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France et politique française - Page 1868

  • Les Algériens de plus en plus indésirables dans les états de l’espace Schengen : plus de 45% des demandes de visa rejetées en 2018

    Considérés comme de potentiels migrants clandestins, les Algériens sont de plus en plus en plus boudés par les chancelleries de l’espace Schengen, particulièrement celles de la France et de l’Espagne qui reçoivent la majorité des demandes de visa.

    Si l’on se réfère aux statistiques publiées par le site Schengenvisainfo.com, le nombre de demandes de visa en Algérie, a régressé de 8 % durant les deux dernières années, passant de 779 152 demandes en 2017 à 713 255 en 2018. Malgré cette tendance baissière, le pourcentage de refus d’obtention du visa Schengen en Algérie a considérablement augmenté, atteignant pour l’année 2018 un taux de 45,5 % de toutes les demandes déposées. (…)

    Pour la même source, malgré la baisse du nombre de demandeurs de visa Schengen en Algérie, « il est attendu que la tendance de refus soit la même ». Les raisons évoquées sur le site laissent perplexe. Pour les Etats de l’espace Schengen, les demandeurs de visa algériens sont considérés comme de potentiels migrants clandestins. D’ailleurs, le site Schengenvisainfo.com nous apprend que « les statistiques montrent que le taux de refus de visa dans les pays africains augmente lui aussi au même rythme » et de ce fait explique qu’« il semble exister une forte corrélation entre le nombre de refus de visa Schengen en Algérie et l’immigration clandestine à laquelle l’Union européenne a été confrontée ces dernières années. Malheureusement, l’Algérie a été utilisée comme source fréquente d’immigrants clandestins d’Afrique pour rejoindre l’Europe en raison de sa proximité avec le continent ». (…)

    El Watan

    http://www.fdesouche.com/1245003-les-algeriens-de-plus-en-plus-indesirables-dans-les-etats-de-lespace-schengen-plus-de-45-des-demandes-de-visa-rejetees-en-2018

  • Quand Philippe de Villiers parle de Soros et du Bilderberg

    Voici l’enregistrement d’un entretien avec Philippe de Villers à l’antenne de Sud Radio. Philippe de Villiers y dénonce George Soros, le Bilderberg et d’autres sociétés secrètes. Regrettons tout de même qu’il ait été nécessaire d’attendre que cet ancien député européen et ancien président de parti (le MPF) ne détienne plus aucune responsabilité politique pour qu’il s’exprime sur de tels sujets.

    https://www.medias-presse.info/quand-philippe-de-villiers-parle-de-soros-et-du-bilderberg/111071/

     

  • Réforme des retraites et réversion : les gagnants, les perdants

    Dans le futur système universel à points, les modalités de calcul des pensions de réversion vont considérablement évoluer. Décryptage d'une question sensible.

    C'est confirmé : dans le futur système de retraites à points, le calcul des pensions de réversion sera basé sur le niveau de vie du couple avant le décès de l'un des deux conjoints, et non plus sur des conditions jusque-là spécifiques à chaque régime. Cette nouvelle façon de faire permettra de "créer un dispositif unique qui mettra fin aux inégalités actuelles entre régimes", selon le rapport que Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire à la réforme des retraites, a remis au Premier ministre mi-juillet.

    Qui sera concerné par la réforme ?

    Aujourd'hui, 4,4 millions de personnes - en majorité des femmes (1) - bénéficient d'une partie des pensions engrangées, avant leur décès, par leur conjoint(e) ou leur ex-conjoint(e) retraité(e) ou d'une partie des pensions dont ces derniers auraient pu bénéficier (s'ils sont décédés alors qu'ils n'étaient pas encore retraités). Avant la mise en oeuvre de la réforme (prévue en 2025), ces conditions s'appliqueront toujours. 

    Un futur âge d'ouverture des droits identiques pour tous

    Le versement d'une réversion dépend aujourd'hui de différents paramètres. Parmi ces critères : l'âge de la veuve ou du veuf. La réversion est ouverte dès 55 ans dans les régimes de base. Même chose à l'Agirc-Arrco (retraites complémentaires) pour les décès intervenus depuis le 1er janvier dernier, sauf si l'on a deux enfants à charge : il n'y a alors pas d'âge minimal. Il faut avoir 60 ans dans la plupart des autres régimes complémentaires (par exemple pour ceux des experts-comptables, des médecins libéraux...). Pour les fonctionnaires de l'Etat ou des collectivités territoriales, il n'y a pas de condition d'âge.  

