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France et politique française - Page 1907

  • LR va devoir choisir son camp : soit celui des “progressistes”, dominés par LREM, soit celui des souverainistes, dominé par le RN

    LR va devoir choisir son camp : soit celui des “progressistes”, dominés par LREM, soit celui des souverainistes, dominé par le RN

    Ivan Rioufol ne voir que l’union des droites pour une alternance face à Macron :

    “(…) Quant à la liste PR, conduite par le prometteur François-Xavier Bellamy, elle s’effondre à 8,44%. Là est le séisme. J’avoue ne l’avoir pas envisagé. Les sondeurs non plus n’ont rien vu venir. La Bérézina oblige la droite de Laurent Wauquiez à admettre qu’elle n’est plus crédible aux yeux des Français, même si près de 50% des électeurs n’ont pas participé au scrutin.

    Le bureau politique des LR doit se réunir ce lundi soir. Il n’est pas sûr que les caciques du parti soient disposés à entendre ce que suggèrent les électeurs en invitant la vieille droite à choisir son nouveau camp, bien dessiné par Macron : soit celui des “progressistes”, dominés par LREM, soit celui des souverainistes, dominés par le RN. Le spectre de “l’extrême droite” est devenu un cliché qui ne rend plus compte de la diversité du vote civilisationnel (…)

    Ce que s’autorisent les socialistes depuis 1971 et le congrès d’Epinay, qui allait sceller l’alliance avec le très stalinien PCF, est refusé à la droite par les faiseurs de morale. Cet interdit unilatéral a été tellement intégré par la droite de gouvernement qu’elle est la première désormais a rejeter l’hypothèse d’un rapprochement avec le RN, alors que celui-ci n’a plus rien de commun avec l’infréquentable FN de Jean-Marie Le Pen. Dès hier soir, les barons de LR semblaient être d’accord pour relancer, sans autre imagination, l’union avec le Centre, en passant par le silencieux Xavier Bertrand. “Tout est à reconstruire du sol au plafond”, a expliqué Valérie Pécresse, ce matin sur RTL.

    Reste que la fin de l’histoire est déjà écrite, si Les Républicains persistent à regarder de haut un RN qui capte le vote souverainiste : lors de la prochaine présidentielle, en cas de probable nouveau duel Macron-Le Pen, cette dernière aura de grande chance d’être à nouveau battue, à cause de son isolement. C’est cette absurdité qui est à résoudre, alors que partout en Europe les populistes se consolident sur des alliances et des personnalités compétentes. Sur les questions sociétales, les différences entre François-Xavier Bellamy et Jordan Bardella étaient mineures. Des électeurs LR ont d’ailleurs apporté des voix à la liste RN, dans la recherche d’un vote utile. Macron, comme la gauche, redoute une union des droites. Or son opposition aux souverainistes est l’occasion de consolider cette force politique, seule capable d’assurer l’alternance.”

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-va-devoir-choisir-son-camp-soit-celui-des-progressistes-domines-par-lrem-soit-celui-des-souverainistes-domine-par-le-rn/

  • Elections européennes : l'analyse du Parti de la France

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

    Au terme d'une campagne atone, terne, et aux enjeux détournés tant il est vrai que, par un accord tacite entre les deux principaux protagonistes, parrains des listes que les sondages donnaient gagnantes, ce n'est pas d'Europe que l'on a parlé mais de stratégies nationales en vue de 2022.

    Les électeurs se sont exprimés. Comme ce fut le cas lors des précédentes Européennes, ils l'ont fait sans grand enthousiasme, malgré une participation en très forte hausse (52% de votants) par rapport à 2014, 2009 et 2004 (en moyenne 40%), hausse sans doute induite par le retour à un scrutin national dans une circonscription unique. Les abstentionnistes, pour autant, constituent toujours le premier parti de France, plus par dégoût, rejet et mépris de la classe politicienne et du Système, que par désintéressement de la chose publique.

    En obtenant moins de 24% des suffrages et en finissant la course en tête comme ce fut déjà le cas en 2014 avec 24,86% (aucune progression donc), la liste du Rassemblement national, favorisée pourtant par le vote utile anti Macron et servie par l’idée que quelque chose pourrait peut être changer dans les rapports de force au sein du Parlement européen, confirme sans plus son audience, d'autant que celle-ci demeure de circonstance et correspond essentiellement à un vote par défaut. On notera à cet égard que, compte tenu du taux d’abstention, le score réel de la liste conduite par Jordan Bardella ne représente qu'un peu plus de 10% des inscrits ce qui, dans un contexte de rejet du gouvernement et d’accélération des menaces migratoires, économiques, sociales et sécuritaires, ne saurait être considéré comme un succès.

