Emmanuel Macron est ambigu dans son rôle attendu d’homme de paix. Certes, le chef de l’Etat a maintenu le contact avec Vladimir Poutine et c’est une bonne chose. Il a également contraint, mardi, Bruno Le Maire à corriger ses propos belliqueux. Le ministre de l’Economie s’était cru autorisé à rappeler la détermination de l’Europe à « livrer une guerre économique et financière totale à la Russie (…) et provoquer l’effondrement de l’économie russe ». « Le terme de guerre était inapproprié et ne correspond pas à notre stratégie de désescalade », s’est amendé Le Maire, hier.
magouille et compagnie - Page 663
-
D’une « guerre » à l’autre, la macronie mise sur la peur
-
C’est l’événement politique de la campagne : Raffarin rallie Macron !
Jean-Pierre Raffarin ? Un personnage de cinéma. C’est à la fois Igor, le serviteur borgne du baron Frankenstein, et le traître fourbe des films de cape et d’épée, façon Capitan, d’André Hunebelle : sous sa cape, il dissimule un stylet, dans ses bagues du poison. Mais à la fin du film, il finit dans les douves du château ou sur la paille humide des cachots.
À peine moins sérieusement, l’honnêteté faite homme vient donc d’annoncer son soutien, sincère et désintéressé, à Emmanuel Macron, tout en affirmant conserver à l’endroit de Valérie Pécresse toute son « affection » et sa « considération ». Une telle abnégation humaniste ne peut que forcer le respect.
-
Macron, la Russie et l’Ukraine : le cirque de l’impuissance, par Clément Martin
À l’heure où ces lignes sont écrites, la Russie vient d’envahir l’Ukraine, dans le cadre d’une « mission de maintien de la paix ». Cette décision fait suite aux tentatives échouées d’Emmanuel Macron de convenir d’une solution garantissant la paix entre Kiev et Moscou. Après chacun des deux entretiens entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron (le 7[1] et le 20 février[2]), ce dernier s’était vanté d’avoir trouvé un terrain d’entente qui éviterait l’escalade des violences. Quatre jours après le dernier face-à-face entre Paris et Moscou, la Russie lançait l’assaut. Cet épisode illustre à la fois la théâtralité du gouvernement Macron autant que l’impuissance française et européenne actuelle.
-
Le covid a disparu…
Certains esprits caustiques proposent de décerner le prix Nobel de médecine à Vladimir Poutine pour avoir réussi en deux jours à faire disparaitre le méchant covid des radars médiatiques et lui avoir intimé l’ordre d’arrêter de contaminer les gens.
-
France Terre d’Asile : chape de plomb sur une affaire d’agressions sexuelles à Chaumont (52) : aide pour obtenir un titre de séjour en échange de “gentillesses”
-
[Tribune] Sous prétexte de guerre en Ukraine, va-t-on une nouvelle fois voler aux Français l’élection présidentielle ?
Alors que la guerre qui n’a pas encore dit son nom se poursuit et s’installe en Ukraine, une petite ritournelle commence à tourner en France. Une ritournelle qui, relayée par les courants dominants, annonce déjà que l’élection présidentielle prévue les 10 et 24 avril prochains ne sera, compte tenu des circonstances, qu’une nécessaire reconduction du Président sortant, voire un plébiscite annoncé pour celui qui n’est pas encore candidat.
-
Russie-Ukraine : un festival de mensonges, de manipulations et de fausses nouvelles des médias Mainstream !
Les derniers événements de la guerre Russie-Ukraine au 1er mars [Photo AFP]
On a rarement vu pareille unanimité, pour ne pas dire unanimisme, sur les réseaux concernant la guerre en Ukraine. Certains médias « importants et politiquement corrects » rediffusent parfois sans aucune honte les mensonges et les manipulations et, quand ils sont pris la main dans le pot de confiture, les rectifient de façon biaisée et sans retirer ni corriger leurs anciennes assertions.
Voici un petit florilège relevé ici et là :
-
« Dis-moi qui sont tes amis… », nouvel épisode.
Cette rubrique est hélas sans fin ! Tant les turpitudes autour de l’Elysée d’Emmanuel Macron se révèlent chaque jour plus nombreuses. Il en est ainsi aujourd’hui de l’affaire Laurent Bigorgne, un intellectuel influent, un homme de l’ombre qui a l’oreille des puissants mais qui est aussi un ami intime d’Emmanuel Macron.
-
Les médias Français mentent-ils sur la Russie et Vladimir Poutine ?
-
Pluralisme dans les médias : l’enfer pavé de bonnes intentions
À la demande des sénateurs socialistes Sylvie Robert et David Assouline, une commission d’enquête sur la « concentration des médias en France » a été lancée en novembre dernier.
Le centriste Laurent Lafon, nommé président de cette commission, explique, dans une courte vidéo publiée sur le site du Sénat, qu’il s’agit de mener une « ré-interrogation des principes de diversité et de pluralisme » dans les médias. Une noble cause qui aurait de quoi en réjouir plus d’un, notamment lorsqu’on pense au déferlement de slogans, tels que #pasmaredevance (pour « pas ma redevance »), qui fleurissent sur les réseaux sociaux, pour pointer du doigt des discours largement orientés sur les canaux de l'audiovisuel public.