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France et politique française - Page 1874

  • Mineurs isolés étrangers : le revers des associations pro-immigration

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    Il existerait 40.000 « mineurs » isolés. Selon Valeurs actuelles, chacun coûterait 50.000 euros par an, montant auquel il faut rajouter les frais d’évaluation de la minorité et ceux de l’éventuel contrat d’apprentissage signé quand le « mineur » atteint 18 ans : 30.000 euros en moyenne.

    Alors que la France exsangue ploie sous le déficit, l’accueil des mineurs est devenu une charge intolérable et injuste : si la minorité est reconnue pour 61 % des postulants, le rapport annuel de 2018 sur la situation des mineurs non-accompagnés (MNA) cite René-Paul Savary, sénateur (LR) de la Marne : « Dans mon département, 80 % des personnes se présentant comme mineurs non accompagnés se révèlent, au terme d’une procédure d’évaluation de deux mois ou deux mois et demi du fait de la saturation de la police aux frontières, être en fait majeurs. » En effet, beaucoup de fraudeurs bénéficient du doute pour passer à travers des contrôles, car il est très difficile d’estimer l’âge d’un adolescent ou d’un jeune adulte. L’interrogatoire permet d’écarter nombre de fraudeurs, mais les associations, dans leur délire pro-immigrationniste, conseillent les jeunes pour leur éviter d’être démasqués et révisent avec eux ce qu’ils doivent dire. En outre, il faut passer par le biais de traducteurs, ce qui crée un filtre dommageable. De plus, la Justice autorise les « mineurs » à refuser l’examen radiologique de leurs poignets ; or, malgré l’incertitude réelle que ces clichés induisaient, ils permettaient de trancher dans un grand nombre de cas.

    Les faux mineurs démasqués n’hésitaient pas, jusqu’alors, à changer de département et à recommencer la procédure. Pour finir, très souvent, ils trouvaient une collectivité pour les héberger. Pour empêcher la poursuite de cette fraude choquante et consternante, les pouvoirs publics ont décidé de créer un fichier pour centraliser les dossiers. Si quelqu’un est refusé par un juge des enfants quelque part en France, il le sera désormais partout dans le pays. Cette mesure est de bon sens et devrait faire consensus. Pourtant, les associations sont vent debout contre ce fichier. Elles n’ont aucun argument valable à donner, si ce n’est celui-ci : toute personne qui souhaite s’installer en France devrait être autorisée à le faire et être aidée financièrement à prendre un nouveau départ. Elles se moquent complètement que cette politique pèse lourdement sur les finances publiques.

    Le Conseil constitutionnel, saisi par plusieurs associations, n’a pu que constater que nos lois fondamentales étaient respectées et que rien ne s’opposait à la création de ce fichier. En fait, aucune autre décision n’était possible. Pourtant, les associations ne désarment pas : elles vont saisir, maintenant, la Cour de cassation. Quinze départements, dont Paris, viennent d’annoncer qu’ils ne transmettront pas les données des mineurs pour qu’elles soient recensées, créant ainsi une faille dont les fraudeurs profiteront.

    Mais pourquoi continuer à recevoir, en France, les mineurs étrangers ? Déjà, la logique voudrait que les mineurs originaires de pays « sûrs » (Algérie, Tunisie, Guinée, Maroc…) soient systématiquement rapatriés ; ils seraient placés jusqu’à leur majorité dans des centres financés par la France. Vu la différence de niveau de vie, un mineur ne coûterait plus que 5.000 euros par an au lieu de 50.000 euros. Politique réactionnaire ? Elle l’est tellement que l’adjoint à la sécurité de Barcelone – une municipalité qui n’est pas spécialement d’extrême droite ! – évoquait la semaine dernière l’éventualité d’un “retour assisté” des mineurs étrangers, comme l’a rapporté El Pais.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/mineurs-isoles-etrangers-le-revers-des-associations-pro-immigration/

  • Sylvain Tesson contre la "starbuckisation" du monde

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    Le quotidien Le Monde, qui n'est pas notre tasse de thé comme chacun sait, a parfois des moments de lucidité quand il ne cherche à nous imposer sa "moraline" droit de l'hommesque. Entreprenant une série sur l'état écologique du monde (physique et intellectuel), il a donné la parole - ô stupeur ! - à ce merveilleux écrivain-voyageur et fort peu progressiste  qu'est Sylvain Tesson (dernier ouvrage, Un été avec Homère).