    Selon les régimes, il existe aussi des seuils de ressources et des conditions non-remariage pour toucher une réversion. Par exemple, dans le régime général, il ne faut pas disposer de ressources annuelles brutes supérieures à 20 862 euros pour une personne seule et 33 379 euros pour un couple (il n'y a pas de conditions de non-remariage pour en bénéficier). A l'inverse dans les régimes complémentaires, on ne tient pas compte des ressources du survivant, mais il doit en revanche ne pas être remarié pour avoir droit à la réversion. 

    Demain, selon le rapport le droit à une pension de réversion sera ouvert à compter de 62 ans pour tous. Beaucoup comme les fonctionnaires vont donc y perdre.  

    Un taux de calcul unique

    Le pourcentage de réversion, c'est-à-dire la fraction de la pension de retraite de la personne décédée qui peut être attribuée à son conjoint survivant, est aussi source de grandes distorsions entre régimes de retraite. 

    Les plus généreux comme l'Agirc-Arrco et nombre de régimes complémentaires des professionnels libéraux (celui des experts-comptables, des consultants, des kinésithérapeutes par exemple) reversent 60% de ces droits. Pour les régimes de base (comme celui des salariés du secteur privé, du secteur agricole, des professionnels libéraux par exemple), ce taux est de 54%. Il est par contre de 50% seulement si le défunt était fonctionnaire de l'Etat ou contractuel de la fonction publique. 

    Demain, ces différents taux, fonction des droits acquis par la personne décédée disparaissent pour laisser la place à un seul et même mode de calcul. Celui-ci prendra en compte 70% du total des droits à la retraite du couple avant le décès. 

    Exemple : la retraite de Jean (ex-salarié du secteur privé) est actuellement de 2 600 € (1000 € de pension de base + 1600 € de retraite Agirc-Arrco) et celle de Marie de 2000 € (800 € de pension de base +1200 € de retraite Agirc-Arrco). 

    Si Jean décède aujourd'hui, Marie ne percevra aucune réversion de la pension de base (car ses revenus excèdent les seuils fixés) mais elle touchera 960 € de réversion Agirc-Arrco (60% x 1600 €). 

    Si Marie décède, Jean aura 720 € de réversion Agirc-Arrco (60% x 1200 €). 

    Si ce même couple part en retraite en 2030 (après la réforme) et perçoit exactement les mêmes pensions (2600€ + 2000€), au premier décès, la réversion qui sera versée a pour objectif de permettre à Marie ou à Jean de conserver 70% de leurs revenus précédents, soit 3220€ (70% x 4600€). 

    Aucune condition de ressources ne sera requise si l'on se fie au rapport de Jean-Paul Delevoye. Si Jean décède en premier, Marie percevra 1220€ (3220€ - 2000€ de pension propre), soit davantage qu'avec les règles d'aujourd'hui. En revanche, si Marie décède en premier, Jean percevra 620€ de réversion (3220€ - 2600€ de pension propre), soit moins qu'aujourd'hui. 

    Les couples mariés bénéficiaires exclusifs de la réversion

    La question a été maintes fois soulevée : faut-il ou non "ouvrir" la réversion aux couples non mariés, c'est-à-dire pacsés ou en concubinage, surtout s'ils ont des enfants communs ? La réponse fournie par le rapport de Jean-Paul Delevoye est sans équivoque : "le droit à réversion sera réservé, comme aujourd'hui, aux couples mariés, car ce droit est directement lié au principe de solidarité entre époux". Ici, il n'y aura donc ni gagnants, ni perdants. 

    Le nombre minimal d'années demariage existant dans les régimes des fonctionnaires notamment, va disparaître  

    Un solde de tout compte au moment du divorce

    C'est une nouveauté qui a été portée lors des concertations par la CFDT et FO. Aujourd'hui, même après un divorce, les ex-conjoint(e)s ont droit à une pension de réversion éventuellement proratisée s'il y a eu différents mariages. Ce sera fini demain. Au moment du divorce, le juge aux affaires familiales devrait tenir compte des droits retraite accumulés par chacun des époux dans la prestation compensatoire dont il fixera le montant. 

