France et politique française - Page 1872
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TUTO JOURNALISTE : ILLUSTRER DU STREET POOLING SANS FAIRE LE JEU DE QUI VOUS SAVEZ
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Municipales à Nice – Estrosi pourrait obtenir l’investiture de la Macronie
Emmanuel Macron excelle dans l’art de phagocyter tant au PS que chez les Républicains.
Les prochaines élections municipales devraient encore accentuer les choses. La rumeur semble ainsi se confirmer, selon laquelle, pour Nice, le maire LR Christian Estrosi serait estampillé “Macron-compatible” pour le prochain scrutin.Le contexte est particulier : Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, rêve de s’emparer de la mairie de Nice. Pour cela, il cherche à obtenir que les instances dirigeantes du parti Les Républicains désavouent l’actuel maire LR, Christian Estrosi. Un choix cornélien pour un parti délabré et sans chef.
Saisissant cette opportunité, le parti macroniste la République en Marche propose à Estrosi l’investiture de la majorité présidentielle pour le scrutin. Le JDD a révélé que le délégué général de La République en Marche, Stanislas Guerini, a rencontré Christian Estrosi pour “un dialogue” allant dans le sens d’une alliance. Le JDD ajoute : “La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a été chargée d’une mission, officieuse, de médiation avec le maire de Nice. Niçoise et présidente de l’université Nice-Sophia-Antipolis jusqu’en 2017, elle connaît bien l’homme, qui l’apprécie”.
Même François Bayrou, pourtant en froid avec LREM pour les municipales, aurait rencontré le maire de Nice.
Quant à Christian Estrosi, fort de cette abondance de sollicitations, il a également rencontré Christian Jacob, donné favori de la course à la présidence des Républicains. Finaud, Estrosi essayerait de jouer sur les deux tableaux, au nom de la nécessité de “faire rempart” au candidat du Rassemblement National.
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Le quotidien Présent face à la censure de Facebook
Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ La fondation Polémia va-t-elle être exclue des réseaux sociaux pour avoir pris la défense de Génération Identitaire, elle-même virée de Facebook en mai 2018, après sa salutaire opération Defend Europ au col de l’Echelle par lequel transitent tant de clandestins ?
C’est en tout cas ce qui vient d’arriver au quotidien Présent à la suite de sa Une du 17 juillet sur « Génération persécutée » et d’un article déplorant les si lourdes réquisitions du parquet à l’encontre des jeunes Identitaires menacés de prison ferme et de l’association elle-même, sous le coup d’une amende de 75 000 euros.La dissolution par voie judiciaire se substituant ainsi à la dissolution politique, difficilement soutenable en droit puisque, lors de l’équipée du col de l’Echelle, le procureur de Gap avait lui-même affirmé qu’aucune violence n’avait été perpétrée, les militants se contentant de remettre aux gendarmes les clandestins interceptés. N’importe ! Dès le 19 juillet, Présent recevait cet ahurissant message de la société Facebook : «Votre publication va à l’encontre de nos standards de la communauté. Ces standards de la communauté sont appliqués à l’échelle mondiale et contribuent à faire de Facebook un lieu sûr [sic] et accueillant [resic] pour tous. »
Facebook censure les Identitaires. La privatisation de la censure d’Etat est en marche
Pour ceux qui l’ignoreraient, le directeur de Facebook-France — qui a ainsi appliqué avec zèle la (future) loi Avia contre « la haine en ligne » alors que ce texte mettant Internet sous haute surveillance idéologique n’a été voté qu’en première lecture et n’a donc aucune valeur —, est l’énarque et ex-Sarko boy Laurent Solly. Egalement ancien directeur général de TF1 où il s’illustra en déclarant au Point en 2007 : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte » — voir Les médias en servitude, page 63.