    Pour télécharger l'entretien, cliquez ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • Impôts : 1,7 million de foyers vont devoir rendre de l’argent

    Les contribuables ont jusqu’au 15 septembre pour rembourser le fisc.

    Ce n’est pas parce que Gérald Darmanin avait prévenu les Français en janvier que la pilule passera plus facilement. Au début de l’année, en même temps que le prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source entrait en vigueur, l’État avait fait une avance de 60% des crédits et réductions d’impôts. Plusieurs millions de foyers avaient alors reçu un virement conséquent sur leur compte en banque; l’avance moyenne était de 627 euros.

    Le ministre de l’Action et des Comptes publics mettait alors en garde ceux qui auraient eu l’idée de dépenser totalement cet argent. Car il affirmait alors que certains devraient rendre l’argent, ou au moins une partie.

    Et ce moment est arrivé pour 1,7 million de foyers fiscaux. L’avis d’imposition que Bercy envoie ce mercredi 24 juillet (ou jeudi 25) contient en effet pour eux une demande de remboursement.

    Une bonne nouvelle pour 3,5 millions de foyers

    Il s’agit des personnes qui avaient un crédit d’impôt récurrent en 2017 (frais de garde d’enfants, investissement locatif, dons à des associations, emploi à domicile…), mais qui ne l’ont plus (ou n’ont pas donné autant) en 2018. En janvier, le fisc avait fait comme s’ils avaient continué d’avoir ce crédit, mais la déclaration de revenus remplie en avril a marqué l’arrêt de cette ristourne fiscale. Conséquence, l’avance versée en janvier doit être remboursée.

    En moyenne, cela fait 400 euros à rendre par foyer. Une somme à rembourser d’ici au 15 septembre, soit environ 600 millions d’euros dans les caisses de l’État.

    “Mais il y a plus de personnes qui vont toucher de l’argent que de foyers qui vont devoir en rendre”, assure-t-on à Bercy. Plus de 3,5 millions vont recevoir les 40% restant; ce sont 2,5 milliards d’euros qui vont ainsi être versés au milieu de l’été. Le versement devrait avoir lieu ce mercredi.

    Source : Huffingtonpost

    https://www.patriote.info/actualite/economie/impots-17-million-de-foyers-vont-devoir-rendre-de-largent/

  • Contre le CETA, véritable danger pour les agriculteurs français et pour l'environnement.

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    Ainsi, et malgré l’opposition forte d’une partie de l’opinion, de la classe politique et des agriculteurs français, déjà fort éprouvés ces derniers temps, le CETA, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, a été voté par les députés français, et il devra aussi être ratifié par les autres pays de l’UE pour pouvoir entrer en plein exercice, même s’il est déjà appliqué en grande partie depuis deux ans. En fait, ce vote n’est pas une bonne nouvelle et il montre l’hypocrisie d’une République qui invite le midi une jeune Suédoise à parler de lutte contre le réchauffement climatique et vote, dans la foulée, pour un traité qui est un démenti à toute stratégie écologique crédible… D’ailleurs, l’étonnante hésitation de Greta Thunberg à l’égard de ce traité de libre-échange apparaît assez contradictoire avec le message d’alerte qu’elle est censée délivrer, elle qui dénonce avec force les excès de la société de consommation : car, n’est-ce pas la « fluidité » organisée de la mondialisation et favorisée par le libre-échange qui est la cause principale des rejets massifs de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ? N’est-ce pas le fait de produire là-bas et loin pour vendre ici (dans une logique de bas coûts et de plus-values qui profite d’abord aux grandes sociétés transnationales et à leurs actionnaires) qui est mortifère pour l’environnement sous toutes ses formes ? A quoi servent les cris d’alarme si l’on refuse de voir et de combattre les causes de l’incendie ? Si je ne remets pas forcément en cause la sincérité de cette jeune fille, je crains que son message ne s’inscrive que trop bien dans la logique dominante contemporaine du capitalisme et de la mondialisation libérale, logique qu’il est pourtant nécessaire de dénoncer et de remplacer.

