM. Hollande et Ayrault dans les sondages. Ce qui lui assure par contrecoup des succès électoraux lors des partielles, ce parti réussissant, comme à Béziers dimanche dernier, à rassembler à l’évidence au second tour une majorité des électeurs frontistes du premier, pour éliminer nettement le candidat du PS.
Cela dit, le doublement prévu des équipes à la tête de appareil UMP pour respecter l’équilibre entre fillonistes et copéistes sera la manifestation tangible d’une guerre civile qui va perdurer, distiller son poison jusqu’en septembre. La pire des dates d’ailleurs pour retourner aux urnes à l’UMP, huit mois avant les municipales et en pleine période de désignation des têtes de listes; cela promet de beaux déchirements en perspective…
Signe parmi d’autres de cette déliquescence, de cette perte de repères à l’UMP, Yanick Paternotte, soutien de Jean-François Copé et président de la Commission nationale des recours du parti, a été condamné la semaine dernière à quinze mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour « abus de faiblesse » par le tribunal correctionnel de Nanterre.
Maire UMP de Sannois (Val-d’Oise), M. Paternotte s’est vu reprocher d’avoir « accepté le 1er octobre 2004 un bien immobilier d’une valeur de 210.000 euros. Cette somme correspond aux 3/10e de la propriété en indivision de la victime présumée – alors âgée de 91 ans, une vieille dame décédée en 2008 après avoir été placée sous tutelle. » Le symbole est tout de même de taille…
A dire vrai, les Français sont surtout préoccupés par cette incapacité de la gauche, qui fait écho à celle de la droite précédemment au pouvoir, à améliorer leur quotidien. Nos compatriotes perçoivent bien qu’UMP et PS pratiquent en fait exactement la même politique euromondialiste, dont les médias dominants martèlent qu’il en est pas d’autre possible.
Le Monde relayait le 4 décembre le premier rapport de l’Observatoire de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), relevant que le taux de pauvreté des 18-24 ans atteindrait 22,5% (14% pour l’ensemble de la population) et que plus d’1 million de jeunes seraient aujourd’hui confrontés à une situation de grande précarité ; les jeunes représentent 22 % de la population active mais 40% des chômeurs.
Chômeurs qui seront ravis d’apprendre que Jean-Marc Ayrault, à l’occasion de son voyage au Maroc qui s’est achevé le 12 décembre, a vanté sur place les mérites des délocalisations des entreprises françaises ! Le terme même de délocalisation, à la connotation trop anxiogène, a été rebaptisé à cette occasion par les « champions » de son service de presse sous le vocable de colocalisation ! Un sommet d’hypocrisie.
Le Premier ministre, a la tête d’un « Etat en faillite » comme l’avait avoué M. Fillon en son temps, a promis dans ce contexte des efforts supplémentaires contre la pauvreté, qu’il a chiffré entre 2 et 2,5 milliards d’euros d’ici à 2017. Le RSA-socle, qui a remplacé le RMI, sera revalorisé de 10 % dans ce même laps de temps.
Alors que les retraités notamment, voient leur pouvoir d’achat s’éroder chaque mois davantage, Le Bulletin d’André Noël relève que « Matignon voudrait que cette politique soit plus distributive. En clair : diminuer les prestations, au demeurant déjà maigres, dont bénéficient les classes moyennes pour les redéployer au profit des plus pauvres , constituées d’une forte majorité d’immigrés»…pour consolider les votes en faveur des socialistes de ceux d’entre eux qui ont déjà leur carte d’électeur.
A cette fin, même si le droit du sol et les naturalisations de masse fabriquent automatiquement des Français de papier, le PS entend bien formaliser une promesse du candidat Hollande: le droit de vote des étrangers non communautaires. Une mesure d’ores et déjà approuvée par les amis de Jean-Louis Borloo.
Même sil faut pour cela modifier la Constitution, ce qui implique de disposer au Parlement d’une majorité des 3/5èmes des élus, la gauche espère entraîner dans son sillage les centristes et les nombreux députés UMP qui y sont favorables –mais qui craignent cependant les réactions de leur électorat traditionnel.
