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magouille et compagnie - Page 2514

  • La Commission européenne tentée par le totalitarisme ?

    La Commission Européenne n’a rien à envier semble t-il quant à l’effacement du religieux, et particulièrement du symbole chrétien, aux dictatures telles que celle qui mortifia l’Europe sous Staline.

    Ainsi la Commission Européenne a émise le souhait de retirer les croix qui se trouvent sur les chasubles de Saint Cyrille et Méthode ainsi que leurs auréoles présents sur le projet de la future pièce de deux euros slovaque.

    L’Épiscopat slovaque est outré par la position de la Commission Européenne qui a demandé à ce que la pièce de deux euros slovaque qui présente le 1150 ème anniversaire des Saints Cyrille et Méthode, sous le projet de l’artiste Miroslav Hric, soit amputée de la croix chrétienne qui se trouve sur leurs chasubles ainsi que des auréoles.

    L’information de ce changement dans le projet a été transmise à la télévision slovaque par le porte-parole de la Banque Nationale Slovaque. Une information qui scandalise dans un pays qui a eu à vivre sous le régime stalinien abreuvé de la haine communiste envers les chrétiens.

    La nouvelle pièce, après l’intervention scandaleuse de la Commission Européenne sans doute influencée par les lobbys antichrétiens qui restent très actifs dans la suppression des symboles du christianisme en Europe, représente désormais les deux saints, sans les croix et les auréoles. Entre-eux se trouvent la croix orthodoxe, croix à double branche, qui correspond à l’emblème de la Slovaquie. L’emblème du pays, ça, la Commission n’a pas encore osé le remettre en cause... [...] actionfrancaise.net

    La suite sur RadinRue

  • Mariage et homosexualité

    Le projet d’ouverture du mariage aux couples homosexuels a déjà fait l’objet d’un grand nombre d’articles sur notre site mais il manquait le point de vue d’un juriste sur la question. Eric Delcroix traite ce sujet sous l’aspect de l’histoire du droit.  

    Le débat sur le projet d’ouverture du mariage aux couples homosexuels justifie, au-delà des passions, quelques réflexions que je crois conformes à ce que l’on appelait jadis, plus que naguère tant les choses vont vite, le sens commun.

    Objet de l’institution

    Historiquement, la finalité du mariage est l’organisation sociale de la procréation. Le mariage a toujours été conçu comme fondateur de la cellule de base de la famille, lieu de la procréation et de l’éducation des enfants. Le projet d’ouverture du mariage aux couples du même sexe perd évidemment de vue ces réalités et ouvre l’institution à deux dérives :

    1°- Celle de l'immixtion inédite de la puissance publique dans le domaine de l’amour, dérive totalitaire redoutable – cet amour que Céline décrivait plaisamment comme « l’infini à la portée des caniches ». Faire des institutions publiques l’arbitre des relations affectives a quelque chose de terrifiant.
    2°- Celle de préparer le terrain à l’adoption par les époux homosexuels, parachevant la dissolution de la famille biologique, ce qui est ressenti comme normal par les esprits antiracistes.

    Qu’était la famille ?

    La famille était traditionnellement en Europe la cellule constitutive de base de la nation (natus, natio, communauté de naissance), mais il est vrai qu’elle n’est plus guère comprise comme telle.

    Les mentalités ont évolué, encouragées par l'Etat, notamment en France, sous l’empire de la droite institutionnelle, essentiellement dans les années soixante-dix, déjà au nom des sentiments, subjectivités affectives si peu adaptées au raisonnement juridique.

    Tout d’abord, ce fut la mise à égalité de l’enfant légitime et de l’enfant adultérin, faisant du point de vue de la progéniture un statut indifférencié qui revient à autoriser de fait la polygamie. Auparavant, seul l’enfant légitime portait le nom de la famille – de façon coutumière (*) celui du père, parfois accolé à celui de la mère – et avait vocation à recueillir l’héritage familial. La loi était dure, mais la famille, comme institution, était, pour la puissance publique, non pas le lieu de l’amour et du Bisounours, mais la matrice d’un peuple, d’une nation et d’une ethnie. Dans ce système, la mère de famille ne risquait pas de voir ses enfants mis en concurrence avec les bâtards d’un mari volage… C’était avant la reconnaissance par l'Etat, ce « monstre froid » (Nietzsche), d’une catégorie juridique chez le sujet de droit, catégorie extravagante jusqu’ici inconcevable, celle de l’énamouré (mais puisqu’il l’aime, mais puisqu’ils s’aiment, etc.).

    Ensuite, ce fut le démantèlement de la souche raciale, au sens premier du terme, de la lignée, par l’apparition d’un véritable « marché » de l’enfant (n’entend-on pas parler d’un « droit à l’enfant » ?). S’inspirant du droit romain, qui privilégiait l’ingenuus (enfant biologique de bonne naissance), Napoléon avait introduit dans le Code civil l’institution de l’adoption, bien éloignée de ce qu’elle est devenue… Pour le Code civil – Code Napoléon – l’adopté ne pouvait être qu’une personne majeure et l’adoptant qu’une personne sans enfant d’au moins cinquante ans. Le procédé visait à éviter, autant que faire se peut, de casser la famille biologique par la mise en concurrence des enfants légitimes avec des pièces rapportées pour le port du nom, des titres et le partage du patrimoine. Il n’était pas possible d’adopter n’importe qui.

    Qu’est devenue la famille aujourd’hui ?

    Selon le Code civil, la condition la plus courante était celle de l’adoptant ou des époux adoptants qui s’étaient occupés « pendant au moins six ans » de l’éducation de l’adopté du temps qu’il était mineur. Ces soins au mineur ne donnaient toutefois pas un droit à l’adoption : encore fallait-il que l’enfant, devenu majeur et donc enfin adoptable, y consente. Il n’était pas question de « droit à l’enfant » en ce temps-là.

