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France et politique française - Page 1779

  • L’ère des catacombes. Anne-Sophie Chazaud

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    Dès les débuts du mouvement populaire des Gilets Jaunes et face à la réaction répressive de l’exécutif, j’avais alerté sur la caractéristique fondamentale du macronisme que j’avais surtout explorée à travers l’étude de son versant rhétorique : provoquer les clivages et la division jusqu’à l’extrême, designer l’adversaire en ennemi, monter toutes les portions du peuple français les unes contre les autres afin de pouvoir, pendant ce temps, poursuivre le dépeçage et la prédation des Biens Communs, du patrimoine et de la souveraineté nationale.

     J’avais notamment produit un article (publié chez Causeur https://www.causeur.fr/peuple-police-macron-castaner-violence-158219 )    mettant en garde contre l’instrumentalisation de la police à des fins de basse politique.
    J’y rappelais que la police est républicaine parce qu’elle protège et émane du peuple qui lui transfère délibérément cette légitimité (en l’occurrence, celle de la violence dite « légitime » et qui, donc, ne l’est que parce qu’elle émane du peuple qui accepte, en échange de sa protection, de lui « remettre » les armes.
    L’œuvre du macronisme aura pourtant consisté à monter le peuple contre sa police –une police dont le savoir-faire en matière de maintien de l’ordre nous était pendant des années envié et exporté dans le monde entier-, monter, la police contre son peuple, à monter absolument tout le monde contre tout le monde et c’est cette division profonde que retiendra l’Histoire.
    Jamais dans son histoire récente notre pays n’a été aussi divisé et hystérisé, et l’état du débat public comme de l’espace public matériel lui-même semblent relever du film d’horreur ou du cauchemar historique.
    Cet esprit intrinsèque de division perverse de la communauté nationale a été poussé à son insupportable acmé lors de la répression symboliquement et concrètement insupportable de la manifestation des Pompiers en colère.
     
    Photo Isa Harsin
    Après avoir éborgné des Gilets Jaunes, arrosé de gaz lacrymogènes les marcheurs pour le climat, nous avons pu assister au spectacle tout simplement hallucinant d’une police qui, obéissant aux ordres (et probablement pour certains avec tristesse et colère), s’en prend à nos pompiers, lesquels sont probablement les acteurs de la sécurité les plus appréciés de la population. 
    Devant ce gouffre dans lequel l’Etat semble s’être effondré, il prend parfois envie de simplement mettre la clé sous la porte et de partir très loin, sauf qu’on ne voit même pas où les choses seraient meilleures.

    L’ère des catacombes

    Un jour, il y a quelques années, l’écrivain que j’aime et admire, Pierre Bergounioux, que j’avais invité au Centre Pompidou, me confiait, à propos du vide culturel qui s’ouvrait sous nos pas, que nous entrions dans «l’ère des catacombes».
    Cette phrase résonne de plus en plus sombrement dans mon esprit.
    Il faudra bien que quelque chose advienne pour nous en faire sortir…
    source
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/10/lere-des-catacombes-anne-sophie-chazaud.html
  • L'intervention de Daniel Conservano lors des Journées Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale

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    Daniel Conversano, fondateur de Suavélos, présente sa vision du combat politique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/21/l-intervention-de-daniel-conservano-lors-des-journees-bleu-b-6184536.html

  • Il y a un an, la naissance des « Gilets jaunes »

    C’est une fronde historique, inédite par sa forme et sa naissance sur les réseaux sociaux, que personne n’avait vraiment vu venir : les Gilets jaunes.

    Un an après, retour sur la genèse d’un mouvement hors du commun.

  • Michel Thooris : « Dans les zones de non-droit, la plupart du temps les policiers évitent les contrôles sur des femmes voilées »

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    Vendredi soir, en Seine-Saint-Denis, une femme, vêtue d’une burqa, a été interpellée par la , interpellation qui a enflammé la Toile car la scène a été filmée. Pour Michel Thooris, il s’agit en fait d’« une affaire très simple » : celle du contrôle routier d’un véhicule qui circulait à vive allure. Explications au micro de Boulevard Voltaire.

  • 64% des Français mécontents de la politique d’Emmanuel Macron, selon un sondage

    Selon le baromètre Ifop pour le JDD. Le nombre de Français mécontents de la politique du président Emmanuel Macron reste stable, avec 64% de personnes interrogées mécontentes de son action. Sa popularité serait en légère hausse à 34%. La cote de popularité du chef de l’État grimpe régulièrement depuis décembre dernier, où elle avait atteint son plus bas niveau (23%) en pleine crise des Gilets jaunes.

    Sputnik

    https://www.tvlibertes.com/actus/64-des-francais-mecontents-de-la-politique-demmanuel-macron-selon-un-sondage

     
  • François Boulo : « On peut briser le quinquennat d’Emmanuel Macron »

    Alors que le mouvement des Gilets jaunes approche de son premier anniversaire, François Boulo s’est rendu dans les studios de Sputnik. Avec l’avocat porte-parole des Gilets jaunes à Rouen et auteur de «La ligne jaune», il a été question de la crise sociale que traverse la France et de l’avenir d’une contestation qui monte dans le pays.

