France et politique française - Page 1737
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Guerre civile en France
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La Nouvelle « Justice » de la République macronienne
Bernard Plouvier
Le jeune et fringant Emmanuel avait multiplié les promesses électorales, puis avait été élu par un tiers du corps électoral - les abstentionnistes ayant fait le jeu de ce brillant jeune homme.
Mais dans son super-hyper-extra programme – grâce auquel il serait facile « de trouver du boulot », dans lequel la « France allait gagner » etc. -, dans ce joli programme, il ne nous avait pas dit que, sous son règne plutôt abject, il allait côtoyer la pitre racaille immigrée (des photographies le prouvent) et que la « Justice » allait en profiter pour se moquer ouvertement des « Valeurs de la République »… et allons-y de cette triste rengaine qu’on nous ressasse à longueur de débat télévisé ou de discours de politicard aveugle et sourd aux vrais problèmes de la Nation !
Un demi-fou noir veut à tout prix devenir célèbre. Il prend un nom amerlocque et appelle à tuer du Blanc, de tous âges, y compris les bébés. Ce fou furieux raciste va – selon nos « Valeurs Républicaines » - récolter une lourde peine de prison pour « incitation à la haine et à la violence raciale »… c’est normal, c’est écrit dans notre Code pénal !
Eh bien, NON ! la « Valeur Républicaine » dans la France macronisée, la France « niquée » par les esthètes du rap – si l’on préfère d’honorables « immigrés venus enrichir notre France de leur différence » - est d’infliger une « amende avec sursis » (le 19 mars 2019).
Et le Lumumba de l’ordure, l’Idi Amine Dada du clip en remet une couche, avec un nouveau clip où « il baise la France jusqu’à l’agonie ». Dans les hôpitaux, on avait connu des détraqués sexuels qui s’envoyaient leur chèvre ou même un cadavre, mais le Nick de ses fesses fait cela avec « les grands-mères »… après tout, ça évite de transformer un viol en naissance indésirable et puis s’il y a des candidates pourquoi les en priver ?
C’est ce qu’ont dû se dire les nobles juges, garants des « Valeurs de la République », lors de la seconde plainte, induite par son nouveau chef d’œuvre. Le Nick Conrad a été acquitté en cet automne de réchauffement climatique : « les faits n’étant pas clairement établis… les preuves étant insuffisantes pour que l’infraction soit constatée » !
Imaginons le scénario d’un Blanc ou d’un Jaune ou d’un Vert (paraît que ça existe) qui éructe, sur scène ou ailleurs, qu’il « baise les imams » (variante : les honorables jeunes filles de l’immigration extra-européenne qui doivent être fort belles puisqu’elles sont voilées, ou encore les grands-mères en burkini moulant), que va-t-il se passer avec les « Valeurs Républicano-macroniennes » ?
La réponse est simple : de nouvelles tueries au couteau à céramique et des émeutes raciales aux abords des quartiers dits « sensibles ». Et bien sûr, le couple présidentiel viendra assurer les ZZ (Z’Honorables Z’Immigrés) de leur soutien… et les « Valeurs Républicaines » exigeront une lourde condamnation (d’ailleurs justifiée) du délinquant.
La seule chose que la Nation est en droit d’exiger du jeune excité élu par un tiers de l’électorat, c’est l’Isonomia – soit l’Égalité absolue de tous les citoyens et des résidents étrangers devant la Loi.
La « Justice » à la « langue fourchue », celle qui a deux poids et deux mesures, c’est une « Valeur Ripoublicaine ».
Depuis deux années, nous sommes non pas gouvernés, mais ballottés de déclaration fracassante en promesse sensationnelle, et nous continuons à flirter avec le chiffre de 6 millions de chômeurs et nous totalisons une quinzaine de millions d’immigrés d’origine extra-européenne dont chacun ayant des yeux et des oreilles peut constater qu’ils ne sont pas tous de grands travailleurs ni des prix de vertu.