    Ce n’est qu’en 1923, en présence de nombreux enfants orphelins de la Grande Guerre, que le législateur a permis l’adoption des mineurs. (Il est vrai que le droit romain admettait déjà l’adoption d’une personne impubère.) Il fallait tout de même, pour adopter, ne pas avoir d’enfant, avoir au moins trente-cinq ans et, pour l’adoption par des époux, que leur mariage ait au moins huit ans : toujours ce souci de protéger la famille ; toujours ce souci de privilégier la lignée. C’était avant les réformes de la Ve République…

    En effet, toutes ces rudes institutions protectrices de la famille ont été démantelées, en conformité avec les droits de l’homme, pervertis depuis une cinquantaine d’années par le principe égalitariste de non discrimination : démantelées sans guère d’opposition, tant cela est en phase avec l’individualisme exacerbé contemporain alors que la famille est un milieu holiste par nature. En tout cas, cette évolution ne s’est heurtée à aucun volontarisme d’opposition de l'Etat – sous Pompidou et Pleven –, bien au contraire, alors que c’était une question sociétale et non de mœurs. Il y a toujours un ministère de la Famille, mais plus de doctrine susceptible d’appuyer une politique familiale. Il est intéressant de voir que, de nos jours, la majorité des enfants naissent hors mariage, dans des proportions qui correspondaient, dans les années soixante, à peu près au taux qui prévalait aux Antilles et chez les Afro-Américains. Autres temps autres mondes…

    Ouvrir le mariage ou... l’abolir?

    Depuis 1972, l’enfant légitime est mis en concurrence parfaite, c’est-à-dire indifférente et égale, avec l’enfant adultérin, et les adoptions peuvent se faire malgré l'existence d’enfants naturels ou légitimes. C’est comme on veut : à la carte, « à ma guise » pour reprendre le slogan publicitaire d’une compagnie d’assurance. Au surplus les principes de l’adoption ont été inversés et l’adoption vise de nos jours d’abord les mineurs. Aussi s’est-il constitué un véritable marché international de l’enfant, avec ses modes, ses coûts et ses races au choix, comme pour les chiots…

    Dans ces conditions de chaos familial, faut-il ouvrir le mariage à tous les énamourés ou, dans une vision plus pragmatique et rigoureuse, ne vaut-il pas mieux le supprimer purement et simplement ? Les couples pourraient bénéficier d’un statut civil volontaire, un peu à la façon du PACS, à convenir par devant un notaire comme régime régissant l’organisation de leur patrimoine. Ce statut permettrait aussi la réversion de la retraite. Et dans ce cas, les enfants leur conféreraient ces avantages fiscaux que le seul amour ne saurait raisonnablement justifier.

    Le mariage légal, profane, avait été institué pour concurrencer le mariage religieux et d’abord catholique. Aussi est-il interdit au ministre d’une religion de célébrer des mariages sans que les fiancés justifient de leur mariage civil préalable (art. 433-21 du Code pénal). L'Eglise, qui est ici dans son rôle avec le refus du mariage homosexuel, serait bien avisée de revendiquer, en cas de vote du projet de loi, l’abrogation de cette mesure.

    Eric Delcroix http://www.polemia.com
    22/11/2012

    (*) Le nom marital relevait d’une coutume multi-séculaire. Ce n’est qu’en 1893 que cette dernière a été reconnue par la loi. Aujourd’hui c’est « à ma guise » (voyez supra), le nom du mari, de la femme ou des deux, ce qui ne fait qu’ajouter à la confusion dans les lignées (art. 311-21 nouveau du Code civil).

  • Les Femen : des agents provocateurs ?

    Qui n’a pas vu sur place ou en ligne sur les écrans ces jeunes filles, les seins nus, lors de la manifestation contre le mariage pour tous du 18 novembre 2012 à Paris ? Qui sont donc ces « sextrémistes » des Femen ? Qui sont ces provocatrices et perturbatrices ? D’où viennent-elles ? Pour le compte de qui agissent-elles ? Qui les finance ? Alexandre Latsa, correspondant de Polémia résidant à Moscou, donne des réponses à toutes ces questions.
    Polémia

    Depuis quelques mois, nombre de Français ont entendu parler des Femen, ce groupuscule féministe ukrainien composé de jolies jeunes femmes, et dont la méthode de combat et de revendication consiste à exposer leurs seins au grand jour. Les actions des Femen pour l’amélioration de la condition des femmes ou la lutte contre la prostitution en Ukraine ne peuvent au demeurant qu’attirer de la sympathie. Lorsque celles-ci manifestent en petite culotte pour dénoncer le système « sexe contre diplômes » dans les universités ukrainiennes, tous les hommes de la planète les soutiennent, cela va sans dire. On peut tout autant difficilement être contre elles, lors de leur stimulante campagne appelant à « lire plus » et motivée par le slogan : « Si tu ne lis pas plus, je ne couche pas avec toi » (!). Enfin, comment ne pas être d’accord avec elles lors de leurs manifestations contre la prostitution pendant l’euro de football en Ukraine ? Les Femen jouent sur leur somptueuse plastique et une symbolique très identitaire et guerrière qui, une fois n’est pas coutume, ne semble pas déranger les élites globalistes européennes.

    Implication politique

    C’est il y a un an que le mouvement a commencé à prendre de l’ampleur et surtout à se mêler activement de politique internationale. Les jeunes féministes se sont revendiquées de l’héritage de la Révolution orange en Ukraine, ce coup d’état démocratique destiné à vassaliser durablement l’Ukraine dans l’alliance occidentale. Fin 2011, elles ont aussi manifesté en soutien de la Révolution du Lotus en Egypte, contre Moubarak, et pour l’émancipation des femmes égyptiennes. Nul ne peut douter que le bilan des courses ne doit sans doute pas être à la hauteur de leurs espérances, mais leur croisade anti-Moubarak et pour l’émancipation des femmes s’est, depuis, transformée en une croisade contre la chariah et l’islamisme, ainsi que contre la burka. Curieusement, les provocations des Femen en Turquie et en Tunisie n’ont pas abouti à quoi que ce soit. Le fait de se déshabiller devant une mosquée n’a pas visiblement pas eu en Turquie l’effet escompté.

