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Ne ratez pas le Présent de demain vendredi 24 mai dans lequel Olivier Bault vous permet de voir comment les députés LR et RN ont voté sur les questions sociétales durant la législature passée au parlement européen.
L’artillerie lourde est de sortie. On n’attend plus que la Grosse Bertha venue d’outre-Rhin et le pilonnage sera complet. À quatre jours du scrutin, la guerre est totale. On a même ressorti du fin fond des dépôts de munitions le fameux « parti de l’étranger ». Hier à la solde de la Russie, aujourd’hui vendu aux Américains. L’art d’attaquer à front renversé. Celui qui dit qui y est.
Mardi, Emmanuel Macron saturait la presse quotidienne régionale d’un tapis de bombes. Efficacité ? Faut voir. Car, c’est bien connu, à un certain degré de destruction par l’artillerie, l’ennemi devient très difficile à dénicher dans les ruines. À un moment, il faut y aller au corps à corps, à la fourchette à escargot, au lance-flammes. Pas facile. Tous les coups sont donc permis. Bardella parle de « tribunal médiatique » » à propos de la partialité de France Inter ? Le commando Marlène Schiappa sort de la tranchée, baïonnette au canon, en ironisant : « Ça, Monsieur Bardella, ça s’appelle du journalisme. C’est assez répandu dans les démocraties. » Et le Président qui demande à relire une interview avant publication, ça s’appelle comment ?
Les ministres sont sommés d’aller au casse-pipe eux aussi. Et ils y vont. Bruno Le Maire dégaine le risque de déstabilisation de l’euro en cas de vote populiste : « L’euro n’a jamais été autant menacé », n’hésitant pas à mentir en déclarant : « Salvini est soutenu par Mme Le Pen, par d’autres conservateurs radicaux en Europe et donc eux font un choix qui a le mérite de la clarté, qui est celui de la disparition de l’euro et le retour à des monnaies nationales. » Le ministre des Armées, Florence Parly, quant à elle, nous ressort le projet d’armée européenne dans une tribune publiée sur Le HuffPost et intitulée <em« une="" europe="" sans="" défense,="" c’est="" notre="" plus="" grande="" menace="" »<="" em="">. Là aussi, grosse artillerie : « Avancer vers l’horizon d’une armée européenne, ce n’est pas renoncer à notre souveraineté mais la décupler. » Se faire trouer la peau sur ordre de Juncker ou d’un de ses successeurs du même acabit, faut reconnaître, c’est un sacré idéal, faute d’idéal sacré. Une tribune qui se termine comme un tract jeté au-dessus de la ville bombardée : « Dimanche, si vous ne voulez pas d’une Europe sans défense, ne restez pas chez vous et votez Renaissance. » Soldats français, rendez-vous, hurle le commissaire politique dans son mégaphone. Tous les coups sont permis, disions-nous ? Steve Bannon vient à Paris et passe chez Bourdin : son temps de parole est comptabilisé par le CSA comme un soutien à la liste de Jordan Bardella.</em«>
Et le général Loiseau, y fait quoi, dans cette guerre atroce ? Faut reconnaître qu’il ne reste pas dans son QG à regarder la carte. Il jette toutes ses forces et pilonne fort, le général Loiseau. Mercredi, à la matinale de RTL : « C’est à cause de ce qui est en train de se passer en Europe que le Président s’implique dans la campagne. C’est parce que les nationalistes, c’est pas seulement Marine Le Pen en France. C’est Matteo Salvini en Italie […] Attendez, c’est pas un enjeu mineur […] si le racisme revient en Europe, si l’antisémitisme monte en Europe, si l’homophobie monte en Europe, si la misogynie et la lutte contre le droit des femmes montent en Europe, vous pensez que c’est un petit enjeu ? […] C’est pas une dramatisation, c’est une situation dramatique. » Entre nous, avant de vouloir faire la guerre à coups de moraline à certains pays d’Europe, il faudrait peut-être d’abord s’occuper de ces bastions de racisme, d’antisémitisme, d’homophobie et de misogynie qui existent en certains territoires de notre République. Mais il est tellement plus facile de se fabriquer un ennemi fantasmé.