    Avec plus de 22,5% la liste de la République en marche, malgré l’hystérie de la propagande européiste de ces derniers jours, se situe très nettement en deçà du résultat obtenu par Emmanuel Macron lors du premier tour de la Présidentielle de 2017 (24,1%). Il s'agit donc clairement d'un revers pour le parti présidentiel qui réussit néanmoins à maintenir l'essentiel de son électorat et conserve donc un socle fort pour les prochaines échéances. Là encore, le vote utile de la droite molle et de la gauche bobo contre le totem brandi du « risque d’extrême droite » a joué en faveur de la liste gouvernementale et a permis de limiter les dégâts. Macron conforte ainsi sa stratégie confiscatoire du choix des électeurs en imposant l'idée du seul duel possible à la future Présidentielle entre Marine le Pen et lui.

    Les Républicains, quant à eux, malgré la nouveauté talentueuse et l’image « droitière » de leur tête de liste François-Xavier Bellamy essuie, en n’arrivant, avec moins de 9% qu'en quatrième position derrière les Verts, un échec cuisant qui ne sera pas sans conséquences et sont loin, très loin, de retrouver leurs électeurs perdus après le naufrage Fillon. Le « centre droit républicain » paye ainsi des décennies de mensonges, d’ambiguïté, de laxisme, de faux semblants, de renoncements, d’aveuglement et d'erreurs tactiques. Ce n'est que justice.

    La gauche, toute tendance confondue, Verts mis a part qui bénéficiaient de la mobilisation bobo sur le climat, est en pleine déroute et aujourd’hui en pleine atomisation. La France insoumise est au point mort, le PS sombre même si il sauve les meubles en dépassant la barre des 5%, et Hamon disparait corps et bien… Mais attention ! Que personne ne se réjouisse pour autant. Un jour où l’autre et peut être plus tôt qu'on ne le croit, la gauche saura se retrouver au-delà de ses différences et redevenir une force d'autant plus redoutable quelle n'aura rien appris de ses échecs, quelle saura s’appuyer sur les mouvements sociaux et que son regroupement se fera nécessairement autour de la radicalité.

    Les souverainistes... Nicolas Dupont Aignan n’enverra aucun député à Strasbourg et perd, à l'issue d'une campagne brouillonne, son pari, à vrai dire bien hasardeux, d'incarner une union des droites dont, à aucun moment, il ne s'est donné les moyens de la réaliser, multipliant les erreurs, les signes de faiblesse à l’égard du Système et faisant parfois preuve d'égotisme et de déloyauté à l’égard de ceux qui l'avaient soutenu. En politique, on est jamais mort. Mais il arrive que l'on soit très durablement blessé.

    Florian Philippot, quant à lui tout comme son concurrent en frexit, François Asselineau conserveront sans doute, malgré leurs résultats dérisoires, l'espoir d'entretenir le dernier pré carré de leurs amis et l’illusion d'une gauche chevènementiste sans avenir, sans base militante ni réalité politique. Nous sommes là, il est vrai, dans l'infinitésimal…

    Jean Christophe Lagarde et l'UDI, enfin, se ridiculisent.

    Les listes virtuelles obtiennent pour ce qui les concerne - et très naturellement - les résultats qui leur étaient promis.

    Au lendemain de ces élections, rien, absolument rien ne changera ni d'un point de vue national où les vrais combats politiques sont à venir, ni de celui de l'Europe ou, quels que soient les rapports de force nouvellement créés au sein des futurs groupes parlementaires, la Commission et le Conseil continueront de régner en maîtres au nom de l'immigrationnisme, du mondialisme et de la financiarisation de la planète.

    Le Parti de la France, pour des raisons financières aisément compréhensibles, n'avait pas souhaité concourir. Il n'en ira pas de même lors des prochaines consultations électorales de ces trois prochaines années.

    Plus que jamais notre pays a besoin d'un parti de convictions, national et identitaire, patriote et européen, structuré, inscrivant son action dans la durée avec le recul que donnent expérience et maturation, mais habité de l’ambition de parvenir aux responsabilités.

    Les mois qui viennent seront ceux de l’organisation du Parti et de l’affirmation de ce que nous sommes avec la tenue d'un Congrès décisif à la fin de l'automne.

    Dans une semaine, personne ne parlera plus de ces élections européennes, sinon pour s’intéresser à la constitution des groupes parlementaires, à l’élection du Président du Parlement, celui surtout de la Commission et au choix du directeur de la Banque centrale européenne.

    Le combat politique, lui, continue. Le Parti de la France doit devenir le pôle de rassemblement de la vraie droite nationale.

    Alors, forçons le pas sur notre pente de Sisyphe et poussons encore et encore notre rocher : c'est le bon.

    Les résultats détaillés cliquez ici

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  • Le Samedi Politique – Gilets Jaunes : le retour des peuples ? avec André Bercoff

    Donald Trump, Matteo Salvini, mouvement des Gilets Jaunes, depuis des mois, un nouveau vent souffle dans le monde… Certains parlent de populisme, d’autres tout simplement d’un réveil des peuples.

