Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 1406

  • Faillite des transports publics

    Faillite des transports publics

    L’autorité organisatrice des transports publics, Ile-de-France Mobilités, a confirmé, mercredi 8 juillet, ne plus pouvoir payer ses opérateurs, SNCF et RATP. Le conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) vient de voter à l’unanimité d’arrêter de financer ses opérateurs jusqu’à ce que le budget 2020 soit à nouveau stabilisé. Cette décision fait suite au refus d’un plan d’aide de l’Etat visant à couvrir les pertes liées à l’épidémie de coronavirus. Valérie Pécresse indique aux Echos :

    « Le Covid est un ouragan qui nous a causé des pertes de recettes abyssales, de 2,6 milliards d’euros : 1,6 milliard de recettes commerciales perdues en raison de la chute de la fréquentation et un milliard du versement mobilité. Depuis le début, nous avons payé pour l’équivalent de 100 % des services [principalement auprès de la RATP et du Transilien de la SNCF], avec 30 % des trains qui roulaient, des trains eux-mêmes vides. Nous l’avons fait en pensant que l’Etat serait à nos côtés »

    Le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a présenté la compensation de 425 millions d’euros comme un acompte pour parer à l’urgence.

    Valérie Pécresse ne voit pas d’autre solution possible que la cessation de paiements face au trou d’IDFM.

    Faute de transports, il va falloir poursuivre le télétravail…

    https://www.lesalonbeige.fr/faillite-des-transports-publics/

  • 150 détenus en lien avec le terrorisme sortiront en 2022 : la sénatrice Goulet face à Dupond-Moretti

  • Thomas, la victime blanche qui n’intéresse pas les médias

    justice-pour-thomas.jpg.webp

    VOILÀ PRÈS DE DEUX MOIS QUE LE DÉCÈS DE DEUX RÉCIDIVISTES LORS DE LEUR INTERPELLATION, L’UN AUX ÉTATS-UNIS, L’AUTRE EN FRANCE, SUSCITE UN MOUVEMENT QUI FAIT LA UNE DES MÉDIAS DE GRAND CHEMIN. CES DEUX ÉVÉNEMENTS OCCULTENT POURTANT D’AUTRES FAITS RÉVÉLATEURS DE L’ÉTAT DE LA SOCIÉTÉ DANS LAQUELLE NOUS VIVONS. LA TRÈS DISCRÈTE COUVERTURE MÉDIATIQUE D’UNE RÉCENTE AGRESSION MORTELLE À SARCELLES NOUS LE RAPPELLE AVEC ACUITÉ.

    BLACK LIVES MATTER OU RIEN

    Le mouvement “Black Lives Matter” a été accueilli par les médias de grand chemin avec enthousiasme. Qu’un noir décède sous la pression d’un policier violent aux États-Unis et c’est l’ensemble de la communauté noire qui est présentée comme victime de discriminations, c’est la police qui est mise en accusation pour le racisme qui y sévirait, c’est même la société dans son ensemble qui serait raciste.

    Les meneurs du mouvement “Black Lives Matter” peuvent se réjouir : les médias annoncent des décisions qui confinent parfois au concours Lépine de la bêtise comme le New York Times qui privera les Blancs de majuscule, contrairement aux Noirs. Comme le relate notamment Marianne, des entreprises ont pris des mesures visant non pas à l’égalité, mais à la discrimination positive. Ce qui va aboutir à favoriser une personne en raison de sa couleur et non de sa compétence. Peu importe que le sentiment victimaire ait été attisé au-delà de la raison et que la discrimination positive aboutisse à créer des injustices, des tensions et du ressentiment…

    Lire la suite

  • Une adjointe à l’agriculture à la mairie de Paris

    Vous avez bien lu. La mairie de Paris se paie une adjointe, « chargée de l’agriculture, de l’alimentation durable, et des circuits courts ». Autant la nourriture est un enjeu de sécurité publique et il est tout à fait légitime de s’en préoccuper, autant évoquer l’agriculture dans Paris est une plaisanterie. S’il s’agissait d’une responsabilité bénévole, il serait tout naturel d’en rire. Mais à six mille euros par mois, c’est obscène. Obscène que les Parisiens, dont 21,1 % vivent dans des logements sociaux, paient avec leurs deniers ce fantasme bobo absolument grotesque. L’agriculture, à Paris, se limite aux quelques ruches sur le toit de l’Opéra, et aux vignes (fort) chétives de Montmartre. Et bon courage aux amateurs de poissonnailles si l’objectif est d’élever du fretin dans la Seine.