Dans son courrier adressé aux parlementaires en faveur du droit de vote des immigrés, le patron du PS, Harlem Désir a lancé à ses potes et aux autres un véritable appel à la lutte contre l’Opposition nationale : « Alors que les discours extrémistes, l’intolérance et la xénophobie sont nourris par la crise, j’appelle tous les démocrates et les humanistes (sic) à se rassembler autour d’une grande loi de progrès, d’égalité et de fraternité. Mesdames et messieurs les parlementaires (…), faisons preuve de courage politique et d’audace démocratique ! »
La véritable audace démocratique constate Bruno Gollnisch, consisterait surtout à donner la parole au peuple par référendum, non seulement sur cette question là, mais plus largement sur la politique de substitution de population menée avec constance depuis 1975 par les partis du Système.
Un « grand remplacement » comme dirait Renaud Camus, sur lequel nos compatriotes n’ont jamais été invités à donner leur avis. Car le brave Harlem et ses amis humanistes connaissent par avance la réponse qui serait apportée par les Français et se garderont donc bien de les interroger.
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La crise, derrière nous ? Olivier Delamarche répond à François Hollande...
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Bataille autour de la lecture : Les ravages de l'idéologie
La France, qui se targue depuis vingt ans de pouvoir amener 80 % d'une classe d'âge au bac, a vu dans le même temps s'accroître le nombre des enfants illettrés. Encore quelques points et l'on sera - si l'on en croit les statistiques - bachelier ou illettré ! Le ministre Robien a donc décidé de réformer l'apprentissage de la lecture. Le « collectif lecture » est farouchement contre.
Le ministre de l'Education, M. Gilles de Robien, s'est attaqué à forte partie. Ambitionnant de réformer l'apprentissage de la lecture, et plus précisément d'en finir avec la méthode globale, il s'apprête à essuyer ces jours-ci une nouvelle fronde des syndicats d'enseignants et autres associations. En ce début de semaine, le Parisien (6/3) consacre une page au sujet dans sa rubrique « Vivre mieux ». Choix judicieux car on ne doute pas que l'illettrisme ; dans le monde actuel, soit un très lourd handicap pour la vie quotidienne !
Le ministre prône un retour, partiel si ce n'est total, à la méthode syllabique. Les syndicats et association sont (évidemment) contre. Ils viennent de créer le Collectif lecture « dont la première action sera de riposter au projet d'arrêté ministériel sur la modification des programmes à l'école primaire ».
Sauver la lecture ou sauver l'illettrisme ?
Toutefois, les membres du Collectif et ceux du gouvernement sont au moins d'accord sur un point : « l'incapacité qu'éprouvent 15 % des petits Français à lire correctement en fin de primaire » (Ce qui ne les empêche d'ailleurs pas de passer en sixième... ). « Tout le monde est d'accord sur ce triste constat », dit au Parisien P. Nie Mec, le secrétaire national du SEUnsa, mais, poursuit-il, « l'erreur du ministre est de faire porter le chapeau à une méthode (globale) qui n'est plus utilisée, donc à nous. C'est injuste, réducteur et démagogique car il surfe sur le vent de la nostalgie actuel pour ressusciter le bon vieux décodage syllabique. il a été amendé dans les années 1960, beaucoup d'enfants ne comprenaient pas ce qu'ils lisaient... ». Que dire d'aujourd'hui, alors, où beaucoup ne lisent carrément pas du tout !
Finalement, la position du « Collectif lecture » et des pétitionnaires de « Sauvons la lecture » se résume d'une phrase. C'est : « ne changeons surtout pas une méthode qui a fait la preuve de son inefficacité ».
Un détour par le Forum du Monde de l'Education de mars nous en apprend plus sur cette « Querelle byzantine autour des méthodes de lecture ».
La vieille lune des pédagogues
La contribution d'un certain M. Bourdil, professeur de lettres, est un monument. Disons-le tout net : on espère qu'il n'exerce pas (ses ravages) dans le primaire. Voici en effet ce qu'il écrit : « La querelle des méthodes syllabique et globale relève du byzantinisme et de l'échappatoire. Byzantinisme car le problème est indécidable (sic) ».