Une leçon s’impose à tout amateur de « Valeur » européenne - on se moque qu’elle soit démocratique, autocratique, socialiste ou continentaliste - : ne plus voter pour des clowns, pour des gens qui se moquent de la Nation. Exiger le respect de notre race et de notre culture… ou alors, il faudra passer à l’action.
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Sortie mardi prochain du n°52 (automne 2019) de la revue Synthèse nationale : COMMANDEZ-LE DÈS MAINTENANT !
Sommaire
N°52 =AUTOMNE 201=100 pages = 12 euros
ÉDITORIAL Roland Hélie
IMMIGRATION SOURCE DE NOS MAUX Patrick Parment
LA COMPLICITÉ DU SYSTÈME Pieter Kerstens
DE L’IMMIGRATION DE TRAVAIL À LA COLONISATION Jean-François Touzé
BLACK BLOC, MERCENAIRES DU POUVOIR MONDIALISTE Philippe Randa
CHIRAC LA TRAHISON Arnaud Menu
À PROPOS DES ILES ÉPARSES Jean-Claude Rolinat
ROUEN : LE DRAME DE LUBRAZOL Franck Buleux
GRETA THUNBERG, L’EFFROYABLE IMPOSTURE Arnaud Raffard de Brienne
SAINTE GRETA La chronique de CHE
ALLEMAGNE – ITALIE : LES LEÇONS D’UN SCRUTIN Arnaud Menu
L’OUTRAGE À FRANCO Robert Neboit
L’IMMIGRATION AU PORTUGAL Nicolas Reilhac
ORDRE NOUVEAU AURAIT 50 ANS Entretien avec Jacques Mayadoux
LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
JEAN-PIERRE COUSTEAU Clotaire de La Rue
LIVRES ET AUTEURS Georges Feltin-Tracol et Daniel Cologne
LES EXPOS VISITÉES PAR Scipion de Salm
RENCONTRE AVEC CHRISTOFF BZH Clotaire de La Rue
NOS DISPARUS
LE RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE À RUNGIS Guirec Sèvres
Et de nombreuses autres rubriques et chroniques.
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« Bruxelles encore fâchée par les dettes de la France, de l’Italie et de l’Espagne » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,L’UE est inquiète des dettes françaises, italiennes et espagnoles.Voici le titre pudique et bien politiquement correct du site pro-européen (et passionnant) Euractiv.fr.En effet, comme vous le savez le traité dit de Maastricht fixe dans le marbre quelques règles de fonctionnement budgétaires dans le cadre d’un pacte de stabilité.Bref, derrière tout ce blabla technique et technocratique, se cache une idée importante.Si nous faisons maison commune monétaire, nous devons avoir ue cohérence financière et budgétaire entre les membres.C’est disons-le … logique et parfaitement compréhensible d’un point de vue économique.Quand on part en vacances entre amis, généralement, on abonde chacun par parts égales à un « pot commun » qui sert à régler les courses communes.Parfait. Sauf que si Pierre boit 10 bouteilles de bon vin, là où Charles ne boit que de l’eau (pétillante les jour de fête), que Jean mange des pâtes (au beurre quand le mois est bon) mais que Paul, lui ne mange que du saumon et des mets délicats, il va y avoir un moment où ceux qui ne mangent pas grand grand-chose ne voudront pas payer les courses de ceux qui s’engraissent…C’est là que cesse la comparaison, car lorsque l’on parle d’une zone monétaire il y a tout de même des choses un peu plus compliquées.Nous y reviendrons.Quels sont les critères de « stabilité » pour faire monnaie ensemble ?Simple.Une dette qui ne doit pas dépasser 60 % du PIB… bon la France est à 100 %, enfin presque, l’Italie je n’en parle même pas.L’Espagne un poil mieux mais ce n’est guère brillant.