    Plutôt bon accueil en Union européenne

    Au sein de l’Union européenne le mouvement a reçu un accueil beaucoup plus favorable. Les Femen ont organisé depuis un an un réel tour d’Europe, destiné à l’organisation d’actions dans différents pays, mais aussi à la création de structures Femen dans ces pays: Suisse, Hollande, Italie, ou encore France, par exemple, en réaction à l’affaire Strauss-Kahn. A l’international, c’est le Brésil qui, lui, a été cet été contaminé par cette vague féministe-orange. On se demande toujours avec quels moyens et quels soutiens logistiques ces déplacements ont été organisés. La Voix de la Russie a publié un texte à ce sujet, qui met en lumière des faits assez intéressants, notamment le fait que les Femen bénéficient de soutiens plus qu’inattendus à l’ouest comme à l’est, via des stars du show-business ukrainien, des hommes d’affaires allemands et américains ou encore plausiblement la présence française à l’étranger, puisque les Femen étaient notamment invitées à l’ambassade de France à Kiev le 14 juillet 2012. Ces soutiens ne sont pas surprenants lorsqu’on sait que les Femen défendent l’entrée de l’Ukraine dans l’UE et s’opposent également à l’ingérence russe en Ukraine. Il est aussi à noter que, lors de leur dernière visite à Moscou, celles-ci ont été reçues par Sergueï Mironov, leader du parti d’opposition social-démocrate Russie Juste, parti qui a activement participé aux contestations de rues en Russie, contestations que certains ont comparées à une tentative de révolution de couleur en Russie.

    Eté 2012 : la politisation s’accentue

    C’est justement cet été que les choses ont commencé à prendre une autre ampleur. Le message global des Femen s’est politisé, s’affirmant de plus en plus contre le racisme, le sexisme et les valeurs patriarcales qui règnent dans les sociétés industrialisées, valeurs promues selon elles par les religions. Leurs campagnes politiques vont alors de plus en plus se diriger contre les leaders de l’Europe orientale : Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko, Victor Ianoukovitch ou leurs alliés en Europe, Sylvio Berlusconi en tête. En juillet dernier, les Femen tentent d’agresser le patriarche orthodoxe Cyrille lors d’une visite a Kiev, sous le slogan : Tuez Cyrille, la campagne étant accompagnée d’une photo de ce dernier décapité. Charlie Hebdo n’aurait sans doute pas fait plus ignoble. Très logiquement, finalement, cette action a été revendiquée en soutien aux Pussy-Riots, ces 3 anarchistes russes ayant été arrêtées pour avoir organisé un concert punk dans la cathédrale Saint-Sauveur à Moscou, ce qui a valu à deux d’entre elles d’être condamnées pour hooliganisme. En réaction à la condamnation de ces dernières, les Femen ont donc jugé nécessaire d’attaquer l’église et de tronçonner une croix érigée en mémoire des victimes de la répression stalinienne et qui datait de la Révolution de couleur orange. Ce faisant, elles voulaient autant manifester leur déception de l’Ukraine orange que montrer leur détermination face à l’église chrétienne.

    Pas de répression officielle

    La réaction du pouvoir ukrainien a été sans doute moins disproportionnée que celle du mainstream médiatique qui a réagi de façon relativement obsessionnelle à ce non-événement : dans tous les pays du monde les manifestations non organisées sont illégales et la destruction d’édifices publics et religieux également hors-la-loi. De façon surprenante, suite à cela, la coupeuse de croix arrive à s’enfuir d’Ukraine en étant pourtant recherchée en Ukraine et trouve refuge en France où s’installera, peu de temps après, la base arrière et internationale des Femen. L’antenne française est rapidement créée à Paris, composée de militantes françaises et sous la férule de Inna Shevshenko, Loubna Meliane ou encore Safia Lebdi qui à jugé bon de m’écrire.

    En France, les Femen se rapprochent de la gauche

    L’orientation très à gauche de ces cadres français est parfaitement adaptée aux revendications des Femen pour une nouvelle société sans religions, sans différences entre hommes et femmes et en faveur des droits des minorités. La proximité du mouvement avec les groupes libertaires de gauche français tels que « Ni putes ni soumises » ou avec « le Parti socialiste » semble clairement indiquer les raisons d’être de ce groupuscule féministe qui n’a rien trouvé de mieux que d’aller hier en France déranger une manifestation autorisée pour la famille traditionnelle en hurlant « in Gay We trust ». Les Femen, déguisées en bonnes sœurs, ont gazé des poussettes et des enfants avec du faux gaz en hurlant « Voilà le sperme de Dieu », déclenchant vraisemblablement le stress et la colère du service d’ordre de la manifestation. On se demande comment il aurait pu en être autrement. Le mainstream s’est, lui, contenté de parler de coups que les Femen auraient reçus. Evidemment, nul ne saurait cautionner les coups que l’une des activistes a vraisemblablement reçus (ce qui n’est pas la première fois) mais, de la même façon qu’avec les Pussy-Riots, on peut se demander quelles sont les motivations réelles d’une telle action.

    Une femme (théoriquement une future mère) trouve-t-elle normal d’aller hurler et jeter du gaz (aussi faux soit-il) sur des familles avec enfants en poussette ? N’y a-t-il d’autres moyens pour de jolies jeunes femmes, dont des responsables associatives françaises, de se faire entendre ? Comment la société et les journalistes auraient réagi si des manifestants pour le mariage homosexuel avaient été agressés de la même façon par des partisans du mariage traditionnel ?

    Produit marketing importé sans doute à très bas coût, les Femen ont depuis leur arrivée en France dévoilé leur vrai visage, celui d’un groupuscule féministe financé et soutenu par l’Occident, sous contrôle politique et moral d’une gauche française libertaire et sectaire, et dont, à ce jour, les revendications exprimées sont bien loin des préoccupations populaires et nationales, tant françaises qu’ukrainiennes.

