France et politique française - Page 1475
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Claude Rochet : Le monde d'après devra se faire sans eux. (EDLQ #6)
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Immigration : Trump anticipe, l’Union européenne tergiverse et sera bientôt submergée
En début de semaine, Trump a annoncé une suspension temporaire de l’immigration, pour protéger les emplois des américains, alors que 22 millions d’entre eux ont perdu leur travail en un mois. Voila une mesure claire, ferme, et l’on peut compter sur lui pour l’appliquer avec opiniâtreté. En Europe, les médias semblent se demander pourquoi une telle mesure, alors que les États-Unis sont en pleine pandémie et que les flux migratoires ne sont pas forcément intenses en ce moment précis. Et de pointer, comme toujours, le prétendu populisme compulsif et pulsionnel du président Américain, sa démagogie préélectorale.
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Coronavirus : «Il est trop tôt pour dire si on pourra avoir des vacances» prévient Emmanuel Macron
Interrogé à l’issue de sa visite après une visite depuis une école de Poissy, dans les Yvelines ce mardi matin, au côté du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, le chef de l’État Emmanuel Macron a prévenu qu’il était encore trop temps pour prévoir des vacances d’été.
« On n’a pas gagné la bataille contre le virus, on l’a ralentie », a d’abord rappelé le président de la République.
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Coronavirus : changer de modèle économique ? Pas si vite...
Par Patrick Artus*
Les intellectuels, les économistes, les hommes politiques évoquent en Europe le passage à un autre modèle économique après la crise du coronavirus, passage qu’une très grande partie des opinions appelle de ses vœux. Il s’agit de s’occuper davantage du long terme, des activités stratégiques, des salariés mal payés mais indispensables, des populations les plus fragiles... Bref, de remédier à de nombreuses anomalies du modèle économique de l’Europe soulignées par cette nouvelle crise : la délocalisation de l’industrie du médicament et du matériel médical, le sous-investissement dans le système hospitalier, l’existence de populations fragiles (salariés titulaires de contrats de travail très courts, familles monoparentales...), la dépendance de l’activité économique vis-à-vis de certaines professions pourtant mal payées, donc peu considérées.
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Marine Le Pen dénonce la faillite idéologique du système
Epidémie de coronavirus oblige, le traditionnel hommage rendu chaque 1er mai par le RN à sainte Jeanne d’Arc a pris cette année une forme un peu particulière. Loin évidemment de rassembler les foules habituelles, cloîtrées chez elles en raison des restrictions liées au confinement, il n’en aura pas moins été l’occasion pour Marine Le Pen de dénoncer avec beaucoup de justesse la « faillite idéologique » du système à tous les niveaux et d’appeler à un renouveau de notre pays basé sur la souveraineté, l’indépendance et l’unité.
Jeudy pris en flagrant délit de désinformation
Tôt dans la matinée, la présidente du RN, masquée et accompagnée de son vice-président Jordan Bardella, s’était quand même rendue devant la statue de Jeanne d’Arc, place des Pyramides à Paris, pour déposer aux pieds de la sainte une gerbe de fleurs, comme elle le fait chaque année. N’en déplaise au grand désinformateur de Paris Match Bruno Jeudy qui, jamais avare de « fake news », n’a pas hésité à qualifier ce déplacement de « cinéma » en affirmant que « Marine Le Pen, qui ne célébrait plus guère ces dernières années Jeanne d’Arc pour se distancier du FN de son père, la redécouvre en 2020 pour mieux se mettre en scène en masque » ! Une affirmation particulièrement stupide, parce que chacun aura pu vérifier sur Internet qu’elle était mensongère, mais à laquelle Marine Le Pen s’est contentée de répondre : « Vous voyez pourquoi vous avez un problème sérieux de crédit auprès des Français »…
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Weber (1944-2020)
Dans la légende hindoue, les chats pourraient vivre neuf vies. Dans le contexte de la croyance asiatique en la réincarnation, le dieu Shiva aurait rencontré un chat dans un temple, qui se disait capable de compter jusqu'à l'infini. Lorsque Shiva lui demanda de s'exécuter, l'animal s'endormit au nombre 9.
Il était né, en juin 1944, au Tadjikistan soviétique, et n'hésitait pas, en souriant, à se dire Tadjik. En réalité, ses parents s'étaient réfugiés en URSS lors de l'attaque de l'Allemagne de 1941, leur Galicie[1]originelle, du fait des persécutions raciales ce n'est pas en qualité de félin, mais de trotskiste, qu'Henri Weber (1944-2020) aura connu neuf vies. Son piolet à lui s'est appelé coronavirus. Il était âgé de 75 ans.
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UCHRONIE A LA FRANÇAISE
Franck Buleux
L’heure est à la préparation du déconfinement, pas au déconfinement lui-même mais à sa préparation. Le pouvoir avance masqué, sans réelle ligne politique.