Un déficit qui ne doit pas dépasser les 3 % du PIB chaque année…Et comme chaque année, nous explosons plus ou moins gravement les seuils.Les déficits de l’année en cours, se transforment évidemment en dette pour l’année suivante et viennent dégrader notre ratio de dette sur PIB ces fameux 60 % que nous avons un tantinet dépassés.Du coup, comme tous les ans, Bruxelles pas content !Bruxelles pas content, mais j’ai comme l’impression que tout le monde s’en contre-fiche au-delà de Bruxelles et de Berlin !« La Commission n’a pas réclamé d’ajustements des plans budgétaires français et italien, mais la Belgique et l’Espagne ont été sommées d’apporter des modifications au leur.Étant donné que Madrid et Bruxelles n’ont envoyé aucun projet révisé à l’exécutif européen, les deux pays devront présenter un exercice comptable à jour et complet le plus rapidement possible. Le plat pays et la péninsule ibérique œuvrent actuellement à la formation d’un nouveau gouvernement après la tenue d’élections législatives plutôt cette année.Les feuilles de route envoyées par le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie et la Finlande ne respectent pas non plus la réglementation budgétaire. La Commission leur a donc demandé de « prendre les mesures nécessaires » sans attendre afin d’aligner leur plan budgétaire sur le pacte de stabilité et de croissance ».Imaginez un peu Macron, notre mamamouchi en chef dont la cheffitude ne tient plus qu’à un fil (jaune), mettre en place un plan de rigueur non pas pour réduire la dette de la France, mais juste pour faire un budget pour une fois à l’équilibre !Il faudra couper les dépenses de 3 points de PIB et encore je suis gentil, en réalité il en faudrait un peu plus, mais disons 3 points de PIB.Soit un PIB d’environ 2 300 milliards d’euros (c’est un poil moins mais ce n’est pas important), soit 3 pour cent de 2 300 milliards = 69 milliards d’euros d’économies de dépense à faire.Avec 50 milliards d’euros pour l’Education nationale qui est notre premier poste de dépense, je propose de fermer toutes les écoles séance tenante et de renvoyer les gamins à la maison…Bon même comme ça il va manquer encore 19 milliards pour faire plaisir à Bruxelles…On peut donc fermer la justice, tous les tribunaux, les avocats et autres trucs de ce genre… voici de quoi économiser 7 milliards…. mazette ! Il en manque encore !Vous voyez où je veux en venir n’est-ce pas ?N’imaginez pas une seule seconde que je sois sérieux et veuille fermer les écoles et les tribunaux.Réduire la dette ce n’est pas possible !Tourner le truc dans tous les sens.Secouez le problème. Agitez les idées que vous voulez.Réduire la dette et nos dépenses n’est pas possible.Et si Macron veut trop réduire la dette, les mamamouchis se feront réduire les têtes, ce qui n’est jamais une option humainement agréable ni même souhaitable évidemment.Du coup au lieu de faire – 69 milliards, c’est plutôt plus de déficit.La faute aux vilains Gilets Jaunes, mais en réalité, si Bruxelles nous laisse à peu près en paix, c’est grace aux Gilets Jaunes.Macron sauvé par les Gil et John !Entre une révolution saignante et sanglante, et un déficit budgétaire, même Bruxelles (et ses technocrates qui ne brillent pas par leur conscience aiguë de ce qu’endure le petit peuple comme nous), devrait choisir le déficit et la dette.Et c’est pour cela que Bruxelles ne dit rien à Macron et à notre doudou normand Edouard Philippe.Ce qui permet de tirer une première conclusion.Macron ne doit surtout pas éteindre le mouvement des Gilets Jaunes, car sinon Bruxelles voudra réduire la dette et le peuple français réduira les têtes.Donc, il faut une juste de dose de Gilets Jaunes.Seconde conclusion, et c’est au delà de la plaisanterie de la conclusion précédente, évidemment la plus importante.D’abord la seule manière de payer les dettes est de le faire par la monnaie et par l’ajustement monétaire (en France c’était les dévaluations).Si l’on ne peut pas le faire au niveau européen avec la BCE alors le coût social est celui d’une révolution qui sera dévastatrice pour tous les mamamouchis.Ce coût n’est pas acceptable.Il vaut mieux donc un retour aux monnaies nationales qui sera tout de même douloureux puisque l’euro a empêché les ajustements progressifs pour remplacer cela par un ajustement brutal en cas d’explosion de l’euro.L’idéal serait une politique d’ajustement menée par la BCE mais dont les Allemands ne veulent pas puisqu’ils seraient les plus couillonnés dans une telle hypothèse (ce qu’avait prévu Mitterrand).Enfin, si les traités c’est important, fondamental et essentiel, la réalité montre que cela fait 20 ans que l’on s’assoit sur les règles.Nous sommes la France.Et si la France ne veut pas, alors la France ne veut pas.Les traités sont faits pour être changés, négociés, et révisés.Quand c’est impossible, nous pouvons même les déchirer.Ainsi va l’Histoire.Nous sommes la France.Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !Charles SANNAT -
Tout ça, c’est l’extrême droite !
