Entretien du 16/1/2020 avec Michel Onfray, philosophe, essayiste, auteur de «Grandeur du petit peuple» (Albin Michel). Il analyse le mouvement de grève, en rejetant la thèse selon laquelle les grévistes feraient preuve d’incompréhension face à cette réforme. Il dresse aussi un tableau sociologique des manifestants, et revient plus généralement sur la crise sociale et ses expressions depuis le mouvement des Gilets jaunes (RT News).
France et politique française - Page 1691
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Michel Onfray sur la réforme des retraites: «C’est une décision de Bruxelles. Il s’agit juste de faire payer les plus modestes comme d’habitude» (Vidéo)
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Municipales : Jean-Marie Le Pen lance un appel solennel pour l’unité des forces nationales et de droite
Jean-Marie Le Pen s’est exprimé dans son journal de bord hebdomadaire :
Je voudrais lancer un appel le plus solennel possible aux forces nationales, aux forces de droite qui sont souvent éparpillées dans des groupements ou des groupuscules différents, de pratiquer la politique de non agression. On ne doit pas présenter une liste nationale contre une autre liste nationale.
Il faut se parler, c’est le moment où jamais. Car ce qui les sépare ce sont souvent que des nuances ou des ambitions. Mais cela doit être banni avec une grande fermeté. Il faut absolument faire l’unité des nationaux, l’unité de liste
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« Marine Le Pen est-elle la candidate idéale pour briser “le plafond de verre” au deuxième tour en 2022 ? » Un entretien avec Guillaume Bernard
Source Boulevard Voltairecliquez ici
Durant ses traditionnels vœux à la presse, Marine Le Pen a annoncé qu’elle serait bel et bien candidate à la présidentielle en 2022. Pourquoi ici et maintenant ?
Je crains que pour Marine Le Pen ce soit une preuve de fébrilité et de faiblesse et non pas d’affirmation de sa puissance.
Le fait de présenter sa candidature très longtemps à l’avance, avant les municipales, les cantonales, et les régionales, c’est d’une certaine manière vouloir s’imposer comme candidate quoiqu’il arrive. C’est aussi vouloir éliminer les candidatures possibles qui pourraient essayer de rassembler, y compris le Rassemblement national. Par conséquent, c’est un aveu de faiblesse que de vouloir s’imposer comme candidate et non pas être la candidate naturelle d’un rassemblement politique.
Cette déclaration intervient juste avant les municipales et quelque temps avant l’événement qu’organise Patrick Buisson. Est-ce une façon de rassembler son camp avant les municipales autour d’elle ? Est-ce un moyen détourné de répondre à Patrick Buisson ?
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Bistro Libertés avec Philippe David : La République sans partis
Pour ce premier numéro de l’année 2020, Martial Bild et les sociétaires reçoivent Philippe David, journaliste à Sud Radio. Au programme des débats :
Faut-il brûler Matzneff en place publique ?
L’affaire Matzneff secoue le monde intellectuel français qui, pendant des décennies, a considéré qu’il fallait prudemment dissocier littérature et morale.
Mais le scandale emporte tout sur son passage. Dès lors, faut-il brûler Matzneff en place publique ? Ou plus encore, ouvrir le « procès de Nuremberg » de la pédophilie ?2020 : La République sans partis
Les partis sont inexistants dans le débat sur la réforme des retraites tant dans la rue que dans les assemblées…
Ils sont incapables d’intéresser les Français aux enjeux des Municipales…
Les partis politiques se rabougrissent, se fissurent, explosent puis disparaissent.
De Gaulle combattait les partis qui ne « pouvaient pas gouverner le pays ». 60 ans plus tard, les faits lui donnent-ils raison ?https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-avec-philippe-david-la-republique-sans-partis
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Bilan d'actualité 2019 et perspectives pour 2020 (avec André Gandillon)
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La réunion électorale houleuse de Marlène Schiappa
La mode bobo qui s’entiche de termes en langue de Shakespeare parle d’« after hour » pour désigner un pot pris avec des amis ou des collègues après les heures de travail. Certains estaminets proposent des prix d’appel pour doper la consommation et attirer le chaland. C’est de bonne guerre.
Ce 16 janvier, avec quelques amis, nous avions rendez-vous pour un pot dans le XIVe arrondissement de la ville de Paris. Un restaurant servant des pizzas jouxtait le bistro choisi pour nos raisonnables agapes. Devant ce restaurant, quelques policiers des compagnies d’intervention et de sécurité. De l’autre côté du boulevard, c’était un ou deux pelotons de gendarmerie mobile. Nous nous enquérons auprès d’un quidam, il nous est dit que la secrétaire d’État Madame Marlène Schiappa doit participer, à 19 h 00, à une réunion électorale dans ce restaurant, privatisé pour l’occasion.
