Rapatriées en France, les femmes de jihadistes parties en Syrie, entre 2013 et 2019, occupaient des tâches domestiques, recluses à la maison et devaient mettre au monde les futurs combattants de Daech.
“Là-bas, elles portent des armes, sont formées à leur maniement et portent parfois une ceinture explosive“, décrit ce même enquêteur. Alors que 11 des 15 femmes rapatriées la semaine dernière en France, de retour du camp de Roj, au nord-est de la Syrie, ont été mises en examen et écrouées, les services d’enquête s’enrichissent de nouveaux témoignages au fur et à mesure de ces vagues de retour.