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France et politique française - Page 1870

  • Les migrants viennent pour « nous sauver » : pourquoi les écolos de gauche aiment tant les immigrés

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    Comment expliquer que les écologistes radicaux embrassent à ce point la cause du multiculturalisme ?

    La planète se meurt. C’est parce qu’il concerne l’humanité entière que l’environnement devrait transcender les clivages politiques. Au Canada, même le Parti conservateur – une formation jugée climatosceptique – a fini par présenter un plan environnemental.

    Il existe évidemment un courant écologiste de droite. En France, le Rassemblement national estime qu’il n’y a pas de nation sans terroir, et que ce pays ne serait pas lui-même s’il devait renoncer à ses paysages.

    Sans eux, la France ne serait plus la France, mais un grand square bétonné et désenchanté. La France ne sera plus la France quand ses vignobles seront recouverts de serres affreuses abritant des poivrons à destination de la Chine.

    La gauche veut le monopole de l’écologisme  

    Pourtant, l’écologisme continue d’être perçu comme ancré à gauche. Malgré qu’il puisse s’harmoniser avec l’amour de la patrie, l’écologisme dominant demeure profondément antinationaliste. En Amérique du Nord, aucun parti vert n’a encore cru bon de défendre le peuple en tant que tel, sinon pour l’encourager à abandonner l’usage de l’automobile.

    Le peuple est bon quand il fait pousser des carottes sur le toit de son immeuble, mais dangereux quand il entend protéger sa culture. Le peuple est progressiste quand il réduit sa consommation de viande, mais intolérant quand il se méfie de l’islamisme.

    A gauche, les démocrates Ilhan Omar (avec le foulard) et Bernie Sanders. Devant les micros, la démocrate Alexandria Ocasio-Cortez. Le 24 juin 2019 à Washington. © J. Scott Applewhite/AP/SIPA Numéro de reportage: AP22350636_000005

    Il existe une explication au préjugé multiculturaliste des écologistes radicaux. Ces derniers détestent l’Occident, qu’ils accusent d’avoir engendré la crise écologique en inventant le progrès. Le progrès sous sa forme technologique, bien sûr, mais aussi sous sa forme idéologique appelant au constant dépassement.

    Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la, dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre. (Gn 1.28)

    Tous les grands théoriciens de l’écologisme radical, ou presque, font de l’anthropocentrisme judéo-chrétien la source ultime de la crise actuelle. Dans son bestseller catastrophique Earth in the Balance (1992), le baptiste Al Gore reconnaissait lui-même la critique adressée à l’humanisme chrétien, tout en s’efforçant de la relativiser.

    Cette vanité humaine aurait plus tard engendré l’appel du progrès technologique et de la croissance économique. Dieu a fait l’Homme à son image, qui s’est fait Dieu en retour. L’Occident chrétien, capitaliste et matérialiste devrait être remplacé par quelque chose d’autre.

    Les immigrés comme sauveurs climatiques

    Ainsi, les cultures étrangères ont commencé à être perçues comme des instruments destinés à sauver l’Occident de lui-même. Le marxisme avait fait des immigrés le nouveau prolétariat, l’écologisme en fait le nouvel éco-peuple. L’attrait actuel pour les religions asiatiques comme le bouddhisme s’inscrit d’ailleurs dans cette dynamique.

    Le multiculturalisme devient une politique écologique, il freinerait la pollution en bloquant l’assimilation de groupes qui n’ont pas encore été infectés par l’Occident prométhéen. Les gens dans le besoin ne peuvent pas surconsommer…

    Il faut notamment revoir le film Avatar (2009) pour constater à quel point ce mythe est présent dans la culture populaire. En 2154, des méchants Terriens (Occidentaux) débarquent sur la planète Pandora habitée par d’innocents extraterrestres (Indigènes). Le personnage principal, Jake Sully, laissera tomber sa culture productiviste pour trouver l’amour et embrasser l’animisme.

