France et politique française - Page 1778
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13 novembre : assez de fleurs... Des balles !
A l'initiative de madame Hidalgo, maire socialiste de Paris, un jardin du souvenir va être bientôt inauguré en hommage aux morts du 13 novembre 2015. Après les bougies, les ours en peluches et les bouquets de roses, le gazon mémoriel...Nous ne voulons pas de "jardin du souvenir".Nous voulons des fosses profondes remplies de chaux vives pour les cadavres des terroristes islamiques que, dans un État national, nos services spéciaux auraient pour mission prioritaire d'anéantir.Nous ne voulons plus de bougies. Nous voulons la flamme des armes de nos soldats et de nos agents pour gagner la guerre que nous a déclarée l'islamisme hégémonique.Nous ne voulons plus de fleurs. Nous voulons un État en ordre de bataille, morale, politique, militaire, sécuritaire, identitaire et logistique. -
Sondages : ça bouge dans les profondeurs de l’électorat, et pas que pour Macron et Marine Le Pen
La superposition des inquiétudes identitaires (voile, marche contre l’islamophobie) et sociales (réforme des retraites) fait bouger les lignes dans l’électorat. Emmanuel Macron en pâtit, subissant une forte chute de popularité, qui révèle un doute croissant jusque dans les catégories qui constituaient son socle du premier tour : cadres et retraités. Par ailleurs, le fourvoiement de Jean-Luc Mélenchon à la marche contre l’islamophobie a aussi libéré une partie de cet électorat.
Ce sont ces mouvements qu’enregistre le dernier sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. Et la principale bénéficiaire en est Marine Le Pen qui, selon Paris Match, « bat son record de popularité » depuis le début du quinquennat, atteignant 36 % de bonnes opinions (+8). En effet, elle progresse nettement chez les retraités (42 %, +15), les ouvriers (47 %, +11), mais aussi l’électorat Insoumis (27 %, +15) et celui des Républicains (44 %, +20). Pour elle, c’est une bonne nouvelle car ce sont les retraités et l’électorat LR (les deux se chevauchant) qui ont assuré l’élection d’Emmanuel Macron et qui feront encore, la sociologie et la démographie électorales étant ce qu’elles sont, la différence pour la prochaine présidentielle. Nul doute que ces segments électoraux vont être âprement disputés par les deux prétendants.
Mais ce sondage révèle aussi d’autres mouvements : en tête du classement, à côté du trio Hulot, Aubry et Royal (eh oui…), la première personnalité de droite préférée des Français n’est autre que… Nicolas Sarkozy. À 47 % (+1), ses soutiens enregistrent des flux étonnants : il fait l’unanimité chez Les Républicains (89 %, +8), mais rassemble aussi 70 % des sympathisants LREM et un tiers d’électeurs de gauche. Nicolas Sarkozy se recentre, perdant logiquement 21 % du côté du RN, où il pointe tout de même à 44 %. Ces transferts sont intéressants car ils traduisent le désenchantement, voire le désarroi des soutiens d’Emmanuel Macron. Lui qui fait tout pour rendre inéluctable son duel avec Marine Le Pen se prend à son propre piège : l’idée fait son chemin dans l’esprit de ses électeurs déçus qu’il pourrait être menacé. Et cet électorat qu’avait aggloméré Emmanuel Macron est en train de chercher une alternative à ce barrage défaillant. On peut imaginer que ça cogite fort chez les promoteurs de l’opération Macron 2017 eux aussi pour trouver un plan B au cas où le Président s’enfoncerait dans une impopularité durable. D’où cette carte Sarkozy. D’où, aussi, la promotion de François Baroin, qui s’installe à la 5e place (47 %), creusant l’écart avec ses rivaux LR Pécresse et Bertrand, tous en net recul. Testé face à Emmanuel Macron par ce sondage, il serait même capable de le battre. Petit problème : il n’est, pour le moment, pas en mesure d’accéder au second tour. C’est dire l’abîme qu’il y a entre « popularité » et intentions de vote. Et cela vaut pour tous.
