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France et politique française - Page 1908

  • CETA (II/II) : En 6 minutes, Natacha Polony explique pourquoi il ne fallait pas ratifier le CETA...

    Puisqu'ils semblent ne pas comprendre, suggérons à ces élus Larem (et à tout le monde, d'ailleurs...) d'écouter Natacha Polony : c'est clair, concis et très pédagogique :

    https://polony.tv/focus/pourquoi-ne-fallait-il-pas-ratifier-le-ceta-?fbclid=IwAR3E_J23oEgfJRxEME8QfgBvjtLLv8PmIEf1PetWMqpONnGWkdUIvhqoJUw

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • CETA (I/II) : Les élus Larem sont-ils trop intelligents pour le comprendre ?...

    80 permanences LREM taguées, ou dégradées au purin. La conclusion qu'en tirent les députés/dépités concernés c’est que "la démocratie est attaquée" : bigre !

    Pas eux, non, mais "la démocratie" ! Vous vous rendez compte ! Bigre de bigre !

    Non, ils ne le voient pas, ne l'entendent pas, ne le comprennent pas, qu’ils sont EUX, les LREM, détestés pour - entre autres choses... - voter comme des robots.

    D'ailleurs, les permanences des autres partis sont elles souillées d'excréments, de purin ou de tout autre materiau qui tombe sous la main ?...

    Non, ils ne voient pas, n'entendent pas, ne comprennent pas. Ils sont à l'image de leur responsable de groupe à l'Assemblée, Gilles Legendre, qui a osé déclarer, sans rire (lui non plus ne se rend pas compte de ce qu'il dit !) : "...Et puis, il y a une deuxième erreur qui a été faite et dont nous portons tous la responsabilité, moi y compris. C’est le fait d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils..."

    Le résultat, le voilà :

    LAREM.jpg

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/les-elus-larem-sont-ils-trop-intelligents-pour-le-comprendre-6167770.html#more

  • LES COLLABOS PRO MIGRANTS SONT EN NOMBRE UNE HONTE ….. SOUTENONS GÉNÉRATION IDENTITAIRES

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    OPÉRATIONS ANTIMIGRANTS : PRISON FERME REQUISE CONTRE LES CADRES DE GÉNÉRATION IDENTITAIRE

    Une centaine de militants d’extrême droite avaient organisé des patrouilles à la frontière franco-italienne, en 2018, pour « stopper » les migrants.

    Ils avaient été une centaine à s’installer sur la neige des cols alpins, à proximité de la frontière franco-italienne, au printemps 2018. Pour mener l’opération « Defend Europe » ou « Stop Migrants Alpes » dans cette zone de passage, ils avaient mobilisé deux hélicoptères, un avion, une grande barrière de plastique orange, des pick-up, et une ribambelle de doudounes bleu électrique.

    Pendant deux mois, les militants du mouvement d’extrême droite Génération identitaire ont expliqué, à grand renfort de communication sur les réseaux sociaux, « tenir » ou encore « surveiller la frontière », « quadriller le secteur », « patrouiller », « repérer les migrants », « stopper » leur arrivée et même mener un travail de « renseignement » sur les réseaux de passeurs… « Si l’Etat ne les démantèle pas, nous le ferons nous-mêmes », promettaient-ils.

    Se mettant en scène dans des maraudes nocturnes filmées, ils enjoignaient les migrants qu’ils croisaient à rebrousser chemin ou les conduisaient auprès de fonctionnaires de police ou de gendarmerie.

    Jeudi 11 juillet, ils n’étaient pas aussi nombreux sur les bancs de la salle d’audience du tribunal correctionnel de Gap (Hautes-Alpes). Des trois cadres de Génération identitaire renvoyés devant la juridiction pour avoir conçu et organisé une opération de nature à « créer une confusion avec l’exercice d’une fonction publique », un seul, le président de l’association, avait fait le déplacement. Et il a choisi de garder le silence. Avant de se taire, Clément Gandelin, 24 ans, conducteur de travaux intérimaire et déjà condamné pour violence sur personne dépositaire de l’autorité publique en 2015, a voulu dénoncer une procédure « purement politique » car, a-t-il assuré, « nous n’avons jamais dit que nous prenions la place de la police ».

    SIX MOIS DE PRISON FERME REQUIS

    Le procureur de Gap, Raphaël Balland, s’est évertué à démontrer l’inverse en requérant six mois de prison ferme pour chacun des prévenus – tous présentent un casier judiciaire – et une amende de 75 000 euros à l’encontre du mouvement. « L’objectif était bien de dire : “Regardez, nous, on peut faire le boulot de l’Etat, surveiller les frontières, faire des enquêtes, appréhender les migrants lors de maraudes…” », a argumenté le procureur.