    Alexandre Latsa
    La Voix de la Russie
    19/11/2012

    Les intertitres sont de la rédaction

    Correspondance Polémia – 22/11/2012

  • Nouvelles du front, le vrai

     La Grèce attend son argent, titre la presse. Les caisses sont vides et les quarante milliards promis seraient les bienvenus (44,5Mds€ exactement = T2: 31,2 + T3: 5,0 + T4: 8,3). Le FMI n'y croit pas et demande de saquer 22000 bouches inutiles, en plus des 27000 prévues d'ici à 2014. Le total à rayer des cadres s'élevait déjà à 125.000 pour fin 2016, il passerait à 147.000. La Grèce répond "non".

    Stournaras, ministre des finances héllènes

    La Grèce attend "notre" argent, et celui du Tiers-monde car les disponibilités du Fonds monétaire international sont d'ordinaire réservées aux pays faibles en décalage dans leur développement. Ce qui n'est pas le cas de la Grèce qui, à part bronzer, ne semble pas vraiment vouloir se développer. En attendant l'embellie, le Trésor héllène lève des fonds à 4% sur le marché, ce qui n'est pas catastrophique pour un pays insolvable hors-perfusion.
    Le gouvernement d'Athènes a pris deux décrets au début du mois (source Le Parisien) : Le premier, plutôt humiliant, met en place un "mécanisme de contrôle budgétaire automatique" exigé par les créanciers, qui vise surtout les finances jusque là largement incontrôlées des collectivités locales et des grandes entreprises publiques (ndlr: les tricheries étaient généralisées, les fonctionnaires d'Etat licenciés étant réembauchés par les villes ou les fromages républicains). Il prévoit également un suivi mensuel assorti de corrections (augmentation des impôts locaux, mutations obligatoires de personnel...).
    Ce décret, que la constitution prévoit dans "des situations d'urgence", impose aussi que les recettes des privatisations soient versées "sur le compte spécial de l'Etat consacré au paiement du service de la dette". Sous la pression de l'UE et du FMI, la Grèce doit procéder à des privatisations et concessions de patrimoine foncier et immobilier censées lui rapporter 9,5 milliards d'euros d'ici à 2016, dont 2,5 milliards en 2013.
    Le second décret précise des modalités de réduction des dépenses de santé et d'ouvertures de professions à la concurrence. Il aligne sur le régime général des fonctionnaires les retraites des employés du parlement, et prévoit des coupes de 20% dans les pensions de plus de 3.000 euros.
    Quand on sait la gabegie éhontée de l'Etat grec, il n'y a pas de quoi hurler au loup !
    L'euro ne pouvant profiter qu'aux peuples qui travaillent, le pays des fonctionnaires doit pouvoir dévaluer sa monnaie pour pouvoir les payer en monnaie de singe (Nebout chez Bilger). Donc, sortir de l'euro et montrer aux europhobes combien on s'en sort mieux tout seul !
    Hasta la vista, baby !
    Pour nous, c'est Moody's qui fait des siennes, depuis Francfort en plus ! .

    Richard Cantor, patron "risque" de Moody's

    Ils déclassent notre note de confiance (le fameux AAA), avec perspective négative, ce qui est doublement vache pour le gouvernement Ayrault, car c'est bien le pronostic (donc l'avenir) qui est fait et non la notation du bilan clôturé le 5 mai 2012, comme le prétend M. Moscovici. Moody's prétexte « une perte de compétitivité graduelle mais continue, des rigidités des marchés du travail, des biens et des services et des perspectives budgétaires incertaines en raison de la dégradation des perspectives économiques. De plus, la capacité de la France à résister à d'éventuels nouveaux chocs futurs de la zone euro diminue d'autant plus que son exposition aux pays fragiles de l'Union monétaire, via les liens commerciaux ou bancaires, est beaucoup trop importante ». Standard & Poor's avait fait ce pronostic il y a dix mois pour enlever le AAA à la France ; Fitch va y venir en janvier, mais c'est une agence moins importante et possédée par le groupe français Fimalac, donc douteuse dans son jugement soumis à d'éventuels conflits d'intérêts.
    Le seul point positif devrait être une remise en cause par le gouvernement de la dépense publique qui tue toutes ses bonnes intentions ; mais déjà s'élèvent des rangs de la Gauche les clameurs d'une classe dissipée contre le prof qui a donné des notes trop sévères. Et l'inimitable Jean-Luc Mélenchon, jamais en retard d'une vocifération stérile, de hurler à l'attaque du pays par la Finance. Il va bientôt aboutir à la fortune anonyme et vagabonde, prélude à la dénonciation des trois confédérations !
    Plus grave est la falaise fiscale américaine.

    Eric Cantor chef du GOP à la Chambre

    Ce sont des décrets à effets automatiques qui découlent de la Loi de Finances 2011 et qui entreront en vigueur à des dates prévues en 2013. Ils visent à réduire le déficit public de près de 50 pour cent. Parmi ces lois, on trouve la cessation des allègements fiscaux Bush et la fin de certaines dépenses budgétaires courantes. Si les grands programmes fédéraux ne sont pas touchés, sécurité sociale, pensions fédérales de retraite, primes aux anciens combattants, le fonctionnement de beaucoup d'agences et services fédéraux sera perturbé par les coupes et les séquestres conservatoires de crédits. Même si à long terme on peut attendre un redémarrage puissant de l'économie américaine (bientôt auto-suffisante en énergie), on en prédit quand même une forte récession immédiate, désastreuse en termes d'emploi, et dangereuse pour la finance mondiale par l'onde de propagation, dixit le FMI. Républicains et Démocrates en discutent maintenant sous la pression de l'administration Obama II. S'il n'en sort rien, nous sentirons le vent de la déflagration plus fort qu'à la Noël 1999. On me dit dans l'oreillette qu'on s'en fout puisque la fin du Monde est annoncée pour le 23 décembre ! Finalement tout finit toujours par s'arranger, même mal ! http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • LE MARIAGE ET L'ADOPTION POUR LES COUPLES HOMOSEXUELS : LA LUTTE CONTINUE ! TOUS À LA MANIF DU 13 JANVIER 2013 !

