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France et politique française - Page 1783

  • Un vrai SCANDALE ! EDF te prend pour un jambon !

  • Un vrai SCANDALE ! EDF te prend pour un jambon !

  • Solidarité sociale et immigration : Zemmour vs Olivennes

    A partir de 13’57

    « L’hétérogénéité ethnique et culturelle pousse à l’absence de solidarité et de confiance. L’homogénéité pousse à la solidarité. Plus on poussera à l’immigration, plus on poussera à la destruction de notre modèle social. »

    « On apprend à détester la France aujourd’hui dans les écoles françaises. »

    Eric Zemmour

    http://www.fdesouche.com/1279813-solidarite-sociale-et-immigration-zemmour-vs-olivennes
  • La Cocarde violemment attaquée à Nanterre! (Communiqué)

    La Cocarde Etudiante – Ce jeudi 17 octobre des militants de la Cocarde étudiante ont distribué des tracts sur la place de l’université de Nanterre dans le cadre de l’élection de la COMUE.

    Il est tout a fait normal de venir défendre ses idées, de surcroît le jour d’une élection universitaire.

    Très rapidement un groupe nombreux et armé, composé de membres de l’UNEF et du NPA de Nanterre (autocollants visibles) ainsi que de milices « antifas » (voir videos) est venu s’en prendre physiquement à nos militants. Alors que nous n’avions que nos mains pour nous défendre ils sont venus armés: Cagoules, casques, matraques télescopiques, bombes lacrymogènes et gants coqués.

    Les forces unies d’extrême-gauche n’ont cependant pas réussi à faire abandonner le terrain aux militants de La Cocarde, et après plusieurs autres tentatives d’assaut de leur part, il a fallu attendre l’arrivée des CRS pour mettre fin à leurs violences délibérées.

    Nous avons évidemment déposé plainte à l’encontre de certains membres identifiés de cette milice.

    Néanmoins il est hors de question d’en rester là : la présidence de l’université ne peut pas rester passive vis à vis de ces débordements. Nous exigeons de lourdes sanctions individuelles pour les agresseurs étudiants à Nanterre, et nous demandons à ce que la liste de  l’UNEF Nanterre soit invalidée pour avoir prémédité ces violences.

    La meilleure sanction viendra des urnes ! Nous appelons tous les étudiants qu ne supportent plus  la présence de ces milices d’extrême gauche à voter pour la Cocarde étudiante, jusqu’à 18h30 dans la salle E01 du bâtiment Clémence Ramnoux.

    Contre l’extrême gauche à Nanterre, je vote Cocarde Etudiante !

  • Les fruits du chiraquisme auront décidément été amers

    Les fruits du chiraquisme auront décidément été amers

    Les lecteurs du Salon beige savent déjà que les fruits du chiraquisme sont amers. Ils savent aussi que l’usage de la traîtrise a joué un rôle important dans la carrière politique de l’amateur de sumo.

    Usage une fois de plus démontré, dans le courrier des lecteurs de La Croix du 16 octobre 2019, par une précision historique éclairante sur son rôle décisif dans le refus de faire référence à l’héritage judéo-chrétien dans le préambule de la Constitution européenne.

  • Stop à la haine contre la France !, par Ivan Rioufol

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    A quand une pétition pour dire : Stop à la haine contre la France ? Le Monde de ce mercredi publie une adresse à Emmanuel Macron : “Monsieur le président, dites stop à la haine contre les musulmans de France“. Ce texte fait suite à l‘incident politique causé par un élu RN à la vue d’une femme portant un hidjab noir dans le public de l’assemblée régionale de Bourgogne-Franche-Comté. Il a été signé par 90 noms du show-biz, des médias ou du monde universitaire. Le plus connu est l’acteur Omar Sy. Les signataires rappellent le “traumatisme” subi par l’enfant de 10 ans venu se blottir dans les bras de sa mère mise en cause. Ils assurent : “Ne nous y trompons pas, l’extrême droite a fait de la haine contre les musulmans un outil majeur de sa propagande, mais elle n’en a pas le monopole”. Le ton est, à plusieurs reprises, menaçant. “Jusqu’où allons-nous accepter que des citoyens, des citoyennes, soient insultés, agressés, attaqués, stigmatisés en raison de leur religion ? (…) Jusqu’où pouvons-nous tolérer encore ces discours et actes de haine contre une partie de nos concitoyens ?“.