    L’enquête a notamment permis de détailler le déroulé de l’une de ces maraudes au cours de laquelle plusieurs migrants ont été, d’après leurs déclarations, poursuivis, interrogés, filmés et photographiés, encerclés et éclairés jusqu’à l’arrivée des gendarmes.

    « Mais de quel droit ? », a répété M. Balland, insistant sur le « trouble » apporté par Génération identitaire dans un département devenu le « symbole » des questions migratoires et où « les relations se sont crispées, radicalisées ». Maniant un délit peu connu, il a invité le tribunal à « faire jurisprudence » en condamnant les prévenus.

    A l’époque des faits, le parquet avait eu des difficultés à appréhender les contours pénaux de l’opération de Génération identitaire. Dans un contexte d’émoi politique et médiatique, le procureur avait d’abord ouvert et classé presque aussitôt une enquête pour violences à l’encontre des migrants. Quelques jours plus tard, il avait rouvert une enquête pour immixtion dans une fonction publique et activité tendant à créer une confusion avec une fonction publique, non pas tant auprès des migrants que « dans l’esprit du public », a défendu jeudi M. Balland.

    L’avocat de Génération identitaire et de ses militants, Pierre-Vincent Lambert, a plaidé la relaxe, arguant qu’il n’y avait eu ni « manœuvre », ni « tromperie ». Il a voulu voir dans le raisonnement du ministère public la volonté de se « justifier » et « la peur de se voir reprocher de ne rien avoir fait contre Génération identitaire alors que par ailleurs [il a] poursuivi et requis contre les autres ».

    Les autres, ce sont les militants qui viennent en aide aux migrants dans les cols alpins, où trois d’entre eux sont décédés depuis 2017. Il y a quelques mois, devant ce même tribunal, face au même procureur et à la même présidente, sept militants « solidaires »avaient été jugés et condamnés pour avoir facilité l’entrée irrégulière de plusieurs migrants sur le territoire en organisant une manifestation à la frontière et en passant outre une ligne de gendarmes. La manifestation avait été organisée en réaction à l’opération « Defend Europe ».

    S’ils n’étaient pas présents à l’audience, les deux autres prévenus, le porte-parole de Génération identitaire, Romain Espino, et Damien Lefèvre, ex-directeur de communication de la mairie Front national (FN) de Beaucaire et attaché parlementaire de Gilbert Collard, n’ont pas manqué de réagir sur les réseaux sociaux. « Je ne regrette rien et si c’était à refaire, je le referais », a ainsi assuré sur Twitter le premier. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 29 août.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/11/operations-antimigrants-prison-ferme-requise-contre-les-cadres-de-generation-identitaire_5488323_3224.html?xtor=EPR-32280629-%5Ba-la-une%5D-20190712-%5Bzone_edito_1_titre_3&fbclid=IwAR3acVXVN6EnXxiv7i4gXrtq5qrCh247YO2jXBy7cyTgeJvhz-3XG2Ax98o

  • Plaidoyer pour l’énergie nucléaire

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    François Jourdier dans Boulevard Voltaire

    Dès les années 50, des gouvernants visionnaires décident de faire appel à l’énergie nucléaire pour accroître l’indépendance énergétique de la France. Après avoir construit six réacteurs « graphite gaz » maintenant arrêtés, la France choisit d’exploiter une licence General Electric de réacteurs PWR (pressurized water reactor/réacteur à eau pressurisée).

    58 réacteurs à eau pressurisée seront construits, de 1971 à Fessenheim, à 1991 à Civaux, ce réacteur étant terminé en 1997. Ils produisent 72 % de notre électricité. La filière a évolué, les premiers réacteurs produisaient 900 MW, les derniers 1400 MW. La filière PWR est la filière la plus exploitée, il y en a plusieurs centaines au monde.

    Depuis le début de leur fonctionnement, il y a près de cinquante ans, les réacteurs français n’on jamais eu d’avarie mettant en jeu la sécurité des personnes. Le seul accident important sur un PWR a eu lieu aux États-Unis, à la centrale de Three Mile Island, en 1979 ; il a entraîné la perte du réacteur mais n’a provoqué aucune victime et a occasionné seulement une faible émission de radioactivité.

    À une époque où on se préoccupe de l’émission de CO2(gaz carbonique), constatons que le nucléaire est la seule source d’électricité continue qui ne produit pas de « gaz à effet de serre ».