    Après avoir été le premier journaliste français à suivre et interroger Donald Trump lors de sa campagne pour gagner la Maison Blanche, le journaliste et écrivain André Bercoff publie « Le retour des peuples ». Un ouvrage qui revient sur ces élites qui ont fait sécession pour vivre entre elles dans le culte du « sans frontiérisme ».

    Entre ces « nomades du haut » et l’immigration galopante sur les côtes européennes, les peuples autochtones se voient écrasés, oubliés, méprisés parfois. Leur voix n’est plus entendue.

    Dans « Le retour des peuples », André Bercoff dresse le constat d’une fracture dans la population, tiraillée entre l’évaporation de son pouvoir d’achat et le rapt insidieux de ses racines.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-gilets-jaunes-le-retour-des-peuples-avec-andre-bercoff

  • Européennes: Bardella célèbre le succès de RN et s'en prend à l'"échec" de Macron

    J Bardella.pngLe Rassemblement national est arrivé en tête des élections européennes en France avec 24,2% des suffrages exprimés, selon les premières estimations Elabe pour BFMTV. Ses leaders savourent leur victoire en s'en prenant directement à Emmanuel Macron.
    "Aujourd'hui dimanche 26 mai le peuple français a fait entendre sa voix avec une force inattendue."
    Jordan Bardella s'est exprimé ce dimanche soir après l'arrivée en tête de son parti aux élections européennes.
    Jordan Bardella a affirmé que les résultats de ce dimanche soir constituent un "sursaut populaire contre le pouvoir en place, qui subit un véritable échec". 

    "Le peuple français a infligé ce soir une sanction claire ainsi qu'une leçon d'humilité au président de la république qui a choisi d'engager toute son autorité dans la campagne. Le président a transformé ce scrutin en plébiscite. C'est lui et sa politique qui sont rejetés."

    Marine Le Pen s'est également exprimée, ce dimanche soir, sur la victoire de son parti aux Européennes. Elle a affirmé que "compte tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir, il appartiendra au président de la République d'en tirer les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce scrutin en faisant un référendum sur sa politique et sur sa personne."
    Pour la présidente du RN, Emmanuel Macron n'a "d'autre choix, au minimum, que dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de scrutin plus démocratique et enfin plus représentatif de l'opinion réelle du pays".
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com
  • L’échec du macronisme en France

