France et politique française - Page 1551
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Sur C News, Michel Onfray : "Nous voulons rassembler les populistes".
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Déconfinement : ça sent la panique
À entendre les déclarations fumeuses, filandreuses, alambiquées des membres du gouvernement, à voir la mine défaite d’Édouard Philippe, la fébrilité de tous, on ne sent pas, du côté du gouvernement, une assurance à toute épreuve quant à ce déconfinement annoncé pour le 11 mai. Macron a prévenu qu’il sera progressif : personne ne sait donc à quel rythme il s’effectuera, sur combien de semaines il s’étalera.
Macron et Philippe eux-mêmes ne semblent pas plus éclairés que nous sur la question. Mme Ndiaye nous explique qu’il faudra du temps pour préparer le plan de déconfinement : pense-t-elle nous le dévoiler après la date officielle du 11 mai annoncée par le Président en personne ? Rien ne nous étonnerait plus venant de ce gouvernement, tant l’amateurisme et l’improvisation règnent à tous les étages.
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Ramadan et mesures de confinement – Ces préfets qui se couchent devant l’islam
Ce n’est un secret pour personne : chaque année, à l’approche du ramadan, revient pour les autorités, surtout celles dont dépendent (théoriquement) les zones de non-France, la véritable hantise d’un embrasement des banlieues. Et plus encore en ces temps où, épidémie de coronavirus oblige, les mesures de confinement imposées par l’Etat interdisent formellement les rassemblements et célébrations religieuses. Mais certains préfets croient avoir trouvé la parade pour acheter la paix sociale : avouer d’emblée leur impuissance à faire respecter la loi…
Emmanuel Barbe, dhimmi parmi les dhimmi
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Crise : le passage des responsables devant le juge pénal est inéluctable, par Régis De Castelnau.
"Face à une telle tragédie, la colère sera immense et face à des milliers de plaintes pénales venant de toute la France, il faudra rappeler fermement au corps des magistrats, au nom de qui ils doivent rendre justice. Et ceux qui ont failli devront rendre des comptes.
Emmanuel Macron serait, nous dit le Parisien en « colère froide », excédé par ceux qui sur les plateaux de télévision critiquent sa gestion de la crise, et il considère comme « irresponsable » le fait de saisir la justice pour qu’elle identifie et condamne les fautes pénales commises par les décideurs publics dans la gestion de la catastrophe pandémique connaît notre pays. Ayant décidément du mal avec le débat démocratique, il se fait menaçant faisant dire à un de ces « chevaux légers » la chose suivante : « Quand cette crise sera passée, on aura tous à rendre des comptes. Tous sans exception. La majorité bien évidemment et c’est normal. Mais aussi tous ceux qui ont joué, à certains moments, à un jeu dangereux pour déstabiliser le pays dans une période où l’unité prévalait ».
Bigre, va-t-il demander au Parlement de voter un nouvel article du code pénal réprimant « l’intelligence avec l’ennemi Coronavirus » ? Inquiétantes rodomontades.
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Villeneuve, une terrible bavure...
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Hommes-femmes : égalité devant la mort ?
Il est des astres politiques dont l’ambition se résume à exister… « quoi qu’il en coûte ». La médaille d’or revient évidemment à Ségolène qui, en 42 ans de vie politique – elle est entrée au PS l’année où la Légion a sauté sur Kolwezi ! –, cherche pathétiquement à ne pas disparaître et nous offre ce qu’elle sait le mieux faire : pleurnicher ! Aujourd’hui, c’est sur la mort de Christophe. Pour demain, on ne sait pas… suspense insoutenable !
L’autre médaillée, c’est Marlène ! L’écriture de romans sulfureux lui a ouvert à la fois les allées du pouvoir et les sentiers de la postérité par l’affectueux surnom dont on l’affuble désormais : la « madone des slips in ». Avec un sens aigu de l’à-propos, un souci louable de la gestion des deniers publics et une dilection marquée pour enfoncer les portes ouvertes, elle a commandé un sondage sur le thème suivant : « En période de confinement, comment se répartissent les tâches ménagères entre les femmes et les hommes ? » Je devine votre sourire et, sous-jacente, votre réaction : « Était-ce bien la peine de dépenser des sous pour ça ? »
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Une société solidaire ?, par Gérard Leclerc.
Le philosophe Edgar Morin estime que la crise sanitaire actuelle est propice à un réveil des solidarités à l’encontre des intérêts particuliers. De fait, les exemples abondent d’initiatives généreuses à la base. Sont-elles significatives d’un changement de civilisation
La situation absolument inédite qui est la nôtre, à cause de l’exigence de séparation sociale qu’elle induit, pourrait produire un repli généralisé dans un sens d’égoïsmes particuliers. Mais tel n’est pas toujours le cas. Nous savons l’extraordinaire générosité déployée par les services hospitaliers en premier lieu, qui leur valent reconnaissance et estime générales. Il y a aussi tous ceux et toutes celles qui assument les tâches indispensables à l’existence de tout un pays. Je ne les nommerai pas tous aujourd’hui. Mais je suis aussi témoin de gestes de solidarité et d’amitié, ne serait-ce que pour venir en aide aux personnes seules. Beaucoup d’initiatives sont prises de la part de bénévoles qui portent assistance aux hôpitaux souvent débordés.
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Zemmour : « Il faut inverser la politique d’immigration. Il faut que les banlieues redeviennent françaises. Les policiers y sont vus comme une puissance étrangère » (MàJ)
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Les personnes âgées privées de soin : l’épidémie a explosé dans ces tranches d’âges
Le Canard enchaîné publie les chiffres de ce que l’on craignait, à savoir l’abandon des personnes âgées, suite à une circulaire du ministère de la santé. Ce qui explique la hausse de mortalité dans cette catégorie de la population.
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Une vie de combat pour la France et les Français
Georges Feltin-Tracol
Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front national, a sorti à l’automne 2019 le second tome de ses mémoires. Après la surprise de Fils de la Nation dans lequel on découvrait l’homme Le Pen, ce nouveau volume, intitulé Tribun du peuple, relate sa vie politique, d’où la relative déception de tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’aventure frontiste. L’ouvrage commence à la fondation du Front national (FN) et va jusqu’à nos jours.
Tout au long du récit, Jean-Marie Le Pen s’en prend avec une virulence rare et légitime à ce qu’il désigne comme l’« Établissement » ou le « Système ». « J’appelle système, par définition, la mécanique qui régente la vie politique française par l’alternance de partis complices. Qu’importe le nom qu’on lui donne, bande des quatre ou UMPS, l’important est qu’il ne se cantonne pas à la stricte politique : il déborde sur les médias, la publicité, etc. C’est une machine qui s’empare de la société tout entière pour la diriger à sa convenance (p. 311). » C’est une pieuvre dont les tentacules investissent le journalisme, les universités et l’histoire. C’est un bonheur de voir l’auteur s’attaquer en page 113 à ces chercheurs et plumitifs militants (les Igounet, Albertini, Doucet et Lebourg) qui ne cessent de traquer leurs fantasmes et qui sans l’existence de l’« extrême-droite » seraient contraints d’écrire dans la rubrique des chiens écrasés ou d’enseigner dans un collège paumé dans une banlieue de l’immigration. Jean-Marie Le Pen les fait vivre.