    On retrouvait déjà une logique similaire dans The Last Samurai (2003). Dans ce film, un militaire américain (Tom Cruise) allait joindre le camp adverse, celui des valeureux Samouraï, pour retrouver la paix intérieure. Entre la paix intérieure et la paix écologique, il n’y avait qu’un pas à faire.

    Le retour du bon sauvage

    L’écologisme radical, dans son imaginaire irrationnel, essentialise les immigrés qu’il voit comme de potentiels bonhommes écologiques. Au Canada, cette vision xénophile se traduit depuis longtemps par la défense inconditionnelle des Premières Nations (qui ne sont toutefois pas des communautés immigrées)

    Les Amérindiens seraient naturellement prédisposés à conserver la nature, ils ne seraient au fond que les éternels jardiniers de notre fragile existence. Que les personnes autochtones conduisent maintenant des voitures ne change rien à l’affaire : le mythe du bon sauvage n’est jamais très loin.

    Évidemment, il suffit de voyager un peu pour constater à quel point il s’agit d’un énorme fantasme. Le confucianisme est loin d’avoir préservé la Chine de la pollution. La crise écologique ne pourra être réglée qu’en développant des technologies vertes, et non en demandant aux populations de redévelopper des modes de vie austères supposément apparentés à ceux des immigrés, qui au contraire cherchent à améliorer leur sort économique.

    La solution viendra de l’Occident et non des contrées exotiques. Pour se payer le luxe de l’écologisme, il faut d’abord pouvoir se nourrir convenablement.

    Source : Le Causeur

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/13/les-migrants-viennent-pour-nous-sauver-pourquoi-les-ecolos-de-gauche-aiment-tant-les-immigres/

  • Réforme des retraites : le tournant du quinquennat Macron ?

    La grève massive dans les transports parisiens marque le début du premier bras de fer du gouvernement avec les syndicats dans le cadre de sa réforme des retraites. Pour parvenir à ses fins et mettre à plat les avantages exorbitants de la RATP, la majorité dispose d’une étroite fenêtre de tir et devra composer avec l’arrivée des élections municipales.

    Paris bloqué

    L’immense majorité des lignes de métro ainsi que des RER ne fonctionnent pas ce vendredi. La grève annoncée sème une petite pagaille dans la capitale. Comme pour la canicule, la disproportion entre la panique des franciliens et les difficultés rencontrées montre l’absence totale de résilience de nombreux français ou habitants du pays.

    Quoiqu’il en soit, la grève a un peu bouleversé le quotidien de millions de personnes et paralysé une partie de l’activité économique même si, télétravail et développement numérique oblige, ce genre de mouvement est moins nuisible qu’il y a quelques années.
    Les raisons de la mobilisation de la RATP ? L’harmonisation des régimes de retraite voulue par le gouvernement, un nouveau système que le premier ministre Edouard Philippe veut « universel », ce qui en réalité veut plutôt dire « équitable », puisque tous les travailleurs ou presque seraient logés à la même enseigne.

    Une mise à plat pour plus de justice sociale ?

    Une mise à plat des systèmes de retraites qui agace les corporations privilégiées et leurs syndicats mais qui dans le principe permettrait de favoriser une certaine justice sociale. Le travailleur manutentionnaire, le carreleur et le commerçant, dont la tâche est bien souvent autrement plus fatigante que celle de l’employé de la RATP, n’aurait ainsi plus à payer les petits avantages d’une minorité.

    Le régime de retraite de la RATP a d’ailleurs été pointé du doigt à de nombreuses reprises par la Cour des comptes… dans cette structure, 42.000 salariés peuvent partir à la retraite à 57 ans et même 52 pour le personnel roulant et celui en souterrain. En 2017 l’âge de départ à la retraite à la RATP était en moyenne de 56 ans environ contre 63 dans le privé et 61 dans le public…

    En plus de cet avantage non négligeable, les pensions à la RATP sont bien coquettes, ainsi les retraités de 2017 ont une pension brute moyenne de 3 705 euros contre 2206 pour un fonctionnaire d’Etat.