    Car le CETA s’inscrit évidemment et fermement dans cette logique si peu écologique mais très libérale, au point d’inquiéter fortement les agriculteurs français qui voient se profiler une concurrence qui ne sera pas forcément éthique ni respectueuse des règles sanitaires et environnementales que les pays européens ont eu tant de mal à accepter et à mettre en place. Quelques articles publiés dans le quotidien Le Monde ce mercredi 24 juillet précisent utilement les choses et confirment malheureusement les craintes, ne serait-ce que par le refus du Canada de se plier sur le long terme aux réglementations de l’Union européenne et de ses pays et sa ferme volonté de faire « évoluer les choses » vers une plus grande tolérance à l’égard des pesticides et des OGM, très utilisés outre-Atlantique : « (…) Derrière les grandes déclarations d’amitié entre dirigeants, Ottawa s’active depuis des années en coulisses pour combattre les normes européennes qui empêchent ses entreprises et ses producteurs agricoles d’exporter vers le marché unique. (…)

    « Le dernier épisode de cette guérilla réglementaire s’est joué le 4 juillet au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Allié à une quinzaine de pays, le Canada a violemment critiqué les évolutions récentes de la réglementation de l’UE sur les pesticides, décrites comme des précautions excessives nuisant au libre-échange des produits agricoles.» Autant dire que, même une fois complètement ratifié par tous les pays, le CETA ne sera considéré comme « complet » par le Canada que le jour où toutes ces précautions sanitaires seront levées, et le pays à la feuille d’érable s’y emploie, d’ailleurs avec un certain succès si l’on considère les positions de la Commission européenne, plus accessible aux arguments libre-échangistes que les parlementaires européens plus rétifs à ces mêmes arguments, ce que souligne Le Monde : « Cherchant le moyen de s’exonérer de ces nouvelles règles avant qu’elles ne commencent à s’appliquer, ils [les partenaires commerciaux de l’UE] vont même jusqu’à demander à l’UE de modifier sa législation.

    « La Commission indique au Monde avoir entamé un travail de « réflexion » en septembre 2017 sur la manière d’aménager des marges de « tolérance à l’importation » à ces pesticides intrinsèquement dangereux que le nouveau règlement prévoit de bannir. (…) La Commission s’est, d’ores et déjà, montrée accommodante, en proposant en début d’année de relever les LMR de la clothianidine et de la mandestrobine, deux néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles » utilisées par les producteurs canadiens mais interdits en Europe. » La suite est révélatrice des intérêts vraiment défendus par cette même Commission, et elle n’en est que plus inquiétante au regard des enjeux écologiques comme sanitaires : « Ce geste [de la Commission] n’a rien d’une coïncidence : il fait suite à des demandes déposées par les fabricants Bayer et Sumitomo, motivées par la nécessité de faciliter l’importation de pommes de terre, de fraises et de raisins canadiens, sur lesquelles ces substances sont utilisées. » Au passage, il peut paraître surprenant que les produits évoqués ci-dessus soient ceux que le Canada veut absolument nous vendre, comme si, ici et à côté de chez nous, nous n’avions pas des pommes de terre, des fraises et du raisin ! En ces temps de recherche de « circuits courts », ne serait-il pas plus simple (et plus intéressant autant pour nos producteurs locaux que pour les caisses de l’Etat, par les recettes fiscales…) de favoriser la consommation de « nos » productions, d’ailleurs mieux assurées dans leur qualité et leur traçabilité, plutôt que d’autoriser celle de productions lointaines et ne répondant pas aux exigences sanitaires les plus élémentaires ?  Sans oublier les conséquences d’un long transport entre les deux rives qui risque de peser un peu plus sur les rejets de gaz à effet de serre, comme l’indiquent les études sur la consommation de carburants fossiles des porte-conteneurs de la mondialisation…