    Conséquence, en cas de remariage ultérieur, le futur conjoint pourra bénéficier d'une réversion, à hauteur de 70% des revenus du nouveau couple,sans avoir à la partager avec un premier conjoint. 

    source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/07/reforme-des-retraites-et-reversion-les-gagnants-les-perdants.html

  • Nouvel épisode du réchauffement : « Greta Thunberg fait du bateau »

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    Les conseillers de Greta Thunberg ont tiré les leçons de la photo qui la montrait se restaurant de nourritures industrielles dans un train. Plus jamais ça ! La marionnette Greta se doit d’être exemplaire. Zéro carbone, zéro fumée, pas d’émanation, pas de boogie-woogie avant la prière du soir : un modèle. Conformément à ce nouveau régime, celle qui d’un regard parvient à refroidir 25 députés de centre droit se rendra au sommet de New York sur le climat en bateau. Un voilier d’une valeur de 3 millions d’euros bardé de panneaux solaires et de turbines sous-marines qui fourniront l’électricité à bord. En complément de cette source d’énergie, le vent dans les tresses de Greta devrait permettre de les faire tourner et, ainsi, d’obtenir un effet « éolienne » capable d’alimenter quelques appareils électroménagers.

    L’embarcation partira mi-août et devrait, en principe, atteindre les côtes américaines à temps pour que sa passagère assiste à la réunion du 23 septembre. Aucune précision n’a été fournie concernant le moyen de transport utilisé pour se rendre du quai vers le lieu de la « réchauffe-party ». Vélo à voile, à dos d’homme, en Chronopost ? Déplacer la gamine renfrognée est un casse-tête.

    Le trajet retour vers les terres européennes n’a fait l’objet, lui non plus, d’aucune communication. Un billet pour une croisière Costa « Age tendre » avec Michèle Torr et Frédéric François pourrait être proposé à Greta, que l’on sait très friande de chansons garanties sans émanation de dioxyde de carbone.

    L’avion lui étant désormais interdit, l’ado grincheuse s’était déjà illustrée avec un périple de 32 heures en train pour aller de Stockholm à Davos, où elle était attendue pour un Forum économique mondial auquel elle n’allait rien comprendre. Non contents d’avoir réduit la jeune fille à l’état de poupée terrifiante annonciatrice des pires fins du monde, parents et entourage la condamnent dorénavant à des voyages épuisants. « J’ai décidé d’essayer de prendre une année sabbatique et de voyager dans différents endroits, par exemple du nord au sud de l’Amérique où j’ai reçu plusieurs invitations pour assister à des sommets. » L’absentéisme scolaire de longue durée rebaptisé « année sabbatique » prend des allures technocratiques qui pourraient voir les cancres se déclarer adeptes d’un « sabbatisme » forcené. L’élève au fond de la classe près du radiateur a, plus que tout autre, des raisons de lutter contre le réchauffement.

    De sommet en sommet, celle qui d’un regard parvient à refroidir 15 députés de centre gauche passera donc le plus clair de son temps dans les trains et les bateaux… Ballottée sur les flots, endormie sur des sièges de TGV, puis à califourchon sur divers équidés et, pour finir, à pied. Nous ne la verrons plus souvent. À ceux qui demanderont de ses nouvelles, ses conseillers diront qu’elle se trouve quelque part entre Nice et San Francisco… Perdue… Dans cette comédie grotesque, elle-même aura beaucoup de mal à se retrouver…

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/nouvel-episode-du-rechauffement-greta-thunberg-fait-du-bateau/

  • Civitas part en campagne : aujourd’hui la PMA, demain la GPA, après-demain l’utérus artificiel et le transhumanisme ? 3 x NON !

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    Un communiqué de Civitas :

    Le projet de loi bioéthique du gouvernement veut notamment légaliser la PMA (procréation médicalement assistée). Certains députés de La République En Marche veulent même l’étendre aux transgenres...

    Et, comme d’habitude, la tactique subversive est celle du saucissonnage. De la même façon que le PACS a été suivi du “mariage” homosexuel, la PMA sera suivie de la GPA (gestation pour autrui, c’est-à-dire location du ventre de la femme et marchandisation de l’enfant), elle-même suivie par l’utérus artificiel et le transhumanisme.

    Ces thèmes sont complexes mais il est indispensable de s’y intéresser. Car il s’agit d’un véritable plan démiurge à travers un nouvel ordre sexuel mondial dont les conséquences seraient à la fois morales, anthropologiques et civilisationnelles.

    Ecoutez bien à ce sujet l’exposé vidéo en bas de page.

    Il nous faut donc nous mobiliser. D’autres vous proposeront une fois de plus des campagnes bisounours compatibles avec les codes du Système. Nous croyons au contraire qu’il faut mener une campagne au message clair et sans concession.

