
La réalité rattrape toujours les fautes, les chimères et fictions des politiques… C’est un axiome de base. À commencer par cette illusion selon laquelle le fameux moteur franco-allemand serait le deus ex machina de l’Europe.
Depuis des années, les gouvernements français ne jurent que par l’Allemagne ; Paris n’a de cesse de courtiser Berlin, sans s’apercevoir – ou en refusant de voir – l’évolution « nationale » de l’Allemagne qui entend de plus en plus agir par elle-même et revendique, par exemple, le siège permanent du Conseil de sécurité de la France et passe Strasbourg, siège du Parlement européen, par pertes et profits : voir les déclarations de Annegret Kramp-Karrenbauer (AKK) ainsi que celles, similaires, du vice-chancelier Olaf Scholz…