Pourquoi cela ? Parce que, « à la vérité, peu importe qu'on identifie le mot grâce aux lettres, aux sons, à un mélange variable de toutes ces données, l'important, c'est de le reconnaître, et pour le reconnaître, il faut l'avoir déjà connu et mémorisé sous une forme qui constitue une sorte d'amorce mnésique ». On ne saurait donc que ce que l'on sait déjà. Alors pas d'apprentissage possible, pas de découverte ?
Ce monsieur poursuit : « quelle que soit la technique, utilisée, les élèves en difficulté [...] courent sans arrêt après cette fameuse reconnaissance des mots », cela parce que « la reconnaissance des mots est liée à deux choses complémentaires que l'Education nationale semble totalement ignorer : le nombre de mots et l'organisation du lexique ». A l'appui de sa démonstration, M. Bourdil relève : « il y a une minorité d'élèves qui lisent mal c'est certain - mais il y a aussi tous ceux - beaucoup plus nombreux - qui lisent correctement, mais ne saisissent rien de ce qu'ils prononcent ». La raison, nous dit M. Bourdil, est simple : c'est parce que « le mot ne doit pas être un moyen mais une fin .»
C'est là la vieille lune des pédagogues : on va du tout à la partie, on saisit d'abord le sens puis on passe à la phrase et de la phrase aux mots. Voilà trente ans que la méthode apporte les preuves de son inefficacité et de sa nuisance, mais qu'à cela ne tienne, on continue.
L'approche scientifique
Prennent aussi la plume, dans ce forum, quelques « professeures (sic) de français à l'école normale puis à l'IUFM de Lyon », lesquelles disent avoir « beaucoup travaillé sur la lecture ». On ne sait pas, en revanche, si elles ont « beaucoup travaillé sur les élèves ». Elles nous font part d'une découverte fondamentale : « Nous estimons pouvoir affirmer ceci : pour apprendre à lire [...], les élèves doivent être en mesure de pratiquer à l'oral la langue explicite qui est celle de l'écrit, et donc disposer de plusieurs registres de langue selon les situations et les développements ». En résumé : pour apprendre à lire le français, mieux vaut le parler, et le verlan de banlieue n'est à cela d'aucun secours.
À lire tout ce beau monde, on ne peut que se demander comment, depuis des siècles, nous avons réussi à lire et comprendre. Grand Dieu ! Etions-nous donc des génies ?
Enfin, le Monde de l'Education donne la parole aux chercheurs, car l'éducation, aujourd'hui, est une science qui se voudrait exacte. « L'efficacité des pratiques pédagogiques » doit donc être « abordée scientifiquement ». Et manque de bol pour les pédagogues idéologues, les scientifiques en pincent pour le déchiffrage ! Leur verdict est sans appel : « Les enfants qui suivent un enseignement systématique du déchiffrage obtiennent de bien meilleurs résultats que les autres, non seulement en lecture de mot, mais également en compréhension de texte (contrairement aux idées reçues sur les méfaits du déchiffrage qui conduirait à ânonner sans comprendre) ». Mieux que cela : « l'enseignement systématique du déchiffrage est particulièrement supérieur aux autres méthodes pour les enfants à risque de difficultés d'apprentissage, soit du fait de faiblesses en langage oral, soit du fait d'un milieu socioculturel défavorisé ».
Nos scientifiques sont formels : L'obligation d'enseigner le déchiffrage dès le début du CP serait « un net progrès » propre à remédier, du moins en partie, à l'illettrisme.
Voilà donc pour l'efficacité. Hélas, comme disent nos «professeures» d'IUFM, ce n'est pas ce débat sur les méthodes, « souvent mal engagé et grevé d'idéologie, qui suffira à remédier aux difficultés et au malaise de l'école ».