Toutes ces hypothèses, qui peuvent donner des ailes à beaucoup, traduisent surtout une grande lassitude et un grand scepticisme de l’électorat. Selon une autre enquête (IFOP pour Le Figaro), 68 % des sondés estiment le duel Macron-Le Pen probable en 2022, mais ils sont 72 % à ne pas le vouloir. C’est un chiffre considérable, et peut-être celui qui aura le plus de retentissement sur la suite : pour les Français, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il y en a un de trop. Et peut-être deux.
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Formation et militantisme : Bordeaux, La Rochelle, Lyon...
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« Manifestation contre l’islamophobie » : de l’anticléricalisme à l’islamo-gauchisme, par Jean-David Cattin (Les Identitaires)
La gauche et l’extrême gauche sont en pleine mutation. Ce changement que nous avions déjà analysé à plusieurs reprises (1) se confirme et s’accélère. La participation de Jean-Luc Mélenchon et de la CGT à la « manifestation contre l’islamophobie » du dimanche 10 novembre est en cela très significative. Houria Bouteldja, chef de file du courant indigéniste ne s’y est d’ailleurs pas trompée. Elle proclame que leur participation est une « éclatante victoire » de son courant de pensée. On ne saurait lui donner tort.
Des menaces à peines voiléesDans le cortège, ce sont particulièrement les tenants de la gauche laïciste et féministe qui ont été conspués et livrés à la vindicte populaire. Zineb el Rhazoui et Laurent Bouvet en ont été les principales victimes. (2) En dehors du fait que désigner ainsi des cibles est pour le moins irresponsable en cette période de terrorisme islamique, cela témoigne d’une stratégie d’intimidation : faire taire tous ceux à gauche qui s’opposent à l’islamisation grandissante de la France.
L’extrême gauche en quête de nouveaux « damnés de la terre »
Plus question d’« opium du peuple » ou de « ni Dieu, ni maître », la démographie musulmane grandissante en France est devenue un potentiel électorat trop alléchant pour une gauche en perte de vitesse. L’électorat populaire apportant un soutien indéfectible au RN, il faut pour la France insoumise et les autres reliquats d’extrême gauche trouver des « damnés de la terre » de substitution.
Un basculement historique
Trente ans après la chute du mur de Berlin, l’intransigeance idéologique qui caractérisait marxistes et anarchistes jusque-là cède le pas aux permanences identitaires. En cela, Samuel Huntington avait vu juste, les confrontations idéologiques ont tendance à devenir minoritaires et les lignes de fracture – à l’intérieur des États comme dans le cadre des relations internationales – se dessinent dorénavant de plus en plus souvent autour des appartenances civilisationnelles.
(1) France Insoumise : dehors les « mâles blancs » ! & En choisissant Hamon, la gauche cède face au communautarisme islamique
(2) https://twitter.com/i/status/1193522274168692738Jean-David Cattin
Texte repris du site de : Les Identitaires
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5ème Forum de la Dissidence, samedi 23 novembre à Paris
Forum de la Dissidence, samedi 23 novembre à Paris, à partir de 14 heures.
Réservez sans tarder vos billets ici.
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Cela commence à faire beaucoup de pervers à gauche !
Une suite de coïncidences, probablement…
- Après DSK et l’affaire du Carlton et du Sofitel
- Après Michel Sapin “accusé d’avoir fait claquer la culotte d’une journaliste”
- Après Jean-Michel Baylet, ex-ministre de Hollande et propriétaire de la Dépêche du Midi, qui a agressé une ancienne collaboratrice, puis” frappée et mis à la rue, quasiment nue.”
- Après Denis Baupin accusé d’agressions et de harcèlement sexuel
- Après Cohn-Bendit, “porte-drapeau le plus éminent des pédophiles” selon un rapport officiel des Grünen (écolos allemands)
- Après l’ancien président des Jeunes Socialistes
- Après les agressions sexuelles chez les jeunes communistes
- Après les agressions sexuelles à l’UNEF, devenue un “terrain de chasse sexuelle”, lorsque Caroline de Haas en était à la tête.