    A aucun moment, ces protestataires n’ont fait connaître leur effarement après les assassinats de quatre policiers par un islamiste infiltré au coeur de la préfecture de Paris. Aucun d’entre eux n’étaient présents non plus, jeudi place Saint Michel à Paris, pour dénoncer la dérive islamiste. A dire vrai, la manifestation, organisée par l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, n’a rassemblé qu’une dizaine d’imams et un public très clairsemé, dont votre serviteur.

    Il est saugrenu de voir Omar Sy, personnalité préférée des Français dans le dernier classement du JDD, se prêter à la victimisation des musulmans mal aimés. Plus grave est la dialectique des pétitionnaires, qui criminalisent l’approche critique de l’islamisme. Le redire, à tous les idiots utiles de cette idéologie sexiste et judéophobe : mettre en cause l’islam politique, identifiable aux uniformes qu’il arbore, n’a rien à voir avec une stigmatisation des musulmans dans leur ensemble. Ce sont les signataires qui se prêtent à l’amalgame en prétendant parler au nom de tous les musulmans. En réalité, ils sont les porte-paroles d’un islam séparatiste qui combat les règles communes de la discrétion, socle de la laïcité. Porter un hidjab au cœur d’une assemblée politique est une provocation politique.

    Fatima, la femme voilée, a été soutenue durant l’épisode par une élue régionale, Nisrine Zaïbi, qui a été naguère en rapport avec l’UOIF et le CCIF (L’Opinion, ce mercredi). Fatima s’est d’ailleurs confiée au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans. Elle déclare : “Aujourd’hui, j’ai une opinion négative de ce qu’on appelle la République. Et je trouve que le ministre de l’Education a dit quelque chose de honteux lorsqu’il a parlé du voile”. Jean-Michel Blanquer ne juge “pas souhaitable” le port du voile pour les mères accompagnatrices lors de sorties scolaires. Ces militants islamistes peuvent parfaitement vivre selon leurs règles. Mais alors, qu’ils rejoignent un pays islamique. Et qu’ils laissent la France en paix !

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 16 octobre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215842/stop-a-la-haine-contre-la-france-par-ivan-rioufol/

     

  • Projet de loi bioéthique – Quand l’Assemblée se déshonore, par Franck Deletraz

    Assemblée nationale

    Comme l’on pouvait hélas s’y attendre, les députés, faisant fi de la colère de la rue et de la manifestation « Marchons enfants » qui a rassemblé près de 75 000 opposants à la PMA sans père le 6 octobre, ont donc adopté mardi à une large majorité (359 voix contre 114 et 72 abstentions) le projet de loi bioéthique prévoyant notamment l’ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes. Cependant, le texte devant encore passer devant le Sénat en janvier, le combat est loin d’être perdu pour les défenseurs de l’enfance et de la famille, qui appellent à une mobilisation massive les 30 novembre et 1er décembre prochains.

    Et déjà, le lobby LGBT réclame davantage !

    Au terme de quelque 80 heures de débats, ce projet de loi de 32 articles qui, outre l’ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes, prévoit une réforme de la filiation et de l’accès aux origines, l’autoconservation des ovocytes ou encore la recherche sur les cellules-souches embryonnaires, est donc passé comme une lettre à la poste. « Grâce », bien entendu, aux élus LREM et MoDem, qui ont voté à l’unisson pour cette promesse de campagne de Macron visant à satisfaire le lobby gay. A la plupart des députés de gauche (PS, PCF et LFI). Mais aussi – honte à eux ! – à un certain nombre d’élus de cette droite LR qui, dès le début, a refusé de se battre bec et ongles contre ce texte qui ouvre la porte à la GPA et autres abominations. Pour preuve : dès mardi, les associations LGBT commençaient déjà à réclamer davantage. Comme Nicolas Faget, porte-parole de l’« Association des Parents et Futurs parents gays et lesbiens », qui, tout en saluant « un pas en avant », s’empressait d’ajouter que « nos familles ne sont toujours pas égales face au droit commun ». Ou encore l’inter-LGBT, qui dénonçant carrément le « non accès des hommes transgenres à la PMA » !