TOPOLINE National Hebdo du 9 au 15 mars 2006 -
Moralement incorrect ! par Le Crieur du Cœur
Vous savez le savez bien, vous toutes lectrices et vous tous, lecteurs, que tout mensonge est fondamentalement incorrect. Vous savez donc aussi – et vous devriez le faire savoir à tous les échos, que nulle politique, nulle doctrine, ne peut prétendre à être définitivement le plus exacte, la plus exhaustive, et surtout pas à titre définitif ; car les sociétés des auto-proclamés « humains » évoluent en permanence, dans tous les domaines.Prétendre à tout instant qu’une idée, qu’une doctrine, puisse être « politiquement correcte », c’est tout simplement un énorme et inqualifiable mensonge, dans le meilleur des cas une abracadabrante utopie !!! Et surtout, et ce dans tous les cas, une prétention moralement incorrecte : c’est évident, même si les f-auteurs de ce pernicieux slogan font semblant de l’ignorer…Un des précurseurs du mensonge politique systématique, qui certainement avait lu et assimilé Machiavel, fut Goebbels, de sinistre mémoire. Mais sur le plan technique de la propagande, il en fut un remarquable utilisateur, notion qu’il a résumée en un percutant aphorisme : « Plus un mensonge est gros, plus il a de chances d’être cru !!! » Il est évident que, depuis, l’application pratique de cette formula a fait de très nombreux émules…Il me paraît impossible de vous en dresser, ici et maintenant, un liste, car de nos jours, politiquement très actuels, au moment où l’on tente de nous faire voir la vie en rose, regorgent de ce genre d’aberrations, pour la plupart très politiques mais encore plus certainement incorrect du point de vue moral. Je vais donc tenter d’en sélectionner pour vous les plus lourds, les plus ignobles, les plus révoltants (j’allais écrire les plus répugnants !).Le plus grave de tous, c’est certainement celui qui prétend que l’on pourra dire à un enfant, sans le perturber pour toute sa vie : « Tu vois, eh bien, ton père, c’est ta mère !! » ou alors « Ta mère, c’est ton père !! » Et cette maladie de l’être, sans même aller jusqu’à se demander comment dans ce cas appeler un oncle ou une tante, ne pourra qu’embrouiller toute la vie de l’enfant, qui se demandera comment imaginer un pénis ou un vagin… à moins que le but de ces psychologies malsaines soit, subrepticement, d’en faire des homos à leur tour…Mais cette mascarade repose sur une aberration plus profonde et plus grave ; celle d’oublier que le droit aux droits n’est pas automatique, n’est pas une donnée fondamentale de la vie en société, mais est fondé sur une déviation de la notion de liberté : car la liberté n’est pas la licence ! Sinon, il n’y aurait plus aucune vie sociétale possible !!! Qu’une personne revendique le droit d’avoir des relations intimes avec une personne du même sexe, cela les regarde (quoique, dans certaines religions, cela puisse coûter la mort !!!). Et invoquer à tout va une liberté de conscience (même pour des inconscients…), c’est ouvrir les vannes au flot des déviants en tous genre : pourquoi pas sous ce prétexte, donner la liberté à tout contagieux de refuser la quarantaine, et d’inventer un drapeau pour manifester dans les rues ??? Un passant avec qui j’ai échangé quelques mots le mois dernier, m’a dit, l’air sérieux : « Je partage 98% de mes chromosomes avec ma guenon ouistiti, et je l’aime ; on ne devrait pas me refuser le droit de l’épouser !!! »Un tout autre genre de « slogantation » consiste, sous le couvert d’un pacifisme bêlant (la liberté de déformer la réalité), en cette idiotie pratiquement serinée par les présumés journalistes dès qu’il est question d’un équipement militaire : aveuglement, stupidement voire presque criminellement, à insister sur le prix d’une fusée anti-missile, sans le comparer au prix des dégâts que pourrait causer ce missile s’il parvenait à toucher son but au lieu d’être détruit avant son impact !!!Je ne reviendrai pas non plus sur le mensonge par mélange linguistique, qui a consisté depuis des années, à confondre volontairement les notions de race avec celles de religion, de nationalité et de culture !!! Mais je tiens à appeler votre attention sur un autre moyen de vous faire gober des calembredaines : c’est celui qu’emploient les prestidigitateurs mais aussi les politiciens de tout bord, pour distraire votre attention des mots qu’ils prononcent en faisant de grands gestes avec leurs bras, comme si leurs paroles avaient besoin d’une explication gestuelle – ou qu’ils pensent, au fond de ce qui leur sert de conscience, que leur public est trop bête pour comprendre les mots…Moi, lorsque je crie, je n’ai nul besoin de gesticuler : et je ne suis que, sans vous mentir et sans vous emberlificoter, Le Crieur du Cœur.