    Pour des raisons inexpliquées, les écologistes veulent « sortir du nucléaire ». C’est la raison pour laquelle la loi de transition énergétique a prévu de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production française d’électricité et d’arrêter prématurément des réacteurs pouvant encore fonctionner de nombreuses années, moyennant une refonte.

    La sortie allemande du nucléaire a entraîné une augmentation de la consommation de charbon et une hausse importante du coût de l’électricité ; il en serait de même en France.

    Si on veut prolonger la vie des réacteurs en service, il faut leur faire subir un « grand carénage ». Le coût de ce programme est estimé à 51 milliards d’euros, soit, pour une prolongation de vingt ans, 2,5 milliards d’euros par an, ce qui est inférieur aux aides aux « renouvelables ».

    Areva et Siemens ont développé un réacteur de 3egénération, l’EPR (Evolutionary Power Reactor/réacteur européen à eau pressurisée). Ce réacteur très puissant (1.600 MW) est prévu pour résister au terrorisme, y compris la chute d’un avion commercial. Le premier réacteur en construction, Olkiluoto en Finlande, mis en chantier en 2005 n’est pas encore en service, ce qui provoque des surcoûts importants. Le réacteur français de Flamanville souffre de nombreuses malfaçons, dans le béton, dans la fabrication de la cuve, des soudures pas aux normes, ce qui entraîne, là aussi, surcoût et retard. Par contre, deux réacteurs construits en Chine à Taishan n’ont pas rencontré de grandes difficultés et produisent maintenant. Les contempteurs de l’énergie nucléaire voudraient profiter de ces difficultés pour abandonner la construction de nouveaux réacteurs. En fait, nous sommes restés quinze ans sans en construire et nous avons perdu le savoir-faire. Les difficultés de construction des réacteurs finlandais et de Flamanville nous permettent de cerner les problèmes. La France a besoin d’un vrai programme industriel, comme dans les années 1970 lorsque l’on a mis en œuvre le parc actuel.

    Le GIEC lui-même reconnaît que les objectifs de réduction de production de gaz carbonique ne pourront être tenus sans faire appel à l’énergie nucléaire. Les énergies dites renouvelables sont intermittentes et la construction de milliers d’éoliennes entraîne de graves nuisances et défigure les paysages.

    Il faut, dès maintenant, construire de nouveaux réacteurs pour assurer notre sécurité en approvisionnement car beaucoup d’unités atteindront 60 ans en 2040.

    Avec un peu de volonté et de constance, on peut regagner l’expérience acquise et continuer à produire une électricité continue et bon marché.

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpghttp://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/05/plaidoyer-pour-l-energie-nucleaire-6168533.html

  • Deux thèses sur l'union des droites

    6a00d8341c715453ef0240a472c2bc200c-320wi.jpgDans les cercles de fées entourant, ces temps-ci, comme penchées sur son berceau, une droite française en voie de reconstitution, deux thèses, ou deux hypothèses, opposées circulent.

    Prenons pour base deux articles publiés par le quotidien L'Opinion, ces derniers jours.

    Le premier texte reproduisait ce 31 juillet un entretien avec Patrick Buisson réalisé par Ivanne Trippenbach. Pour son interlocuteur, n'existe aucune convergence possible entre ce qu'il appelle respectivement "libéralisme" et "populisme"[1]. L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy n'hésite pas d'ailleurs à pronostiquer : "Macron, sans aucun doute, sera le candidat de la droite en 2022."

    La seconde analyse, datée du 1er août, semble au contraire s'exprimer dans l'entourage de Marion Maréchal.[2] Celle-ci travaille, nous dit-on, à une convention des droites nationalistes et conservatrices. Mais d'emblée on nous prévient que,

    - d'une part, cette initiative se situerait en référence à Donald Trump et, on nous le laisse imaginer, dans son sillage,

    - et que, d'autre part, un "député RN" [que le journal ne nomme pas] aurait résumé ainsi sa critique, que l'on pourrait imaginer refléter la ligne de son parti : "le créneau libéral-conservateur, c’est Alain Madelin croisé avec Christine Boutin. Ça fait fuir les Français !"

    Et on appelle à la rescousse un "spécialiste" inoxydable en la personne de Jean-Yves Camus, et celui-ci de rappeler qu'une tentative analogue avait été opérée en mars 2018 par le maire de Béziers Robert Ménard. "Sans lendemain", conclusion de notre expert, et de l'article.

    Première observation de votre chroniqueur : les deux thèses, celle qu'exprime ouvertement, et habilement, Buisson lui-même, et celle qu'on attribue au concept Marion Maréchal, et/ou à ses mystérieux conseillers, ne sont pas développées à égalité.