    Paris, le 24 novembre 2018 ©Matis Brasca
    Le 14 mai 2017, Emmanuel Macron prenait ses fonctions de président de la République française. Deux ans plus tard, nous pouvons réaliser que le nom de Macron sera associé à la répression. Sans doute cet homme a-t-il voulu, veut-il encore s’illustrer autrement, par ses valeurs, par ses talents, par son programme dont il est fier. 
    Mais l’histoire est cruelle et, comme le disait Merleau-Ponty : « Le politique n’est jamais aux yeux d’autrui ce qu’il est à ses propres yeux […]. 
    Acceptant, avec un rôle politique, une chance de gloire, il accepte aussi un risque d’infamie, l’une et l’autre imméritées. » 
    Sans nous arrêter à ce sentiment d’injustice, il est temps pour nous d’analyser, au-delà d’une personne, l’échec du macronisme. 
    Par Jean-Marc Ghitti, philosophe, professeur agrégé et docteur, auteur aux éditions de Minuit et aux éditions du Cerf. I
    l a écrit récemment un essai : Gilets jaunes, un signe de notre temps (Améditions, janvier 2019).
    L’élection n’aura pu suffire à garantir la légitimité d’un homme, sorti par traîtrise de son propre camp, et qui ne pouvait se prévaloir ni d’une carrière politique antérieure, ni d’un ancrage dans l’histoire (aucune expérience à mettre en avant et aucun héritage idéologique à prendre en charge). Déclaré vainqueur d’un double vote marqué par le retrait inattendu du président en exercice, par une campagne médiatique contre le candidat favori et par la peur panique de l’extrême droite, il n’a recueilli qu’un nombre de voix limité sur son nom. 
    Il n’en a pas moins bénéficié d’une majorité parlementaire écrasante. 
    Sans tenir compte de ce concours de circonstance, il s’est enivré de la situation. 
    Il n’a pas compris que son pouvoir signifiait, non pas le signe de son destin personnel, mais la pathologie de nos institutions qui appelait une réforme immédiate. 
    La non-représentativité de l’Assemblée nationale, le pouvoir exorbitant concentré à l’Élysée et la toute-puissance de l’exécutif au détriment du législatif ont été les vices institutionnels sur lesquels le macronisme a pu se donner l’illusion de sa propre force.
    En France, les réussites, même hasardeuses, attirent toutes sortes d’opportunistes ! 
    Le jeune président a réuni autour de lui tous ceux qui mettaient leur réussite personnelle au-dessus de leur enracinement politique et étaient prêts à trahir leur appartenance. 
    Le macronisme a pu donner à certains l’illusion d’être un centre politique. 
    Mais, du centrisme, il ne partageait aucune valeur. 
    Il aura été plutôt un conglomérat de carriéristes sans foi ni loi pour qui le ni droite ni gauche n’était pas un désir gaullien de se placer au-dessus des partis, ni même une sagesse inspirée par la modération et la juste mesure, mais bien le désir inquiétant d’en finir avec la politique au nom d’un pragmatisme à courte vue, d’un économisme libéral sans valeur et d’un individualisme de la réussite personnelle. 
    La nouvelle équipe a cru pouvoir réduire la démocratie à quelques consultations électorales espacées le plus possible dans le temps.
    C’est sur cette base que le macronisme a séduit la bourgeoisie branchée des grandes villes, en lui offrant un miroir jeune et dynamique en quoi elle a pu narcissiquement se reconnaître et s’aimer. 
    Les salles de rédaction de la grande presse parisienne, parfaite expression de cette bourgeoisie, ont alors mis les moyens médiatiques au service du gouvernement macronien, et d’autant plus facilement que les propriétaires affairistes de ces organes y trouvaient également leur compte. 
    Sur cette base sociologique ainsi confortée, le macronisme s’est pris pour la France sans douter le moins du monde de sa légitimité.
    Il est alors apparu tout à fait normal au président de prendre la position de chef de l’exécutif, laissant du coup vacante sa fonction la plus noble et la plus délicate : celle de gardien de la cohésion nationale. 
    On l’a vu adopter sans réflexion une conception activiste de la politique en faisant passer à marche forcée tout un train de mesures sans prendre le soin ni les expliquer, ni d’y associer les acteurs politiques du pays, écartant les maires, les syndicats, la deuxième chambre et tous les autres relais. Or, gouverner ne signifie pas appliquer un programme à la lettre, sans tenir compte ni des circonstances, ni des oppositions, ni du débat parlementaire, ni de la capacité des gens concernés à mettre en œuvre des ordres venus d’en haut. 
    En marche a pensé pouvoir conduire, sous la houlette d’un président activiste, une transformation autoritaire du pays par la force de la contrainte juridique.
    L’échec du macronisme en France, c’est que ce dispositif politique, sociologique et juridique a été brusquement arrêté par le réveil de la population au travers du mouvement des gilets jaunes. 
    La France ne s’est pas laissée réduire à cette fausse représentation de soi et ne s’est pas identifiée à cette image par laquelle on a voulu la manipuler.
    L’affaire Benalla, dès la première année du quinquennat, constitue le premier signe de déclin précoce du macronisme. 
    Là où il y a de l’humain, il y a de l’inconscient ! 
    Ce président ivre d’orgueil ne clamait si fort sa légitimité que parce qu’il n’en était pas convaincu lui-même. 
    C’est ce qu’il avouait dans ses maladresses, lapsus et actes manqués, dont le plus significatif aura été, dans l’affaire Benalla, cette fanfaronnade : « Qu’ils viennent me chercher ! » 
    Comment mieux dire qu’inconsciemment il ne se sentait pas à sa place à l’Élysée ? 
    Formule malheureuse, que les forces les plus invisibilisées du pays ont pris à la lettre, en se mettant en marche sur le palais présidentiel et en marchant, semaine après semaine, à seule fin de moduler une unique revendication : Macron dégage !
    Le macronisme aurait peut-être encore pu reconnaître dans le mouvement contestataire le retour de son propre refoulé. 
    Quand la réalité sociale et historique d’un pays est déniée et rendue invisible par l’aveuglement des ambitieux, il est forcé, par une loi nécessaire et sans exception, qu’elle revienne se manifester avec angoisse et violence. 
    Mais la négation et le recouvrement du pays réel est si essentiel au macronisme qu’il n’a pas pu s’en départir. 
    Il a voulu finasser et faire des distinctions qui n’ont pas lieu d’être entre les violents, les manifestants pacifiques mais actifs et les soutiens passifs du mouvement. 
    Le propre d’un mouvement social, c’est que ces trois catégories sont liées et solidaires. 
    Le macronisme a voulu apporter une réponse pénale à un problème politique, ce qui était un déni supplémentaire ne pouvant que renforcer la contestation.
    On a vu alors le macronisme entrer dans un processus de radicalisation dont les différents signes sont devenus repérables au fil des semaines : le recours à la violence, le mensonge et la manipulation, le resserrement de la secte autour de son gourou. 
    Peu à peu tous les masques sont tombés. 
    Le gouvernement de la France, apeuré, aux abois, s’est enfoncé dans une dérive sectaire mettant en scène son chef adulé lors d’une tournée médiatique nommée « Le grand débat. » 
    Les organes de la presse officielle ont montré leur vrai visage : ils se sont livrés à une manipulation de l’information et l’opinion, se comportant en pures et simples relais de la communication gouvernementale, tentant de faire diversion en parlant d’autre chose comme il est de stratégie habituelle en période de troubles, et allant jusqu’à colporter des mensonges d’État. 
    On n’a pas craint de recourir à des manœuvres d’intimidation contre l’opposition politique et contre la presse indépendante : perquisitions, plaintes, disqualification de la parole dissidente. 
    On a fait voter, en urgence, des lois de police et on a instrumentalisé l’institution judiciaire, en lui donnant des consignes de sévérité exceptionnelle, au mépris de la séparation des pouvoirs. 
    Mais surtout, tout au long de ce mouvement de radicalisation, le macronisme s’est historiquement et définitivement associé à la répression politique. 
    Si bien que désormais, quels que soient les soubresauts par lesquels il pourra encore se maintenir au pouvoir, le macronisme porte la marque indélébile d’un recours à la violence qui en signe l’échec.
    source