    Des avantages tout à fait appréciables pour les agents RATP payés par… les contribuables français, c’est-à-dire par vous ! Notamment par les jeunes générations qui n’ont aucune assurance de toucher un jour une retraite et qui n’ont pas nécessairement envie de régler l’ardoise de baby boomer en uniforme vert…

    Cette première journée de mobilisation a donc tout du round d’observation pour le gouvernement qui a indiqué sa feuille de route calendaire jeudi au CESE. L’épreuve de force sera cruciale pour le gouvernement Philippe et pourrait même constituer un tournant dans le quinquennat Macron. Une mission pas facile alors qu’un sondage indiquait récemment que plus de 70 % des français pensent que le Premier ministre n’est pas à même de mener une bonne réforme.

    Ce sujet sera abordé lors du JT de TV Libertés de ce soir

    https://www.tvlibertes.com/actus/reforme-des-retraites-le-tournant-du-quinquennat-macron

  • Le «Monsieur Retraite» du gouvernement cumule son salaire avec plusieurs pensions... de retraite

    Le «Monsieur Retraite» du gouvernement cumule son salaire avec plusieurs pensions... de retraite
    Jean-Paul Delevoye, le 10 septembre 2019, à Paris (image d'illutration).
    Alors qu'il est en charge d'offrir des pistes au gouvernement sur la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye bénéficie en plus de son salaire de différentes pensions de retraite.
    Une méthode qui n'est pourtant pas illégale.                      
    Dans son édition du 10 septembre, la publication numérique La Lettre A révèle que depuis son entrée au gouvernement, le 3 septembre dernier, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, bénéficie, en plus de son salaire, de plusieurs pensions de retraite.
    L’ancien ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et de l’Aménagement du territoire sous Jacques Chirac percevra sa retraite du régime général en plus de celle d’ancien élu local.
    Néanmoins, celui qui a été député et sénateur, actuellement engagé dans une réforme des retraites de grande ampleur, ne touchera aucune des deux pensions auxquelles il aurait le droit en tant qu’ancien parlementaire.
    Celles-ci seront, comme le prévoit la loi, suspendues pendant toute la durée de son passage au gouvernement.
    En effet, les règlements des deux institutions ne permettent pas de les agréger à un salaire de ministre.                   
    En tant que ministre délégué auprès de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, Jean-Paul Delevoye touchera un salaire brut mensuel de 10 135 euros auxquels s’ajouteront donc ces quelques émoluments. La pratique n’a rien d’illégal puisque, comme le rappelle La Lettre A, cette possibilité de double rémunération, cumulant salaire et pension de retraite, n’est pas encadrée légalement.
    L'ancien président de l’Association des maires de France, qui exerçait en dehors du gouvernement, avait dans un premier temps renoncé à bénéficier de ces sommes.
    Lorsqu’il avait été nommé haut-commissaire à la réforme des retraites, en septembre 2017, il avait choisi de déduire ses pensions de retraites de sa rémunération individuelle.
    Il lui aura fallu deux ans pour changer d’avis.
    «En tant que ministre, sa rémunération est indexée à celles des autres membres du gouvernement, et arrêtée par décret», explique son cabinet auprès de La Lettre A.
    «Sa mission étant par essence temporaire, il ne voulait pas abandonner définitivement ses droits», confirme son entourage.
    RT France

  • Du marxisme d'hier au discours égalitariste

    6a00d8341c715453ef0240a4d0d054200b-320wi.jpgLe Piketty, le pseudo-Marx, revient sur l'eau.

    À l'époque de Marx, il n'apparaît pas hélas, que beaucoup d'économistes aient alors pris au sérieux sa prétendue Critique de l'économie politique. Il faut d'ailleurs reconnaître d'ailleurs que l'auteur de Das Kapital, après plus de 30 ans de travaux n'était pas parvenu au bout de sa tâche, qui ne sera achevée qu'après sa mort, par les soins de son ami, bienfaiteur et vulgarisateur Engels.

