A lire le savoureux livre de Jean Tulard, “Marengo, ou l’étrange victoire de Bonaparte”, on découvre comment Napoléon a certes été un homme d’action, mais aussi comment il a été un pionnier de la communication politique. Marengo avait commencé par une défaite puis s’est transformé en victoire en fin d’après-midi. Le Premier Consul était assez responsable de la première et assez étranger à la seconde dans laquelle Desaix avait joué le rôle décisif qui lui avait coûté la vie, mais avec habileté, il a présenté son erreur initiale comme un piège tendu à l’ennemi et brillamment réussi. Le dosage de l’action et de la communication est la trame de la politique moderne. Seule l’évolution des doses est inquiétante. Marengo fut une victoire avant que l’artiste ne la métamorphose en légende.
magouille et compagnie - Page 663
-
MACRON OU LE MALIN GÉNIE DE LA REPENTANCE !
-
Allahicité : L’Eglise n’avait pas de dérogation pour la Semaine Sainte, les musulmans en ont pour le ramadan
Les évêques n’avaient pas bougé pour demander une dérogation au couvre-feu afin de célébrer les offices du Triduum pascal. Seuls Civitas et Via avaient engagé un référé au Conseil d’Etat, recours qui avait été rejeté.
Le ramadan a commencé le 13 avril et on apprend par la voix du CFCM que les musulmans ont obtenu une dérogation pour toute la durée du ramadan :
Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) informe les musulmans de France qu’il est toléré de se rendre au lieu de culte le plus proche de son domicile pour accomplir la prière du matin. Cette dérogation est accordée par Monsieur le Ministre de l’intérieur à la demande du CFCM.
Le CFCM recommande aux imams de retarder cette prière dans la mesure du possible pour permettre un usage utile et limité de la dérogation.
La première prière doit avoir lieu avant l’aube. La mosquée de Paris a donné les horaires pour Paris, variables selon l’heure de lever du soleil, de 5h24 le 13 avril à 4h18 le 13 mai.
-
Covid-19 : Jean Castex avertit que «La troisième vague est loin d’être terminée»
«La troisième vague est loin d’être terminée, même si, sur l’incidence, un certain nombre d’évolutions favorables» sont observées, a annoncé le premier ministre Jean Castex lors d’une visite du CHU de Caen ce vendredi 16 avril. L’exécutif maintient l’objectif de rouvrir de rares activités à la mi-mai, mais sans faire de grandes promesses.
-
L’exception Mélenchon : alors que « les gens » sont confinés, il s’offre une tournée en Amérique du Sud !
Alors que la France vient d’atteindre les 100.000 morts du Covid-19, le principal problème du pays ne sera pas « le déplacement international de Jean-Luc Mélenchon », dit son bras droit d’ultra-gauche Adrien Quatennens. C’est à voir.
En effet, la dernière « mélenchonnade » est une parfaite illustration de la mentalité des élites qui prétendent gouverner ce pays : ce qu’ils imposent aux autres ne les concerne en rien et c’est bien le problème, justement.
-
Covid : un continent caché du quoi qu’il en coûte macronesque
Quand M.Macron confond épidémie avec gestion d’une situation épidémique pour s’exonérer à bon compte ! Alors même que l’on sait que les plus jeunes sont justement quasiment épargnés par le virus. Ce continent caché fait aussi partie de son quoi qu’il en coûte. Mais un chèque psy et il n’y paraîtra plus… !
https://www.lesalonbeige.fr/covid-un-continent-cache-du-quoi-quil-en-coute-macronesque/
-
RESTAURANT CLANDESTIN : LES MEILLEURES EXCUSES
-
#SaccageParis : Anne Hidalgo humiliée, martyrisée, mais aussi un peu ridiculisée…
Ne chantez plus, tel Maurice Chevalier jadis : « Paris, reine du monde, Paris, c’est une blonde. » Déjà, parce que « reine du monde » n’est pas le compliment auquel on pense en premier en se risquant dans la capitale. Et surtout parce que « blonde » pourrait faire figure d’offense à la diversité de la « ville inclusive » voulue par sa mairesse – ou marâtre, c’est selon – Anne Hidalgo.
-
La liberté crucifiée dans l’indifférence
Rien n’est plus fascinant que l’indifférence générale qui accompagne l’assassinat de la liberté. Certes, la routine est toujours la complice du despotisme. Les Français subissent depuis un an des contraintes monstrueuses qu’aucune guerre ni aucune occupation n’avaient justifiées: interdiction de se déplacer à plus de 10 km, couvre-feu systématique à 19H, interdiction de se rendre dans les bars et les restaurants ou d’acheter des vêtements, bannissement de la circulation interdépartementale et des voyages.
-
La journaliste Regina Villela fait la chronologie des faits qui allaient aboutir à une tentative de "coup d'État" pour renverser Bolsonaro.
Venons-en à la chronologie des faits :Le 6 septembre 2018, Bolsonaro subit une attaque et le lendemain, le haut commandement de l'armée se réunit pour prendre des mesures. Sous la pression des autres généraux, le général Villas Boas, alors commandant de l'armée, a décidé d'imposer au président du STF (Suprême Tribunal Fédéral), Dias Toffoli, la nomination du général Fernando Azevedo e Silva comme conseiller direct, afin de "surveiller" de près les coulisses du STF.
L'opposition savait déjà que Bolsonaro allait remporter l'élection et l'attentat était la dernière tentative pour empêcher sa victoire dans les urnes ;Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, international, magouille et compagnie 0 commentaire -
« Et si il n’y avait jamais de sortie de crise ? » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Aujourd’hui je vais être un peu plus long que d’habitude, mais le sujet est d’ampleur et le mérite. Et puis nous sommes vendredi, vous aurez tout le week-end pour écouter et lire ce qu’il y a dans cet article.
Je ne veux rien vous imposer, mais partager avec vous un scénario qui me semble fondamental en termes analytiques.
Il n’était pas franchement possible de le faire il y a un an. Aujourd’hui, cela commence à devenir audible.