  • Le RN ne pourra pas gagner seul face à Emmanuel Macron

    Le RN ne pourra pas gagner seul face à Emmanuel Macron

    Les résultats des élections européennes donnent plusieurs enseignements :

    • le réel vainqueur est sans doute Emmanuel Macron : Marine Le Pen est confortablement installée dans le rôle de principale opposante. Mais sauf rapprochement RN-LR, sa réélection semble imparablement assurée, compte tenu de l’excellent résultat d’EELV.
    • LR est si bas qu’il sera obligé de composer pour ne pas disparaître. C’est un désaveu pour LR qui devient un simple satellite, un parti d’alliance et non un parti de gouvernement. Le naufrage Bellamy s’explique par un vote utile massif de l’électorat catholique et conservateur en faveur du RN, qui n’ont plus confiance dans l’ex-UMP rebaptisée LR. C’est un homme brillant, mais son parti est un boulet. Mais saura-t-il corriger ses éternels travers ? Rien n’est moins certain quand on lit le recentrage demandé par Bruno Retailleau :
    Bruno Retailleau ن @BrunoRetailleau

    Dès ce soir, je veux lancer un appel à toutes les personnalités de la droite et du centre. Il faut que nous nous voyons vite pour se rassembler et refonder notre famille politique. @France2tv

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    • Le RN demeure incontournable. Ceux qui pensaient que l’échec de Marine Le Pen en 2017, suite à son débat laborieux, allait rebuter son électorat, se trompent. La montée des droites populistes en Europe est un phénomène bien ancré, avec lequel il est nécessaire de composer, si l’on veut réellement lutter contre le mondialisme libertaire.
    • Par conséquent, il y a de la place pour une grande alliance qui fasse enfin tomber les digues entre le RN et la droite traditionnelle.

    Celui qui avait tout prévu du résultat, pour ceux qui l’écoutaient, c’est encore une fois Patrick Buisson.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-rn-ne-pourra-pas-gagner-seul-face-a-emmanuel-macron/

  • Haut les cœurs!

    hemicycle-parlement-europeen-strasbourg-1024x512.jpgChaque élection réserve des surprises, ce fut le cas  hier,  cela a été souligné à l’envie par les commentateurs, mais ce scrutin européen a aussi apporté pour les nationaux son lot de confirmations, à l’échelle de la France comme des autres pays  de l’UE. Dans le registre de «  l’inattendu », du moins de ce qui n’avait pas été décelé par les instituts de sondage,  figure le taux de participation, puisque il est désormais de bon ton de se réjouir quand dans une élection majeure un électeur  sur deux prend le chemin des urnes. Une abstention qui s’est élevée ce 26 mai , à 49, 88 %, de 7,5 points inférieure à celle de 2014.  Ce sursaut de mobilisation a été visible dans ce qu’il est convenu d’appeler la France périphérique, la France des oubliés ; des Gilets Jaunes, les départements ruraux. Et notamment comme l’a bien remarqué le Huffpost, dans  cette « large bande traversant l’Hexagone, appelée la diagonale du vide par certains géographes, de la Meuse aux Landes en passant par certains départements du Centre faiblement peuplés et frappés par l’exode rural. »

    Au nombre des autres surprises non repérées par les enquêtes d’opinion ces dernières semaines, l’écroulement accéléré de la droite libérale qui, sous ses différents avatars et appellations, se partageait le pouvoir avec la gauche socialiste depuis cinquante ans.  Le liste LR de la droite et du centre emmenée par François-Xavier Bellamy obtient  un score historiquement bas (8, 48%) là ou l’UMP et ses alliés centristes  avaient obtenu 20, 81% il y a cinq ans et M Fillon un score quasi identique  à la présidentielle de 2017. Siphonné sur sa droite par le RN, et sur sa gauche par LREM, quel est l’avenir de LR, tiraillé entre des tendances idéologiques contradictoires ? Quels sont les points communs  entre M. Raffarin et M  Retailleau ?  M. Bellamy  et Mme Pécresse ?  Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud eux, ont fait le choix de la cohérence, ds convictions  en larguant les amarres et en ralliant le RN.