    Les deux articles concluent, sous la même signature, à la même affirmation : l'union des droites est présentée comme impossible.

    Deuxième observation : s'il est fait référence aux États-Unis, ce qui se passe en Europe ne semble guère émouvoir, ici, ni l'intelligentsia ni l'oligarchie parisiennes. Est-il interdit, par exemple, à Ursula von der Leyen, de rencontrer Viktor Orban ? Toujours la même illusion hexagonale selon laquelle, au fond, il n'existerait que deux métropoles intéressantes dans le monde, à peine concurrencées par de malfaisantes puissances.

    Troisième observation : ignorance totale de l'histoire des idées et de l'histoire tout court. Ignorance du public, bien sûr. Mais aussi, de plus en plus, ignorance des rédacteurs, des commentateurs agréés, de leurs commanditaires, etc.

    Ceci permet de manipuler les concepts. Patrick Buisson, lui, sait certainement de quoi il parle quand il s'ingénie à schématiser la contradiction entre "libéralisme" et "populisme". On mobilise des mots, sans se préoccuper de leur imprécision. On entrechoque les "ismes", mais on ne les définit pas, laissant le lecteur à ses propres interprétations et extensions.

    Ainsi, le même brillant auteur s'emploie aujourd'hui à les opposer après avoir très habilement su les assembler en 2007, au service de la campagne victorieuse de Sarkozy dont il fut l'un des concepteurs.

    On pourrait se souvenir, au passage, que cette campagne a réussi. Elle n'a pas fait fuir les Français : elle a rassemblé une majorité d’électeurs, qui se sont enfuis, plus tard, précisément parce qu'ils se sont sentis trahis.

    On devrait savoir que dans l'histoire politique française, sans même invoquer d'autres exemples, l'union des droites, cette entente entre des forces nécessairement diverses, cela a pu fonctionner, pour le bien du pays, et que les échecs n'ont pris ultérieurement le dessus qu'à la faveur de leurs divisions.

    Entretenir ces divisions, les amplifier, les instrumentaliser fut la marque de fabrique et la seule véritable recette d'un chef cuisinier nommé Mitterrand. Une belle réussite...

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. article "Patrick Buisson: Il n’y a aucune convergence possible entre libéralisme et populisme."
    [2] cf. article suivant, lui aussi signé d'Ivan Trippenbach : "Marion Maréchal rêve de son moment Trump."

    https://www.insolent.fr/

  • «Gilets jaunes» : 288 enquêtes de l’IGPN pour présomption de «violences policières»

    Dans un entretien accordé à Libération, la directrice de l’Inspection Générale de la Police Nationale Brigitte Jullien affirme que la «police des polices» a ouvert 288 enquêtes pour présomption de «violences policières» depuis le début de la mobilisation des «gilets jaunes», qui date du 17 novembre 2018.

    «142 (d’entre elles) ont déjà été retournés au parquet. A cela, il faut ajouter environ 150 enquêtes administratives qui vont ou ont été ouvertes», a déclaré la directrice de l’IGPN, Brigitte Jullien.

    «Une des questions désormais est d’ailleurs de savoir si c’est à l’IGPN de traiter tous les dossiers judiciaires, en se substituant à l’échelon local», a-t-elle ajouté. «Certes, nous sommes un service spécialisé, mais sur des dossiers de contestation de l’usage de la force, avec des blessures légères, ne pourrait-on pas imaginer confier l’enquête à des brigades de PJ classiques ?»

    La cheffe de l’IGPN en a également profité pour récuser l’expression de «violences policières», qui n’est pas adaptée aux enquêtes en cours, selon elle. «Quand on entend, par exemple dans les médias, qu’une enquête judiciaire a été ouverte pour présomption de ‘violences policières’», on s’émeut forcément parce que ce n’est pas exact juridiquement», a-t-elle déclaré. «En réalité, les enquêtes sont ouvertes en raison d’une présomption d’usage illégitime de la force, parce que des tiers, et ils en ont parfaitement le droit, ont porté plainte pour dénoncer ce qu’ils ont estimé être une disproportion». […]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1246083-gilets-jaunes-288-enquetes-de-ligpn-pour-presomption-de-violences-policieres

  • Macron et la constitution

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    Article paru dans Le Bien Commun

    La visite du président à Colombey pour célébrer les 60 ans de la Vème République, quelques jours seulement après l’épisode du « selfie au doigt d’honneur » à Saint-Martin, résume à elle seule le paradoxe Macron : soucieux un jour d’incarner une verticalité conforme à l’esprit monarchique des institutions, capable un autre jour d’abaisser et même d’humilier la fonction présidentielle dans des accès de vulgarité qui ne sont pas sans rappeler certaines outrances d’estrade de sa campagne.

