Donc, « l’heure est grave ». Notre Premier ministre l’affirme dans un tweet qui tente d’habiller le camouflet parlementaire reçu ce 12 juillet des oripeaux de la dignité bafouée.
L’heure est grave car, jusqu’ici, tout s’était passé comme prévu pour notre gouvernement tout neuf. La NUPES avait fait beaucoup d’agitation – c’est ce qu’ils font de mieux – pour rien. La motion de censure de la gauche s’était écrasée sur la réalité de son poids au Parlement et dans l’opinion : 25 % des voix, pas plus. Passé le temps de l’esbroufe, le roi Mélenchon reste plus nu que NUPES. Élisabeth Borne a jusqu’ici triomphé facilement.