Ostracisme contre Présent, mobilisation pour L’Huma
Cette exclusion tombe mal pour Présent qui, privé de toute publicité, tricard des revues de presse, trop ignoré des responsables dits nationaux et mal distribué par Presstalis (ex-NMPP) et surtout par La Poste, avait trouvé dans les réseaux sociaux un ballon d’oxygène. Et surtout une manière de briser l’omerta dont il est victime bien que, fondé en 1982, il ait dépassé en longévité la légendaire Action française alors qu’ont disparu tant de titres opulents — Le Matin de Paris, J’informe, Paris-Jour, etc. C’est cette lutte de chaque jour pour tenter de survivre, et de s’améliorer, qu’évoque et explique Francis Bergeron, pilier du journal, dans son dernier livre, Présent, un défi au quotidien *.
Sait-on par exemple que le seul quotidien « national et catholique » paraissant en Europe ne compte que dix salariés dont trois journalistes professionnels à plein-temps quand L’Humanité aligne « 200 salariés dont 125 journalistes, pour 30 000 exemplaires diffusés et seulement quelques milliers de vrais lecteurs [contre 10 000 pour Présent]» et « une influence proche du néant », d’où ses « monstrueux déficits » ?
Quelque 7 millions d’euros, dont la perte provoque paradoxalement un gigantesque élan de solidarité. En janvier dernier, poursuit Bergeron, « France inter et France Info notamment ont appelé à une mobilisation de leurs auditeurs. Plus étonnant encore, des journalistes du Figaro, au nom de la pluralité de la presse, ont eux aussi tenu à marquer leur soutien au journal stalinien » alors que, « quand Présent s’est trouvé en difficulté en juin 2018, pas un seul journaliste de ce quotidien de droite ne s’était manifesté ». Et pratiquement aucune personnalité de droite non plus tandis que le directeur de L’Huma, Patrick Le Hyaric, pouvait pavoiser : « Des députés, des sénateurs de tous les groupes républicains, des journaux dont nos amis du groupe Bayard-La Croix [mais oui, avis aux lecteurs cathos !], apportent de l’argent. Des institutions, des municipalités dirigées par des maires de l’arc-en-ciel républicain installent des abonnements. »
Comment ne pas être écœuré par cet empressement au service d’un organe qui, après avoir en 1953 pris le deuil du « Grand Staline » pleuré selon lui par « tous les peuples », se fit des décennies durant le chantre des divers goulags ?
Plafond de verre et trahisons
Beaucoup des difficultés éprouvées par Présent lui sont consubstantielles depuis sa naissance, sous l’égide de Jean Madiran, de François Brigneau, d’Hughes Kéraly et de Bernard Antony : distribution aléatoire, prix jugé trop élevé, qui est aussi selon les fondateurs « le prix de la liberté », et surtout impossibilité de forcer le fameux « plafond de verre » dont se plaignent tant les immigrés, nombreux pourtant à être devenus commissaires, préfets, présidents de chambre, diplomates, directeurs d’hôpital… ou ministres. Mais c’est en 2014 que tout s’est compliqué. Face à une situation financière catastrophique, la direction d’alors songeait à déposer le bilan. Impensable pour la majorité des collaborateurs et des « Amis de Présent », qui se prononcèrent pour une nouvelle direction. D’où cascade de procès devant les Prud’hommes, certains essayant de faire jouer la clause de conscience sous prétexte que « Présent n’était plus un journal catholique », bien qu’il ait toujours gardé sa rubrique sur le saint du jour ainsi que sa page sabbatique « Dieu premier servi » et qu’il ait mené récemment une vigoureuse campagne pour le maintien en vie de Vincent Lambert.
