06/05/2020 – INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
C’est ce que semble montrer une comparaison qui a été faite sur Dedefensa.org entre la Belgique et les Pays-Bas. Dès le 17 mars, la Belgique a adopté un confinement radical à la Française. Les Pays-Bas, quant à eux, ont appliqué un minimum de mesures sanitaires obligatoires. Les chiffres publiés par l’OMS permettent de comparer l’efficacité sanitaire des mesures adoptées.
France et politique française - Page 1473
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Un non-confinement sous encadrement sanitaire serait plus efficace que le confinement contre le coronavirus
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Des méfaits de l’autocensure sur l’esprit public
Nombre de journalistes - y compris dans nos rangs - estiment que l’on peut se jouer des lois liberticides muselant l'expression d'opinions réputées incorrectes en recourant à des formules convenues. Mais même en semi-clandestinité, la plume reste toujours serve. En la matière, appeler un chat autrement pourrait curieusement aboutir à le prendre pour une souris.
Dans un papier publié sur le site libéral contrepoints.org, Patrick Smets, président du Parti libertarien belge, défend l'idée fort intéressante de la demi-mesure impossible en matière de liberté d'expression. Pour lui, « en matière de liberté d'expression, comme de peine de mort, il n'existe pas de juste milieu », ajoutant qu'en ce domaine, « être "contre la censure sauf pour les opinions abjectes", c'est être pour la censure ! » (19 janvier 2015).
La liberté d’expression est illimitée par nature
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La Cour des comptes chiffre le coût de l’immigration à 6,6 milliards d’euros pour l’année 2019
Dans son dernier rapport sur «l’entrée, le séjour et l’accueil des personnes étrangères» en France, la Cour des comptes chiffre le coût de l’immigration à 6,6 milliards d’euros en 2019. On y apprend également que l’octroi des premiers titres de séjour a augmenté de 38% depuis les années Sarkozy. 276.576 titres de séjours ont été délivrés en 2019.
Autre enseignement de ce rapport, la Cour des comptes vient de montrer que les deux procédures (onéreuses) d’expulsions de personnes en situation irrégulière, départs aidés ou forcés, ont un résultat médiocre. Il n’y a que 15 % de reconduites à la frontière. La cour a repris les chiffres de 2018 et obtient le ratio de 15 % (30 276 départs pour 132 978 mesures prononcées). Et la Haute autorité de résumer la situation : « Ces chiffres ancrent l’idée d’une politique de départ peu efficace. »
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Le freluquet savait, souhaitons que les familles des victimes du covid -19 n'oublient pas de lui présenter la note
Révélations très graves du Canard Enchainé : Emmanuel Macron savait les risques d'épidémie depuis décembre 2019, mais il n'a RIEN anticipé !Même pas la constitution d'un stock de masques préventif...L'exécutif n'a pas été pris au dépourvu : il est en-dessous de tout ! -
Comment on peut euthanasier la démocratie
Le projet de loi approuvé au dernier Conseil des ministres proroge l’état d’urgence sanitaire instauré par la loi du 23 mars 2020, pour une durée de deux mois, soit jusqu’au 24 juillet. Cela commence à faire beaucoup et l’on se souvient que l’état d’urgence contre le terrorisme, très récent, avait été appliqué pendant deux ans à partir de novembre 2015. Le recours de plus en plus fréquent à cet état d’exception qui limite les droits et les libertés crée une morne habitude dans la population qui n’est évidemment pas compatible avec l’esprit collectif qui rend vivante une démocratie.
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Échec gouvernemental au Sénat
Dans la partie feutrée qui l'oppose désormais, y compris en vue de l'horizon 2022, au président de la République, Édouard Philippe espérait un encouragement de la Chambre haute.
Ce 4 avril en effet, le Sénat devait examiner le plan de déconfinement, voté en première lecture à l'Assemblée nationale le 28 avril, grâce aux soutiens du Modem et des macroniens, au total 368 voix contre 100 et 103 abstentions.
On sait que le bicamérisme théorique de nos institutions ne fonctionne en fait qu'à sens unique. Le dernier mot appartient au Palais-Bourbon. Les sénateurs ne peuvent qu'amender, infléchir, conseiller, amadouer le gouvernement et son armada de technocrates. Leur avis, généralement mieux documenté que celui des députés, ne reste pas lettre morte. Mais faire chuter un ministère n'entre même pas dans le champ du possible.
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Sébastien Chenu : « Non seulement ils sont incapables, mais ils sont lâches »
Aurore Bergé, députée LREM, vient de déclarer sur Twitter : « Nous proposerons une adaptation de la législation pour effectivement protéger les maires pénalement mais aussi toutes les personnes dépositaires d’une mission de service public dans le cadre des opérations de déconfinement. » Une façon de préparer le « monde d’après » ? Réaction du député Sébastien Chenu.
Visiblement, la majorité et le gouvernement préparent le monde du déconfinement. Ils vont a priori légiférer le fait d’exonérer pénalement toutes personnes dépositaires de l’autorité publique. Ils parlent des maires en premier lieu, mais surtout des ministres. On pense à tous les responsables de cette gestion de crise, notamment à Agnès Buzyn, Bruno Salomon et Olivier Veran. Que cela révèle-t-il ?
Ceux qui croient que le monde d’après avec les mêmes responsables politiques de la Macronie sera différent du monde d’avant se trompent. En réalité, les mêmes individus auront les mêmes faiblesses et auront la volonté d’échapper à leurs responsabilités. Non seulement ils sont incapables, mais ils sont lâches. Ils nous le démontrent avec cette proposition. Il convient de faire la part des choses.
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NOS ATTENTES SUR LE ROYALISME !
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Confinement oblige, les Français n’auront pas le droit de se déplacer au-delà de 100 km, mais le Premier ministre ivoirien peut entrer en France !
En apprenant, le 3 mai, que le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, était arrivé en France pour se soigner, nous avons été plusieurs à nous interroger sur ce voyage.
En temps normal, ce déplacement serait tout à fait compris et incrémenté dans la longue liste des bons procédés de la Françafrique, mais là, on reste perplexe. En allant consulter les comptes réseaux sociaux du gouvernement ivoirien, on y apprend que leur Premier ministre est en France pour effectuer des examens médicaux hors cadre d’évacuation sanitaire. Rappelons que, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les frontières de la Côte d’Ivoire sont fermées à tout trafic de personnes (terrestre, maritime ou aérien) depuis le 22 mars 2020. Ne sont autorisés que les trafics de marchandises sous réserve de contrôles sanitaires. Par ailleurs, pour les mêmes raisons liées au Covid-19, les frontières de l’Union européenne et celles de l’espace Schengen sont fermées depuis le 17 mars au trafic de personnes, à l’exception des citoyens européens et leurs proches.
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Une crise qui modifie notre rapport au progrès
Par Sophie Amsili
Depuis plusieurs semaines, sur une grande partie de la planète, les usines sont restées portes closes, les voitures n’ont pas quitté les garages, le ciel s’est quasiment vidé de ses avions et la pollution de l’air a chuté, tout comme le bruit des villes. Des canards ont réinvesti des rues de Paris, quand celles de San Francisco voyaient réapparaître quelques coyotes. Qui n’a pas entendu un proche se réjouir de cette « pause » ? D’un retour à la nature qui serait, somme toute, une contrepartie bienvenue à la crise générée par la pandémie de coronavirus. « La pause actuelle donne l’impression d’une rupture dans un cycle et l’occasion de mettre à plat ce qui est utile dans la société et ce qui ne l’est pas », confirme Vincent Bontems, philosophe et chercheur au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Pour le chercheur, ces questionnements sont les « symptômes d’une crise culturelle », notamment autour d’une notion qu’il a beaucoup étudiée : le progrès.