    L’Action française se félicite du succès de la "manifestation pour tous" ce samedi 17 novembre à Paris et dans les grandes villes de provinces.

    Des cadres et militants étaient présents pour montrer notre attachement à " la famille traditionnelle", base de la nation"

    Le lendemain , dimanche 18 novembre, nous nous sommes retrouvés derrière notre bannière avec des centaines de militants et de sympathisants de l’Action française qui ont participé aux côtés de Français de tous horizons déterminés à faire reculer le gouvernement sur un projet de loi inique.

    http://www.actionfrancaise.net/craf...

    Tout cela a entrainé des dépenses importantes.

    Si vous le pouvez, merci de nous adresser une aide financière, afin de nous permettre de soutenir la campagne contre le mariage homosexuel et l’homoparentalité . Nous vous remercions par avance.

    Vous pouvez nous adresser vos dons sur Internet via PAYPAL :

    http://www.actionfrancaise.net/cent...

    ou par chèque à l’ordre du :

    C.R.A.F. - 10 rue des Croix des Petits Champs, 75001 Paris.

  • La réélection d'Obama comme symptôme de la « brésilianisation » des Etats-Unis

    Comme Samuel Huntington, dans Qui sommes-nous ?, l’avait pressenti, l’immigration a changé la nature des Etats-Unis. Reste à savoir comment les communautés de cette polyarchie ethnique vont parvenir à vivre en société ensemble ? Comment parviendra-t-elle à imposer de nouveaux impôts à ceux qui les payent alors qu’ils ont de moins en moins de choses en commun avec ceux qui en bénéficient ? Pour le professeur Gérard Dussouy les turbulences de la mondialisation atteignent désormais les Etats-Unis.
    Polémia.

    Dans une étude qui a presque vingt ans, Michaël Lind divisait l’histoire sociale, culturelle et politique des Etats-Unis en trois périodes (Lind, 1995). Aux « deux premières républiques américaines » de l’Anglo-Amérique (1788-1861) et de l’Euro-Amérique (1875-1957) avait succédé, selon lui, une « Fédération de races » de moins en moins cohésive malgré l’existence réaffirmée d’une culture américaine. Née de l’adoption des lois sur les droits civiques (années 1960-1970), puis confortée par l’Affirmative Act (à savoir la politique des quotas qui favorise l’accès des ressortissants des communautés non blanches aux emplois publics et privés, à l’enseignement secondaire et supérieur), cette « troisième république», vient, on peut l’écrire, d’être consacrée par la réélection de Barack Obama. Celle-ci donne raison à Lind, parce qu’elle est symbolique des nouveaux rapports de forces sociodémographiques qui caractérisent une société américaine de plus en plus multiculturelle, par suite d’une immigration intense. Obama a été réélu, même s’il existe d’autres causes inhérentes aux faiblesses du parti républicain et aux aspects rétrogrades de son programme, grâce à l’alliance des minorités, y compris les Blancs les plus nantis qui sont à l’abri de toute catastrophe économique, contre le vieux stock européen.

    Maintenant, la question qui se pose est de savoir comment va fonctionner cette polyarchie ethnique (Blancs, Noirs, Latinos, Asiatiques, musulmans, etc.), qui signifie aussi la fin du leadership anglo-saxon, lui qui a évité, dans le passé, la transposition aux Etats-Unis des antagonismes européens et qui leur a imprimé leur style diplomatique.

    Les turbulences de la mondialisation sur le sol américain ?

    Après avoir voulu formater le monde à son image, en s’ouvrant démesurément à lui pour mieux le conquérir, l’Amérique ne risque-t-elle pas, faute d’y avoir perdu sa culture politique homogène, de subir toutes les turbulences de la mondialisation sur son propre sol ?

    La question est d’autant plus d’actualité que le changement politique et culturel s’accompagne, comme le redoutait Lind, d’une « brésilianisation » (*) des Etats-Unis. Il faut entendre par là, outre la fin de la suprématie de la population blanche et la reconnaissance du pluralisme culturel, toute une série de phénomènes qui vont compliquer la résolution des problèmes financiers et sociaux, et qui, à terme, pourraient affaiblir la puissance américaine.

    L’immense responsabilité de Bill Clinton

    Le premier phénomène est celui d’un retranchement exacerbé des catégories sociales qui ne se limite pas à un séparatisme spatial, mais qui se manifeste par une privatisation systématique des services, ce qui équivaut, pour les plus nombreux, à cause de la faillite de l’Etat fédéral et de nombreuses villes, à la privation de ces derniers. Le premier mandat d’Obama a été ainsi marqué par une régression sociale inconnue aux Etats-Unis depuis les années trente. Il faut dire qu’il n’en est pas le premier responsable. Le mal vient de la mandature de William Clinton qui a commis une double faute. D’une part, il a autorisé l’adhésion de la Chine à l’OMC et a ouvert le marché américain à l’afflux des produits chinois ; il en a résulté un déficit commercial américain abyssal et la désindustrialisation des Etats-Unis. D’autre part, il a fait supprimer la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôts, en vigueur depuis 1933. Une telle décision a relancé toutes les activités spéculatives et elle est à l’origine du grand endettement des ménages américains. Sur le moment, et c’était l’effet recherché par Clinton pour se faire réélire, le pouvoir d’achat des Américains s’en est trouvé amélioré : ils pouvaient s’endetter et acheter des produits importés à bas prix. Au final, les Etats-Unis ont connu les deux krachs de 2007 et 2008, et de nombreux quartiers des villes américaines n’ont, aujourd’hui, pas grand chose à envier aux favelas brésiliennes…

    Le deuxième phénomène est l’accroissement considérable des inégalités sociales (1% de la population détiendrait 80% des richesses), de la paupérisation (26 millions de personnes au chômage ou sous-employées ; 1 personne sur 8 vit de bons alimentaires), et, toujours en rapport avec les faillites des collectivités locales et l’affaiblissement du pouvoir fédéral (contrairement au discours de la droite extrême), la dégradation accélérée des services publics. Une économiste américaine a dressé un bilan désolant de la situation (Huffington, 2007). Pourquoi et pour qui de nouveaux impôts ?