    CIVITAS vous propose donc, dans un premier temps, quatre illustrations à faire circuler sur les réseaux sociaux mais aussi disponibles en affiches et autocollants que vous pouvez commander dès à présent (livraisons dans les quinze jours).

    En savoir plus cliquez là

    Civitas-PMA-GPA-UA-1200x630px-Post-Facebook-1.png

  • Vers une convention de la “droite conservatrice” fin septembre, sur le modèle du Conservative political action conference (CPAC)

    Vers une convention de la “droite conservatrice” fin septembre, sur le modèle du Conservative political action conference (CPAC)

    Organisée par les proches de Marion Maréchal :

    L’événement devrait, sauf changement, se tenir le week-end du 28-29 septembre, à Paris. Ils comptaient créer la surprise en l’annonçant peu avant l’université d’été du RN et le meeting de rentrée de Marine Le Pen, prévus à Fréjus les 14 et 15 septembre. A l’organisation : le cercle Audace, un réseau réunissant la bourgeoisie entrepreneuriale et conservatrice autour de François de Voyer, le collectif Racines d’avenir du trublion LR Erik Tegnér, et Jacques de Guillebon, rédacteur en chef du magazine L’Incorrect. Ensemble, ils montent régulièrement des événements autour de Marion Maréchal.

    Le plus convoité des polémistes de la droite radicale, Eric Zemmour, sera l’une des têtes d’affiche. Emmanuelle et Robert Ménard devraient être de la partie. « Ce sera un espace de discussion pour faire avancer l’union des droites », se réjouit la députée de l’Hérault, sans étiquette mais classée à l’extrême droite. Elisabeth Lévy, rédactrice en chef de la revue Causeur, ne dit pas non : « Moi, je parle avec tout le monde. Quand je suis avec Marion et Zemmour, j’ai l’impression d’être de gauche, dans le camp du bien ! »

    Le choix de Marion Maréchal de s’inspirer du puissant CPAC américain n’a rien d’anodin. Créée en 1973, cette grand-messe réunit chaque année 10 000 participants venus écouter les stars du Parti républicain. En mars dernier, Donald Trump y a déroulé l’un de ses plus longs discours, truffé d’attaques contre les démocrates (« Nous croyons au rêve américain, non au cauchemar socialiste »). En campagne pour sa réélection, il a fait vibrer les cordes anti-immigration, pro-armes et anti-avortement qui l’ont mené au pouvoir, avant de câliner le drapeau américain au son de la chanson «God Bless The USA».

    Au CPAC 2018, Marion Maréchal avait repris, en anglais, le slogan du président américain : « Je ne suis pas offensée quand j’entends le président Donald Trump dire “L’Amérique d’abord”. En fait, je veux l’Amérique d’abord pour le peuple américain, la Grande-Bretagne d’abord pour le peuple britannique et la France d’abord pour le peuple français.» Un mois plus tard, invité au congrès du Front national à Lille, l’ex-stratège de Donald Trump, Steve Bannon, la décrivait comme la « rising star » de la droite nationaliste tricolore.

    « Ce qu’on veut défendre, c’est un trumpisme à la française : plus de taxation aux frontières nationales, mais moins à l’intérieur », assume un proche de Marion Maréchal. Une ligne « hors les murs » des partis politiques en France. Le camp conservateur américain s’était divisé. The Reagan Battalion, un influent compte Twitter, la qualifiait de « socialiste-nationaliste », éloignée des idées de Trump « en dehors de l’immigration et de ses vues sur la question LGBT ». Matt Schlapp, organisateur du CPAC, avait défendu : « Marion n’est pas sa tante. Marion est une libérale classique, une conservatrice ». L’ancienne députée FN du Vaucluse assume ce qualificatif. Dans un entretien fleuve à Valeurs actuelles, en avril, elle revendiquait « une disposition de l’esprit » qui consiste à « conserver ce que nos pères ont patiemment construit de beau, de juste et de vrai ».

    Reste que, contrairement au Tea party, les libéraux-conservateurs français dont Marion Maréchal est l’égérie parlent en priorité à la bourgeoisie, de préférence réactionnaire et catholique traditionaliste. « Le populisme semble être une impasse électorale. Si l’on doit bien sûr défendre les classes populaires, on ne peut faire l’économie de s’adresser à la classe moyenne et haute », assumait Marion Maréchal dans la même interview, pour se démarquer du « gaucho-lepénisme » – selon l’expression du politologue Pascal Perrineau – repris et développé par Marine Le Pen.