Réclamer que le pouvoir et les autres formations politiques fassent l’objet de la même pugnacité médiatique que le RN, être toutefois aux antipodes de celui-ci et ne jamais voter pour lui, ce serait bizarrement la preuve que je serais d’extrême droite !
Consacrer un reportage partial et malhonnête au quartier de jeunesse nancéien de Nadine Morano dans l’émission “Quotidien” sur TMC, Valeurs actuelles soutenant ensuite la députée et dénonçant “la tyrannie des bien-pensants” et la “machine infernale” mise en place par Yann Barthès : ce n’est pas grave du tout puisque ce dernier se flatte, par dérision, “d’être enfin en 2019 en Une d’un hebdomadaire d’extrême droite” et que Nadine Morano n’en est probablement pas loin selon lui !
Interdire Sylviane Agacinski et François Hollande, détruire les livres de celui-ci, crier des propos haineux contre Eric Zemmour, pourquoi se retenir puisque il ne s’agit que de l’extrême droite !
Cette jeunesse de l’ultra-gauche si spontanément violente et si éprise de censure, pourquoi se priverait-elle puisqu’elle combat l’extrême droite partout, sous ses visages multiples, et qu’elle est alors forcément honorable et révolutionnaire ?
Soutenir la police contre les manifestants qui l’agressent et la préférer aux délinquants et aux criminels qu’elle a la charge d’appréhender, c’est clair, c’est une attitude d’extrême droite !
Proposer l’ordre, la sécurité, un état de droit pour tous et pas seulement pour les transgresseurs, une République exemplaire où le pouvoir donne l’exemple : on n’est pas loin du fascisme, c’est l’extrême droite.
Ne pas dévoyer le droit d’asile et prétendre contrôler l’immigration au lieu de la laisser se développer sans frein ni limite, une aberration d’extrême droite !
Ne pas éprouver une compassion unilatérale pour les sans-papiers en oubliant les quartiers qu’ils rendent insupportables dans la quotidienneté, une horreur d’extrême droite !
Vouloir que les forces de l’ordre investissent les cités de non-droit, mettent fin au trafic de drogue qui y prospère et soient défendues par un pouvoir courageux sans être forcément présumées coupables, une position douteuse d’extrême droite !
Désirer la restauration de certaines valeurs dans les collèges et les lycées comme celles du respect, de l’autorité, de la concentration sur le savoir, c’est suspect, donc d’extrême droite !
Détester la judiciarisation de la pensée, rêver de pluralisme, aspirer à des débats vraiment contradictoires, ne pas vouloir chasser Zemmour de l’univers médiatique, ce n’est pas possible, c’est d’extrême droite !
Demander qu’on soit impitoyable avec l’islam politique, qu’on ferme les mosquées salafistes, préférer, et de très loin, une Zineb même avec ses excès compréhensibles, à tous les idiots utiles qui créent le lit confortable de notre perte d’identité, c’est intolérable puisque c’est évidemment d’extrême droite !
Rappeler que la liberté et la responsabilité existent et que la société n’est pas coupable de tout, sentir la France déchirée, le gouffre s’aggraver entre ceux qui ont beaucoup et la masse qui a beaucoup moins, réclamer une représentation parlementaire plus juste du pays réel, c’est n’importe quoi car d’extrême droite !
Se plaindre d’une Justice trop lente qui n’exécute pas les peines qu’elle prononce, d’une justice dans laquelle et face à laquelle le citoyen est perdu, c’est une protestation populiste d’extrême droite !