Mais le cas le plus extravagant est celui de Bruno Fanucchi, alias Yves Brunaud, naguère journaliste salarié du Parisien et pigiste à Présent où il traitait de la politique étrangère. Aujourd’hui retraité, lui aussi a fait jouer la clause de conscience sous prétexte que le quotidien était désormais vendu au KGB, donnant pour preuve que n’avait pas été publié (mais bel et bien payé) l’un de ses réquisitoires contre Vladimir Poutine**. Las, rappelle Bergeron, la juge de première instance considérant « que l’antisoviétisme d’hier et une certaine modération de ton à l’égard de Poutine aujourd’hui constituaient un changement de ligne du journal, a donc estimé que la démission de Bruno Fanucchi, en date du 13 mars 2015, devait être considérée comme un licenciement […] ouvrant droit à des dommages et intérêts ». Présent ayant relaté le procès dans un article où le plaignant apparaissait sous sa véritable identité, l’avocat de Bruno Fanucchi a fait savoir que « cette révélation était“de nature à nuire à sa réputation personnelle et professionnelle” » de son client et menacé d’un nouveau procès. « Autrement dit, l’auteur, nous pouvons être attaqués, et condamnés, mais il nous est sommé de ne pas écrire par qui et pour quoi nous sommes attaqués et condamnés ! »
Regarder malgré tout vers l’avenir
Plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, mais pour une équipe aussi restreinte, elle est insupportable car porteuse d’angoisse, dévoreuse de temps et d’énergie. Pour autant, le quotidien national ne baisse pas les bras. Après changement d’imprimeur et passage à la couleur (ce que je regrette personnellement), il a, comme le rappelle Bergeron, doublé sa pagination, augmenté le nombre de ses pigistes correspondants à l’étranger ou rubricards, attiré des bénévoles pour renforcer l’équipe. De trimestriels, ses hors-série (le dernier, daté de juillet-août, est consacré aux polars de droite) sont devenus bimestriels, des synergies ont été créées avec d’autres publications ainsi qu’un Prix des lecteurs de Présent — décerné en janvier à Jean-Marie Le Pen pour ses Mémoires.
Malgré l’actuelle dictature (d’ailleurs favorisée par l’Education nationale, avec les résultats désastreux qu’on sait) du tout-écran au détriment de l’écrit, malgré la rigueur des temps qui fait de l’achat d’un journal un luxe, malgré enfin le mauvais coup porté par Facebook, le « défi » sera-t-il gagné ? Adepte de l’adage « Aide-toi, le Ciel t’aidera », Francis Bergeron qui, dès 1982 participa, ainsi que la caricaturiste Chard, à « l’aventure de Présent », en est convaincu.
Camille Gallic 29/07/2019
* Francis Bergeron, PRÉSENT, Un défi au quotidien, éd. Dualpha 2019, www.francephi.com. 200 pages avec illustrations et annexes, 23 €.
*** Lequel n’a pourtant pas toujours tort, notamment sur l’invasion de l’Europe par des hordes de clandestins. Voir https://www.polemia.com/vladimir-poutine-attaque-migrants-interets-population-autochtone/
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Squats : la nouvelle Mafia immobilière (Rediff.)
Faux bail, trafic de clés, nouveau contrat d’électricité…Tous les moyens sont bons pour squatter en toute impunité. Face aux procédures judiciaires qui s’éternisent, les propriétaires de logements squattés sont à bout. Malakoff en région Parisienne. Pierre est comédien, il a 33 ans. Il y a 2 mois, il achète cette maison 310.000 euros.
Aujourd’hui, il ne peut plus rentrer chez lui car sa maison est squattée par un Egyptien. Il vit ici en toute illégalité avec sa femme et ses enfants. Pierre est venu avec des amis pour tenter de faire partir le squatteur.
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La Macronie, ou le règne de l’instantané et de l’image
Depuis l’entrée en fonction du télé-évangéliste de l’Elysée, le site internet de la Présidence de la République a été transformé et celui de l’Assemblée nationale vient de subir une profonde modification. Sont clairement privilégiés l’instantané et l’image.