    L’inspiration américaine peut-elle stimuler l’union des droites hexagonales ? Jean-Yves Camus, politologue associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, juge l’analogie « peu pertinente ». Premier obstacle : la sociologie électorale. « La victoire de Trump, rappelle le chercheur, c’est avant tout la victoire de “l’Américain moyen radicalisé”, selon le terme de Samuel Todd Francis. C’est-à-dire la classe populaire et moyenne qui se sent dépossédée de son pays culturellement, démographiquement et racialement. »

    Deuxièmement, le différentiel de marginalisation. « Le CPAC est la partie émergée de l’iceberg, observe Jean-Yves Camus. Derrière, il y a un travail de grass roots [travail de terrain] permanent qui repose sur le Parti républicain, sur l’adhésion au président des Etats-Unis, sur une presse conservatrice forte… Les conservateurs américains sont une force majoritaire, ce qui suggère que Marion Maréchal méconnaît les Etats-Unis et l’histoire profonde du mouvement, de Reagan à Trump. » Un député RN résume crûment : « Le créneau libéral-conservateur, c’est Alain Madelin croisé avec Christine Boutin. Ça fait fuir les Français ! »

    Reste à voir quels visages, en dehors du cercle habituel, se joindront à la fameuse convention. « S’il s’agit de réunir sous une même tente Eric Zemmour et les gens de L’Incorrect, ce sera un énième remake des réunions de la droite hors les murs », relève Jean-Yves Camus. Robert Ménard l’avait fait déjà fait à Béziers, en mars 2018. Sans lendemain.

  • Pierre Péan : un géant du journalisme vient de nous quitter

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    Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici

    Après la mort de Gérard de Villiers, auteur de la saga des SAS, c’est un autre grand observateur des choses du vaste monde qui vient de nous quitter : Pierre Péan. À la mort du premier, Hubert Védrine, dernier grand patron du Quai d’Orsay, avait dit, à propos du père de Son Altesse Sérénissime, le prince Malko Linge : « Aujourd’hui, les journalistes veulent juger sans comprendre, alors que Gérard de Villiers cherchait à comprendre sans jamais juger. » Une telle oraison funèbre vaut aussi pour Pierre Péan.

    Christophe Nick, son ancien compère du mensuel Actuel et auteur des Trotskistes, passionnant et très exhaustif essai sur la Quatrième Internationale, a ces mots encore plus définitifs : « C’est terrible. Le Patron, Pierre Péan, est parti ce soir. » Même son de cloche chez Pascal Boniface, expert socialiste en matière de politique étrangère, mais cloué au pilori par d’autres socialistes mettant défense d’Israël et des USA au-delà de toutes autres considérations géopolitiques : « Très triste d’apprendre le décès de Pierre Péan. C’était un vrai et un grand journaliste d’enquête d’une parfaite intégrité. »

    Un peu plus à droite sur l’échiquier, l’africaniste Bernard Lugan, joint par nos soins, confirme : « Avec Noires fureurs, blancs menteurs, Pierre Péan a signé le livre définitif sur le drame rwandais. Mieux, il a été l’un des premiers à mettre en lumière l’alliance des anciens porteurs de valises du FLN, désormais retraités du CNRS, avec les réseaux néoconservateurs américains. »

    Il est vrai que le défunt, en matière africaine, n’était pas tout à fait premier venu et ravi de la Crèche, tel qu’en témoigne Affaires africaines , l’un des ses premiers essais à succès mettant, si l’on peut dire, la face noire de la « Françafrique », à l’époque plus connue sous le sobriquet de « Pompafric. » Valéry Giscard d’Estaing en sait quelque chose, Pierre Péan étant parvenu, malgré des pressions venues de toutes parts, à faire sortir l’affaire désormais plus connue sous le nom des « diamants de Bokassa ».

    Pareillement, c’est le même Pierre Péan qui révélera officiellement le passé maurrasso-pétainiste d’un certain François Mitterrand. Certes, tout cela avait déjà été détaillé par le menu par des journaux tels que Minute ou L’Humanité. Mais, avec Pierre Péan, c’était désormais devenu officiel. À l’époque, il était encore dans les petits papiers de cette fameuse République des Lettres. Jusqu’au jour où, en compagnie de son confrère Philippe Cohen, journaliste à Marianne – hebdomadaire dissident de cette gauche qu’on pourrait tenir pour « nationale-républicaine » -, il commet le péché ultime avec ce pamphlet des plus documentés : La Face cachée du Monde : du contre-pouvoir aux abus de pouvoir.