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Emmanuel Macron exfiltré d’un théâtre à cause d’un rassemblement spontané de manifestants mécontents (Vidéo)
Des dizaines de manifestants mécontents se sont rassemblés devant le théâtre des Bouffes du Nord à Paris, vendredi soir, où Emmanuel Macron assistait à une pièce de théâtre en compagnie de son épouse, Brigitte. Malgré les tentatives des forces de l’ordre de contenir les manifestants, certains ont réussi à entrer dans l’enceinte du théâtre, en scandant “Macron, démissionne” et “Nous sommes ici, même si Macron ne veut pas de nous, nous sommes ici”. Alerté par sa sécurité, le président français a d’abord été mis à l’abri, avant de se précipiter hors du théâtre avec son épouse. Une voiture noire est venue à son secours.
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Affaire des Mutuelles de Bretagne : Richard Ferrand en difficulté devant les juges
Il y a quatre mois, Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale et soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, était mis en examen pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Cette mise en examen avait suscité un tollé, certains demandant sa démission et beaucoup y voyant un nouveau discrédit moral du macronisme, après les affaires Benalla, Rugy ou encore celle du MoDem.
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Ils maintiennent l’ordre social sur votre dos Par Bruno Bertez
Après un préambule à ne pas manquer, est ici défendue l’idée que les taux bas et négatifs révèlent le coût élevé du maintien artificiel de la solvabilité.
Pour comprendre les faits économiques, financiers et monétaires, il faut prendre de la hauteur et faire le vide dans son esprit.
En particulier il faut gommer totalement les narratives des élites et de leurs PHD à la solde. En effet leurs paroles n’ont pas pour objectif de refléter le réel et d’en débattre mais de l’influencer, de le tronquer et même de le truquer.
Toute décision économique ou monétaire s’analyse comme un transfert de ressources de la poche des uns vers celles des autres, rien n’est neutre.
C’est la raison pour laquelle la plupart des décisions sont présentées de façon partielle, unilatérale, comme des free-lunchs. Elles sont censées être bénéfiques mais ne rien coûter à qui que ce soit!
Avez vous entendu parler du coût des mesures de sauvetage des banques en 2008? Y a -t-il eu débat? Non!
La modernité pseudo démocratique est manchote ; alors que toute décision devrait être présentée en disant d’un coté il y a ceci mais de l’autre il y a cela, la modernité affirme qu’il n’y a que des récompenses. La modernité démocratique élude le négatif alors que tout est à la fois positif et négatif. C’est la loi du réel, l’ambivalence.
Elle rejette les coûts hors du champ du savoir et lorsqu’ils sont repoussés dans le temps, ce qui est fréquent, elle se contentent de parler de « risque » sans oser dire qui, en fait est l’assureur de ce risque !
L’une des phrases les plus profondes que l’on entend souvent est celle ci: « ils déplorent les effets dont ils chérissent les causes »; cette jolie affirmation serait de Bossuet. Elle montre bien l’opération scélérate des élites et de leurs conseils dans son fondement: la dissociation des causes et des effets.
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Ludovine de La Rochère : « Le projet de loi bioéthique est très néfaste pour le monde de demain »
Selon un sondage IFOP pour la Manif pour tous, 51% des Français (64% chez les 18-24 ans) estiment que « compte tenu du climat social actuel, le gouvernement doit retirer ou suspendre le projet de loi bioéthique ».
Après une première mobilisation nationale de grande ampleur, le 6 octobre dernier, les opposants à cette loi manifesteront à nouveau le 19 janvier prochain.
Découvrez cette réaction de Ludovine de La Rochère.
Dans un contexte de grèves et de tensions sociales, 51% des Français estiment qu’il faut retirer le projet de loi bioéthique. Cette nouvelle vous étonne-t-elle ?
Cette nouvelle ne m’étonne pas. C’est une confirmation importante sur le fait que l’ensemble du projet de loi bioéthique paraît inacceptable à une majorité de Français. Souhaiter le retrait, c’est dire à quel point l’ensemble de ce projet est mal perçu par les Français à juste titre.
64 % de jeunes de 18-24 ans ont souhaité le retrait de ce projet de loi bioéthique.
Ils sont conscients que ce projet est délétère pour l’avenir et extrêmement néfaste pour le monde dans lequel ils vivront demain.