  • Blocage à la SNCF : méthode habituelle des salopards rouges.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Tandis que se profile à partir du 5 décembre prochain une grève illimitée dans les transports qui, à l'approche de Noël, pourrait bien paralyser entièrement le Pays, les chemins de fer sont, depuis vendredi, bloqués par un arrêt de travail sauvage camouflé sous le terme pudique de "droit de retrait".
    En droit français, le droit de retrait est le droit pour le salarié de se retirer d'une situation de travail présentant un « danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ». Il est fondé sur l'article L. 4131-1 du Code du travail pour les salariés et sur l'article 5-6 du décret n°82-453 du 28 mai 1982 pour les fonctionnaires qui stipule que le droit de retrait a pour seul objectif la sauvegarde du salarié et ne peut servir à faire la promotion de revendications professionnelles.
    À l'évidence, ces dispositions sont totalement dévoyées par les preneurs d'otages syndicaux et les maîtres chanteurs gauchistes qui usent des méthodes habituelles des salopards rouges.
    La grève ne doit être qu'un ultime recours lorsque les salariés sont confrontés dans une entreprise à des atteintes manifestes  et établies à leur droits et à l'équité sociale. Et, lorsque la cohésion nationale et le service nécessaire de la chose publique sont mis en péril, la réquisition doit être la règle.
    Le Premier ministre et la direction de la SNCF ont évoqué l'éventualité de sanctions. Seront ils grondés ? Recevront-ils un avertissement pouvant déboucher sur un blâme donnant lieu à une réprimande formulée en trois exemplaires en cas de récidive? 
    Dans l'Etat fort que nous appelons de nos vœux, tout blocage des transports serait considéré comme un acte anti national et réprimé comme tel.
  • Marine Le Pen (RN) : « Je souhaite que le voile soit interdit dans l’intégralité de l’espace public et je le souhaite depuis des années »

    Invitée du Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé que le port du voile islamique était « une infraction » à la laïcité. Selon elle, « Le voile est un marqueur idéologique, identitaire ». Un marqueur qui « n’existait quasiment pas » il y a vingt ans et qui est « devenu un sujet (…) majeur et prégnant dans notre société » à cause de « l’immigration massive », source de « communautarisme ». Marine Le Pen poursuit : « Les femmes dans leur immense majorité qui portent le voile aujourd’hui, c’est soit par soumission, soit par sécession ».

    La patronne du RN plaide également pour une prohibition du salafisme car selon elle, « On a bien interdit un certain nombre d’idéologies totalitaires sur notre territoire », « le fondamentalisme islamiste (est) une idéologie totalitaire ».

    BFMTV / LCI

    https://www.tvlibertes.com/actus/marine-le-pen-rn-je-souhaite-que-le-voile-soit-interdit-dans-lintegralite-de-lespace-public-et-je-le-souhaite-depuis-des-annees

  • Dignité de l’homme : la grande braderie !

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    Les gendarmes, grâce à un tuyau venant des USA, selon Le Monde et l’AFP, ont réalisé, le mardi 15 octobre, plus d’une centaine de perquisitions à travers la France et ont saisi 130 flacons de pentobarbital, un barbiturique/anesthésique qui n’est plus autorisé pour les humains, mais qui peut être utilisé dans le cadre d’une  ou d’un suicide. Il figure même parmi les produits possibles au sein des cocktails administrés lors d’exécutions par l’administration pénitentiaire américaine. Une association, Ultime Liberté, serait dans le collimateur pour avoir fourni des conseils aux personnes qui ont commandé sur Internet leurs doses « au cas où ». Les produits étaient référencés en douanes comme des cosmétiques.

    Qui sont les clients ? Des personnes qui ne veulent pas être confrontées à des souffrances excessives lorsque se profilera la mort. Cet énoncé des motifs ne pose pas de problème ; qui veut souffrir ? S’il est vraisemblable que l’acharnement thérapeutique a reculé, ces dernières décennies, les , en France, souffrent d’un retard, d’un manque de développement honteux. La litanie des insuffisances se poursuit ici aussi : structures, personnels, formations, moyens… le refrain est connu !

    Les associations de promotion de la mort en blouse blanche continuent de réclamer le droit à l’euthanasie et au suicide assisté. Le député Jean-Louis Touraine, grand chantre du progressisme, a même confié à Libération, fin septembre, qu’une fois la loi de bioéthique passée, il déposerait de nouveau un texte sur l’aide active à mourir. Ce bon docteur en médecine semble ne pas montrer autant d’énergie ni un tel empressement pour développer les soins palliatifs.