    C’est à la lumière de ce contexte économique et sociétal que le débat sur la réforme fiscale, qui vient de s’ouvrir, prend tout son sens. Certes, à son origine, il y a l’intérêt général de réduire la dette, sous peine de coupes budgétaires automatiques. Mais, sachant que les classes moyennes blanches seraient les principales contributrices aux nouvelles recettes, ce débat sera un test. Il va montrer à quel niveau se situe la solidarité nationale dans une société éclatée comme celle des Etats-Unis. Le pourquoi et le pour qui de nouveaux impôts sont plus difficiles à légitimer quand les liens sociétaux et intergénérationnels se défont, quand, à l’intérieur d’une même population, des groupes humains considèrent qu’ils n’ont plus beaucoup en commun. Si aucun accord n’intervient, la fuite en avant (le relèvement du plafond de la dette) permettra, seule, de retarder les effets de l’anomie sociale…

    L’élargissement de la polyarchie ethnique à de nouveaux groupes va se traduire aussi, en parallèle avec l’affaissement du leadership anglo-saxon, par une révision des choix et des préférences, lesquels relèvent souvent de l’affectivité, en matière de politique étrangère. Si le changement ethnoculturel en cours éloigne, sans aucun doute, les Etats-Unis de leurs sources et de leurs affinités européennes, il ne leur procurera pas forcément de nouveaux repères sur l’horizon mondial.

    Ceci pourrait avoir l’avantage d’entraîner un désengagement américain du continent européen (en obligeant les Européens à regarder la réalité géopolitique en face et s’assumer au plan stratégique), tant il est devenu clair que pour Obama la relation avec la Chine est devenue primordiale. Néanmoins, il ne faut pas se cacher que les sollicitations intérieures multiples et divergentes rendront moins lisible qu’auparavant l’action extérieure des Etats-Unis.

    Gérard Dussouy http://www.polemia.com
    Professeur émérite à l’Université de Bordeaux
    15/11/2012

    (*) Note de la rédaction : à rapprocher de la citation d'Eric Zemmour, à propos de la France, qui, selon le journaliste, encourt le même risque : « C’est la  "brésilianisation" qui nous menace : ségrégation raciale, milliardaires à foison et appauvrissement de la classe moyenne. Misère du monde aux portes des antiques cités. La Défense sera notre Brasilia. Et la Seine-Saint-Denis, nos favelas.»

    Bibliographie :

    Michaël Lind, The Next American Nation. The New Nationalism and the Fourth American Revolution, New York, The Free Press, 1995.
    Arianna Huffington, L’Amérique qui tombe, Paris, Fayard, 2011.

  • Femen : j’ai le bûcher qui me démange

    Les sorcières de 2012 ont beaucoup de chance par rapport à leurs consœurs d’il y a un millier d’années : au pire, elles se prennent quelques baffes. Et en matière de baffes, les possédées hystériques qui sont venues se confronter à la manif de Civitas de dimanche n’ont pas encore reçu le quota qui leur revient.

    la suite sur http://www.bvoltaire.fr

  • Affaire Bettencourt : Sarkozy attendu chez le juge Gentil

    FPI - L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy est attendu ce matin à Bordeaux dans le bureau du juge Jean-Michel Gentil en charge de l'affaire Bettencourt.
    Cette convocation surmédiatisée de l'ancien chef d'État, constitue véritablement « l’apogée » dans la carrière du juge Gentil. Elle pourrait cependant se terminer par un simple placement sous le statut de témoin assisté.

     

    En effet, le juge et ses collègues Cécile Ramonatxo et Valérie Noël veulent entendre Nicolas Sarkozy sur un éventuel financement illicite de sa campagne de 2007, voire des remises de fonds ultérieures, grâce à de l'argent de Liliane Bettencourt.
     
    Les juges veulent également savoir si Sarkozy a pu toucher de l'argent directement, ou bien si ses activités politiques ont pu être aidées par une partie des quatre millions d'euros en liquide que l'ancien homme de confiance des Bettencourt Patrice de Maistre a fait revenir d’un compte suisse.

    Beaucoup de « si » et de conditionnels dans cette « affaire »… à suivre.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Un “mauvais perdant” ? Le Système UMPS !

     

    Cacophonie à tous les étages. Au sein de ce gouvernement socialiste qui, sous la pression du lobby homosexualiste,  se livre à une pitoyable danse du ventre  -voir notre article publié hier. Le tout sous le regard catastrophé  et inquiet d’une opinion d’ores et déjà sans illusions sur les capacités du PS à tenir d’une main ferme le gouvernail dans la tempête que nous  traversons et qui risque de tout emporter. Gauche au pouvoir qui arc-boutée sur ses soutiens médiatiques, se réfugie toujours plus  avant dans le refus du réel. De manière emblématique, les faiseurs d’opinions reprennent  en boucle, à l’occasion de la dernière enquête  de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), l’argument selon lequel   il existe non pas une permanence de l’insécurité…mais un  « sentiment d’insécurité » !

     Et peu importe si au terme même des résultats de celle-ci  le total des vols et tentatives de vol déclarés  serait compris entre 4 et 4,1 millions en 2011, que  les violences physiques (hors ménage)  ne baissent pas, tandis que les agressions  contre les gendarmes et  les pompiers poursuivent leur hausse…

     Désarroi  au sein de l’Europe de Bruxelles après l’échec hier soir  des ministres des Finances de la zone euro et du FMI à s’entendre à Bruxelles sur les modalités de la reprise du soutien financier à la Grèce, gelé depuis juin. Sur BFMTV Nicolas Doze relevait que la Grèce exsangue ne pourrait bien  évidemment pas honorer ses dettes et que l’effort supplémentaire demandé aux Français correspondait aux recettes générées par un an de collecte d’impôt sur le revenu

     Poursuite du mauvais et pitoyable  vaudeville au sein de l’UMP, parti dit «  de gouvernement »,   incapable d’organiser correctement et dans les règles une élection interne !