    Le marxisme proprement dit est ainsi vraiment né discours de 1883 de celui-ci sur la tombe de son maître, de sorte que l'on pourra longtemps encore gloser, à l'infini, sur le degré de responsabilité, que je crois pour ma part immense dans les crimes du communisme[1].

    Plus généralement, d'ailleurs, on peut considérer que la pente naturelle de toutes les utopies, et de toutes celles que Jules Monnerot appellent les "religions séculières", y compris l'islamisme politique par conséquent, puisqu'il est un corpus juridique plus qu'une théologie, les conduit nécessairement au totalitarisme.[2]

    Or, l’égalitarisme est aujourd'hui en train de se faire tailler de nouveaux habits par un confectionneur de grande série en la personne de Piketty. Depuis longtemps ses sophismes m'étaient connus. En 2011, il allait commettre sous le titre "Pour une révolution fiscale"[3] sous couverture rouge, une addition de contre-vérités,de niaiseries, d'à-peu-près et d'erreurs grossières, faciles à réfuter. Même un François Hollande, alors en marche pour la présidence, était parvenu à lui river son clou dans un débat installé sur le site de Médiapart. Cherchant à élever le débat votre serviteur s'amusa à lui consacrer une réponse, publiée sous le titre "Pour une libération fiscale", sous couverture bleue.

    Quoiqu'une partie de mon travail, novateur pour l'époque, soit devenu presque banal, assez couramment repris aujourd'hui par les conservateurs qui réclament enfin la diminution de la dépense publique... quoiqu'une autre partie ait été contemporaine de la soi-disant RGPP à laquelle s'époumonait alors, poussivement mais avec opiniâtreté, une Valérie Pécresse... j'ai la faiblesse de croire encore utile d'en recommander la lecture.

    En particulier, il me semble nécessaire de réhabiliter non pas seulement la propriété et la richesse, qu'on appelle avec dédain "capitalisme", mais, fondamentalement, l'inégalité sans laquelle aucune justice, aucun progrès, aucune liberté n'est possible. La seule égalité souhaitable concerne la dignité intrinsèque des êtres humains, précisément dans la mesure où, en réalité, quant à leur fortune, à leur beauté, à leur intelligence, ils sont inégaux.

    Il faut n'avoir rien lu de Gobineau (1816-1882) pour imaginer qu'il incite à la haine ou au mépris. Son Essai de 1855, si souvent cité et si rarement lu disserte sur ce que le XIXe siècle tient pour un lieu commun. L'idée d'inégalité des races était universellement répandue en son temps, et habituellement alors suggérait l'idée d'une supériorité des peuples anglo-saxons. Or, il nous conduit à considérer, au contraire de toute haine raciale que chaque peuple possède son génie propre, irréductiblement et nécessairement différent.

    Si les hommes étaient égaux, ils seraient des fourmis.

    Ils sont inégaux, c'est ce qui fait leur noblesse.

    JG Malliarakis 

    Une réunion des Amis de l'Insolent
    Mercredi 18 septembre
    JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème

    "Le Moment conservateur"
    de 18 h à 20 h
    Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet Parking : St Germain l'Auxerrois [consommation de la brasserie : 6 euros, participation libre aux frais]

    Apostilles

    [1] On doit lire à ce sujet le livre d'André Senik "Le Manifeste du Parti communiste aux yeux de l'histoire", 2015, ed. Pierre-Guillaume de Roux.
    [2] cf. sa "Sociologie du communisme" dont le premier tome est précisément intitulé "L'islam du XXe siècle"
    [3] cf. "Pour une Libération fiscale" par JG Malliarakis, 2012, ed. Trident.

    https://www.insolent.fr/

  • 1500 personnes à Lyon rassemblées contre l’extension de la PMA

    1500 personnes à Lyon rassemblées contre l’extension de la PMA
  • Ordre Nouveau : retour sur une épopée militante