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Irak : Ces mercenaire francais, gardiens du pétrole
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Affaire Lamblin : le racisme anti-pauvres de la gauche
Nicolas Gauthier
(source : www.bvoltaire.fr)De son propre aveu, il avait péché par « angélisme », estimant qu’ayant fait baisser le chômage, la délinquance suivrait le même mouvement. On parle de Lionel Jospin, alors Premier ministre. Ça c’est bien la gauche des chaisières qui estiment que la pauvreté est un facteur criminogène : il a volé ? Normal ! C’est un pauvre… Le pauvre gars ! Pas de sa faute : c’est génétiquement social. Bon, après, que les régions les plus déshéritées de France, Lozère, Creuse ou Allier soient celles où le nombre de crimes et délits soient les plus faibles, ils s’en foutent. Là-bas, les pauvres ne volent pas. Ils se suicident. De misère sentimentale surtout : qui ira se marier avec un paysan endetté jusqu’au cou et qui ne survit que par les subventions européennes ?
Donc, à rebours de la décence commune chère au regretté George Orwell, les pauvres seraient, darwinisme social oblige, abonnés au crime et les riches à la vertu. Seulement voilà, la réalité a ses raisons que l’idéologie ignore. D’où cette histoire de blanchiment massif d’argent de la drogue, cent millions d’euros en quelques mois, à en croire Manuel Valls, ministre de l’Intérieur.
Et là, on découvre, ou l’on fait semblant de découvrir que la délinquance en col blanc est bien mieux organisée que son homologue à capuche. Parce que dans cette affaire, c’est la pêche au gros. Une bonne dizaine d’arrestations, alors que nous mettons sous presse – comme on disait autrefois. Et rien que du lourd : avocats, publicitaires, marchand d’art ; le tout coiffé par trois frères, dont l’aîné, Mardoché Elmaleh, serait le cerveau présumé. Et puis, la plus belle prise, Florence Lamblin, maire-adjointe du XIIIe arrondissement parisien, étiquettée EELV – Europe Écologie Les Verts. Laquelle élue devrait répondre de la possession de près de 400 000 euros en liquide dans un coffre bancaire. Évidemment, faisant « confiance à la justice de son pays » selon la formule consacrée, elle nie le blanchiment d’argent sale, évoquant seulement un héritage en liquide placé en Suisse. Bravo ! Prends-nous pour des truffes… Car se faisant, l’édile évite le pire, admettant seulement la fraude fiscale. Bien vu, mais un peu court, sachant qu’il faudra bien qu’elle explique tôt ou tard quel défunt lui aura légué un tel paquet de pognon emballé sous plastique, surtout si le bienfaiteur était cantonnier… Voyouse, c’est un métier, ma petite chérie !
Bon, effectivement, et c’est là que le bidule atomise la théorie jospinienne, c’est que Florence Lamblin n’est pas exactement une damnée de la Terre, puisque héritière d’un luxueux pied-à-terre parisien. Ah oui, au fait, Le Figaro nous rappelle ce qui se murmure dans les couloirs de l’Hôtel de Ville : « C’est une femme très discrète et, franchement, vraiment pas connue… » Sauf, désormais, des services de police, pour reprendre une autre expression, elle aussi bien connue.