    Finalement, après avoir fait quelque peu illusion au début de son quinquennat, Macron semble prolonger la série noire des derniers présidents, désacralisant chacun à sa manière, — l’activisme et une vulgarité savamment entretenue pour Sarkozy, la « normalité » revendiquée et la médiocrité effective pour Hollande —, la figure du chef de l’État. Mais faut-il s’arrêter là comme la plupart des commentateurs politiques, enfermés dans une échelle de temps qui les empêche de voir au-delà de deux ou trois mandats présidentiels ? Ce serait manquer à notre vocation qui est de pratiquer l’empirisme organisateur sur le temps long.

    La suite

    https://www.actionfrancaise.net/2019/08/02/macron-et-la-constitution/

  • Notre sursaut, ce sera quand les assassins d’enfants seront lynchés par le troupeau…

    Fait divers sur un alpage suisse le 26.07.19
    Un promeneur et son chien s’approchent d’un troupeau de vaches qui s’énervent, chargent, piétinent à mort le chien et envoient le promeneur à l’hôpital…
    « Hou ! les méchantes vaches ! » s’écrient les bien-pensants.
    « Non, dit la psy des animaux : ces vaches se sont senties menacées et ont voulu protéger leurs veaux, quoi de plus normal ? D’ailleurs elles peuvent confondre les chiens  avec des loups… »
    J’ajoute sur FB « Bravo les vaches ! »
    Olala !!! autre levée de boucliers de la part des mêmes bien-pensants… Alors je surenchéris « Souhaitons que quand elles seront attaquées par des loups elles sachent les piétiner tout aussi bien »… Olalalalalala… souhaiter que des vaches piétinent des loups… Walt Disney doit se retourner dans sa tombe !
    Pas de doute : je suis loupophobe… Oui.
    L’histoire de petit garçon massacré, que nous dit-elle ?
    Ben, que la mère n’a pas été capable de protéger son veau… 
    Malgré tout ce qui s’est passé et se passe quotidiennement, inconsciente de la réalité, elle est allée dans un espace à risque sans prendre les précautions élémentaires, c’est-à-dire rester loin du bord du quai, tenir l’enfant fermement par la main et observer constamment les personnes autour et surtout derrière soi…
    Mais oui ! on en est là : comme les bodyguard dans les films, comme quand on entre quelque part on repère les sorties de secours.
    Et que dire du troupeau ?
    Ont-ils attrapé l’agresseur, l’ont-ils lynché, jeté à son tour sous un train ?
    Ils ne sont pas encore allés si loin mais, quand même, ils l’ont poursuivi et il a été arrêté !
    C’est un début.
    Les rassemblements fleurs, bougies,  peluches,  poèmes… persistent, il n’y a pas encore d’ « expéditions punitives », ça viendra.
    Les témoins ont des cauchemars pendant lesquels ils continuent à entendre les hurlements des victimes…
    Le nombre de témoins et de victimes croit, les cauchemars aussi et fatalement des plombs vont finir par péter.
    L’assassin s’en est pris à une autre femme mais celle-ci s’est débattue… ça aussi c’est un bon début.
    L’idéologie suicidaire qui voudrait nous empêcher de nous défendre en nous confisquant nos armes s’étend aussi aux vaches auxquelles on coupe les cornes !
    Comment cela se serait-il passé en Israël ?
    L’assassin n’aurait pas fait deux pas, qu’il aurait été plaqué au sol car la survie est un combat de chaque instant.
    Tout le monde fait son service militaire et chacun est garant de la survie des autres.
    Enfin, « une certaine presse » conseille aux parents d’inscrire leurs enfants aux « sports de défense ».
    Sommes-nous foutus ? Non, non.
    Souvenez-vous du dicton italien :  « Ne réveillez pas le chien qui dort » car n’importe quel Yorkshire peut se réveiller en pitbull et il y a en chacun de nous un pitbull qui sommeille. 
    Un chat ne sort ses griffes que quand il se sent menacé…
    Nous n’en sommes encore qu’au « ça n’arrive qu’aux autres »
    Patrick Jardin militerait-il s’il n’était pas révolté par l’assassinat de sa fille ?
    Comment en sommes-nous arrivés là ?
    Simple : si le bouvier n’est pas là pour défendre son troupeau, le troupeau se défend lui-même.
    Si l’Etat ne défend pas son peuple, le peuple finit par se défendre soi-même.
    Alors, un jour ou l’autre comme l’a prédit le président Hollande  et le ministre Collomb et le je ne sais quoi Buisson : la cocotte explose et nous nous réveillons dans la guerre civile promise.
    Les Européens ont su s’imposer dans le monde entier et aujourd’hui ils ne savent même pas protéger leurs gosses sur les quais des gares…
    Qui va venir nous aider ?
    Non, pas les Américains car ils sont eux-mêmes enlisés jusqu’au cou dans leurs emmerdes…
    Les Russes ? non, eux non plus…
    Qui alors ? Ben, les Chinois, pardi !
    Ils ont investi des milliards dans nos ports, aéroports, meilleures terres arables et vignobles !
    Ils n’en vont en aucun cas permettre le saccage ni la faillite !
    D’ailleurs, ils haïssent autant les « muzz » que les « black »…
    Leurs réseaux sont implantés dans toute l’Europe et des membres de leurs communautés sont eux aussi victimes des mêmes assassins.
    En Chine ils en sont aux « camps de rééducation », à la « sinisation » et au « contrôle des religions ». Vite fait, bien fait…
    Anne Lauwaert