    L’aile gauche européiste du PS, celle qui n’a pas rejoint le parti macroniste, s’est fractionnée en deux listes . Celle de Raphaël Glucksman PS- Place Publique (6, 19%) d’un côté et de l’autre celle des dissidents socialistes de génération.s de Benoit Hamon (3,27%) restent loin, même si l’on veut bien additionner leur score, du  résultat qui fut celui de la  liste PS en 2014 (13,98%).  Ce sont les écolo-européistes d’EELV,  la liste conduite par Yannick Jadot qui profitent à plein de ce nouveau repli électoral . On sait que les européennes sont des élections traditionnellement favorables aux « écologistes » Cela a été le cas, de manière particulièrement sensible hier, percée la aussi qui n’avait pas été appréhendée par les sondages, avec 13,47% des voix  (8,95% en 2014). Un discours écolo bien servi il est vrai par un intense battage médiatique autour des questions cataclysmo-environnementales et réchauffistes.  Il  ne s’agit pas de nier les atteintes gravissimes  à la biosphère, à l’environnementmême si elles ne sont pas, très majoritairement, le fait des Européens…EELV a eu en outre l’habileté tactique  de ne pas mettre en avant plus que cela  au cours de cette campagne son délirent discours sociétal et immigrationniste. Gageons qu’ils se rattraperont auParlement européen…

    Inattendu aussi par son ampleur, le mauvais score du parti mélenchoniste, incarné dans cette élection par la liste conduite par Manon Aubry. Elle recueille un pourcentage de voix peu ou prou équivalent à celui de la liste du Front de Gauche en 2014 (6,31% hier, 6,61% il ya cinq ans) mais doit aussi être mis en regard du score qui fut celui de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 (19%). L’objectif affiché par LFI d’incarner un pôle central, incontournable dans l’optique d’une recomposition de la gauche non libérale d’ici 2022  a du plomb dans l’aile. La France populaire, la France frondeuse n’a pas mordu à l’hameçon  d’un parti dont la fuite en avant indigéniste, immigrationniste, communautariste révulse ou inquiète les catégories populaires.

    Dans une moindre mesure, ajoutons que l’échec de la liste conduite par Nicolas Dupont-Aignan à envoyer des députés au Parlement européen (il fallait au moins faire 5%, il a réalisé hier 3,51%) n’était pas le scénario le plus probable, au début de la campagne certaines enquêtes le créditait de 8% des suffrages. Il doit aujourd’hui regretter ne pas avoir saisi la main que lui tendait  Marine

    Le RN justement a lui confirmé ce qui lui promettait les instituts de sondage dans la toute dernière ligne droite de la campagne. Avec 5 281 576 voix et 23,31 % des suffrages (soit 23 sièges), il est en tête dans trois départements sur quatre et gagne près de 510 000 voix par rapport aux élections européennes de 2014. Les nationaux devancent la liste de la coalition LREM/MoDem/ Agir/Les Radicaux emmenée par Nathalie Loiseau (22,41%) de plus de 200 000 voix.

    Jordan a confirmé également tous les espoirs placés en lui par Marine et, à travers le résultat obtenu, la justesse du clivage structurant nationaux-mondialistes que nous avions été les premiers à pressentir et à  annoncer il y a plus de vingt ans. Il s’est révélé une tête de liste pugnace, avec un savoir-faire, une maturité, un talent et un « métier » étonnant pour un jeune homme de 23 ans. Nos militants, nos cadres, nos dirigeants ont su aussi porter cette dynamique.  Ce fut une très belle campagne, même si, comme à chaque fois,  une partie de notre victoire nous a été volée. En attestent, remarque Bruno Gollnisch,  les centaines de bureaux de vote dans lesquels étaient absents hier les bulletins de vote du RN, sans même parler des bulletins abîmés pour qu’ils soient invalidés. Des procédés honteux auxquels, hélas, l’opposition nationale est habituée depuis son émergence électorale. On imagine le tollé médiatique, médias qui dans le cas présent gardent un silence assourdissant,  si des bulletins de vote cornés ou déchirés du LREM ou du PS avaient été aperçus  sur la table d’un  bureau de vote d’une ville dirigée par un maire RN…

    Cette confirmation de la poussée nationale, eurosceptique, souverainiste, populiste est flagrante aussi dans le reste des pays de l’Union européenne, où là aussi la participation était en hausse très sensible. Le héraut du Brexit Nigel Farage emporte la mise avec 31,6%  et les députés brexiters entreront donc au parlement apriori  pour quelques mois.  En Italie, la liste européenne de la Ligue de notre camarade Matteo Salvini dépasse les 34 % (6,2 % aux européennes de 2014 et 17,4 % aux élections politiques de 2018.) Son allié de gauche de la coalition gouvernementale, le Mouvement 5 étoiles, recule à 19 % des voix contre 32 % en mars 2018. Quant à la droite libérale deSilvio Berlusconi, elle s’effondre au même niveau que LR en France (8,6%). En Hongrie la droite conservatrice qui s’assume, celle du parti Fidesz de Viktor Orban recueille 56% des voix ( !) ; en Pologne les nationaux-conservateurs du PiS  46% et 23 députés. En Flandres nos amis de Vlaams Belang retrouve une très belle dynamique (18%) ; en Allemagne l’AfD enverra 11 députés au parlement européen (10, 8%) et malgré l’affaire Strache, les nationaux autrichiens du FPO limitent la casse avec 17,2 % des suffrages (19,72% en 2014). En Espagne le parti Vox fera lui aussi son entrée  au parlement (8% des voix), tous comme nos alliés du Parti du peuple danois (Dansk Folkeparti), et celui des Vrais Finlandais… 