    Audrey Pulvar représente tout ce que Paris produit de plus pénible : des idéologues ridicules partout sauf dans la quinzaine de métropoles mondialisées qui ont fait sécession de leur pauvre pays ou de leur pays pauvre, donneurs de leçon compulsifs, et trouvant toujours le moyen de se faire entretenir avec l’argent public.

    Lire la suite

  • La théorie du « privilège blanc » à l’assaut du pouvoir, par Clément Martin (Les Identitaires)

    Nouveau concept star des social justice warriors, le « privilège blanc » n’est pas qu’un gadget intellectuel à la mode. Cette idée gagne du terrain en France. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNDH), fondée en 1947 par le Français René Cassin, juriste et proche collaborateur de Charles de Gaulle, vient de rendre son rapport annuel sur « la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie ». Rappelons tout d’abord que cette institution, autorité administrative indépendante (AAI), ne reçoit en théorie aucune commande de la part des pouvoirs publics. Son rôle est de conseiller. D’abord attachée à la définition classique des droits de l’homme (liberté d’expression, de circulation, de réunion, etc.), le nombre de ses attributions a beaucoup augmenté ces dernières années, alors qu’elle-même critique volontiers « l’inflation législative ». La lutte contre le racisme a rejoint son éventail d’actions depuis 1990 ainsi que « toutes les formes de haine anti-LGBT » en 2018. Alors qu’elle avait jugé la loi AVIA « disproportionnée et inopportune », la CNDH se convertit à la paranoïa ambiante autour du « privilège blanc », cité plusieurs fois dans son rapport présenté le 21 juin dernier. De plus, si elle récuse le droit de censure à des sociétés privées, elle « recommande [au gouvernement] de poursuivre l’amélioration de la coopération [de l’État] avec les fournisseurs d’accès à Internet, les hébergeurs et les sites de référencement aux fins de retrait des discours de haine en moins de 24 heures. » Quand on connaît l’interprétation de plus extensive, au niveau politique et judiciaire, de la notion d’incitation à la haine, il est clair que cette recommandation ne peut qu’amener à une censure plus rapide et plus large.

    Lire la suite

  • Remaniement : ça a déjà fait pschitt

    macron-1.png

    « Rien de nouveau sous le soleil », « une tempête dans un verre d’eau », on peut utiliser l’expression que l’on veut, mais ce qui est sûr, c’est que tout cela aura encore fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose…

    Énième numéro d’illusionniste pour le maître en communication de l’Élysée, le remaniement ministériel devait avoir pour but de marquer un tournant après l’épreuve du Covid-19 dans la politique du chef de l’État pour la fin du quinquennat et en prévision de 2022.

    Cela faisait déjà un certain temps que l’exécutif cherchait à faire peau neuve et à se redonner les moyens de gouverner tant bien que mal une France qui traverse un moment difficile de son Histoire.

    Lire la suite

  • Dupond-Moretti et Darmanin, les noces funèbres ?

    mor darma.jpg

    Par Etienne Defay

    Le choc promis par Emmanuel Macron que devait incarner le remaniement est finalement as- sez décevant. Un subtil mélange de fond de tiroir, de recasage et de racolage. La seule véritable prise de guerre, non des moindres puisqu’il s’agit du monstre du barreau et terreur des magistrats, le Gargantua du prétoire, Maître Eric Dupond-Moretti. La promesse de débats houleux et de joutes parlementaires homériques pour les plus optimistes. Pour les réalistes, en plus d’être l’arbre qui cache la forêt en matière de  renouveau, Dupond-Moretti garde des Sceaux, c’est l’arrivée de l’extrême gauche aux fonctions suprêmes. Celui qui se définit comme de sang mêlé et porteur « d’antiracisme », le défenseur de Théo Luhaka, de Patrick Balkany et d’Abdelkader Merah, grand ennemi des magistrats est donc ministre de la Justice. Lors de sa première visite à la prison de Fresnes, il a été ovationné. Pas par les surveillants mais par les détenus. Ambiance.