    Le combat continue

    Bref, on le voit, en adoptant ce texte, l’Assemblée a ouvert la porte au n’importe quoi et aux demandes les plus délirantes de la minorité LGBT. Cependant, si le gouvernement s’est montré mardi satisfait et a dit espérer voir la loi définitivement adoptée « avant l’été », l’affaire est encore loin d’être terminée. Le succès impressionnant rencontré par la mobilisation du 6 octobre dernier a en effet grandement renforcé la volonté des associations de défense de la famille de faire échec aux projets du gouvernement. Car, comme l’a déclaré Ludovine de La Rochère, cette adoption en première lecture du projet de loi bioéthique « ne signifie en aucune manière que c’est fait. Nous sommes au tout début d’un long processus qui va durer des mois ». Et déjà les associations appellent tous les Français à se mobiliser lors de leurs nouvelles grandes mobilisations, comme ce week-end d’« actions délocalisées partout en France », les 30 novembre et 1er décembre, ou encore cette deuxième manifestation nationale à Paris le 19 janvier à laquelle nous devrons tous participer.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 16 octobre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • La mobilisation ne fait que commencer

    Réservez vos dates :

  • Société de vigilance : le flou d’Emmanuel Macron

    Cinq jours après l’attentat de la Préfecture de police de Paris, Emmanuel Macron a appelé à une société de vigilance face à l’hydre islamiste. Une déclaration fourre-tout du chef de l’Etat dont les contours manquent de clarté et peuvent conduire à une société de délation, aux antipodes du politiquement correct martelé depuis des années.

    A quoi peut bien ressembler la société de vigilance voulue par Emmanuel Macron ? 

    C’était le 8 octobre dernier. 5 jours après l’attentat perpétré par Mickael Harpon à la Préfecture de police de Paris, Emmanuel Macron a donc appelé à bâtir une « société de vigilance » pour faire face à l’hydre islamiste lors de l’hommage rendu aux quatre victimes du terroriste. Des mots forts pour tenter de rassembler une société fragilisée, divisée et en manque de confiance vis-à-vis de ses institutions et plus particulièrement du gouvernement. En effet, malgré les discours qui se répètent inlassablement, ce dernier acte terroriste a marqué les esprits en frappant directement le cœur des services de sécurité et de renseignement.

    Ainsi, les mots du chef de l’Etat ont un écho tout particulier. S’il est vrai qu’en appelant à faire bloc et à une forme de solidarité nationale, Emmanuel Macron souhaite fédérer il n’en demeure pas moins que son discours reflète une impuissance réelle de la part des institutions et donc de son gouvernement face au terrorisme islamiste. Si, dans un tel contexte, de nombreux Français peuvent adhérer aux propos d’Emmanuel Macron, puisque liés aux attentats islamistes, en réalité, la société de vigilance voulue par Emmanuel Macron pourrait créer de nombreux malaises.

    Vers une société de délation et de surveillance généralisée ?

    Bon nombre d’interrogations ont été soulevées par le manque de clarté des déclarations présidentielles. Sans définition concrète, une société de vigilance est une porte ouverte à une société de délation et de surveillance généralisée. Dans la même veine, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a affiché sa volonté de signaler systématiquement tous les individus présentant des « signaux » de radicalisation. Parmi ceux-ci : le port de la barbe, la pratique régulière et ostentatoire de la prière rituelle, une pratique religieuse exacerbée en période de Ramadan, ou encore le refus de serrer la main, de faire la bise ou de faire équipe avec une femme. Des petits éléments qui permettront à tout un chacun de devenir un véritable petit enquêteur en herbe. Cependant, cette pratique de repérage est aux antipodes des volontés du politiquement correct sous le principe du “pas d’amalgame”.

    Ainsi, il apparaît difficile de dénoncer ces signaux sans être taxé d’islamophobie. D’ailleurs, les premiers effets se sont déjà faits ressentir. En Seine-Saint-Denis, certains agents de police de confession musulmane ont été reçus par leur direction pour faire un point sur les risques de radicalisation dans le commissariat. Des entretiens perçus comme discriminatoires et qualifiés de chasse aux sorcières anti-musulmans. 