     Il s’agit désormais de s’atteler à la lourde tâche consistant à fédérer les partisans de l’Europe des patries libres pour peser le plus efficacement possible au sein des instances bruxelloises…

    https://gollnisch.com/2019/05/27/haut-les-coeurs/

  • LIBÉRER LES ÉNERGIES EN ALLÉGEANT LE FARDEAU FISCAL. COMMENT FAIRE ?

    Par Rémi Hugues

    Comme en 1789, la crise de régime actuelle, provoquée par le mouvement des gilets jaunes, a pour déterminant principal une fiscalité jugée trop lourde.

    L’iconographie révolutionnaire montrait le tiers état voûté, accablé par les privilèges de la noblesse et du clergé. Aujourd’hui les gaulois réfractaires en colère se plaignent d’un État qui ponctionne outre mesure tout en fournissant une qualité de services publics qui, à leurs yeux, est de plus en plus insuffisante. « Si elle se dégrade ainsi, où va l’argent ? » se demandent-ils, remontés contre la classe politique littéralement aux abois.

    Et les grands médias, sots qu’ils sont, de relever cette incohérence dans les revendications des gilets jaunes : entre plus de prestations des collectivités publiques et de l’État et moins de prélèvements obligatoires il faudrait choisir ! Le pays réel est ainsi infantilisé, assimilé à la conduite typiquement puérile qui, entre le chocolat et le nougat, renoncer à choisir, voulant les deux à la fois.

    En même temps mieux d’Etat et moins d’impôts 

    Ceux qui ont porté au pinacle le Président du en même temps se gaussent de la France périphérique qui veut plus de puissance publique et moins d’impôt. Pour eux, ils en sont catégoriques, un telle équation est-elle totalement chimérique.

    Sauf que nos compatriotes disposent d’un tant soit peu de mémoire, et dans leurs souvenirs il y avait, au début de la Vème République, un niveau d’imposition plus faible, alors qu’avec moins de fonctionnaires, l’Etat-providence accomplissait sa mission avec une certaine efficacité.

    Ce qui a radicalement changé entretemps c’est la charge, devenue écrasante, de la dette. Cette même dette qui empoisonna le règne de Louis XVI, lui fut fatale même. Elle fut l’amorce de sa funeste fin que l’on sait. Or le système républicain étant une « bancocratie » – ce que Charles Maurras avait mis en évidence lorsqu’il conchiait cette modernité qu’il entendait comme la substitution de la loi du sang par la loi de l’or – en aucun cas la solution ne peut venir de son sein. Comment Emmanuel Macron, ex-fondé de pouvoir chez Rothschild, pourrait-il ôter à ses maîtres, la coterie ploutocratique transnationale, le levier par lequel ils accumulent une masse édifiante de capitaux ? La loi de l’or, prise concrètement, est en réalité loi de l’usure.

    Les intérêts de la dette, qui grèvent non seulement le pouvoir d’achat des ménages et des entreprises, mais aussi la marge de manœuvre de l’Etat, sont un premier impôt à supprimer. Lequel est un impôt très sournois car c’est un impôt dissimulé.

    La spirale financière infernale

    Si l’Etat peut financer ses investissements de long terme par un « circuit du Trésor » qui s’exonère de tout recours aux marchés financiers privés, il peut en outre contracter des obligations auprès (pas nécessairement usuraires d’ailleurs) de ses sujets les Français. Les enrichissant il s’enrichirait lui-même. Et vice versa.

    Le second cas prédominait dans la France des Trente glorieuses, avant que soit votée la scélérate loi du 3 janvier 1973, dite loi Pompidou-Giscard-Rothschild. Dans son essai La Révolution française[1], au sujet des assignats, Pierre Gaxotte soutient qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un État qui ait les moyens de mettre en branle la machine qui fait tourner la planche à billets. Rien n’est plus vrai.

    Les dirigeants européens, en statuant sur les prérogatives de la Banque centrale européenne avaient cette préconisation en tête. Dou l’indépendance de l’institution de Francfort. Mais indépendance formelle, comme l’a mis en évidence la crise de 2007-2008.

    Le système capitaliste s’est trouvé exsangue suite au krach de Wall Street. Plus d’argent, ce sang des pauvres selon Léon Bloy, plus d’argent frais pour irriguer les organes vitaux du monde économique, les banques. Il fallut le secours des contribuables. Leurs « représentants », les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy en tête, pour éviter in extremis l’irruption d’un chaos apocalyptique planétaire, les firent cracher au bassinet.