Dire qu’on est égaré dans un monde “qui fout le camp”, détester la superficialité médiatique, les histrions et les bonimenteurs à la petite semaine, c’est le signe d’une maladie incurable qui est l’extrême droite.
L’extrême droite est devenue notre parti unique.
Puisqu’il n’y a plus rien sur les plans politique, social, économique, judiciaire et culturel, national et international qui à un moment donné ne soit pas paresseusement récusé grâce à l’étiquette commode et compulsive de l’extrême droite.
Ce serait ridicule si ce n’était pas pathétique.
Extrait de : Justice au Singulier
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La France est dans un «ensauvagement général» avec un «degré de violence inédit», alerte le renseignement
Le coordinateur national du renseignement a mis en garde contre «une forme d’ensauvagement général» à laquelle fait face la France et d’autres sociétés occidentales, constatant un «degré de violence inédit», rapporte l’AFP.
Lors d’une conférence au salon dédié à la sécurité intérieure des États, Milipol, à Villepinte, en Seine-Saint-Denis, Pierre de Bousquet de Florian, le coordinateur national du renseignement, a mis en garde contre plusieurs dangers.
«On constate une forte dégradation des rapports sociaux dans les sociétés occidentales», a observé jeudi le coordinateur national du renseignement, Pierre Bousquet de Florian, parlant d’«un degré de violence» inédit.
Evoquant des «postures populistes de plus en plus véhémentes», il estime que l’on est face à «une forme d’ensauvagement général de notre société avec un degré de violence et une rapidité de montée vers la haine que nous n’avions jamais connus auparavant».
La France n’est «pas la seule concernée», et le djihadisme n’est pas «la seule idéologie» préoccupante, a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, il a évoqué plusieurs points «d’attention majeurs» pour les services: l’ultradroite et l’ultragauche, mais aussi «les radicaux de tous bords».
Selon lui, cela comprend tous les groupes se distinguant par des discours «de plus en plus violents» c’est-à-dire les antispécistes, les autonomistes, les identitaires, demain peut-être une marge radicale de mouvements écologistes…»
Il a enfin évoqué «une quatrième catégorie à laquelle il faut être attentif, les Etats». Si «on n’a pas constaté de véritable terrorisme étatique contre nos intérêts ces dernières années», «il n’est pas exclu qu’un Etat acculé puisse recourir à ce type d’extrémités.»
Source: Sputnik
Crédit photo: © AFP 2019 Thibauld MALTERRE
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Le nouveau numéro (n°81) de Terre et peuple magazine est sorti
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Sur CNews, Eric Zemmour VS François Asselineau sur le Frexit, l'immigration, l'UE
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Le Samedi Politique – Gilets Jaunes, crise sociale : Que fait la Police ?
Après un an de mobilisation des Gilets Jaunes, le bilan sécuritaire du ministère de l’Intérieur de Christophe Castaner est calamiteux. Les ordres donnés à la police sont incompris voire honnis par les manifestants et une partie des Français. Les blessés parmi les Gilets Jaunes se comptent par dizaines quand des révoltes violentes de banlieues restent souvent impunies par peur de l’embrasement.
Alors que le pouvoir politique d’Emmanuel Macron tremble, les forces de l’ordre sont devenues des garde-fous, écrasées entre leurs faibles moyens et la colère sociale à affronter. A quelques jours de la grande manifestation du 5 décembre contre la réforme des retraites, l’exécutif retient son souffle.
Philippe de Veulle, avocat au barreau de Paris et défenseur de nombreux Gilets Jaunes, et Eric Roman, secrétaire national du Syndicat France Police – Policiers en colère, reviennent sur cette situation complexe où le peuple des deux côtés des barricades souffre souvent des mêmes maux.
https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-gilets-jaunes-crise-sociale-que-fait-la-police
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Congrès EELV : Yannick Jadot, à peine couronné et déjà guillotiné !