  • HALTE A LA DICTATURE DES « CLIMATO CATASTROPHISTES » !

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    Jean-Claude Rolinat

    Greta Thunberg, - le petit « singe savant » venu du froid, était à Paris il y a quelques jours, pour pérorer devant un parterre d’environ 165 députés, tous ébahis d’entendre et d’écouter le messie du catastrophisme climatique… (A 16 ans, sa place serait d’être au lycée, et non pas sur les chemins de l’Ecole buissonnière !).

    Non seulement, il y avait 165 parlementaires français qui avaient jugé que leur emploi du temps leur permettait d’écouter la jeune donzelle, mais cette dernière avait déjà été  reçue par le Pape, -  l’homme en soutane blanche qui baise et lave les pieds de musulmans en signe d’humilité, lesquels doivent bien rire ! -, et par le frétillant président de notre belle République française, Emmanuel Macron. Après les humiliations subies par la France à l’occasion de la victoire de l’Algérie dans la Coupe d’Afrique des nations, était-il judicieux qu’une gamine vienne tancer nos « illustres » représentants dans les locaux de l’Assemblée nationale ? N’avaient-ils pas mieux à faire ces élus, par exemple,  de tenter d’expliquer aux éleveurs de bovins leur adhésion au  traité euro-canadien, dit « CETA » ? Quelle sinistre plaisanterie. Mais, avant d’aller plus loin sur le fond, interrogeons-nous sur la forme : qui finance les voyages de cette jeune fille, qui tire les ficelles de cette marionnette dont le visage et le regard, parfois étrangement immobiles, me font penser à quelque poupée maléfique de l’industrie hollywoodienne ? Oui, qui ? Il y a des gens qui ont intérêt à manipuler les foules avec de faux prophètes, « un prophète du vide » comme l’écrivait PRESENT dans son édition du mercredi 24 juillet. Un prophète qui me rappelle les lectures de ma jeunesse, l’album « L’étoile mystérieuse » notamment, dans lequel Hergé fait croiser la route de TINTIN avec celle d’un prophète de malheur, Philippulus, qui prédit au milieu d’un public terrifié, à grands coups de gong, la fin du monde ! Eh bien, nous en sommes presque là. Le réchauffement climatique va faire monter les eaux d’un mètre avant la fin du siècle, les ours blancs disparaitront inexorablement avec la fonte des glaces, etc. Voici le genre de sornettes qui nous sont prodiguées par tous ces catastrophistes patentés, les fanatiques du GIEC en tête. (Il est vrai qu’il faut les comprendre, ils défendent leur beefsteak !).