    D’ailleurs, ce CETA risque bien de devenir aussi un piège pour les Etats désireux de préserver une bonne qualité de l’alimentation sur leur territoire, ce qui risque bientôt d’être considéré comme « illégal » au regard des règles mêmes du libre-échange, et le Canada fait, en ce domaine, flèche de tout bois, avant, peut-être, de déposer « une plainte formelle devant le tribunal de l’OMC » pour entrave au libre commerce, ou, sans doute, de saisir ce fameux « futur tribunal d’arbitrage canado-européen pour faire valoir leurs intérêts. Cette juridiction, qui ne pourrait voir le jour qu’après la ratification complète, permettrait aux entreprises d’attaquer les Etats en cas de décision contraire aux garanties de stabilité réglementaire offertes par l’accord. » N’oublions pas que les précédents en ce domaine sont légion et devraient nous alerter sur le risque de voir les multinationales imposer leurs règles aux Etats par le biais d’une justice commerciale souvent inspirée plus par l’idéologie libérale que par la raison politique ou écologique. A-t-on déjà oublié la récente mésaventure de l’Equateur ? Le 30 août 2018, ce pays qui avait été victime d’une terrible pollution pétrolière en Amazonie ces dernières décennies, désastre industriel qui avait entraîné la destruction majeure d’une part de la faune et de la flore locales, et affecté les populations et paysans des zones souillées, a vu la condamnation à 9,5 milliards de dollars de dédommagements de la multinationale états-unienne pollueuse « cassée » par un tribunal d’arbitrage installé à La Haye et cela sur des motifs plutôt fallacieux… La grande colère de l’Etat équatorien n’y a rien fait, et les multinationales ont ainsi prouvé que, face à l’Etat souverain mais devant un tribunal « économique » international, elles avaient le dernier mot ! Ce triomphe d’une Cour de justice mondialisée sans aucune légitimité civique ou démocratique laisse mal augurer de futurs contentieux entre les entreprises canadiennes et les Etats européens !

    Pour toutes ces raisons, il s’agit de faire échouer le CETA, en espérant qu’un parlement national s’y opposera mais surtout en adoptant, en tant que consommateur civique et responsable, la plus simple des attitudes et des stratégies : celle qui consiste à acheter en priorité et à consommer français, local et, si possible, bio, et, surtout, à refuser tout produit agricole issu du Canada dont la « vertu » sanitaire ne serait pas avérée et qui est déjà, dans de bonnes conditions environnementales et de qualité, produit en France, sur nos terres et dans les fermes,  nationales ou locales. Cela n’empêche pas, néanmoins, de consommer aussi des produits « exotiques » venus du Canada ou d’ailleurs, qui, justement, sont caractéristiques de ces pays lointains et qui, par nature, ne concurrencent pas nos agriculteurs français. C’est cette attitude, privilégiant la qualité et la proximité sans méconnaître les richesses du lointain, qui est à la fois la plus écologique et, si l’Etat et les producteurs s’accordent pour trouver les meilleurs équilibres (l’un dans son rôle de protection, de contrôle mais aussi d’impulsion ; les autres dans leurs initiatives et recherches de qualité et de bonne gestion de la terre, des paysages, de la flore et de la faune agricoles), la plus favorable à la prospérité agricole de la France.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1569:contre-le-ceta-danger-pour-les-agriculteurs-francais-et-pour-lenvironnement&catid=53:2019&Itemid=64

  • L’autoproclamé « camp du bien » grignote nos libertés peu à peu !

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    Le 23 juillet dernier, je publiais sur Twitter le commentaire suivant à propos de Greta Thunberg et sa venue à l’Assemblée :

    « Greta Thunberg. Dommage que la fessée soit interdite, elle en mériterait une bonne. »

    Comme d’autres députés, je trouvais en effet scandaleux que la représentation nationale se voie quasiment imposer les leçons de morale et les élucubrations d’une jeune fille visiblement manipulée par ses activistes de parents. Une jeune fille qui « n’a pas d’opinion » quand on l’interroge sur le vote sur le CETA, pourtant décisif sur le plan écologique !

    Deux jours auparavant, la jeune Greta avait reçu le prix de la Liberté en Normandie… Signe de la folie médiatique l’entourant, elle avait été préférée à des journalistes ou militants politiques parfois torturés et emprisonnés dans leur pays pour leurs idées…

    Mon tweet a provoqué des milliers de réactions. Certains ont compris mon humour au second degré, d’autres, nombreux, beaucoup moins. Ces personnes, souvent des jeunes, ont signalé mon post à Twitter ; j’étais accusée de « harcèlement », « d’appel à la violence sur mineure » – j’en passe et des meilleures. Tout le petit monde de la délation s’est mis en marche. Nous avons même reçu des menaces de « me casser la gueule » et une menace de mort par téléphone…

    Il est vrai que j’ai osé toucher à une icône. Une adolescente, une écolo, qui souffre d’autisme. Notre époque a les saintes qu’elle mérite. Dans une partie de la jeunesse française, en effet, jeunesse qui ne croit plus en grand-chose, le réchauffement climatique (bien réel, évidemment) et l’écologie sont devenus une nouvelle religion. Un dogme qui refuse tout débat, un dogme avec son clergé, ses rituels, ses grand-messes.