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Les intermittents, coûteuse exception
Le régime des intermittents du spectacle coûte chaque année 1 milliard d'euros aux salariés du privé (et non aux fonctionnaires, professions libérales et retraités !), le tout étant prélevé sur les caisses d'assurance-chômage. Le prix payé pour "l'exception culturelle française". Depuis que l'audacieux Jean-Jacques Aillagon avait osé durcir les conditions d'accès au régime de l'intermittence, déclenchant une grève des festivals dévastatrice, l’État n'a cessé de reculer. Si bien que, depuis 2003, rien n'a changé. On comptait 103 308 allocataires l'année précédent la "réforme", ils sont aujourd'hui plus de 105 000. Les chiffres de l'intermittence sont repartis à la hausse et le déficit se creuse un peu plus chaque année au sein de l'Unedic. L’État s'est même déjugé en finançant aux frais du contribuable ceux que le durcissement des conditions du régime laissait sur le côté (l'enveloppe atteint près de 150 millions d'euros par an).Le régime repose sur les déclarations conjointes des intermittents et de leurs employeurs, qui ont intérêt les uns et les autres à détourner le système. La règle : si l'intermittent travaille au moins 507 heures par an, il a droit au chômage. Après, employé et employeur se débrouillent. Au théâtre, le producteur du spectacle ne réglera ni les répétitions ni la générale. Au cinéma, combien de chefs décorateurs ont refait la cuisine du producteur aux frais de l'assurance-chômage ? Un chef monteur de talent gagnera 7 000 à 8 000 euros brut par mois en étant intermittent là où un collègue, moins brillant, en CDI, se fera 5 000 euros mensuels. Personne ne vérifiera si le "monteur intermittent" a enchaîné quinze jours de montage d'affilée. Résultat : les "bons" monteurs restent intermittents alors qu'ils n'ont aucun problème de chômage. Au contraire, un CDI les empêcherait de travailler plus...L'audiovisuel public s'était engagé à diminuer le recours aux intermittents. Il l'a fait. Sauf dans MFP, filiale de production de France Télévisions où le taux de personnel non permanent ne cesse d'augmenter.
Le Point n°2014 http://www.oragesdacier.info/Lien permanent Catégories : actualité, économie et finance, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
Des syndicats soutiennent l’impérialisme !
La CGT, la FSU et Solidaires ont fait le 5 décembre dernier une déclaration commune sur la Syrie depuis le siège de la CGT à Montreuil. Ces syndicats s’alignent sur les intérêts de l’Empire, de l’Union européenne, contre le peuple syrien. Voyons ce texte.
« Les organisations syndicales françaises CGT, FSU et Solidaires condamnent avec force la guerre menée par le régime Assad contre le peuple syrien. »
Les signataires se contentent de reprendre la doxa ordinaire des médias dominants : ils prétendent y croire dur comme fer ! Puisque c’est ce que disent la télé, les journaux et les magazines, c’est sûr que c’est vrai ! Ces médias sont entre les mains sanglantes du capital ? Où est le problème ? Leurs mensonges antérieurs font-ils douter nos vaillants syndicalistes ? Pas du tout ! Pourtant, ils ont relayé l’info selon laquelle Kadhafi avait bombardé la population de Benghazi faisant soi-disant 6.000 morts dont on n’a jamais retrouvé la trace. Ils ont fait des démonstrations montrant que Saddam Hussein avait des armes de « destruction massive » qui n’ont jamais existé. Que ces médias se fassent les porte-parole de la propagande étasunienne, le pays du mensonge, ne les troublent pas le moins du monde ! Bouche bée devant les puissants, ils gobent les mouches ! Où sont donc leurs sentiments de classe ?
Elles dénoncent ce régime sanguinaire qui a causé depuis vingt-et-un mois plus de 40.000 morts, contraint plus de 440.000 Syriens à se réfugier dans les pays limitrophes et qui a enfoncé le pays dans une logique de guerre.
Les chiffres cités sont, sans nuances, ceux que donne l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme. C’est la source essentielle de la presse du capital. Obscure officine basée à Londres, comment peut-on croire à ces décomptes morbides dont le but est l’intoxication ?
Elles appellent la communauté internationale à redoubler d’efforts et de détermination pour que soient enfin respectés les droits humains et que cesse cette barbarie.