Dans la fanfare du régiment, Nathalie Loiseau aurait fait grosse caisse.
Ambroise Savatier, enseignant en analyse électorale à l’ISSEP, livre une analyse d’une vingtaine de pages. Voici la conclusion :
La petite musique de l’union des droites revient fréquemment dans le débat intellectuel et politique. Face à la puissance du macronisme, plusieurs des représentants des formations de droite (LR, DLF, RN) prennent conscience d’une arithmétique électorale très basique, selon laquelle il leur est désormais impossible de gagner sans alliance. Si l’équation apparaît possible, avec la question identitaire comme variable structurante, poussée par certains cadres et souhaitée par un nombre de plus en plus conséquents de militants et de sympathisants de deux bords, elle peut en revanche facilement achopper sur les égoïsmes partisans et sur les certaines questions économiques. Sans oublier qu’une alliance se révèle impossible tant qu’un leader crédible et hors partis, sur le modèle de Macron qui a réussi la coalition du centre gauche et du centre droit, n’aura pas été capable de se présenter en figure rassembleuse pour fédérer les électorats des deux bords.
https://www.lesalonbeige.fr/europeennes-concretement-ou-en-est-lunion-des-droites/
Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Marine Le Pen sera-t-elle arrêtée avant le scrutin de dimanche pour espionnage au profit de la Russie et trahison en faveur des USA ? Ce serait logique si on se réfère au déferlement d’accusations de ces derniers jours venant du camp Macron et complaisamment relayés par des médias amis. Un véritable torrent de haine et un discours conspirationniste de la part de ceux la même qui ne cessent d’en faire le marqueur des populistes. Plus conspirationniste que Loiseau – l’étourneau Macroniste qui se prend pour un rapace —, tu meurs.
Le « populisme », voilà l’ennemi
Cette panique politique évidente est devenue une obsession médiatique — ce qui confirme la collusion idéologique du mondialisme politico- médiatique. CQFD. Les médias dominants sont brusquement devenus hystériques contre les populistes. Cela a commencé avec le montage du selfie de Marine aux cotés d’un jeune Estonien faisant le signe du ok des plongeurs devenu, parait il, celui du ralliement des suprémacistes blancs et notamment du suprématisme finno-ougrien… à large base asiate ! Ce qui se passe depuis quelques jours dans les médias, qui ne tirent leçon de rien, explique la haine portée par une partie de la population à certains journalistes qui veulent imposer leurs idées aux citoyens électeurs.
L’écoute de BFMTV le lundi 20 mai en est une parfaite illustration. La matinale était mobilisée comme jamais contre les populistes. Le représentant éditorialiste de l’idéologie médiatique, Christophe Barbier, a listé tous les programmes en moins de deux minutes. Tout le positif du coté des européistes, tout le négatif chez les autres. On a eu droit à une enquête auprès d’un agriculteur expliquant pourquoi la PAC avait sauvé l’agriculture française. Puis après des analyses présentées comme objectives mais toujours orientées dans le même sens et fielleuses dans le ton sirupeux de Laurent Neumann, Bourdin faisait donner la Grosse Bertha contre le Grand Satan : Steve Bannon. La cible a été ratée car l’Américain, profitant largement du décalage de la traduction, a évité tous les pièges tendus par l’animateur qui voulait prouver en gros que le KKK soutenait Marine Le Pen pour détruite l’Europe.
Plus c’est gros, plus ça passe ?Pas forcément comme le prouve la mobilisation inutile de 90 %des médias contre les électeurs lors du vote du référendum de 2005, violé ensuite par Nicolas Sarkozy qui fit voter par le Parlement l’adhésion au traité de Lisbonne rejeté à 55% par les Français.