    Suite au flot de signalements et de dénonciations haineuses, et dans le contexte de la désastreuse loi Avia, défendue par le gouvernement, votée par le Parlement, loi qui instaure une censure généralisée sur la Toile, mon tweet a été supprimé. Et mon compte suspendu !

    Sur ce coup-là, je note que Twitter a été plus rapide que lorsque j’avais déposé plainte au commissariat de Béziers, le 8 juillet 2018 (procédure 2018/6218), car mon compte officiel de l’époque avait été piraté. J’attends toujours, plus d’un an après, la réponse de Twitter !

    J’ai donc dû, à l’époque, recréer un compte, perdant plus de 10.000 abonnés au passage, et je vais encore le faire après cette suspension, puisque Twitter me propose un véritable chantage : soit je supprime définitivement mon tweet sur Greta Thunberg et il apparaîtra sur mon fil que je reconnais « avoir enfreint les règles de la communauté », soit je fais appel et mon compte est totalement suspendu pendant l’examen dudit appel. Cela peut durer longtemps !

    Je ne veux pas céder. Toute ma vie a été consacrée à la défense des droits de l’homme et à la liberté d’expression. Ces choses-là sont trop précieuses pour notre démocratie. Le camp d’en face, l’autoproclamé « camp du bien », grignote nos libertés peu à peu. Ne cédons plus un pouce de terrain. Sinon, nous serons effacés littéralement, aussi facilement qu’on efface une opinion non conforme sur les réseaux sociaux.

    https://www.bvoltaire.fr/lauto-proclame-camp-du-bien-grignote-nos-libertes-peu-a-peu/

  • GAFA : Trump fustige la “stupidité” de Macron et menace le vin français

    Macron-Trump.jpgLe président américain a promis “une action réciproque substantielle” en représailles à la taxe française voulue par Emmanuel Macron. 
    Depuis leur rencontre et leur poignée de main très appuyée en mai 2017, Emmanuel Macron et Donald Trump ont vu leur relation se dégrader.
    Tandis que la taxe Gafa, voulue par le président de la République, a été votée début avril par les députés de l’Assemblée nationale, le chef d’État américain est revenu à la charge sur Twitter contre cette mesure fiscale bleu blanc rouge.
    Donald Trump n’y est pas allé de main morte, allant jusqu’à dénoncer la « stupidité » de son homologue français. Il a également menacé, en représailles, de taxer le vin provenant de l’Hexagone, l’un des produits français les plus exportés dans le monde. 

    « La France vient d'imposer une taxe numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu'un devait les taxer, cela devrait être leur pays d'origine, les États-Unis », a estimé le président américain sur le réseau social.

    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
  • Toulouse : polémique autour du 115 qui doit désormais transmettre au gouvernement sa liste de migrants

    « Le gouvernement veut mettre le 115 sur écoute ». C’est ce que dénoncent des associations dont le SIAO (Service intégré d’accueil et d’orientation, 115) de Toulouse, depuis que le gouvernement leur demande de lui transmettre des informations sur les demandeurs d’asile qu’elles hébergent.

    Anonymat, confidentialité, inconditionnalité. Ce sont les mots d’ordre du 115. C’est à ce numéro que les personnes sans domicile peuvent demander un hébergement d’urgence […]. Désormais, depuis le 4 juillet, les associations qui gèrent ces centres d’hébergement d’urgence doivent fournir à l’Etat des renseignements concernant les demandeurs d’asile qu’elles hébergent.

    L’instruction ministérielle a été rendue publique le 9 juillet 2019. Elle prévoit donc que tous les SIAO de France fournissent mensuellement à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), la liste (les identités) des personnes demandeuses d’asile bénéficiaires d’un hébergement d’urgence […].

    Si plusieurs associations toulousaines fournissent déjà des informations concernant les demandeurs d’asile qu’elles hébergent, la majorité ne souhaite pas le faire et refuse de devenir « un agent du gouvernement ». C’est ce qui préoccupe Thomas Couderette du Cedis 31 (Collectif d’entraide et d’innovation sociale).

