France et politique française - Page 1590
-
Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (JEUDI 9 AVRIL)
-
Confinement, déconfinement : le gouvernement totalement dépassé
Il y a une semaine, alors qu’il nous expliquait par ailleurs que la France n’avait toujours pas atteint le fameux pic de l’épidémie de coronavirus, le Premier ministre abordait malgré tout pour la première fois devant l’Assemblée la question du déconfinement et disait même vouloir « présenter des éléments d’une stratégie de déconfinement pour (…) les jours qui viennent de façon à pouvoir (…) donner une perspective à nos concitoyens ». Or, nouveau coup de théâtre mardi, interrogé par le député du Morbihan Paul Molac (LT) lors de la séance des questions au gouvernement, Edouard Philippe a lancé : « Le déconfinement, ça n’est pas pour demain » !
-
Autopsie du panier de la ménagère – Pierre Bergerault
L’addition est-elle plus salée à la caisse ? Avec le confinement, les Français affirment dépenser davantage pour leurs courses de nourriture. Y a-t-il une réelle hausse des prix ou s’agit-il d’une impression ?
Selon l’Iri, institut spécialisé dans l’analyse des données de produits de grande consommation, l’inflation est à -0,15%. Mais un certain nombre de facteurs montrent bien pourquoi l’addition est plus chargée.
D’abord, avec l’annonce du confinement, les marques distributeurs ayant été dévalisées, le consommateur doit maintenant se rabattre sur les produits les plus chers restés en rayon. Ensuite, il n’y a plus de promotion actuellement, pour des raisons d’approvisionnement et les codes-barres des promos étant différents, cela nécessiterait un travail supplémentaire.
Par ailleurs, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a lui-même reconnu une hausse du prix des fruits et légumes pour soutenir les producteurs face au manque à gagner depuis la fermeture des restaurants, des cantines d’écoles et des marchés. Conséquence de ces fermetures, les foyers achètent en plus grande quantité car tout le monde se nourrit chez soi. En témoigne l’explosion du volume moyen d’un caddie : +87% fin mars alors que la fréquentation des grandes surfaces a diminué de 47%.
-
Viré ! Ah, quand même…
Il faut savoir reconnaître ses erreurs. Hier, nous écrivions que Christophe Lannelongue, directeur de l’agence régionale de santé Grand Est, n’avait pas été limogé après ses propos qui ont soulevé un véritable tollé, la semaine dernière. Eh bien, c’est chose faite, le haut fonctionnaire a été débarqué au Conseil des ministres de ce mercredi. Ah, quand même !, a-t-on envie de dire. Cela ne règle pas les problèmes de fond, cela ne soulage pas ceux qui souffrent, mais cela met un peu de décence là où il y en a si peu actuellement.
Cet inspecteur général des affaires sociales a immédiatement été interviewé par Libération. Déjà, il nous dit qu’il « n’est pas en colère ». Entre nous, on s’en moque un peu. Il ne manquerait plus que ça, d’ailleurs !
-
Justice en quarantaine ?
Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, a écrit une tribune récemment sous le titre : "L'Etat de droit n'est pas mis en quarantaine" (Le Monde).
On peut en douter. Je le dis d'autant plus volontiers que, contrairement par exemple à l'excellent François Sureau, gardien intransigeant de nos libertés au point de nous priver d'une défense fiable face aux malfaisances de toutes sortes, j'admets qu'aujourd'hui la lutte contre le fléau du Covid-19, comme hier contre le terrorisme, autorise des dérogations par rapport à l'état de droit classique, voire des brèches dans son corpus fondamental.
-
Les chiffres tronqués de l'immigration; purification comptable et blanchiment statistique
L'immigration en France, c'est un peu comme le chômage dans feu l'Empire soviétique. Ça n’existe pas. Sinon dans le cerveau reptilien de Français ataviquement racistes. Un fantasme ! Voyez les chiffres… C'est que les démographes officiels ont un truc, un peu comme les magiciens. Ils font disparaître les immigrés de leurs statistiques. Mais pas de la réalité.
Autruche (politique de l’) : relatif à la politique migratoire de la France. Ou comment ne pas voir que les flux migratoires explosent. Partout. Sauf dans les données officielles, celles que fournissent l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) et l'Ined (Institut national d'études démographiques), où, année après année, ils ne dépassent jamais le seuil dangereux des 10 % de la population. Merveilleuse stabilité.