Nicolas Gauthier
Si certains en doutaient encore, le congrès d’EELV, tenu ce week-end à Saint-Denis, vient d’administrer la preuve que les écologistes persistent à communier dans la haine du bonheur et la détestation du vivre ensemble.
En effet, avec Yannick Jadot, leur candidat aux dernières élections européennes, tout juste auréolé de ses 13,5 %, se trouve désormais sur la sellette, sachant que l’une des quatre motions qu’il soutenait, « Le temps de l’écologie », menée par l’ancienne députée Éva Sas, ne recueille que 26,2 % des suffrages. Aux deux phobies plus haut évoquées, on peut donc en ajouter une autre : celle du succès.
Les résultats des trois autres motions en lice ? « Démocratie écolo », de Philippe Stanisière et Christine Juste, se contente de 8,5 %, « Le Souffle de l’écologie », d’Alain Coulombel, de 21,5 %. Quant à la « vainqueuse » ou la « vaincrice », pour causer en dialecte local, menée par Julien Bayou, de la direction sortante, elle caracole en tête avec 43 % des vot.e.s exprimé.e.s. Son intitulé ? Un concept navigant à vue entre Sibeth Ndiaye et Laurent Gerra : « L’écologie au pouvoir, grandir ensemble pour gagner enfin ». Ce qui n’est pas exactement « inzepocket », objectera-t-on.
Abel Mestre, du Monde, entomologiste réputé des espèces politiques menacées, note, tout en litote : « Avec un retard compris entre 15 et 20 points, c’est un désaveu pour l’aspirant présidentiable. » Éva Sas – qui, malgré de trompeuses apparences, n’entretient aucun lien de parenté avec le prince Malko Linge, plus connu sous l’acronyme de SAS – tient néanmoins à préciser, toujours selon la même source : « La direction sortante n’a pas la majorité, c’est aussi un désaveu ! Nous sommes satisfaits, notre objectif est rempli. […] La ligne Jadot est représentée dans toutes les motions, ce n’est pas un pour contre Jadot. Et désormais, il a près d’un quart du parti qui le soutient. Ça le conforte. »
Un quart du parti seulement ? Mais présent partout ailleurs ? Yannick Jadot, ou l’imam caché d’EELV, en quelque sorte. Culture gauchiste et basiste oblige, ce n’est pas la première fois que nos amis Verts couperaient toute tête émergeant de la meute et, surtout, susceptible de mener le parti à la victoire. « Pour gagner enfin », disaient-ils…
Mais toujours à propos de victoire, c’est évidemment sur les prochaines élections municipales que nos winners comptent pour se refaire la cerise. Pourtant, les temps ont changé, depuis celui où un Jean-Vincent Placé parvenait à faire croire à un Parti socialiste alors puissant que les hordes vertes pouvaient faire et défaire les maires, entrants ou sortants. Dans son enthousiasme et sa rage de convaincre, il évoquait alors des scores écologistes à deux chiffres, oubliant souvent qu’il y avait une virgule au milieu.
Une équation qui se complique davantage quand on sait que ce vote est principalement circonscrit dans les villes de plus de cent mille habitants ; là où l’écologie est plus un prêt-à-penser urbain qu’un mode de vie rural. Les voilà donc condamnés à jouer les forces d’appoint.
Néanmoins, et ce, à leur manière, les Verts ont gagné la bataille des idées, les préoccupations écologiques ayant été prises en compte par l’ensemble des autres partis en présence ; ce qui n’est pas fondamentalement une mauvaise nouvelle. Mais, au passage, ont également perdu de leur spécificité d’origine, ayant depuis belle lurette abandonné le retour à la terre, cet aimable revival maréchalo-woodstockien, pour se tourner vers des luttes sociétales – théories du genre, post-féminisme, antispécisme, collapsologie – dont le moins qu’on puisse prétendre est qu’elles n’affolent pas plus que ça une majorité de Français plus préoccupés par les fins de mois que par celle du monde.
En attendant, EELV offre un assez réjouissant spectacle. La relève de la bande du Splendid est enfin assurée. C’est déjà ça de gagné pour la planète. Celle des humoristes, évidemment.
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