    Quelques chiffres

    • En Occitanie, en 2015, il y avait 1,4 places en hébergement pour 1.000 personnes de 20 à 59 ans d’après un rapport du préfet de la région.
    • Selon la Cimade, le dispositif d’accueil dédié aux demandeurs d’asile compterait environ 103.000 places alors que le nombre de demandeurs d’asile en cours d’instance, bénéficiant des conditions d’accueil serait de 140.939 en décembre 2018.

    France 3 Occitanie

    http://www.fdesouche.com/1242209-toulouse-polemique-autour-du-115-qui-doit-desormais-transmettre-au-gouvernement-sa-liste-de-migrants

  • PMA, CETA, Greta, Mercosur : le pouvoir aux lobbies !

    En France, comme ailleurs, la démocratie n’est plus qu’une parodie.En dépit des nombreuses vertus des institutions républicaines et démocratiques ayant sonné le glas de la monarchie absolue au XVIIIe siècle, les mains invisibles n’ont cessé de faire valoir leurs prérogatives : des institutions ne devenant plus que des cache-sexes pour de multiples juridictions. S’appuyant, légitimement, sur la représentation politique, la démocratie moderne reste le régime des lobbies.
    Trois faits d’actualité le prouvent : la présentation de « la PMA pour toutes » au dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale (le 24 juillet), l’adoption du CETA à l’Assemblée nationale (le 23 juillet ; 266 voix contre 213), la réception de l’écologiste suédoise, Greta Thunberg (16 ans), au palais Bourbon (le même jour ; la cohérence du « en même temps » !) et la ratification à venir de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. 
    Dans ces cas précis, le peuple est privé de tout pouvoir décisionnel. 
    En l’espèce, la pratique démocratique est oligarchique ou n’est pas.
    Quand le politique s’éclipse au profit du médiatique, ce sont les images qui passent pour des idées : une mise en scène bien rôdée dans laquelle les députés macroniens doivent se précipiter vers la jeune prophétesse de malheur, cette dernière faisant son sermon à la tonalité néo-évangéliste (« On nous accuse, nous les enfants, d’être des alarmistes. Mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du GIEC ? »). 
    Cette adolescente, affectée, par ailleurs, d’un autisme d’Asperger, ne cesse de faire la tournée des grandes instances internationales pour vendre les thèses du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. 
    Qui oserait, en effet, s’en prendre à l’icône cochant toutes les cases du pathos à bon compte ?
    Le même jour, les mêmes députés n’ont pas hésité à voter en faveur du CETA (signé, initialement, entre l’Union européenne et le Canada, le 30 octobre 2016), un autre accord de libre-échange permettant, comme toujours, la réduction des droits de douane ainsi que la convergence des normes sanitaires et industrielles. 
    Concrètement, un poulet canadien, très riche en antibiotiques, se retrouvera dans les assiettes françaises. 
    Une balle de plus dans la tête de l’éleveur français ! 
    Il en est de même concernant les tractations avec le Mercosur, composé du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay et du Venezuela.
    Encore dans le dos des peuples, le Brésil – qualifié de « premier consommateur de pesticides au monde » (selon une tribune parue dans Le Monde, le 24 juillet) – pourra imposer, dans le marché agroalimentaire européen, des produits éminemment toxiques.
    Tant de lobbies tiennent des élus, leur principe étant de s’extraire des législations de chacun des États-nations.
     Logiquement, ils prônent la disparition des frontières et la constitution d’un gouvernement mondial dont les principaux membres seraient corruptibles à souhait. 
    Dans ce cas de figure, le courant LGBTQI+, ne peut qu’imposer ses lois. 
    In fine, les transhumanistes en tout genre avancent leurs pions : mondialisation oblige, la GPA est « déjà là », puisque les enfants nés sous GPA sont « déjà là ».
    « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », avait écrit La Boétie. 
    Alors, à quand le retour du peuple dans l’arène politique ? 
    Henri Feng

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/pma-ceta-greta-mercosur-le-pouvoir-aux.html

  • Avec Marlène Schiappa, la loi, c’est un peu comme chez Ikea™

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    On vous l’a dit et on vous le répète depuis plus de trois siècles à la suite de Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Visiblement, l’adage ne s’applique pas quand Marlène Schiappa tente de s’expliquer au micro de BFM TV sur la question de l’état civil des enfants qui naîtront de PMA.