    Non, l’eau des océans ne montera pas d’un mètre, et l’essentiel de l’archipel des Maldives, par exemple, survivra. Je ne suis pas un  scientifique, j’étais même plutôt mauvais élève en physique/chimie, préférant l’histoire et la géo, mais la hausse moyenne du niveau des océans mesurée par des centaines d’appareils, des « marégraphes », est de un millimètre par an, UN millimètre, ce qui fera, en gros, 8 à 10 cm en 2100. Quant aux plantigrades, les « nounours » blancs, une spécialiste incontournable de l’Université de la province canadienne de Colombie britannique, Susan Crockford, dénonce les calculs faits à partir de modèles informatiques non vérifiés, disant que 67% des ours blancs disparaitraient à l’horizon 2050. C’est-à-dire que sur 24 500 de ces bébêtes, seules 8 000 à 8 100 resteraient en ce monde. Or, les effectifs d’ours blancs, malgré, effectivement le déclin spectaculaire de la banquise, surtout dans l’Arctique, ont augmenté d’environ 16% depuis 2007. Le paradoxe, c’est que les ours prospèrent, dit la dame, dans des régions où la perte de glace marine a été la plus forte, mer de Barents ou mer des Tchouktches, du côté des Russes. Et leurs effectifs diminuent en Alaska. Pourquoi ? C’est que les glaces printanières, dans cette dernière région, sont épaisses et compactes et qu’elles chassent les femelles phoques qui ne peuvent mettre bas, privant ainsi les ours de leur nourriture favorite. Il y a là un paradoxe certain, car ces animaux continuent de prospérer. Mais, apparemment, ce sont des ours… russes, dans des zones de glaces friables, celles que préfèreraient les dames phoques….

    Le CO2, l’ennemi public numéro 1 !

    Il est vrai que l’on ne peut nier, toutefois, l’intérêt qu’il y a de coopérer avec tous les États pour réduire les gaz à effet de serre, même si la COP-21 était un grand cirque pour mettre en valeur les socialistes français. Ces fameux gaz, - décidément ! -, parlons-en. Il est exact qu’ils ont battu des records, et que ça va continuer, même si on embête « Monsieur Toutlemonde » avec des règles de plus en plus coercitives. Mais n’oublions pas non plus, - c’est très pervers, cette affaire du climat -, que le CO2 est nécessaire à l’agriculture, car l’accumulation de ce gaz dans l’atmosphère favorise la photosynthèse. Et comme la planète augmente le nombre de ses bouches à nourrir, principalement en Afrique, mais pas que, il y a une nécessité urgente à produire plus et mieux.

    Nous venons de vivre une séquence de canicule éprouvante. Et cette épreuve semble renforcer, bien sûr, les prédictions des « oiseau de malheur », nous culpabilisant pour notre mode de vie, et enfonçant le clou  du slogan incontestable désormais, répété comme une litanie, « qu’il faut sauver la planète ». Mais est-ce uniquement en raison des échappements des gaz d’automobiles ou des réacteurs d’avions ?

    A-t-on jamais pensé aux éruptions solaires ? Je ne suis pas non plus astronome, alors je vais simplement en venir à des choses simples, à des constats basiques, mais de bon sens : si, d’abord, on consommait plus « local », on économiserait du carburant sur la navigation de ces énormes porte-containers qui acheminent toute la bimbeloterie asiatique. Et ce n’est pas en punissant les voyageurs aériens avec une nouvelle taxe,- veut-on « tuer » Air France ? -, que l’on empêchera des pays peu vertueux comme l’Inde, la Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne, de polluer à tour de bras ! La Pologne est aussi concernée, comme sa voisine occidentale, avec leur production très polluante de charbon. D’ailleurs, c’est là que l’on voit les limites du raisonnement des écologistes, ces marxistes repeints en « vert » : comment peut-on vouloir supprimer une source d’énergie « clean », le nucléaire, même s’il faut s’entourer de toutes les garanties de sûreté et de sécurité de façon à ne jamais revoir de tragiques épisodes comme Tchernobyl ou Fukushima, pour la remplacer par des armées d’éoliennes qui balafrent nos paysages, sorte d’épouvantails géants de l’inutile, qui brassent de l’air et du… fric, et sont si peu productives d’électricité ? Le panneau solaire ou l’usine marémotrice ainsi que la bonne vieille « houille blanche » me paraissent de meilleures pistes, d’autant que beaucoup de pays du tiers-monde, notamment au Sahel, ont d’énormes surfaces ensoleillées disponibles. Mais il y règne l’insécurité, et çà, c’est une autre problématique qui n’entre pas, aujourd’hui, dans le cadre de ce papier

    Alors, est-il juste d’être « climatosceptique » ?

    On ne peut nier  un certain réchauffement, pour ne pas dire un réchauffement certain. Mais il y a des cycles. Là, dans ces dernières années, nous sommes dans une phase d’accélération des températures. Mais, dans l’histoire de notre bonne vieille planète bleue, il y a eu aussi, en alternance, des périodes glaciaires… Les Asiatiques qui peuplèrent l’Amérique, ne traversèrent-ils pas le détroit de Behring à « pied sec », tout au moins sans aller dans l’eau ? Et puis, pourquoi le Groenland, qui fut investi par les Vikings d’Erik le Rouge, fut-il appelé « Groenland » qui signifie, si je ne m’abuse "terre verte" ?