      Jean-François Copé a qualifié ce jeudi sur Europe 1 de  «coup politique pour ne pas dire un putsch»,  les contestations formulées  hier par François Fillon sur l’élection à la tête du parti, sur fond d’accusations croisées de fraudes.

    «François Fillon est un mauvais perdant qui ne s’applique pas ses propres leçons de morale. Il espérait la victoire facile que lui prédisaient les sondages et ses lieutenants ont essayé de lui faire un vote conforme à ses souhaits». «Si on remet tout à plat, je serai élu. On constatera des opérations préméditées de fraudes», prévient Jean-François Copé.

     Quelques minutes auparavant Eric Ciotti, soutien de François Fillon, expliquait sur I-Télé que François Fillon mène un «combat moral» et que, pour «sortir de la crise avec beaucoup de noblesse (sic) , il fait appel à Alain Juppé».

     Une  hypothèse Juppé, relevait l’éditorialiste Olivier Picard sur le site du Nouvel  obs,  qui pourrait ouvrir les appétits de  ce  dernier : « En position de force, Alain Juppé n’est certainement pas dupe du jeu qu’on voudrait lui faire jouer. François Fillon et ses amis ont bien insisté sur le terme provisoire de sa mission de médiation (…). Qui croira que l’orgueilleux Juppé pourrait se contenter d’être une doublure et même une doublure transitoire ? »

     Une médiation de cet ancien repris de justice –M. Juppé a été condamné  en décembre 2004 à  quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris-  que M.  Copé a totalement exclu. «Quel en serait l’objet ? On ne va pas mettre en place le candidat que le perdant veut imposer», a-t-il  lancé.

     Rappelons au passage que M. Ciotti n’est pas le mieux placé pour évoquer « le combat moral » de son champion,  lui qui en toute immoralité avait déposé en mai 2010,  avec feu  son collègue Christian Vanneste,  des propositions de loi visant à ­interdire les triangulaires  pour empêcher les candidats du  Front National de se hisser au second tour, et partant d’être élus…

     D’ailleurs, cette peur de l’UMP de ne plus se partager le pouvoir avec l’aile gauche du parti euromondialiste, trouve son pendant au PS constate Bruno Gollnisch. Un « conseiller de l’Elysée », cité hier lors du débat qui a lieu dans l’émission d’Yves Calvi  sur France 5 dans son émission C dans l’air, faisait  état de son inquiétude. Celle d’une crise  de  l’UMP qui « tire vers le bas » l’ensemble des partis du Système et qui profite directement au FN et à Marine Le Pen…

     Rappelons enfin que la posture droitière, hypocrite et opportuniste de M. Copé sur laquelle il a tenté de capitaliser pour se démarquer de son rival, n’illusionne pas les sympathisants du FN. Selon le sondage Ifop pour le JDD publié le 11 novembre 2012, à la question « Pour chacune des personnalités (de droite) suivantes, souhaitez-vous qu’elle joue un rôle important ou pas important au cours des prochaines années », les électeurs frontistes répondent OUI à 42 % pour Francois Fillon  à seulement 34% pour Jean-François Copé

     Quand cette question est posée à l’ensemble de nos compatriotes les Français hissent (hissaient ?)  M. Fillon  en tête du classement (49%),   Marine arrivant en seconde  position,  faisant jeu égal à un  point près avec Jean-Louis  Borloo mais  devance Jean-François Copé de 5 points- respectivement 37% contre 32%.

    Selon  le résultat du sondage CSA pour BFMTV, réalisé après l’élection à l’UMP et publié aujourd’hui  François Fillon  est considéré comme le meilleur candidat (23%) pour représenter l’UMP à l’élection présidentielle en 2017, suivi de près par Nicolas Sarkozy (20%), malgré ses soucis judiciaires. Tous deux devancent nettement Jean-François Copé cité par seulement 9% des personnes sondées. Mais pour 26% des sondés,  aucune de ces trois personnalités proposées ne serait le meilleur candidat pour l’UMP et 22% ne se prononcent pas.

    http://www.gollnisch.com

  • Dérapages à l’UMP, vérités au FN

     

    De la conférence  de presse tenue hier par François Hollande à l’Elysée, la première depuis son élection, Marine Le Pen  a dit de manière resserrée tout ce qu’il fallait en penser –voir son communiqué en ligne sur le site du FN. Avec une légitimité dans les critiques qui ne saurait être celle des caciques de l’UMP frayant largement dans les mêmes eaux euromondialistes que leurs frères ennemis du PS.  Une UMP en pleine guerre des chefs –elle laissera des traces…- alors que les adhérents sont amenés à voter dimanche prochain pour désigner leur nouveau président,   et qui pousse MM. Fillon et Copé à sortir les dagues tout en parlant souvent à tort et à travers. 

    Dernière affaire en date, rapporte Lepoint.fr  « interrogé ce mardi matin sur BFM TV/RMC sur l’hypothèse d’un rassemblement entre la droite et l’extrême droite,  François Fillon a répondu : jamais. Interrogé sur  les intentions de Jean-François Copé, il avait assuré, avant d’être coupé par une autre question : Je ne le crois pas, parce que je pense que tout dans ses origines, dans son engagement politique le conduit… Dans son récent livre Manifeste pour une droite décomplexée, Jean-François Copé raconte que son grand-père paternel est arrivé en France en 1926 en provenance de Roumanie pour fuir l’antisémitisme et le bolchévisme et que ses grands-parents et son père ont été sauvés en novembre 1943 d’une rafle nazie par une famille de Justes à Aubusson. »

    « Michèle Tabarot, soutien de Jean-François Copé» a dénoncé « les propos pour le moins ambigus et alambiqués (de François Fillon qui) ne sont pas acceptables.»  Un autre  soutien de M. Copé, «  le député UMP du Nord Sébastien Huyghe, s’est lui aussi étonné que François Fillon ait fait référence aux origines de Jean-François Copé pour expliquer certains positionnements politiques de ce dernier (…). Faut-il rappeler à M. Fillon que c’est ce type de logiques qui ont dérapé par le passé en certaines idéologies éloignées de nos principes républicains (…) », ajoute M. Huyghe.

