L’hystérie antiraciste gagne les entreprises
Après avoir subi une épreuve de testing, sept grandes entreprises implantées en France font aujourd’hui l’objet d’une présomption de discrimination à l’embauche en raison des origines ethniques des candidats. Même si, depuis 2006, la loi sur l’égalité des chances reconnaît le testing comme preuve du délit de discrimination, le procédé s’avère à l’évidence parfaitement immoral. Il consiste en effet en une provocation à commettre un délit par un moyen détourné reposant sur le mensonge et la dissimulation. En l’occurrence, un délit de discrimination ethnique ou raciale. Procédé plus que discutable malgré les arguties de certains juristes.
Les sociétés Altran, Air France, Arkema, Rexel, Accor Hôtel, Renault et Sopra Steria ont visiblement donné dans le panneau et osé commettre l’indicible : préférer à l’embauche l’un de nos concitoyens autochtones à un candidat venu d’ailleurs. La justice a condamné les dirigeants desdites entreprises épinglées à effectuer une sorte de mini-stage de rééducation éclair d’une demi-journée. On imagine l’efficacité de pareille pantalonnade.