    L’homme s’adaptera. Canadiens, Scandinaves ou Russes s’amusent bien, lorsqu’ils voient la France paralysée par quelques millimètres de neige recouvrant ses routes l’hiver ! L’urbanisme, discipline exigeante, doit faire évoluer nos villes, les habiller peut-être, de bien plus de vert, en un mot « végétaliser » les immeubles. Les Nations dites unies devraient prendre à bras le corps le problème de la démographie dans les pays pauvres, et investir massivement dans des programmes d’éducation des jeunes filles. Mais Il est vrai que l’Islam est un frein puissant à toute modernité. Le besoin de terres, notamment en Afrique, rétrécit le territoire des animaux sauvages. Moins de fauves, égale moins de touristes, donc moins de rentrées de devises. Le problème est simple à comprendre. Pourtant, un certain nombre de pays ont commencé leur transition démographique. Et que les donneurs de leçons donnent l’exemple. Si la Chine ou l’Inde, pour ne citer que ces deux pays, ne font pas des efforts pour régler les questions d’environnement, la simple gestion des ordures ménagères, - mais Marseille ou Naples entre autres sont aussi concernées -, ainsi que  des déchets en général, à quoi serviront nos voitures électriques et autres trottinettes pour « bobos » parisiens ? 

    Les jeunots allemands et les  ados d’autres nationalités, peuvent bien se réunir et manifester à Dortmund en faveur du climat, contre le réchauffement. On peut aussi bien demander l’extinction de la paupérisation après 22 heures ! La décision n’est pas entre leurs mains, elle appartint à notre bonne vieille planète où l’homme n’influence que de façon marginale, pour l’instant, et c’est heureux, son évolution. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas être vertueux, et rechercher l’équilibre entre développement économique et respect de l’environnement.

    Malheureusement, les « Verts » ont pris la question climatique en otage : ce ne sont pas des écologistes, ce sont des marxistes teigneux et sectaires. Il faudra bien que les VRAIS défenseurs de dame nature finissent par le comprendre et ne leur accordent plus leurs suffrages. Alors, à ce moment-là, nous pourrons parleur objectivement, sans tabous, « défense de l’environnement », avec des gens honnêtes.

  • Violences et loi Avia : aucun rapport ?

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    Depuis novembre et les samedis des gilets jaunes, les députés LREM ou leurs permanences étaient déjà la cible d’attaques répétées. Avec le récent vote du CETA et l’entrée en scène des jeunes agriculteurs, ces fâcheux événements se multiplient et se renforcent, au grand dam d’une classe politique unanime pour s’en indigner. On se souvient, toutefois, qu’elle est moins offusquée quand c’est le RN qui est visé ; de même quand ce sont, par exemple, des infirmières, des pompiers, des Asiatiques… qui sont molestés.

    D’aucuns croiront que, cette fois, c’est parce que c’est leur propre « communauté » qui est visée que les politiques se mobilisent. Que nenni, à en croire la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM : c’est simplement contre un « climat malsain et nauséabond » qu’elle nous met en garde.

    Au fait, ces députés qui, la démocratie en bandoulière, trépignent aujourd’hui contre ces procédés « antidémocratiques », ne sont-ce pas les mêmes qui ont voté dans l’enthousiasme la loi Avia, qui vise à bâillonner toute critique, voire galéjade, sur ce qui ne serait pas mâle blanc cisgenre hétérosexuel, censure dont Emmanuelle Duverger a déjà eu un avant-goût (négation de la liberté d’expression d’ailleurs particulièrement hypocrite, puisque ce sont les hébergeurs sur Internet qu’elle charge du sale boulot) ?

    Or, il y a deux façons d’empêcher les gens de s’exprimer.

    Évidemment, la censure, telle que nous la voyons se mettre place.

    Mais aussi celle, plus subtile, de l’Éducation nationale, qui semble s’efforcer de limiter le vocabulaire des élèves à quelques centaines de mots. On sait que la pauvreté langagière génère la violence, car lorsqu’au volant on est traité de « c…ard », on n’a pas la ressource de répondre « mes hommages à mademoiselle votre mère ». C’est pour cela que certains se sentent mieux avec une batte de baseball.

    Alors, ces élus qui déplorent le « climat malsain et nauséabond » qui se développe, et les violences qui l’accompagnent, feraient mieux de se demander si empêcher les gens de dire ce qu’ils voient est le meilleur moyen d’empêcher que ne s’aggrave ce climat…

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/violences-et-loi-avia-aucun-rapport/