Hilaire de Crémiers analyse dans Politique magazine le projet de loi sur le séparatisme, qui vient agiter les médias et que ne résout rien :
[…] Tout le monde sait que plus personne ne contrôle les banlieues, les quartiers dits sensibles qu’aucun organisme, même policier, ne peut sérieusement inspecter ni même répertorier, les mosquées encore moins, même si, de temps en temps, il en est qui sont visées par une décision judiciaire ou administrative, comme à l’encontre des quelques trop visibles associations qui promeuvent publiquement un islam radical, tel le Collectif contre l’islamophobie. Mais pour le reste qui pullule par milliers sous tous les prétextes possibles, du religieux à l’éducatif, du culturel au sportif, avec toutes sortes de complicités locales, que peut la loi ? Sans compter les querelles qui divisent les organisations musulmanes et qui rendent vaines toutes les tentatives de constituer un islam de France. La Grande Mosquée de Paris vient encore de le faire savoir.