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    Grégoire Gambier Polémia cliquez ici

    Cinquante ans après, ils sont de retour : les anciens d’Ordre Nouveau (ON) proposent un recueil de souvenirs, mais aussi d’analyses et de documents avec pour objectif d’expliquer la réalité de leur engagement et témoigner pour les générations à venir. L’ouvrage aurait pu tourner à l’évocation nostalgique si caractéristique des anciens combattants, entre souvenirs de « cogne » contre les « bolches » et de soirées plus ou moins arrosées à « refaire le monde » : il n’en est rien. Certes, l’ouvrage en contient, mais il va bien au-delà. Les quelque vingt-cinq témoignages recueillis par André Chanclu et Jacques Mayadoux donnent à voir ce qu’est la vie militante, pour ceux qui l’ignoreraient, et les ressorts du combat « national », pour ceux qui pourraient en trahir les idéaux, ou l’ont toujours plus ou moins sournoisement méprisé. Appuyé par une dizaine de contributions de personnalités extérieures au mouvement, parmi lesquels Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou, Bernard Lugan ou encore Eric Delcroix et Pierre Vial, ce livre se révèle bien plus important – et pertinent – qu’une énième étude sur « l’extrême droite » pondue par un spécialiste auto-proclamé du sujet, généralement de gauche. Car il décrit la réalité du militantisme : une vie consacrée à son idéal, et les indéfectibles amitiés qui se forgent dans les combats menés en commun – surtout lorsqu’ils ont été perdus.

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  • I-Média n°263 – Les médias découvrent le racisme anti-blanc

    Les médias découvrent le racisme anti-blanc

    Lilian Thuram a provoqué la polémique en tenant des propos racistes contre les Blancs. Et certains journalistes ont semblé découvrir le phénomène.

    03:39 Les médias découvrent le racisme anti-blanc

    Lilian Thuram a provoqué la polémique en tenant des propos racistes contre les Blancs. Et certains journalistes ont semblé découvrir le phénomène.

    18:18 La Revue de presse

    Le drôle de regard de Serge July et Olivier Duhamel sur la mort de Timothy à Villeurbanne, la révolte des journalistes du Monde… Retour sur la semaine médiatique.

    28:25 L’offensive anti-Zemmour

    Depuis l’annonce de sa participation à la Convention de la Droite, Eric Zemmour est redevenu l’ennemi public numéro 1.

    33:34 Propagande publique contre les Identitaires

    Enfin, nous verrons que France 2 a produit un téléfilm dans lequel les Identitaires sont attaqués. Ce qui n’a pas empêché les militants de garder le sourire !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n263-les-medias-decouvrent-le-racisme-anti-blanc

  • Fraude : il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants

    Fraude : il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants

    Le député Nathalie Goulet (UDI) vient de rendre un pré-rapport et des propositions pour mieux lutter contre la fraude sociale. Elle est interrogée dans Valeurs Actuelles :

    […] Le profil des fraudeurs est assez diversifié. Il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants ! Mais aussi et surtout, beaucoup qui utilisent la porosité de nos services sociaux. Je pense notamment aux cas de personnes qui ouvrent une entreprise éphémère avec un faible capital social, embauchent des dizaines de salariés avant de mettre tout le monde au chômage et de déposer le bilan. Si c’est réalisé dans le seul objectif de bénéficier de prestations sociales, il s’agit d’une organisation frauduleuse ! […]

    Revenons sur la fraude des étrangers, vous préconisez de mieux surveiller les prestations sociales versées à l’étranger…qui est concerné ?

