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Emmanuel Macron nous a-t-il menti, vendredi soir, dans son tweet ? Ou était-il mal informé ? Et toute la chaîne d’information chargée avec lui de nous faire croire à la « violence aveugle », selon les mots du Président, au déséquilibré ayant poignardé « au hasard », selon les éléments de langage de la presse ?
Toujours est-il que le procureur de Créteil, samedi après-midi, est venu ramener tout ce petit monde à la réalité que les Français voient bien, malgré tous les paravents qu’on essaie de dresser autour.
A l’approche du 7 janvier et de l’anniversaire de l’attentat meurtrier contre Charlie Hebdo, France Culture diffuse une série d’émissions sur le thème de “Vivre avec le terrorisme”.
De mars 2012 à octobre 2019, la France a été touchée par 18 attaques terroristes islamistes qui ont provoqué la mort de 263 personnes, fait des centaines de blessés et des milliers de traumatisés. Parmi ces attaques, celle du 7 janvier 2015 qui frappe le journal satirique Charlie Hebdo marque un tournant : la presse est attaquée, la population se révolte, l’état met en place de nouveaux dispositifs… Plan Vigipirate, mesures de sécurité renforcées… Comment vit-on sous la menace terroriste ? La rédaction de France Culture fait un état des lieux à Charlie Hebdo 5 ans après l’attentat et LSD, la série documentaire va à la rencontre des survivants et de leur douloureux chemin vers la vie.
Lundi 6 janvier à 17h aura lieu l’émission Les mots des survivants, avec notamment le témoignage de la mère d’une rescapée du Bataclan. Dans le communiqué de presse annonçant cette émission, la chaîne a tenu à souligner :
pour des raisons de sécurité et si vous décidez de reprendre ce communiqué de presse, merci de bien prendre ce dernier ci-dessous et de bien supprimer le nom de famille de d’Isabelle qui témoigne dans le premier épisode du 6 janvier de LSD.
Tout est dit : vivre sous le terrorisme islamiste aujourd’hui en France c’est être contraint de témoigner sous anonymat. En France.
L’heure est au bilan. Il est accablant. A-t-on jamais vu une France abandonnée aux grévistes par un pouvoir ne songeant qu’à ses vacances d’hiver ?
Pourquoi ne pas donner la parole aux Suisses ? Un article récemment paru dans la Tribune de Genève dépeint la France au vitriol : un peuple paresseux, inconscient des contraintes budgétaires, lequel budget est plombé par un fonctionnariat pléthorique et un système social ruineux, et des gouvernements démagogues ne songeant qu’à leurs intérêts et leur réélection. Pour couronner le tout, une justice laxiste et aux ordres.
Depuis des années, la mairie de Béziers, dirigée par Robert Ménard, installe, à l’occasion des fêtes de Noël, une crèche dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville. A plusieurs reprises, les années précédentes, le tribunal administratif a demandé l’enlèvement de cette crèche. Cette année encore, le 2 décembre, Robert Ménard a inauguré la crèche installée dans la cour d’honneur de la mairie. Contrairement aux années précédentes, aucune plainte n’a été déposée pour atteinte à la laïcité. Miracle ou suprême habileté ?
Eglise en France : Des vérités devenues folles
Rémi Brague, membre de l’académie des sciences morales et politiques, analyse, avec une lucidité pénétrante, les maux dont souffre notre modernité. 9 conférences prononcées entre 2009 et 2016, regroupées sous le titre chestertonien Des vérités devenues folles, traitent des questions essentielles : le bien, la liberté, la famille, la vertu, la culture, etc. Une cure d’intelligence.
Eglise en marche : Orient, une voie dans le désert
Marguerite Quadrelli anime avec sa sœur, Thérèse, l’association The Heartists qui présentera la comédie musicale Orient, une voie dans le désert les 16, 17, 18 et 19 janvier au théâtre Saint Léon à Paris. Elle nous présente cette comédie alliant art et humanitaire au profit des chrétiens d’Orient.
Noam Anouar, policier spécialiste des questions de radicalisation, revient sur le profil de l’assaillant (un converti à l’islam) et le contexte géographique de l’attentat de vendredi. Il dénonce une « justice communicationnelle » qui refuse de reconnaître le caractère terroriste de l’attaque. Pour lui, cela contribue à creuser le fossé avec la société française.
Les forces de l’ordre ne sont pas les seules à matraquer les Gilets jaune. La justice y va aussi de bon coeur, poussé par le pouvoir, qui se vante du nombre record d’arrestations et de condamnations. Mais si les droits de la défense sont mis à mal, ils ne sont pas les seuls visés. M Macron veut aussi mettre au pas la presse et internet.
Tabassé à la sortie d'une boîte de nuit, Nathan, devenu infirme, a fait face à ses deux agresseurs au tribunal Ali a écopé de trois ans de prison dont deux avec sursis, Nordin, trois ans avec sursis intégral. Les faits se sont déroulés en 2015, le verdict a été rendu mi-février 2018. Au même moment, l'ancien boxeur Christophe Dettinger était condamné à deux ans et demi, dont un an ferme en semi-liberté pour avoir frappé deux gendarmes, le 15 janvier dernier, lors d'une manif de Gilets jaunes (GJ). Les pandores en armure avaient bénéficié de 15 jours d'arrêt de travail pour l'un, de deux jours d'ITT pour l'autre.
Lorsque les Français, manipulés comme jamais, ont élu par défaut un jeune beau parleur, immature et inexpérimenté, il y avait toutes les raisons d’être révolté par le procédé employé contre celui qui était alors le meilleur candidat, et inquiet de suites de ce choix. Les Français n’ont pas élu M. Macron, mais refusé que Mme Le Pen soit présidente. Pour celle-ci, l’approche plus lente du pouvoir et les échecs paraissent une bonne école qui permet d’envisager plus sérieusement son éventuelle élection. En 2017, elle n’était pas en phase avec la réalité ressentie par les Français. Désormais, c’est son vainqueur et la troupe disparate qu’il a conduite au pouvoir qui paraissent ignorer le réel.
Ce vendredi, le trafic était toujours perturbé à la SNCF et à la RATP. Deux TGV sur trois et la moitié des TER ont circulé aujourd’hui. De son côté, le premier ministre, Edouard Philippe, a reçu à Matignon les ministres en première ligne sur le dossier des retraites : Agnès Buzyn, Elisabeth Borne, Jean Baptiste Djebbari et Laurent Pietrazsewski. L’objectif était de préparer la nouvelle semaine de grèves et de négociations qui doivent reprendre mardi, deux jours avant la prochaine manifestation nationale interprofessionnelle.
Le trafic SNCF restera très perturbé ce week-end du 4-5 janvier
Samedi, 7 TGV sur 10, 1 TER sur 2, 1 Transilien sur 5 et 1 Intercités sur 3 devraient circuler. Dimanche, 2 TGV sur 3 circuleront, ainsi qu’1 TER sur 2, 1 Transilien sur 5 et 2 Intercité sur 5.
La SNCF a toutefois annoncé que le trafic grande vitesse s’améliorerait fortement dès lundi 6 janvier sur l’ensemble des destinations TGV.