    Bien sûr, les médias sont très compréhensifs avec ces contrebandiers en substance létales. Avec eux, une instruction à décharge suffit. Le consensus implicite entre les oligarques qui détiennent ces médias est sans doute d’alléger les charges futures des assurances dites sociales (maladies, retraites) en abrégeant la vie des bénéficiaires : ça coûte moins cher pour l’État qui paye ! Ne doutons pas que les médias nous gaveront d’histoires pleines de pathos où une mort douce sera préférable à toute autre option. Il se trouvera bien assez de politiciens progressistes pour y voir un combat sociétal porteur pour leur aura. Mais c’est l’avant-vente de la grande braderie de la dignité de l’homme. C’est aussi le chant du cygne de la médecine conçue comme un art : elle deviendra, sous peu, une simple prestation de service marchand – elle a déjà commencé, d’ailleurs.

    Peut-être que les efforts des gendarmes ne sont qu’un combat d’arrière-garde. Les promoteurs de l’utilitarisme appliqué à la vie humaine veulent toucher les dividendes de la désespérante affaire Vincent Lambert. Désabolir la peine de mort pour les faibles et les malades, désabolir l’esclavage avec les trafics de gamètes et d’enfants, et bientôt le servage des mères porteuses. Les mots ne sont pas de moi mais d’Antoine de Saint-Exupéry dans sa lettre à un général resté anonyme : « Je hais mon époque de toutes mes forces. L’homme y meurt de soif. » Qui, pour lui donner à boire ? Je vais relire le dialogue de Jésus et de la Samaritaine (Jean, chapitre IV).

    Rémy Mahoudeaux

    https://www.bvoltaire.fr/dignite-de-lhomme-la-grande-braderie/

  • Les vrais chiffres des mosquées radicales en France sont plus élevés que l’estimation des politiques

    Breizh Info – Le Figaro Magazine rapporte le chiffre de 80 mosquées salafistes pour la seule région Île-de-France. Pour l’Observatoire de l’islamisation, les chiffres du nombre de mosquées radicales en France sont bien plus élevés que l’estimation qu’en font les politiques depuis quelques semaines. 

    Une semaine après l’attentat de la Préfecture de police, des personnalités politiques de droite présentent le nombre de cent mosquées salafistes en France, en se basant sur un chiffrage datant de plus de dix ans. Déjà, une étude du Service central du renseignement territorial de juin 2016 relevait 120 mosquées salafistes hors Préfecture de police de Paris qui ne relève pas de sa zone de surveillance, avec une hausse de 170 % entre 2010 et 2016. Si on ajoute les vingt mosquées salafistes de la petite couronne parisienne surveillées par la PPP, le chiffre était déjà de 140. Le 10 juillet 2018 Le Figaro[1] révélait le chiffre de 132 mosquées salafistes toujours pour la zone de compétence du SCRT. Donc le chiffre dépasse les 150 pour toute la France. On est donc bien au-delà du chiffre de cent évoqué par les responsables du RN et de LR.

    Mais pourquoi se limiter aux seuls lieux de cultes salafistes, alors que l’organisation Tabligh appliquant le même type d’islam que les Talibans (courant Déobandi) est une grande pourvoyeuse de terroristes depuis trente ans ? Le SCRT comptait 147 mosquées Tabligh en 2017. Ce mouvement très hiérarchisé et encadré par la direction indo-pakistanaise, avec des stages obligatoires pour ses cadres et des missions de prosélytisme pour ses militants de base, reste une pépinière de « radicalisés ». Khaled Kelkal, Zacarias Moussaoui, Djamel Loiseau ont en effet été formés et recrutés par le Tabligh avant de passer à l’action. Plus récemment, les six familles de djihadistes français de Lunel partis en Syrie ont été fanatisés dans la mosquée Tabligh de Lunel.

    En ce qui concerne le mouvement des Frères musulmans, dont un ex-président de l’UOIF admettait être membre[2], on dénombre 170 mosquées où la littérature des théoriciens de la confrérie justifiant le djihad armé offensif est très présente (lire cette enquête de terrain). Rappelons cette phrase de Hani Ramadan qui fut longtemps un des principaux conférenciers itinérants de l’UOIF avant son interdiction de séjour :

    « Le monde musulman est en ébullition. Cette force peut et doit être orientée vers un État islamique, un État appliquant le Coran et la Sunna.(…) Les musulmans ne retrouveront jamais leur bonheur perdu s’ils ne reviennent pas au jihad et ne cherchent pas à établir un État islamique ». (Hani Ramadan, Sermons du vendredi rappels et exhortations, éditions Tawid, 2011, page 465.)

    Beaucoup d’imams et prédicateurs des Frères musulmans de l’UOIF (rebaptisé Musulmans de France) sont de nationalité étrangère, et le ministère de l’Intérieur ne sera pas crédible dans sa lutte contre l’« hydre islamiste » tant qu’ils seront toujours tolérés sur notre sol. Ils ont été identifiés par le Centre des études du Moyen-Orient basé à Paris.

    Article paru sur Breizh Info

    https://www.tvlibertes.com/actus/les-vrais-chiffres-des-mosquees-radicales-en-france-sont-plus-eleves-que-lestimation-des-politiques