    Là, ça ne rigole plus. Ça rigole d’autant moins que, derrière ce train susceptible d’en cacher un autre, s’en dissimule un dernier : le définitif Le monde selon K,consacré à un certain Bernard Kouchner. Là, Pierre Péan passe en une autre sorte de dissidence politique. D’où les hommages un brin gênés qui lui sont aujourd’hui rendus. Ainsi, hormis le fait qu’un certain Jean-Marie Le Pen puisse être, de longue date, l’un de ses lecteurs les plus assidus, le moins qu’on puisse prétendre est que l’homme ne sera pas plus honoré, au moment du grand saut, qu’il ne le fut de son vivant.

    Voilà pourquoi la petite équipe de Boulevard Voltaire, déjà nettement moins gênée aux entournures que ses autres puissants concurrents, salue sans réserve cet homme qui faisait honneur à celui (ou le peu qui en reste) de notre périlleuse profession.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/01/pierre-pean-un-geant-du-journalisme-vient-de-nous-quitter-6167912.html

  • “Vos Alzheimer, vos autistes, vos épileptiques, on s’en moque. Ce qui compte, c’est de pouvoir offrir des enfants aux homosexuelles”

    “Vos Alzheimer, vos autistes, vos épileptiques, on s’en moque. Ce qui compte, c’est de pouvoir offrir des enfants aux homosexuelles”

    Dans son avis sur le projet de loi bioéthique rendu lundi 22 juillet, le Conseil d’État a donné une estimation du coût de la PMA pour toutes. Natalia Trouiller dénonce dans Famille chrétienne sa prise en charge par la sécurité sociale prévue par le projet de loi.

    Selon le Conseil d’État, l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules coûterait entre 10 et 15 millions d’euros par an, soit environ 5% du montant total des PMA (environ 300 millions d’euros par an). Qu’en dites-vous ?

    Nous pouvons faire dire ce que l’on veut aux chiffres et considérer en effet que ce n’est qu’un petit pourcentage. Or, nous vivons dans un pays où, depuis des années, nous sommes de moins en moins remboursés pour des pathologies graves.Par exemple, en 2011, contre l’avis des cardiologues et d’autres collèges médicaux, on a décidé que l’hypertension artérielle n’était plus une affection de longue durée (ALD). Brusquement, 4,2 millions de personnes n’étaient plus prises en charge à 100%. L’économie réalisée sur le dos de ces gens qui sont de vrais malades a été d’environ 20 millions d’euros par an.

    Un autre problème encore plus scandaleux est la prise en charge de toutes les maladies neurologiques. Vous avez aujourd’hui un nombre affolant d’enfants qui souffrent de troubles du spectre autistique. Les soins pour ces enfants sont pourtant pris en charge d’une manière absolument scandaleuse dans notre pays. L’ergothérapie et la psychomotricité ne sont pas remboursés alors que ce sont des soins vitaux pour ces enfants. Nous pouvons aussi parler de l’épilepsie, qui concerne des milliers de malades en France. Cette maladie est prise en charge de manière indigne. La psychiatrie est dans un état épouvantable. On laisse sortir des gens qui sont un danger pour eux-mêmes et pour la société. Il y a un besoin urgent de perfuser de l’argent massivement dans ces secteurs de la santé. Et là, on va offrir des soins à des gens qui ne sont pas malades en nous disant que ça ne va pas coûter bien cher ?

    Pourquoi a-t-on déremboursé l’homéopathie ? Personnellement, je suis pour ce déremboursement. Mais il a été fait pour une mauvaise raison, à savoir rembourser la PMA. Là où c’est beaucoup plus grave, c’est que nous avons également déremboursé un médicament qui permettait de freiner la progression de la maladie d’Alzheimer dans environ 30% des cas. Aujourd’hui, ces familles-là se retrouvent démunies. Le message qui est donc envoyé, c’est : « De toute façon, vos Alzheimer, vos enfants autistes, vos épileptiques, on s’en moque. Ce qui compte, c’est de pouvoir offrir des enfants aux personnes homosexuelles et aux célibataires ». On est en train de dresser les uns contre les autres et je ne comprends pas pourquoi des associations de malades ne bougent pas le petit doigt !

  • Michel Thooris : « Pour attaquer Christophe Castaner, on attaque la police nationale. Il faut qu’il en tire les conséquences. »

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    Michel Thooris revient sur tous les aspects de l’affaire Steve et regrette que la personnalité « hautement décriée » de Christophe Castaner desserve la police nationale, « prise en otage à des fins politiciennes ».