Il y a une raison à cela. À l'heure de l'antiracisme triomphant, Tartuffe s'est fait statisticien. Couvrez ces immigrés imaginaires que je ne saurais voir, cela fait venir de coupables pensées. Le héros de Molière a donc inventé le blanchiment statistique en proscrivant les critères ethniques des recensements, au prétexte que c'est là - horresco referens - « un moyen d'expression du racisme », comme l'avoue cyniquement Hervé Le Bras, le Lyssenko en chef des études démographiques, l'homme qui traque la bête immonde jusque dans les chiffres.
-
De la résistance politique à l’heure de l’épidémie
À quelques jours d’intervalle, deux hommes politiques qui ont en commun d’avoir été député et candidat à l’élection présidentielle faisaient parler d’eux, emboîtant le pas dans l’actualité du Covid-19.
D’abord Philippe de Villiers, qui signait une excellente tribune dans Valeurs actuelles, soulignant l’échec entier de la mondialisation heureuse que les plus libéraux appelaient chèrement de leurs vœux, faisant fi des derniers arpents de protection de notre civilisation, que ce soit les frontières nationales, la souveraineté, la famille et, partant, l’identité.
-
Covid-19 – Marine Le Pen : “Ils savaient tout!”
La présidente du Rassemblement National était l’invitée de Radio Classique, le 7 avril dernier.
Marine Le Pen a notamment déclaré :
On savait dès le mois de janvier qu’il fallait fermer les frontières, ils n’ont pas voulu le faire. On savait que nous serions en pénurie de protections et de médicaments : j’avais alerté à l’Assemblée Mme Buzyn, qui m’a envoyée balader !
-
L’éolien industriel accapare l’argent de la Santé ! Halte au scandale. Signez la pétition !
Cette pétition est automatiquement adressée par mail au Président de la République, Emmanuel Macron avec copie à Monsieur Edouard-Philippe, Premier Ministre, et Madame Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire !
Il vous suffit de remplir la fiche suivante et confirmer en cliquant sur le lien du mail que vous recevrez.Monsieur le Président,
Lors de l’une de vos récentes interventions télévisées, vous avez déclaré que notre pays était en guerre contre le coronavirus.
Dans le même temps, votre premier ministre, Monsieur Edouard Philippe et votre ministre de l’économie nous ont expliqué que cette crise sanitaire allait coûter des centaines de milliards d’euros à la nation pour à la fois, doter le secteur de la Santé des moyens qui lui font défaut depuis des années, aider les entreprises pour permettre le redémarrage de notre économie, réindustrialiser notre pays en s’affranchissant d’une mondialisation excessive mettant en péril notre souveraineté.
Alors qu’un effort sans précédent est demandé à la nation, nous ne comprenons pas que rien ne soit fait au sein du gouvernement pour faire cesser le scandale financier des subventions de tous ordres accordées aux promoteurs éoliens , scandale qui s’aggrave de jour en jour.
Par ailleurs, le très net ralentissement de l’activité économique qui engendre la baisse de la demande en électricité rend actuellement complètement inutile les quelques pourcents de la production électrique éolienne déjà largement excédentaire, et pourrait même faire courir un risque dans la stabilité de nos réseaux.
La Fédération environnement durable vous demande de prendre dans l’urgence les mesures suivantes :
-
Des sur-déclarations de décès liés au coronavirus ?
L’économiste Olivier Demeulenaere montre que les chiffres de morts du covid-19 sont surévalués – et parfois même volontairement truqués, avec ordre officiel de surévaluation!
Il y a quelques semaines, nous avons rapporté que, selon l’Institut italien de la santé (ISS), seuls 12 % des décès signalés en Italie mentionnaient en fait le Covid19 comme cause du décès. Étant donné que 99 % d’entre eux présentaient au moins une comorbidité grave (et que 80 % d’entre eux avaient deux maladies de ce type), cela a soulevé de sérieuses questions quant à la fiabilité des statistiques italiennes déclarées.
Le 20 mars, le président de l’institut allemand Robert Koch a confirmé que l’Allemagne compte comme décès de Covid19 toute personne décédée qui a été infectée par un coronavirus, qu’elle ait ou non causé la mort.