    Au-delà de ce risque, de nombreuses voix, notamment dans le secteur public, pointent du doigt le manque de coordination et de transmission des informations aux élus locaux, les maires n’ayant toujours pas connaissance de la présence de fichés S sur leur territoire. Et c’est sur ce point que le bât blesse. En effet, avant d’en appeler à une telle société, la vigilance passe avant tout par le domaine public sous l’égide de l’Etat, et l’attentat de Mickäel Harpon y a révélé de nombreuses failles. 

    Des failles au sein de la police mais qui existent également dans le système scolaire. Là encore, les faiblesses sont nombreuses et se développent même dans l’enseignement supérieur. Certaines universités se montrent peu conciliantes sur le sujet. Le syndicat étudiant UNI dénonce d’ailleurs les failles présentes notamment  à l’université de Cergy-Pontoise. Après la diffusion, lundi, d’un formulaire destiné à détecter les « signaux faibles » de radicalisation chez les étudiants et enseignants et face au tollé suscité sur les réseaux sociaux, et alimenté par quelques enseignants, l’Université et son Président ont présenté leurs excuses.

    Un terrible désaveu alors même que la plupart des personnes recrutées en France pour faire le djihad ont moins de 25 ans, faisant ainsi des lycées et des universités un véritable terreau à apprentis terroristes. Une faiblesse du ministère de l’enseignement supérieur à contretemps du discours d’Emmanuel Macron. C’est certainement sur ce point que devrait débuter cette fameuse société de vigilance. 

    Ce sujet sera abordé lors du JT de TV Libertés de ce soir

    https://www.tvlibertes.com/actus/societe-de-vigilance-le-flou-demmanuel-macron

  • « Une soumission française à Berlin »

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    Le Conseil des ministres franco-allemand a lieu ce mercredi 16 octobre à Toulouse. Les média célèbrent cette rencontre sous l'angle du « tout va bien » entre la France et l'Allemagne. Observateur Continental a demandé dans un entretien le point de vue de Bernard Monot, ex-député européen et membre de Debout la France (DLF) depuis 2018. Bernard Monot a également publié « L'Eurovision pour les peuples » en mai 2019 où il explique que l'Union européenne est en train de tuer la France et évoque l'arrivée d'un krach financier violent. « La zone euro met les pays, à l'exception de l'Allemagne, à genoux car l'euro a été adapté sur le DM »

    Que pensez-vous de cette rencontre du Conseil des ministres franco-allemand ?

    Il faut voir les aspects économiques, institutionnels et politiques. Le premier économique, c'est le rapprochement de chefs d'Etat concernant la coopération sur le dossier Airbus notamment, ce qui va plutôt dans le bon sens puisque le consortium est très ancien et date même d'avant l'Union européenne. C'est le grand succès que l'Union européenne essaie de s'accaparer. Airbus est la suite logique de Concorde puisque toute la technologie a été acquise à l'époque du projet Concorde dans les années 60. Tout cela va là-dessus plutôt dans le bon sens pour la coopération franco-allemande. Le seul problème est que tout cela s'inscrit d'un point de vue politique et institutionnel dans le cadre du traité d'Aix-la-Chapelle qui est pour moi une forfaiture contre la République française dans le sens où je ne vois pas pourquoi il y aurait un traité franco-allemand et pourquoi il n'y aurait pas un traité franco-italien ou franco-espagnol, voire franco-anglais ? Pourquoi toujours l'Allemagne ? Pourquoi toujours le modèle économique allemand, alors que, je dirais d'un point de vue économique, nous sommes beaucoup plus en rapport avec l'Italie. Quelque part cela cache une soumission politique de la France à l'Allemagne qui représente une suprématie économique indéniable dans la zone euro et plus largement dans l'Union européenne. Politiquement chez Debout la France (DLF) nous ne sommes pas d'accord. C'est une soumission politique à l'Allemagne qui est intolérable et non plus une coopération. Pour moi, c'est la germanisation de la zone économique de la zone euro et en particulier de la France.

    Pourquoi une soumission à l'Allemagne ?