    Les Français vivant à l’étranger, principalement. La question qui se pose après 80 auditions : on a constaté des versements de prestation sur des comptes qui atteignent des plafonds avant d’être versés à l’étranger. On demande qu’avant de partir à l’étranger, l’argent transite sur des comptes français. […]

    Votre pré-rapport souligne quelques chiffres effarants…

    Oui, il y a notamment une très grande différence entre le nombre de personnes inscrites au Répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP) et le nombre de bénéficiaire de prestations sociales. 110 millions de personnes y sont inscrites et parmi elles, 84,2 millions sont réputées “en vie”… Rappelons que le pays compte… 67 millions d’habitants ! Le même répertoire compte 3,1 millions de personnes âgées de plus de cent ans “en vie” alors que l’Insee en comptait 21 000 en 2016 ! […]

    https://www.lesalonbeige.fr/fraude-il-y-a-des-gens-qui-declarent-avoir-70-enfants/

  • Prestations sociales : grandeur et servitude ?

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    La France reste inégalitaire, néanmoins, notre système de redistribution est efficace : nous sommes sans doute dans le top 10 des nations luttant le mieux contre la pauvreté. D’abord, balayons un mirage : toutes les sociétés actuelles, passées ou futures sans aucune exception ont été, sont ou seront inégalitaires. Dans celles qui se sont prétendues socialistes ou communistes (Cuba, Corée du Nord, Chine, Venezuela, URSS, bloc de l’Est), le contraste était saisissant entre une petite élite disposant de privilèges exorbitants et la masse du peuple maintenue dans la misère. Quant au slogan « faire payer les riches », il est absurde et injuste. En réalité, il ne vise que les membres des classes moyennes supérieures (au-dessus de 3.000 euros par tête), qui sont partout surtaxés en Occident. Quant aux très riches, ils sont certes une source potentielle considérable de revenus pour les budgets : taxer 10 % des revenus des 5 % des Français les plus fortunés rapporte 12 milliards d’euros, mais les moyens tout à fait légaux qu’emploient les « super-riches » limitent drastiquement les prélèvements sur leurs revenus. Et si une nation devient trop intransigeante, les « très riches » changent de pays sans aucun état d’âme. Tout l’art d’un gouvernement est de déterminer le taux maximum que les « très riches » acceptent de payer sans fuir.

    Notre système est redistributif : 13 % de nos concitoyens ont un revenu inférieur à 1.068 € mensuels, et 6,5 % à 854 €. Près de 7 millions de personnes perçoivent des aides sociales non contributives (sans cotisations préalables) : RSA, minimum vieillesse, allocations pour handicapés. Le coût total est de 27,6 milliards d’euros (1,2 % du PIB). L’efficacité est notable. Les personnes du 9e décile (1 décile représente 10 % de la population) ont un niveau de vie 3,4 fois supérieur à celles du dernier décile. Cette différence serait de 6,2 sans aides. Ces dispositifs réduisent de 49 % la pauvreté des couples avec 3 enfants, de 38 % celle des personnes seules avec 1 enfant et de 34 % celle des couples avec 2 enfants. Revers de la médaille : les aides constituent 20 % des revenus des personnes gagnant 1.530 € par mois et 41,6 % de celles touchant 1.026 € par mois.

    Et on retrouve l’éternelle polémique : les plus pauvres qui ne travaillent pas recevraient des coups de pouce invisibles (cantine et transports gratuits) que n’ont pas les travailleurs pauvres, d’où un sentiment grandissant d’injustice en partie à l’origine de la révolte des gilets jaunes. En outre se pose le problème le plus souvent occulté du poids de l’immigration. Chaque année, 250.000 personnes venant de l’étranger sont régularisées. Du fait de leurs difficultés à s’exprimer en français, de leur manque de compétences, ils s’insèrent très difficilement dans le marché du travail malgré leur bonne volonté. En Allemagne, où règne le plein-emploi, on estime que 65 % des réfugiés entrés en 2015 seraient encore au chômage. En 10 ans, combien avons-nous introduit, en France, de personnes qui n’étaient pas persécutées dans leur pays d’origine et qui ne vivent que des aides sociales, même si, sans doute, elles préféreraient travailler ? Quel est le coût total de cette générosité ? Très difficile de le dire !

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/prestations-sociales-grandeur-et-servitude/