Si les masques sont en nombre insuffisant, ils sont facultatifs, s’ils sont en nombre suffisant, ils deviennent obligatoires. Tant que les tests seront en nombre insuffisant par rapport au nombre de nos concitoyens, ceux-ci seront facultatifs. C’est la politique de Gribouille mise en place par le président de la République et le premier ministre, assisté du ministre Olivier Véran et du scientifique Jérôme Salomon, l’homme du décompte morbide. La gouvernance n’est donc plus l’art de prévoir, comme l’indiquait Émile de Girardin en 1852, mais de l’empirisme pur et simple. Pour cela, il n’est nul besoin d’élus, il suffit de gestionnaires de stocks, une bonne formation de manager commercial et vous voilà promu ministre de la Santé. Rien de péjoratif ici, bien au contraire, un bon gestionnaire de stocks saura commander (et à qui surtout… et dans quels délais !) lorsque les stocks vont baisser. Un rapport d’équilibre entre les acquis et les besoins, se fondant sur un éventuel déficit sera mis en place.
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Achever la bête, par Etienne Auderville.
Source : https://lincorrect.org/
Orwell affirme qu’en ces temps de tromperie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire.” On connaît également le mot de Péguy : “Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit.”
Face au marasme de l’époque, à une oligarchie financière reproduisant depuis dix ans les pratiques qui la firent dérailler en 2008 – avec la sereine assurance de voir à nouveau les peuples payer ses excès –, face à une situation démographique qui fait craindre le pire pour l’Occident, face à l’enlisement de l’action publique et à la médiocrité de la classe politique, nombre de ceux qui se croyaient du bon côté du manche n’ont rien voulu voir. Arrimé à l’illusoire certitude de faire partie du happy few, le socle électoral de la macronie s’est crevé les yeux pour mieux suivre son maître : de même qu’il aurait fallu plus de communisme pour sauver le communisme, il fallait plus de social-démocratie pour sauver la social-démocratie, plus d’économie de marché pour sauver l’économie de marché, et bien sûr plus d’Europe pour sauver l’Europe.
En cette période pascale qui – pour les Chrétiens – est un temps de Révélation, l’épidémie est épiphanie : il aura suffi d’un pangolin pour que les certitudes se lézardent, pour que les dogmes économiques volent en éclat, pour qu’une vérité simple et limpide saute à la gueule de tous, y compris de ceux qui ne voulaient pas voir : tout va mal.
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Le Sénat rejette le plan de déconfinement du gouvernement
© ERIC FEFERBERG Source: AFP Gérard Larcher présidant une session du Sénat. (Image d'illustration).
Les sénateurs n'ont pas validé le plan de déconfinement du gouvernement, à 89 voix contre 81 et 174 abstentions. Ce vote n'empêche néanmoins pas le lancement du déconfinement, prévu le 11 mai. Douche froide pour la majorité présidentielle : le plan de déconfinement défendu par l'exécutif, a été rejeté par le Sénat (dominé par Les Républicains). 89 sénateurs ont voté contre et 174 se sont abstenus, tandis que 81 élus ont voté pour.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/74787-senat-rejette-plan-deconfinement-gouvernement -
Pour l’instant, nous avons déclenché un cataclysme nocif et même létal en sur-réagissant à une épidémie aux contours normaux
Nous avions relayé la vidéo de Jean-Dominique Michel, l’un des plus grands spécialistes mondiaux de santé, qui s’opposait au confinement. Suite aux critiques, il explique :
[…] La démarche scientifique - puisqu’il s’agit, sans la dénigrer ou la stigmatiser, de dépasser la réaction émotionnelle - vise à cerner les contours d’une problématique pour l’appréhender dans sa juste étendue.
On nous vend depuis des mois l’épidémie de Covid comme étant la pire catastrophe sanitaire de tous les temps : eh bien non, ce n’est absolument pas le cas ! Les historiens de la médecine nous le rappellent, les philosophes nous le rappellent, les épidémiologistes sérieux nous le rappellent. Le Covid est pour l’instant (sous réserve de mauvaises surprise à venir) une épidémie d’une gravité comparable aux autres épidémies infectieuses respiratoires, ni plus ni moins. De l’ordre de l’épidémie d’influenza 2017, qui avait été plus forte que les autres années sans que personne ne s’en émeuve et sans que l’on terre la population entière chez elle.
Dire du Covid qu’il s’agit d’une gripette ou d’une grippe ne veut rien dire. Les infections banales sont les affections banales, l’influenza est l’influenza et le Covid est le Covid. Une maladie bien étrange puisqu’alors qu’elle conduit aux drames que l’on a évoqués chez des personnes présentant des facteurs de risque (et uniquement chez elles), les trois quarts des personnes infectées ne se rendent selon les données dont nous disposons même pas compte qu’elles l’ont contractée !