Cette « communauté internationale » est une communauté de voyous, vassale de l’Empire étasunien, dont le but est de faire la guerre aux peuples du monde pour les maintenir en suggestion par le fer et le feu et s’approprier leurs matières premières. Ces drôles de syndicalistes n’ont donc pas encore compris que les guerres en Afghanistan, en Irak, en Libye, et maintenant en Syrie, n’ont que ces seuls buts ? N’ont-ils pas encore compris que la « démocratie » et « les droits de l’homme » ne sont que des oripeaux sanglants qu’on nous agite sous le nez pour masquer les agressions les plus sordides ? Quelle démocratie en Libye où règne le chaos ?
Face à cette tragédie, les Syriens ont besoin d’une aide humanitaire internationale. Les trois organisations françaises demandent aux gouvernements et aux instances internationales de mettre en œuvre des plans d’actions afin d’aider les populations de façon directe, sans intervention militaire étrangère et hors de tout contrôle de l’actuel régime syrien et de ses alliés.
De quels Syriens nous parle-t-on ? De ces groupuscules d’opposants au gouvernement syrien, lourdement financés par l’impérialisme ? Ou de ces salafistes, combattants sanguinaires, armés et dirigés en sous-main par cette « communauté internationale » dont nos syndicalistes sont si friands ? Ou du soi-disant gouvernement que prétend reconnaître François Hollande au mépris de toutes les règles diplomatiques ? On comprend bien qu’ils veulent la destitution du président Bachar El Assad, mais que signifie des « plans d’actions » pour une aide « directe » « sans intervention militaire étrangère » ? N’est-ce pas là le comble de l’hypocrisie ? On prétend ne pas vouloir d’armée étrangère, mais on appelle à envoyer des hordes de mercenaires armés, financés et entraînés par la France, le Qatar, l’Empire et leurs complices. Et, révélation intéressante, la déclaration commune condamne dans le même élan, les « alliés » du gouvernement syrien. Savent-ils qui sont ces alliés ? La Russie, la Chine, l’Iran, le Venezuela, Cuba pour les plus connus. Donc, entre ces pays qui combattent l’impérialisme d’une part, et les USA, l’UE, et leurs vassaux d’autre part, nos syndicalistes ont choisi leur camp ! Ils ont choisit le camp de l’ennemi de classe !
Les syndicats français réaffirment leur solidarité avec le peuple syrien qui aspire à un régime démocratique, au respect des droits et des libertés publiques.
Au lieu de ces déclarations qui se veulent lyriques mais qui se révèlent pitoyables, il serait plus raisonnable de considérer que, comme tous les peuples du monde, les Syriens aspirent à ce qu’on leur foute la paix, au sens propre du mot. Chaque peuple doit pouvoir choisir, sans interventions étrangères, ses propres institutions et la façon de les gérer.
Ils saluent son courage et demandent que les responsables de crime contre l’humanité commis en Syrie répondent de leurs actes devant la justice internationale.
Ah, la « justice internationale » ! Elle est dans les mains poisseuses étasuniennes, elle est une justice coloniale. S’il existait une justice internationale, Israël ne pourrait pas coloniser la Palestine, tuer ses habitants, détruire les maisons et construire un régime d’apartheid. S’il existait une justice internationale, les généraux étasuniens seraient en prison, Guantanamo serait fermé, et les porteurs de mensonges trembleraient !Ils se déclarent déterminés à agir pour une meilleure information sur la situation en Syrie et solidaires des Syriens en lutte contre la dictature et pour la démocratie.
L’affaire est claire, pour les signataires, informer sur la Syrie, c’est passer en boucle la propagande impériale. La seule solidarité dont ils font preuve, c’est de ce coté-là qu’il faut la chercher !
Ils s’engagent enfin à soutenir les mouvements syndicaux indépendants qui émergent en Syrie.
Peut-être est-ce là le nœud de cette prise de position réactionnaire : la CGT a quitté la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) pour adhérer à la Confédération Internationale des Syndicats, européiste et portée au renoncement des intérêts ouvriers. Les syndicats syriens sont organisés au sein de la Confédération Syndicale Syrienne qui est toujours membre de la FSM ! À son dernier congrès, la FSM a apporté son soutien au gouvernement syrien face à l’agression étrangère.
D.R.
Résistance http://www.resistance-politique.fr/article-des-syndicats-sou...
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