    Pourtant, pas de question piège de la part d’Apolline de Malherbe (pas son genre) : « Ça veut dire, pour parler très concrètement, l’extrait d’acte de naissance d’un enfant né de PMA ne mentionnera que le nom de la mère qui a porté l’enfant ? » Réponse de la secrétaire d’État : « Non, c’est pas ça, c’est qu’il ne mentionnera pas le fait que l’enfant est né de PMA. » C’était pas la question, mais c’est la réponse, comme disait le regretté Georges Marchais. Donc, la journaliste va plus loin, toujours dans le registre, non pas de l’état civil, mais des questions simples qui appellent des réponses simples. Réponse : « Les deux parents seront indiqués. » Jusque-là, on suit, enfin, dans la logique du nouveau monde. Et l’emmerdeuse de poursuivre : « Mais avec le mot “mère” ? » Et l’emmerdée de répondre : « Alors là, ce qui est très important, pour moi, à préciser à ce stade, c’est que là, vous avez un projet de loi qui est présenté par le gouvernement en Conseil des ministres. Et ensuite, il y a un débat parlementaire. » Donc, si on comprend bien, « à ce stade », le projet de loi sur la PMA présenté en Conseil des ministres, c’est donc une sorte de truc en kit, à monter soi-même. Pas de pub ici, mais bon, tant pis, c’est comme les meubles Ikea™, si vous voulez : le magasin vous livre dans un grand carton les pièces avec tout plein de vis, de chevilles et le mode d’emploi en tchèque, coréen ou en turc et il vous laisse la prise de tête en famille, histoire de s’occuper durant le week-end. C’est nouveau, c’est un concept. Mauvais esprit, vous me direz, d’autant que la dame ministre explique : « C’est très important de respecter le temps du débat parlementaire… et là, je ne peux pas faire comme si la loi avait été votée… » Si les députés de LREM sont aussi affûtés sur ce sujet que cette députée de ladite LREM, soi-disant spécialiste des retraites, qui vient de bredouiller des inepties au micro de LCP sur la réforme qui se prépare, cela promet de grands moments. On en rirait si ce n’était pas sur des sujets aussi fondamentaux.

    La journaliste insiste, reformule sa question : « Je ne sais toujours pas comment ce sera écrit sur les extraits d’acte de naissance. » Et là, magique, imparable : « Avec les noms des parents », précise Marlène Schiappa… Tout d’un coup, on est rassuré. Des fois qu’on ait l’idée d’y mettre le nom du chien ou de la dernière star de télé-réalité. La suite des explications du ministre est tout à l’avenant et nous fait passer chez le notaire (l’avocat, ce sera pour après…) qu’on ne savait pas être en charge de l’état civil. Donc, le gouvernement, ou tout du moins l’un de ses membres les plus éminents, s’apprête à présenter un projet de loi, en septembre, c’est-à-dire demain, un projet de loi qui va un peu plus bouleverser les fondements de notre civilisation, sans même être capable de répondre aux questions les plus simples : un enfant né de PMA aura-t-il, à l’état civil, une seule mère, celle qui a donné naissance à l’enfant, ou deux mères, dont celle d’« intention » ? Comment seront qualifiés ces parents sur les actes d’état civil ? Qu’est-ce qu’il disait, déjà, Boileau ?

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/avec-marlene-schiappa-la-loi-cest-un-peu-comme-chez-ikea/

  • Année noire pour la police nationale – Journal du vendredi 26 juillet 2019

     

    Année noire pour la police nationale

    Avec plus de 40 suicides depuis le début de l’année 2019, la police nationale voit rouge. En cause notamment, le surmenage lié aux mobilisations de Gilets Jaunes !

    Espagne : pas de confiance pour Pedro Sanchez

    Jeudi, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez n’est pas parvenu à obtenir la confiance de la Chambre. Aucun accord n’a finalement pu être conclu avec la gauche radicale de Podemos… Une nouvelle crise qui pourrait aboutir aux 4e élections législatives en 4 ans…

    Alerte rouge pour les maîtres nageurs

    Avec les fortes chaleurs, les plages et les piscines sont prises d’assaut. Face à l’afflux, les maîtres nageurs sont dépassés alors que le secteur fait face à une pénurie de professionnels. Un manque qui entraîne une multiplication des noyades.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/annee-noire-pour-la-police-nationale-journal-du-vendredi-26-juillet-2019