Voici Pierre Joxe :
L’ancien ministre Pierre Joxe est visé par une plainte déposée par une ancienne employée à domicile qui l’accuse de l’avoir agressé sexuellement en 2018, ce que ce dernier conteste fermement. Cette plainte, déposée mardi auprès du parquet de Paris, vise des faits "d'agression sexuelle” et de “harcèlement sexuel“. Pierre Joxe est déjà mis en cause dans une affaire d’agression sexuelle présumée par l’écrivain Ariane Fornia, fille de l’ex-ministre sarkozyste Eric Besson. Les nouvelles accusations proviennent d’une femme ayant travaillé au domicile de M. Joxe entre septembre 2017 et décembre 2018 pour s’occuper de son épouse, atteinte d’une lourde maladie dégénérative et aujourd’hui décédée. Cette Haïtienne aurait déposé une main courante en juillet 2018 au commissariat de Bondy, évoquant des attouchements répétés. A l’époque, elle avait néanmoins refusé de porter plainte.
Source: Le Salon Beige
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Emmanuel Macron a fait le choix de mutiler les gilets jaunes, pas ceux qui envahissent la France
[…] Que défendre ? Les Hongrois savent ce que veut dire défendre la Hongrie, comme les Serbes savent ce que signifie défendre la Serbie. Les Français savent-ils ce qu’ils ont à défendre ? Défendre commence par dire « nous », et nommer ses ennemis. Les Français savent bien qui profane les églises, qui engorge les hôpitaux, qui agresse enseignants, policiers et concierges ; les nommer est déjà un délit. Les Français savent bien au nom de quelle idéologie d’importation la France se décompose, le désaménagement des territoires se répand, les services de l’Etat se dégradent et les conquêtes sociales ne sont plus que des freins au « Doing Business ».
Qui dit qu’il n’y a pas de culture française, qu’il n’y a pas de peuple français, qu’il n’y a pas d’unité nationale, dit qu’il n’y a rien à défendre. La maison est vide, qui paie s’installe. Ceux qui livrent la France à l’immigration de peuplement et aux délires des universités américaines, ceux qui ne reconnaissent pas que l’ennemi est à l’intérieur, et qu’il gagne chaque jour des batailles que les Français ne livrent pas, ont déjà abandonné l’idée de défendre la France.
Que défendre ? Si tous les hommes sont les mêmes, s’il n’y a sur terre que des individus de droit, et si tout est à vendre, l’idée même de défendre un territoire, une Nation, un régime politique, devient dérisoire.Toute la politique du gouvernement d’Emmanuel Macron continue le travail d’indétermination, d’indifférenciation, de banalisation de la France qui lui interdit de répondre. Ou plutôt, elle répond chaque jour ; la France n’est rien, puisqu’il est interdit de distinguer les Français et de les préférer.
L’idée même qu’un citoyen français puisse se prévaloir de droits auxquels tout individu ne pourrait prétendre devient coupable — les décisions du Conseil constitutionnel sont constantes sur ce point. Le Conseil d’État a renchéri, en statuant que c’est aux Français de s’adapter à l’étranger . Et l’idée même que la Nation existe, qu’elle compte, et qu’elle vaut, est étrangère à un gouvernement qui nie l’histoire, les racines chrétiennes de la France, la transmission familiale de l’esprit national et la primauté de l’État dans la singularité française. Que défendre, si être Français ne fait plus de différence ? Entre le libéralisme de l’individu souverain, et la France des citoyens, il faut choisir.
Que défendre ? Emmanuel Macron constate que l’Europe n’est plus la priorité de l’Amérique. Il redoute l’avènement d’un monde bipolaire qui est déjà là, partagé entre les États-Unis et la Chine. Il en appelle à – à quoi vraiment ? À ce vide béant que creuse l’Union européenne entre les États-Unis, la Russie et la Chine ? À une étonnante complaisance pour des néo-conservateurs qui sont, depuis quarante ans, les premiers coupables de la déstabilisation du monde ?
La lucidité du constat n’assure en rien la pertinence du projet. Sa franchise inattendue provoque déjà les haut-le-cœur chez nos voisins de l’Est, la prudence fuyante de Mme Merkel, les mises en garde de Mike Pompéo. L’appel à une souveraineté européenne attire déjà les réponses des affidés de Washington, comme le gouverneur de la Banque centrale de Hongrie ; l’indépendance de l’Europe, quelle idée ! Et la dureté, voire la violence, du propos d’Emmanuel Macron résonne comme un constat d’échec ; quel contraste avec la boursouflure prétentieuse des discours de la Sorbonne et d’Aix-la-Chapelle, quand celui qui n’arrive pas à gouverner la France prétendait guider l’Europe !