    Oui, c'est une soumission politique, économique et institutionnelle de la France d'abord à Bruxelles mais à travers tout ça à l'Allemagne derrière le traité d'Aix-la-Chapelle. Vous savez, je fus le premier homme politique à dénoncer ce traité en janvier dernier qui prouvait que nous étions en train de perdre un peu plus d'indépendance. Notamment, il y a l'aspect territorial et hexagonal mais il y aussi notre siège au Conseil de sécurité des Nations unies que tout doucement nous partageons avec l'Allemagne en attendant qu'un représentant de l'Union européenne nous remplace au siège permanent de l'ONU. C'est intolérable. C'est un recul permanent du poids de la France au niveau international. C'est la négation de la victoire de 1945 et de la chute de l'Allemagne à cette époque. C'est bien la France qui a obtenu à côté du Royaume-Uni un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Et tout doucement, la France se trouve écartée. Nous n'avons plus une coopération mais une soumission. Nous ne pouvons plus prendre une décision indépendante sans la présence de l'Allemagne dans toutes les décisions stratégiques. Le traité signé à Aix-la-Chappelle le 22 janvier dernier vient sceller la soumission déjà implicite de la France depuis des décennies à l'Allemagne dans les domaines financiers, budgétaires, économiques, industriels, dans la défense où on s'aperçoit que nous allons perdre l'industrie de l'armement. On est en train de faire une France-Allemagne.

    C'est l'Allemagne qui dirigerait l'armée française ?

    Non, ce n'est pas le cas mais nous avons les prémices d'une fusion avec une perte de contrôle de la France dans les décisions d'armements sans oublier que militairement l'Allemagne a une armée extrêmement modeste, un budget beaucoup plus faible. Ils vont se renforcer aux frais des contribuables français. Il y a un vrai problème d'indépendance et stratégique de la France dans ce traité d'Aix-la-Chapelle qui est en train d'animer Emmanuel Macron et Angela Merkel.

    Peut-on parler d'une réécriture de l'Histoire par l'Allemagne ?

    L'Allemagne a perdu la Seconde Guerre mondiale mais ils l'on gagnée économiquement soixante ans après par la soumission des Alliés à leur cause.

    Pourquoi personne ne parle du fait que l'Allemagne n'ait jamais signé de traité de paix avec la France ?

    Effectivement. C'est comme la question du remboursement des dettes auprès de la Grèce et de la Pologne. L'Allemagne nazie a fait de nombreux dégâts en Grèce mais ils ont, en l'absence de la Grèce, répudié en 1953 le remboursement de la dette de l'Allemagne nazie à la Grèce. Cela représente environ aujourd'hui 162 milliards d'euros que l'Allemagne actuelle devrait rembourser à la Grèce. Par contre l'Allemagne d'aujourd'hui réclame à la Grèce le remboursement de sa dette de 360 milliards d'euros. C'est toujours en sens unique. On sent bien cette hégémonie allemande partout dans la zone euro. Pourquoi nous avons un Conseil franco-allemand et pas franco-italien, franco-espagnol, franco-britannique ? Pour moi à ce sommet avec Angela Merkel, on aurait dû inviter les premiers ministres d'Italie, du Royaume Uni, d'Espagne...

    Avez-vous vu au Parlement européen les « petites mains allemandes » ?

    Oui bien sûr ! Il y a cet état d'esprit suprémaciste de l'Allemagne sur toute l'Europe et qui elle-même se plie au diktat de Washington. On a en permanence un édifice au-dessus de nous et nous ne sommes plus indépendants. Ce qui explique pourquoi le pays (la France) a une dette mirobolante, un déficit permanent, un chômage de masse énorme. On pourrait dire la même chose pour l'Italie, l'Espagne ou la Grèce.

    Dans son livre « L'Eurovision pour les peuples » Bernard Monot explique la situation avec le traité d'Aix-la-Chapelle, sur le pacte de Marrakech et d'un point institutionnel comment nous en sommes arrivés là tout en donnant la réponse comment s'en sortir. « Mon livre est optimiste pour trouver des solutions » précise Bernard Monot.

    Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1183

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/une-soumission-francaise-a-berlin-218609