Sur le site de l’Elysée, la part de l’image est essentielle. L’écran d’accueil (à 100%), en cette fin du mois de juillet, n’est qu’une photo du défilé du 14 juillet :
Il faut « descendre » après l’image pour trouver les rubriques proposées, qui privilégient l’instantané (« Actualités ») ou legadget (« Présidence », rubrique détaillée ci-dessous avec notamment la présence de l’épouse du chef de l’Etat au même titre que le Président de la République) :
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Villeurbanne : un immigré soupçonné d’avoir violé une femme de 37 ans est relâché
A mesure que le temps passe, l’indifférence des magistrats gauchistes à l’égard des crimes commis par les étrangers s’accroît. Ils peuvent désormais violer sans être incarcérés, l’ouverture d’une information judiciaire est suffisante.
Trouvé sur Le Progrès : « Dimanche, vers 2 h 20, rue Louis-Fort, à Villeurbanne, le groupe de proximité de sécurité de la police a interpellé un homme de 21 ans, demeurant dans un centre d’accueil pour réfugiés de l’agglomération lyonnaise.
Une jeune femme de 37 ans avait signalé aux policiers qu’elle avait été traînée de force par un homme dans une maison en chantier.
Sur place, la victime trentenaire, fortement alcoolisée, a indiqué qu’elle venait d’être violée par l’individu.
Celui-ci a nié les faits et a dit qu’il voulait juste aider la jeune femme a regagner son domicile. Il a déclaré que le rapport sexuel était consenti.
Il a été présenté au Parquet lundi et laissé libre avec ouverture d’une information judiciaire. »
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La République liquide le patrimoine industriel et commercial français pour payer ses frasques et ses cadres corrompus !
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Claude Chollet : « Chacun peut mettre ce qu’il veut pour définir ce qu’est un discours de haine ou extrémiste »
Le site de l’Observatoire du journalisme (OJIM) a subi, la semaine dernière, une attaque informatique le rendant indisponible pendant presque 24 heures. Auparavant, sans que puisse être établi un lien, l’OJIM a été l’objet d’une censure de la part d’un réseau social.
Réaction de Claude Chollet, président de l’OJIM, qui en profite pour revenir sur la loi Avia et ses conséquences pour la liberté d’expression.
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«La PMA est avant tout un gigantesque marché»
C’est Libération qui l’affirmait. En 2014.
Loin d’abolir les inégalités, la PMA les aggraverait. De l’exploitation du corps des femmes aux fantasmes transhumanistes, Alexis Escudero recense dans un ouvrage les risques de la reproduction artificielle.
Avec nous le 6 octobre dans la rue ?
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Benalla : des règlements suspects dans les comptes de campagne de Macron
Certains paiements à des membres du service d’ordre de celui qui n’était alors que candidat à la présidentielle auraient échappé à la CNCCFP.
D’après une information du Monde, plusieurs versements à des membres du service d’ordre (SO) du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, alors dirigé par Alexandre Benalla, n’auraient pas été déclarés auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), chargée de valider l’ensemble des dépenses de campagne. Plusieurs membres de ce SO ont témoigné, sous couvert d’anonymat, pour le quotidien.Alors candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron réussit le tour de force de rassembler 15 000 personnes, selon son équipe, lors d’un meeting porte de Versailles, à Paris. Il est alors entouré d’un service d’ordre nouvellement dirigé par un certain Alexandre Benalla, 25 ans, et alors inconnu du grand public. Selon les informations du Monde, la présence des membres du SO n’aurait laissé aucune trace dans les documents comptables remis à la CNCCFP. « J’ai été payé plus tard au QG de campagne, de la main à la main par Benalla, 120 euros en liquide », explique l’un d’eux au quotidien, qui confie également avoir assisté à une distribution de billet « pour dix gars », après un autre meeting. Lui qui a enchaîné les rassemblements et déplacements autour du président entre décembre 2016 et mai 2017, est incapable de présenter une fiche de paie antérieure à février 2017, deux mois après son arrivée. Contacté par Le Monde, Alexandre Benalla s’est, lui, défaussé, renvoyant les journalistes vers les responsables financiers de la campagne et du parti.[...]En savoir plus sur valeursactuelles.comSur le même thème lire aussi: