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France et politique française - Page 1740

  • La retraite comme la sécurité sociale sont des tabous

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    « Il n’y a plus assez d’argent pour payer les retraites,
    celles d’aujourd’hui et plus encore celles de demain…
    C’est une priorité que seuls les Français
    continuent de refuser d’admettre »

    Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

    (Propos recueillis par Guirec Sèvres)

    Les grèves contre la réforme des retraites paralysent la France depuis le 5 décembre… On se demandait si les syndicats allaient réussir à reprendre la main ; à l’évidence, oui : le nombre des manifestants a été très important jeudi dernier et la grève dans les transports publics se poursuit depuis… Quelle issue à cette crise ?

    Qui peut le savoir vraiment ? Pourtant, il y en aura une, forcément, à ce bras de fer. Cette réforme des retraites, présentée comme LE projet phare du quinquennat d’Emmanuel Macron, mais par essence terriblement clivante – personne n’y comprend grand chose et tout le monde craint à tort ou à raison d’en être personnellement perdant –, aurait dû être imposée en 2017, sitôt son arrivée à l’Élysée. Cette réforme était dans son programme, sa majorité l’aurait votée dans la foulée et c’était pliée ; de plus, cela aurait été un signe « fort » (quoi que l’on pense de cette réforme) de la gouvernance macronienne ; elle aurait accréditée la thèse que ce jeune Président était un homme d’action, qui, contrairement à ses prédécesseurs, faisait ce qu’il avait promis… Il aurait pris tout le monde de court. Attendre comme il l’a fait deux années et demie ne pouvait donner qu’une opportunité inespérée de redevenir légitimes à des syndicats décrédibilisés.

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  • Crise des frontières : la France, pays le plus attractif pour les migrants extra-européens ?

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ En cet automne 2019, la France est devenue le premier pays européen pour le nombre de demandes d’asile. Plus généralement, les arrivées de clandestins en Europe sont en forte hausse par rapport à l’année dernière. Plusieurs facteurs y contribuent, comme les départs facilités de migrants de Turquie et des départs plus nombreux de Libye.
    Mais la cause première de ces flux migratoires est la politique laxiste des institutions européennes et de certains pays européens, qui entretiennent un appel d’air permanent à l’immigration clandestine. La France se singularise par une politique particulièrement permissive en la matière. En prétendant trouver des solutions, les institutions européennes et certains pays européens ne font qu’accroître une immigration dont ils font par ailleurs la promotion.

    Le contexte

    Peu après ladite « crise des migrants » qui a culminé en 2015, les médias et une grande partie de la classe politique nous ont répété en boucle : « La crise migratoire est derrière nous» (1). L’évolution récente du nombre d’arrivées de clandestins en Europe, en particulier en France, nous prouve le contraire.

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  • Jacques Sapir – Grèves : «La colère va bien au-delà des retraites»

    Réforme phare voulue par Emmanuel Macron, le passage à un système de retraite par points et la suppression des régimes spéciaux sont loin de faire l’unanimité.
    Mais au-delà de ces mesures, c’est toute la politique économique et sociale de l’exécutif qui semble contestée. Un an après le début du mouvement des Gilets jaunes, la grève du 5 décembre lancerait-elle l’« acte 2 » de la mobilisation sociale ?

    Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Henri Sterdyniak, cofondateur des Économistes atterrés et chercheur à l’OFCE, Nicolas da Silva, maître de conférences en économie à Paris 13, spécialiste de la santé et de la protection sociale, et Stéphane Sirot, historien du syndicalisme et des mouvements sociaux, professeur à l’université de Cergy-Pontoise.

  • Philippe Martinez avait appelé à voter Macron alors qu’il connaissait son programme sur les retraites !

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    La France entière a entendu, le 5 mai 2017, dans les médias, le patron de la CGT Philippe Martinez déclarer : « Je souhaite que Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible et que Macron fasse le score le plus haut possible. »

    Cette prise de position au second tour de la présidentielle, totalement surprenante venant de ce leader syndicaliste, était soutenue par cet argument : « On dit aucune voix pour le FN et on incite les citoyens à aller voter. »

    Quand on appelle ainsi à voter clairement pour un candidat, cela suppose qu’on sera en capacité d’assumer politiquement les actes de celui-ci s’il est élu. Mieux : cela subodore qu’on a lu le programme du candidat et qu’on le valide sans rechigner.

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  • LREM : La Retraite En Moins pour les mères de famille

    LREM : La Retraite En Moins pour les mères de famille

    Édouard Philippe a martelé au cours de son allocution pour présenter le projet de réforme des retraites : « Les femmes seront les grandes gagnantes ».

    Aujourd’hui, les pensions des femmes sont inférieures de près de moitié à celle des hommes. Ce qui est une demi-vérité : c’est la pension des mères de famille qui est inférieure de près de moitié à celle des hommes… et des femmes qui n’ont pas eu d’enfant.

    Le système actuel prévoit une majoration de huit trimestres d’assurance-vieillesse en compensation d’un arrêt d’activité dû à la maternité et à l’éducation d’un enfant. Il prévoit également un bonus de majoration de 10 % pour chaque parent à partir du troisième enfant.

    Le nouveau système propose de favoriser les parents dès le premier enfant avec une majoration des droits à la retraite de 5 % par enfant, dès le premier. Ces 5 % pourront être partagés entre les deux parents et seront par défaut attribué à la mère. Ce qui signifie que les mères de 3 enfants et plus seront pénalisées par le nouveau système. Ce mercredi, Édouard Philippe a proposé d’ajouter aux 5 % de majoration par enfant, une majoration supplémentaire de 2 % (donc 7 %) à partir du troisième enfant.

    Concernant les pensions de réversion, sachant que dans 9 cas sur 10, ce sont les femmes qui en bénéficient à la mort de leur conjoint., le projet présenté par le Premier ministre prévoit d’harmoniser les règles de réversion à 70 % des ressources du couple, sans condition de ressources (contre 60 % maximum dans le système actuel). Mais il n’a pas précisé à partir de quel âge cette pension pourra être reversée au conjoint survivant. Dans le rapport de Jean-Paul Delevoye, cela devait être à partir de 62 ans. Ce qui constitue un désavantage par rapport à l’ancien système, dans lequel certaines personnes pouvaient la toucher à partir de 55 ans.

    Enfin, Édouard Philippe assure que la revalorisation du minimum de retraite à 85 % du smic net (1000 euros) bénéficiera aux femmes, plus souvent sujettes aux faibles revenus. Mais cette mesure ne vaut que pour les carrières complètes, et beaucoup de femmes n’ont justement pas de carrière complète.

    Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 22 janvier. Juste après la grande manifestation du 19 janvier pour demander le retrait de la loi sur la bioéthique.

    https://www.lesalonbeige.fr/lrem-la-retraite-en-moins-pour-les-meres-de-famille/

  • Retraite... quelle retraite ?

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    Le billet de Patrick Parment

    Je ne suis pas du tout un spécialiste des retraites, un bazar bien trop compliqué pour mon entendement. Toutefois, une fois n’est pas coutume, on est d’accord avec Philippe Martinez, le patron de la CGT, qui constate que l’on a un bon système de retraite et qu’il suffisait, tout simplement, de l’aménager.  D’autant qu’il s’est montré favorable à la suppression des régimes spéciaux, ne mettant l’accent que sur la pénibilité de certains emplois à protéger. Bref, dixit Martinez, on était prêt à négocier.

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  • La Minute Royaliste n°4 : Les Parlements au sein de la Décentralisation Royale

  • Les Républicains, attirés par le sectarisme, par Ivan Rioufol

    Les Républicains (LR) s’apprêtent à rejouer “La droite la plus bête du monde“. Ce mercredi soir, leur Politburo devrait avaliser l’exclusion d’Erik Tegnér, jugé coupable de déviationnisme. Jusqu’alors, ces procédures étaient réservées aux partis staliniens. Hier, le jeune militant a été convoqué devant la fédération LR de Paris dont il est membre. Il a eu à faire face au secrétaire général du parti, Aurélien Pradié, et à la présidente de la fédération parisienne, Agnès Evren. La confrontation a duré 1h45. Les deux épurateurs ont reproché au contrevenant sa proximité avec Marion Maréchal, qui s’est pourtant retirée de la politique après la Convention de la droite de septembre, dont Tegnér avait été un des organisateurs. Ses procureurs lui contestent également le droit de plaider, sous l’étiquette LR, pour une large union des droites. La perspective d’établir de possibles liens avec le Rassemblement national (RN) semble être vue comme une monstruosité intellectuelle. En revanche, rien n’est prévu pour dissuader ceux des LR qui seraient tenter de rejoindre ou de soutenir La République En Marche. Alors que l’électorat de droite s’émancipe des interdits d’approcher le RN, il est navrant d’observer les apparatchiks LR replonger dans le bain centriste qui a rendu la droite émolliente.

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  • Grève : la CFDT entre dans la danse – Journal du jeudi 12 décembre 2019

     

    Grève : la CFDT entre dans la danse

    Le syndicat de collaboration CFDT rompt avec le gouvernement et rejoint le mouvement de grève pour la manifestation du 17 décembre. Un ralliement en demi-teinte pour la centrale qui constitue un risque pour la majorité.

    Algérie : l’élection dont le peuple ne veut pas

    Après de nombreux mois de contestation populaire, les Algériens étaient appelés aux urnes, ce jeudi, pour élire leur nouveau président. Un scrutin rejeté par une majorité d’électeurs dont l’issue est incertaine.

    Les bouchers doivent se réinventer

    Régulièrement pris pour cible par des militants de la cause animale, les bouchers doivent faire face à un désamour de certains Français à l’égard de leur secteur. En réponse, certains s’adaptent en préconisant une meilleure alimentation.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/greve-la-cfdt-entre-dans-la-danse-journal-du-jeudi-12-decembre-2019