Face à l’unilatéralisme des États-Unis, face à leur intolérance à l’égard de toute manifestation d’indépendance de la France, face au terrorisme économique qu’ils manient (par exemple contre le Danemark pour s’opposer au passage de Nordstream), le constat vient trop tard, et ses conclusions sont erronées.
N’est pas de Gaulle ou Kissinger qui veut. Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir une vision du monde, les moyens qui la permettent, la profondeur qui la fait tenir. Car l’état du monde est sans ambigüité ; la forme politique de la mondialisation, c’est l’État-nation.
L’insurrection de la diversité des peuples sera à la mesure du carcan que le mondialisme leur a imposé. La forme économique de la mondialisation gagnante, c’est le nationalisme de marché. La destruction des Nations par les traités de libre-échange, comme le CETA et le MERCOSUR, des Etats par l’ouverture des frontières et le pillage des territoires par les privatisations, voilà les raisons de la crise qu’à juste titre Emmanuel Macron annonce ; il peut la prévoir puisqu’il contribue à la provoquer.
Seuls survivront ceux qui auront su créer cette unité nationale qui rassemblera le droit, l’économie et la force au service de leur Nation. Car la marche du monde est sans pitié ; ce n’est plus de l’hyperpuissance américaine qu’il convient d’avoir peur, c’est de l’affaiblissement américain, du sentiment d’encerclement vécu par la Russie, et de la revanche de la diversité portée par la Chine et par l’Inde comme par l’Islam.
Les peuples qui ne savent plus dire « nous » sont condamnés. La question n’est pas de quitter l’OTAN et la dépendance qu’elle impose (voir l’achat forcé de 35 F, l’avion qui ne volera jamais, par tant d’Européens !) mais d’abandonner les rêveries d’une démocratie planétaire instaurée sous les bottes des Marines, qui suscite un rejet universel — pourquoi attendre avant de rouvrir l’ambassade de France à Damas ? La France a mieux à faire du côté de ceux qui refusent le partage du monde, constatent que la Russie est devenue une force de stabilisation aux pourtours de l’Europe, que les routes de la Soie échappent aux péages américains, et que la militarisation du dollar commande de lui trouver un substitut. La question est moins de s’éloigner des États-Unis que d’en finir avec les errements du mondialisme et de l’individualisme libéral ; ce que la France doit au monde, aux Français et à elle-même, c’est de demeurer la France.
Le constat est là. La brutalité américaine le provoque, les gains accumulés par la Chine plus récemment par la Russie et aussi par l’Iran le justifient, l’impuissance tragique et comique à la fois de l’Union européenne l’oblige. Ce constat ne peut qu’appeler un projet. C’est le projet d’une France libre, d’une France du non-alignement, de la non-conformité, c’est le projet d’une France qui propose aux Nations européennes qui le veulent, si elles le veulent, de devenir le troisième pôle d’un monde réellement multipolaire.
Emmanuel Macron ne peut le conduire. Trois raisons au moins le lui interdisent.
Derrière la crise de civilisation qui touche les États-Unis comme l’Europe, l’abandon de la justice et de l’égalité au nom de la performance, la perversion du droit par sa mise en concurrence, la réduction de chaque chose à son prix de marché. Comment l’élu de la banque, des big pharma et du big business mettrait il en cause ce qui assure la fortune du très petit nombre contre l’intérêt de tous ? Le Président de la France qui gagne peut-il être le Président de tous les Français, peut-il inventer la démocratie économique et parler à ceux qui se lèvent tôt, qui travaillent, qui ne sont pas des gagnants, mais qui ne sont pas rien – ils sont seulement Français ?