    Encore un peu et les amis de Jean-François Copé accuseront François Fillon de dîner régulièrement avec  Dieudonné !

    Au registre des énormités, M. Copé n’est pas en reste. En témoigne la  saillie de ce dernier, – petite phrase qui s’inscrit pleinement dans la compétition interne à l’UMP- qui a contesté vendredi dernier le droit de  Florian Philippot, vice-président du FN, à déposer une gerbe, « à titre personnel » et ne portant « pas de marque du Front National », sur la tombe du Général De Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises (Marne).

     Le  secrétaire général de l’UMP, qui s’est lui aussi rendu  sur la tombe du fondateur de la Vème République a éructé : «Quand on sait que depuis 1940, de manière continuelle, l’extrême droite a appelé à exécuter le général De Gaulle… Que le Front National envoie l’un de ses membres les plus zélés devant la tombe du général De Gaulle, ça s’appelle de l’usurpation d’identité».

     Usurpation, « compliment » que l’on peut renvoyer aux héritiers putatifs du « gaullisme » qui se sont échinés à mettre à bas les aspects positifs de la politique menée par le général et que Florian  Philippot a résumé: «L’indépendance nationale, la grandeur de la France, l’Europe des nations…».

    M. Copé feint  en outre d’ignorer ce qui est la base même de la « philosophie » qui a présidé à la création du FN il ya quarante ans, à savoir, une volonté de rassemblement de toutes les forces patriotiques,  de réconciliation nationale par delà les divisions et les déchirements nés des  traumatismes de la défaite de 1940 et de la décolonisation.

    Un De Gaulle qui serait aujourd’hui cloué au pilori par les Copé, Fillon, Pécresse, Wauquiez, Bertrand, NKM et consorts , rappelait  Bruno Gollnisch, il y a deux ans,  pour avoir alerté des dangers d’une submersion migratoire non européenne et qui,  rapportait Alain Peyrefitte, expliquait que «  Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ».

    A l’évidence en effet insistait Bruno, « Il y a bien  un peuple français qui est principalement -pas exclusivement- une synthèse des civilisations celtique, latine et germanique » dans une   France qui  «n’est pas réductible aux valeurs républicaines, à l’idéologie des droits de l’homme, n’est pas née en 1789 ;   c’est une réalité charnelle et spirituelle »

    Alors certes, Bruno Gollnisch, modéré en tout, est très modérément « gaulliste », la geste gaullienne étant de son point de vue entachée de beaucoup de travers et d’ambiguïtés.

     Nous l’évoquions déjà sur ce blog, il y a le De Gaulle de la résistance et celui de l’épuration sauvage, « l’homme qui faisait se battre les Français entre eux » ; le De Gaulle cynique, vaniteux, menteur, manipulateur,  aux mains couvertes du sang des patriotes, et celui des belles envolées lyriques de ses Mémoires dans lesquelles, parfois, filtre la vérité…

     Il y a le De Gaulle maurrassien  et le De Gaulle progressiste ; celui du refus d’abdiquer notre indépendance nationale et de la trahison des pieds noirs,  du massacre des harkis ; le De Gaulle des accords d’Evian privant notamment notre pays des ressources énergétiques du Sahara, celui de la décolonisation de l’Afrique noire plus ou moins réussie, de la sortie de l’Otan, de la dissuasion nucléaire, du refus, nous l’avons vu  de l’immigration-invasion

     Et si le drame  de l’Algérie française a été le déclencheur  à l’adolescence, de la conscience politique,  de l’engagement de   Bruno Gollnisch, celui-ci a toujours dénoncé   «le  largage  dans des conditions indignes, indécentes, atroces  de l’Algérie ».  «Je suis persuadé contrairement  au général De Gaulle que si la France était restée en Algérie il y aurait  beaucoup de moins d’immigration en provenance  d’Algérie parce que ce pays serait prospère et les populations auraient   de quoi  vivre et prospérer sur leur territoire natal…»

    Présent samedi à Nice devant 250 militants  pour célébrer le 40e anniversaire du FN, « un événement exceptionnel dans la vie des partis politiques nationaux », Jean-Marie Le Pen n’a pas manqué d’être questionné sur ce dépôt de gerbe d’un dirigeant du FN sur la tombe de De Gaulle.

    « Cela  prouve la largeur d’esprit des gens du Front National» a déclaré son  Président d’honneur  lors d’une conférence de presse. «Il est bien évident que nous ne sommes pas d’accord sur tout au Front National, mais nous sommes d’accord sur l’essentiel ». « Il y a toutes sortes de citoyens au Front National, y compris des gaullistes. Mais je ne serai pas plus choqué par le fait qu’on aille déposer une gerbe sur la tombe du général De Gaulle que je ne serai choqué si quelqu’un du Front National déposait des fleurs sur la tombe du Maréchal Pétain », a-t-il déclaré.

    Un Philippe Pétain qui devant l’Histoire,  comme Charles De Gaulle,  rappelait d’ailleurs Bruno Gollnisch il ya deux ans à Villepreux,  « doit avoir la place que mérite la vérité. »

    «  La vérité d’un régime corrompu et incapable de dirigeants élus par le Front populaire, qui, dans la catastrophe à laquelle ils ont été incapables de faire face, se sont lamentablement débinés et ont refilé à ce vieillard l’ardoise de leurs erreurs (…).  Il y a des gens de bonne foi qui ont suivi Pétain, il y a des gens de bonne foi qui ont suivi De Gaulle.»

    « Ce dont je suis sûr en tout cas, indiquait-il encore, c’est que les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. »

    «  Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. »

    Une dernière remarque sur laquelle s’accorde  tous les frontistes et beaucoup de Français, par-delà leur sensibilité particulière.

    http://www.gollnisch.com/