Autriche : un scandale soigneusement gardé au chaud
Il y a cependant une très mauvaise nouvelle objective pour la cause identitaire européenne. C’est l’explosion en plein vol de la coalition droite conservatrice- droite nationale en Autriche. La faute en revient exclusivement aux alliés de Le Pen et Salvini, leur dirigeant vice-chancelier pris la main dans le sac, lors d’une soirée arrosée, de proposition indécente à la Russie. C’est un élément concret qui va peser notamment dans la volonté de Viktor Orban le Hongrois de ne pas s’allier politiquement à ceux qui, en fait, pensent comme lui. Cela va relancer les suspicions d’ingérence russe. C’est une très mauvaise nouvelle, même si cette vidéo mise de côté et ressortie deux ans après par l’hebdo de gauche allemand Der Spiegel, au bon moment, est un coup bas préparé de longue date. Le chancelier autrichien Sebastian Kürz a annoncé samedi soir des législatives anticipées. Le parti conservateur rompt ses liens avec l’extrême droite du FPÖ. «Assez est assez », a estimé le chancelier, déplorant un scandale qui « porte atteinte à la politique du changement (…) et à l’image » de l’Autriche.
Il n’est pas sûr qu’un corrupteur porte préjudice au vote populiste mais, on le sait, une pomme suffit à pourrir le panier et ceux qui ont cherché la pomme gâtée l’ont hélas trouvé. Il faut sauver le panier. Finalement la partialité des médias peut se transformer en atout notamment en France et minorer l’impact de cette vidéo sauvage.
Il faudrait que les politiques intègrent dans leur comportement que tout peut être filmé et que des propos d après-boire pour séduire une jeune Russe peuvent briser une carrière et surtout porter atteinte à une cause estimable.
Heinz-Christian Strache a porté un très mauvais coup à son camp. Sa mésaventure confirme que l’ennemi des Européens des nations historique, c’est l’idéologie médiatique mondialiste, et sa traque permanente de ceux qui lui déplaisent. Ses agents ne cessent de chercher et parfois hélas, ils trouvent.
Pierre Boisghilbert 21/05/2019
https://www.polemia.com/europeennes-conspirationnisme-et-hysterie-mediatico-politique-contre-le-rn/
Publié le 21 mars 2016 - Actualisé le 22 mai 2019
Par Stéphane Blanchonnet
Le « nationalisme intégral » n'a jamais désigné autre chose pour Maurras que la monarchie elle-même, en tant qu'elle répond « intégralement » aux attentes des nationalistes français. Toute autre interprétation, notamment celle qui en ferait l'expression d'un nationalisme exacerbé, est erronée ou malveillante.
Le grand mérite de Maurras est d'avoir réussi, à l'aube du XXème siècle, à opérer la synthèse de la contre-révolution et du nationalisme. Le « nationalisme intégral » est à la fois le symbole et le résultat de cette synthèse. Le propre de l'Action française est ainsi de rappeler la formule traditionnelle, royale, d'un ordre spécifiquement français dans le contexte et avec le vocabulaire de la politique moderne.
À la lumière de ce qui précède, l'erreur d'interprétation évoquée plus haut se révèle être un contresens radical. En effet, le « nationalisme intégral » est un nationalisme modéré, tempéré par la tradition, un nationalisme en quelque sorte vacciné contre les dérives du césarisme, du fascisme ou du totalitarisme. Ces formes de « nationalitarismes » (terme forgé par les maurrassiens pour s'en distinguer) répondent à des logiques (légitimité charismatique, divinisation du peuple et de la volonté générale) fondamentalement étrangères au modèle de la monarchie traditionnelle et décentralisée que nous défendons.
Repris de À rebours
En France, 510 personnes sont actuellement détenues pour terrorisme islamiste. Plus de la moitié d’entre elles devraient être libérés d’ici 2022. Le ministre de la Justice Nicole Belloubet indique :
« D’ici la fin 2021, 107 personnes seront libérées et en 2022 nous en aurons 147 ».
Et elle essaie de nous rassurer en précisant que les détenus feront l’objet d’un suivi « extrêmement sérieux par les services de renseignement » après leur sortie et qu’une section spécialisée sera chargée de « réfléchir aux modalités de sortie de prison ». Il paraît que nous sommes en guerre contre le terrorisme…
Outre les 510 détenus pour terrorisme islamiste, Nicolle Belloubet estime à 943 le nombre de prisonniers de droit commun potentiellement radicalisés.
https://www.lesalonbeige.fr/254-terroristes-liberes-dans-les-trois-ans/