Derrière la crise sécuritaire qui balaie l’Europe, le retour de l’affrontement ethnique, religieux et idéologique. La Chine des Hans veut être la Chine des Hans, l’Afrique redevient la terre des Africains, et l’Islam retrouve une dynamique de conquêtes que dissimule l’anecdote terroriste. L’internationalisme est le péché qui achève de tuer le socialisme français. L’individualisme est le voile qui aveugle l’Union et la France sur les masses qui se sont mises en marche et qui les écraseront si elles ne savent retrouver l’unité, la volonté de survivre, la passion de demeurer. Comment ceux qui interdisent de nommer les choses, qui veulent qu’un homme ne soit plus un homme, qu’une femme ne soit plus une femme, et qu’un criminel ne soit qu’un imbécile, pourraient-ils affronter une situation où le pouvoir d’agir dépend du pouvoir de nommer et de dire ?
Derrière la crise qui secoue la France, le sentiment d’une perte de contrôle, la réalité d’une fuite en avant européenne, la vérité de trente années de renoncement à la Nation. Le malheur français n’a pas d’autre origine que cet abandon de l’idéal de la grande France, présente par ses outre-mer sur tous les océans et tous les continents, du recul d’un État qui assure l’égalité des territoires, le progrès pour tous les citoyens, et cette sécurité globale, économique aussi bien que morale, qui est la condition de la confiance. L’affirmation sans complexe de l’intérêt national, de la prééminence du citoyen français sur tout individu, de l’unité de la France sur tous les facteurs de division que l’Union attise, est la clé. Comment un Président élu par les tenants du mondialisme et du fédéralisme européens pourrait-il incarner l’État et la Nation, comment pourrait-il fournir la solution, alors que sa politique est le problème ?
Oui, la situation est grave. Oui, il faut abandonner l’illusion que la France donnera à une nouvelle Europe son souffle et sa force ; le général de Gaulle, puis François Mitterrand s’y sont essayés sans succès. Deux fois suffisent. Oui, la France a besoin d’alliés qui tiennent leur parole et leurs engagements, et les États-Unis ne sont plus cet allié-là. Oui encore, le sentiment national est le socle à partir du quel tout peut renaître. Dans le désordre et la confusion que répand partout la politique du « en même temps », des éléments de langage et de l’information sous tutelle, l’unité nationale, la garde aux frontières, et l’exigence citoyenne, sont le recours. Et la volonté que la France demeure, quel que soit le prix à payer, en argent, en combats, ou en morts.
Voilà le point décisif. Au moment où la Grande-Bretagne célèbre le souvenir de ses soldats morts contre l’Allemagne en lançant 750 000 coquelicots dans la mer, ce 11 novembre, l’Union européenne commande à la France d’oublier que sa liberté et ses frontières ont été gagnées au prix de millions de morts. Et certes, de Clemenceau au général de Gaulle, ceux qui ont fait la France libre n’ont jamais hésité sur le prix à payer pour que la France vive. Ils n’hésiteraient pas plus aujourd’hui.
Emmanuel Macron a fait le choix de mutiler les gilets jaunes, pas ceux qui envahissent la France. Il a fait le choix de poursuivre ceux qui défendent la France, ses frontières et son identité, pas ceux qui s’emploient à détruire l’État social, à précariser les Français et à faire des terres et des paysages de France, des lois françaises, des marques et des villes françaises, des produits comme les autres, en vente comme les autres sur le marché mondial. Quand le moment sera venu de dire non à l’intolérable, comment serait-il celui qui paiera le prix pour rétablir la France dans son histoire, dans ses frontières, dans sa dignité, et dans tout ce qui n’a pas de prix ?
Emmanuel Macron a fixé l’enjeu de la prochaine élection présidentielle de 2022 ; choisir qui paiera le prix de la France libre, quel qu’il soit. Il faut savoir gré à un Président qui ne peut lui répondre d’avoir déjà posé un tel enjeu. Il est urgent de définir le projet national qui relèvera cet enjeu, un enjeu qui s’appelle simplement la survie de la France.
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Reportage à la “marche contre l’islamophobie” – La marche de la honte
Simple manifestation antiraciste ou provocation islamiste ? La mise en scène est soignée : ambiance calme, des drapeaux français, La Marseillaise chantée, appels à la tolérance, à la laïcité, « on t’aime, tu dois nous protéger ». Tout l’art de la taqiya, car cette image lissée ne doit pas cacher la réalité.
Une Femen torse nu, proclamant que « le blasphème est un droit républicain », est vite écartée par le service d’ordre. La marche débute. Les manifestants proclament leur « solidarité avec les femmes voilées », nombreuses dans le cortège, et chantent sur un air bien connu des Gilets jaunes : « On est là, on est là, pour l’honneur des musulmans, le respect de leurs mamans, même si Blanquer ne veut pas, nous, on est là. » La carte d’identité française ou la carte électorale sont brandies par plusieurs femmes, comme si cela suffisait à prouver l’appartenance à la communauté française.
Puis « Allah akbar » est scandé par les manifestants à la demande de Marwan Muhammad, ancien dirigeant du CCIF, pour montrer qu’ils sont « fiers d’être musulmans et citoyens français ». En quoi ce cri poussé par des terroristes est-il un cri de fierté ? Ces mots ont précédé la mort de milliers d’innocents, tant en France qu’à l’étranger. C’est une honte d’oser les prononcer en plein Paris à quelques jours de la commémoration de la tuerie du Bataclan. Aucun respect pour les victimes ni leurs familles.
C’est aussi parce qu’ils sont fiers d’être Français que la plupart des drapeaux sont d’origine étrangère (algérien, tunisien, palestinien) ? La présence d’autocollants représentant une étoile jaune à cinq branches accompagnée du mot « muslim » va faire couler beaucoup d’encre. Ceux qui l’arborent n’hésitent pas à comparer la situation des musulmans aujourd’hui avec celle des juifs dans les années 1930… Toujours prêts à se victimiser. Et pour bien montrer qu’il s’agit d’une religion de paix et d’amour, des appels à la haine sont lancés contre Zemmour, Zineb El Rhazoui, Laurent Bouvet et même Manuel Valls.
Des politiques s’affichent, à la chasse aux voix. Il est loin le temps où Jean-Luc Mélenchon expliquait à propos des musulmans : « Ils se stigmatisent eux-mêmes, car qu’est-ce que porter le voile, si ce n’est s’infliger un stigmate, et se plaignent ensuite de la stigmatisation dont ils se sentent victimes. » C’était en 2010.
Un intervenant réclame « l’application égalitaire de la loi de 1905 ». Un autre menace : « Ceux qui étaient absents aujourd’hui sont largement repérés et on leur fera largement payer. » Plusieurs parlent d’une manif historique. Oui, historique dans leur logique de conquête.
Mais cette « marche contre l’islamophobie » a très vite été qualifiée de « marche de la honte » sur les réseaux sociaux. De Gaulle disait déjà que si une communauté « se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs. » Il est plus que temps que les Français ouvrent les yeux : l’islamisme conquérant ne se cache plus.
Pour le stopper, rendez-vous le dimanche 17 novembre pour la manifestation « Face aux islamistes, défendons la France ! »Jean Kroub
Article paru dans Présent daté du 12 novembre 2019
https://fr.novopress.info/215988/reportage-a-la-marche-contre-lislamophobie-la-marche-de-la-honte/
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“On pense toujours qu’on est commandés par des gens compétents, et on se rend compte que non”
Stéphane, CRS, a livré son témoignage à France Inter, sur la gestion du maintien de l’ordre face aux gilets jaunes, les 1er et 8 décembre 2018 :
“Jusqu’à fin novembre 2018, dans le fond, j’étais à moitié ‘gilet jaune’. Je trouvais anormal la hausse des taxes sur le gasoil, les réformes du gouvernement Macron…” “il n’y avait pas du tout de tensions, juste des revendications très fortes. Malheureusement, ça a été très mal géré politiquement. Il n’y a eu que du déni et de la fermeté.”
“Les black-blocs hyper-violents, les hooligans sur de gros matchs de foot, on les connaît et on sait comment les prendre. Mais là, c’était des gens de la population. Des gens de la classe populaire, des ouvriers, des sans emploi, qui se transformaient en bêtes sauvages.” “Et pour que des gens ‘lambda’ se transforment comme ça, c’est qu’il y a un réel souci en France. Et pas depuis l’année dernière : c’est une cocotte-minute qui a explosé en décembre, mais qui couvait depuis des années.”
