La fiscalité verte rend les Français jaunes de rage. Ils sentent bien que l’écologie n’est qu’un prétexte pour tenter de combler escomptes publics. Sous prétexte de sauver la planète, Macron prend à la gorge une France périphérique au bord de l’asphyxie.
« Discutons, mais payez d'abord ! » c'est en substance la réponse d'Emmanuel Macron aux Gilets jaunes, pour qui la hausse des taxes sur les carburants a été l'étincelle qui a fait exploser une colère qui ne semble pas près de se calmer. Le Président garde le cap de ses réformes fiscales « écologiques », mais propose une « grande concertation sous trois mois ». Tout au plus ouvre-t-il la piste de taxes ajustables en fonction des cours du brut pour en amortir les effets, un prototype de fausse bonne idée, déjà testée et abandonnée par Jospin entre 2000 et 2002.