    Lire la suite

  • Thomas Sowell: quand la « justice sociale » égare la société. La lutte contre les "discriminations" peut être toxique, par Michèle Tribalat.

    Source : https://www.causeur.fr/

    Dans Discrimination and disparities, l’économiste Thomas Sowell analyse le discours dominant sur les discriminations et la « justice sociale ». Il affirme qu’il produit des ravages dans l’éducation ou dans la délinquance.

    Thomas Sowell est un économiste américain de la Hoover Institution à l’Université de Stanford qui se décrit lui-même comme un conservateur noir.

    Il a placé son livre Discrimination and disparities sous le patronage de Patrick Moynihan – « Vous avez le droit d’avoir votre propre opinion, mais pas vos propres faits. » – et  de Fernand Braudel  – « Dans aucune société, toutes les régions ou parties de la population ne se sont développées également »  – patronage qui dit tout de son ambition.

    Les bons côtés de la discrimination

    Avant qu’il prenne une connotation négative, discriminer consistait à discerner les différences et à choisir en conséquence. Cela revient, pour un employeur, par exemple, à juger d’après les informations dont il dispose sur les individus ou d’après des informations empiriques connues sur le groupe auquel ces derniers appartiennent. L’entrepreneur a tendance à jouer la sécurité, à défaut d’informations individuelles sécurisantes. Aussi, souvent, décide-t-il d’après les informations qu’il a sur le groupe. Il évalue son coût et se tromper peut être extrêmement pénalisant.

    Lire la suite

  • GOUVERNEMENT : que des bons! CENSURE : Dieudonné, Soral, Tabibian...

  • Le populisme, condition du réveil des peuples (2010) 2/2

    ... Et la progressivité de l’impôt

    Le populisme nécessaire, c'est aussi le retour à l'impôt progressif, par opposition à l'impôt proportionnel. Qu'il n'existe plus que cinq tranches d'impôts sur le revenu est une injustice majeure alors que les inégalités sociales explosent, et que les très riches sont de plus en plus riches. Que CSG et CRDS soient des impôts proportionnels est aussi totalement injuste. La progressivité de l'impôt est un principe intrinsèquement républicain. Il n’y a pas de République sans impôt progressif. Le bouclier fiscal créé par Chirac et Villepin, et amplifié par Sarkozy au profit des très riches, est une injustice quand l'argent des très riches n'est pas le fruit de leur travail mais provient de la financiarisation parasitaire ou encore de la dépravation du goût (les salaires des footballeurs ou des chanteurs par exemple). Le populisme nécessaire, dans le domaine fiscal comme dans les autres domaines, c'est le pouvoir donné au peuple travailleur d'ajuster les inégalités de revenus aux différences de compétences, d'engagement, d'énergie et de responsabilité dans le service rendu à la société. Le critère, c'est le service social. Personne ne conteste, dans le peuple travailleur, qu'il soit nécessaire et normal qu'un chirurgien soit mieux payé qu'un gardien de square. Mais même le second a droit de pouvoir vivre décemment de son travail.

    Le populisme nécessaire, c'est garantir que chacun donne à la société en fonction de ses capacités et que personne ne connaisse la misère. Ce n'est pas l’égalitarisme c'est l'égalité des droits, c'est l'égalité des chances, c'est l'égalité d'accès à l'éducation et à la culture. Ce n'est jamais la discrimination positive - qui rompt le pacte républicain - mais c'est l'accès à des internats gratuits pour les enfants travailleurs et doués issus de milieux pauvres. Le populisme, c'est la méritocratie républicaine.

    Lire la suite