    Fins de mois contre fin du monde

    Contribuables qui, aujourd’hui, n’en peuvent plus. Alors qu’ils travaillent, leur est ôtée par le fisc leur livre de chair, et ils se retrouvent sans le sou. Lors d’interminables fins de mois, nos compatriotes sont rentrés, à partir de novembre 2018, en rébellion ouverte, des ronds-points champêtres aux flamboyants Champs-Élysées, contre le système républicain, capitaliste, démocrate et libéral-libertaire. Une aubaine pour ceux qui s’y opposent depuis des lustres ? Oui. Il s’agit maintenant de mettre des mots sur leurs maux. Et pas seulement du point de vue des institutions politiques. À savoir : émettons des propositions concrètes censées permettre de réduire la pression fiscale.

    D’abord, on l’a dit, mettre un terme à l’impératif du crédit public usuraire. De surcroît, l’Etat français devrait reprendre le contrôle sur l’émission monopolistique de monnaie, via sa banque centrale nationale. Laquelle pourrait prêter « gratuitement », sans intérêts, à l’Etat royal, afin qu’il puisse combler ses déficits. 

    Si la somme demeure raisonnable, le niveau d’inflation resterait modéré. Et ce ne sont pas les partisans du « quantitative easing » (assouplissement quantitatif), pratiqué depuis la fin des années 2000 par MM. Jean-Claude Trichet et Mario Draghi qui y verraient quelque-chose à objecter. Car voici l’impôt futur, l’impôt des temps du retour du Roi : sachez qu’un zeste bien dosé d’inflation, provoqué par une émission monétaire réalisée afin de rétablir l’équilibre d’un budget public légèrement déficitaire, serait moins coûteux que l’effort consenti par l’administration fiscale, qui s’évertue via ses nombreux fonctionnaires à récupérer une pléthorique variété de taxes et impôts. À cette heure en France il en existe tant que nous nous abstiendrons d’en dresser une liste exhaustive. La République gère mal mais avec elle la pression fiscale croît.   

    Pour un « impôt inflation »

    John Maynard Keynes, commentant les considérations de Lénine sur la monnaie, écrivit ceci : « Grâce à une inflation continuelle, le gouvernement peut secrètement et en toute impunité confisquer une bonne partie de la richesse de ses administrés. »[2]

    La Bible des économistes et de leurs étudiants, le manuel universitaire appelé « le Mankiw », contient l’observation suivante : « le gouvernement crée de la monnaie pour payer ses propres dépenses. Pour pouvoir financer la construction des routes, payer les salaires des forces de police et subvenir aux besoins des personnes âgées et des pauvres, le gouvernement a besoin de fonds. En temps normal, il se les procure par l’impôt et par l’emprunt. Mais il peut aussi imprimer de la monnaie. Quand le gouvernement a recours à la création monétaire, on dit qu’il lève un impôt inflation. Cet impôt est différent des autres, dans la mesure où personne ne reçoit d'avis d’imposition du gouvernement. Cet impôt est beaucoup plus subtil. […] L’inflation est donc un impôt qui frappe les porteurs d’argent. Quand le gouvernement lève cet impôt, il prélève des ressources sur les ménages sans avoir à leur envoyer une facture. »[3]           

    Ce serait  ainsi un moyen plus économique de parvenir à des résultats similaires. Dégraissons ce « mammouth » qu’est l’administration fiscale : ses fonctionnaires sont les mal-aimés par excellence, tandis que chacun sait l’utilité d’un médecin, d’un magistrat, d’un professeur, d’un policier ou d’un militaire. Cette méthode présente l’avantage d’abaisser le coût qu’entraine la gestion du prélèvement des ressources.

    Mais pour autant ne désirons pas l’abolition de tout impôt, de toute taxe. Ne nous laissons pas aveugler par les chimères du libertarisme, pensée politique étrangère à notre culture chrétienne, d’après laquelle faire œuvre de charité, ça n’est pas facultatif, c’est un devoir. L’impôt est au fondement du principe de solidarité nationale, du souci du bien commun. Il est donc un impondérable de la vie au sein d’une société politique, en tant qu’effectivité matérielle du lien social.  

    [1]  Paris, Tallandier, 2014, pp. 175-182.

    [2]  Cité par Gregory Mankiw, Principes de lʼÉconomie, Paris, Economica, 1998, p. 787.

    [3]  Ibid., p. 770-772.

    A lire de Rémi Hugues Mai 68 contre lui-même ...

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  • 10 JUIN 1979 : L'EURODROITE EXISTAIT DÉJÀ...

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    CHN n°4 : le Parti des forces nouvelles cliquez ici

    CHN n°6 : Jean-Louis Tixier-Vignancour cliquez là

  • Philippe Vardon : « Aujourd’hui, on va sans doute vers la grande clarification de la vie politique française »

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