“Dès 8 h 30, 9 h du matin, on entendait sur les radios de la police que ça commençait déjà à ‘grenader’ et à partir à l’affrontement, chose qui est incroyable dans une manifestation. Là, on s’est dit : ‘la journée va être très longue’.”
“J’ai vu dans les yeux de mes collègues la crainte qu’on ne puisse pas tenir notre position. Si on avait été attaqué là où j’étais, on aurait pas pu tenir : l’Élysée tombait. À posteriori, ça fait vraiment peur”. “Si on avait été vraiment ‘enfoncés’ au niveau de l’Élysée, personne ne pouvait nous secourir.”
“Quand vous avez 3 000 “gilets jaunes” qui passent devant votre barrière, vous vous dites : là, s’ils réalisent qu’on est que trois et que l’Élysée est à 100 mètres, on va peut-être téléphoner à la famille pour leur dire qu’on les aime et qu’on ne sera pas là ce soir.”
“Il y avait vraiment de la haine, les gens voulaient tuer du flic, tout brûler, tout casser. Je me suis dit ce jour-là : ‘il va y avoir des morts’. Côté policiers, côté manifestants, ou les deux.”
“Au lieu de balancer trois tirs de LBD, on en tire 20, 30, 40. À ce moment-là, on ne se pose pas la question de la légalité, du code pénal ou de la déontologie. Moi, je vous parle de survie. […] Il y avait au minimum 3 000 personnes devant nous sur les Champs, et nous on était 80 !”
“Le niveau de violence chez les manifestants était tel que pour y répondre, il a fallu avoir encore plus de violence. C’est ce qui a occasionné tous les blessés qu’il y a pu avoir avec les LBD et les grenades.”
“On se disait : qu’est-ce qu’on fait ? On quitte notre position et on s’enfuit en courant, on tient jusqu’à la mort, on sort notre pétard, on fait quoi ? Si on se fait “enfoncer”, on fait quoi ? Et on n’avait pas de réponse.”
“On pense toujours qu’on est commandés par des gens compétents, et on se rend compte que non”
“On pensait avoir une hiérarchie et des têtes pensantes de bon sens, professionnelles, qui prenaient les bonnes décisions”. “Mais on s’est très vite rendu compte qu’il y avait eu de très très mauvaises décisions de prises au niveau des effectifs de terrain, et que la tactique prévue n’était pas du tout en phase avec ce qu’il se passait.”
“On a toujours un train de retard sur les événements. On va modifier notre façon de faire, mais après un événement. Il n’y a pas d’anticipation.”
“La qualité d’un commandement, on ne le voit pas en temps de paix : on le voit quand ça chauffe sur le terrain. Eh bien là, le 1er et le 8 décembre, ils ont été mauvais. À la préfecture de police de Paris, au ministère, ils n’ont pas pris l’ampleur de la situation.”
“Si les gens sont encore en poste dans les ministères, que notre Président est encore en poste, c’est grâce à eux. Et personne ne le dit.”
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Terrorisme : une menace toujours réelle – Journal du mercredi 13 novembre 2019
Terrorisme : une menace toujours réelle
4 ans après les attentats de Paris, la France n’en a pas fini avec la menace terroriste. Malgré une série d’annonces et la mise en place de plusieurs dispositifs, l’exécutif n’arrive pas à mettre fin à la terreur islamiste.
L’extrême-gauche étudiante met le cap sur le 5 décembre
Vendredi dernier, un étudiant de 22 ans, militant du syndicat Solidaires, s’est immolé par le feu devant un restaurant universitaire du Crous à Lyon pour alerter sur sa situation précaire. Un drame qui met les syndicats étudiants en ébullition à quelques semaines de la mobilisation sociale du 5 décembre prochain.
Élections espagnoles : une précaire coalition de gauche
7 mois après un précédent scrutin, les élections générales espagnoles ont finalement consacré l’avènement d’une coalition de gauche… Coalition composée de l’extrême gauche et des socialistes mais aussi de nombreux autres petits alliés…
L’actualité en bref