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France et politique française - Page 1986

  • Voile islamique en Nouvelle-Zélande : la compassion n’est pas la soumission

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    Ainsi donc, après la tuerie de Christchurch qui a fait 50 morts, imitant le Premier ministre Jacinda Ardern, de nombreuses femmes à travers la Nouvelle-Zélande ont choisi de porter le « hijab » en signe de solidarité musulmane. On les a vues, le 22 mars, sur les réseaux sociaux sous le hashtag #HeasScarfforHarmony (« Foulard pour l’harmonie »).

    « Les femmes vivent d’émotion, ne pensent qu’aux émotions », disait Oscar Wilde, auquel on prête parfois aussi cette boutade affreusement misogyne que d’autres attribuent à Charles Baudelaire : « Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste. » Il est un fait, pour faire une synthèse polie, que se laisser submerger par l’émotion peut obscurcir le discernement.

    Parce qu’associer « foulard » à « harmonie », est un oxymore qui claque comme une gifle pour toutes celles qui ont été et sont encore insultées, emprisonnées, fouettées ou même assassinées pour avoir refusé de le porter. D’autant plus cinglante qu’elle est administrée par leurs sœurs, ces féministes occidentales en lesquelles elles placent leurs espoirs pour porter leur combat.

    Parce que supposer que le voile est l’attribut par excellence des musulmanes, c’est laisser entendre que celles qui n’en portent pas – et qui confessent pourtant cette religion – n’en sont pas. Ou pas de « vraies ».

    Parce qu’il n’a jamais été besoin de s’identifier jusqu’à se grimer pour condamner. Nos gouvernants sont-ils venus en soutane ou col romain rendre hommage au père Hamel ? Et, de façon générale, alors que d’après l’ONG Portes ouvertes, plus de 4.300 chrétiens ont été tués à cause de leur religion en 2018, aucun gouvernant à travers le monde ne s’est senti obligé de se travestir pour compatir… mais il est vrai que de ces victimes-ci, peu se soucient.

    Certaines ont poussé le raffinement jusqu’à se montrer index levé, pose préférée des djihadistes sur les photos, et qui serait, pour Romain Caillet (Libération), le « geste traditionnel effectué par la plupart des musulmans au moment de prononcer leur chahâda, la profession de foi dans l’islam, l’index dressé symbolisant l’unicité d’Allah ».

    Donc, pour compatir, en sus de se travestir, il faudrait aussi se convertir ?

    « Ces femmes néo-zélandaises qui se couvrent d’un voile et lèvent leur index vers le ciel comme le font les islamistes mesurent-elles un instant le sens de leur geste ? #idiotesutiles #christchurch », commente, sur Twitter, Laurent Bouvet.

    Non, sans doute ne mesurent-elles rien, donnant raison à cet affreux jojo d’Oscar Wilde et à ses clichés abominablement sexistes : toutes préoccupées à se contempler dans le miroir flatteur du selfie posté sur Facebook, les ménagères grégaires – il paraît que c’est le pays – s’aiment dans cette posture compassionnelle qu’elles trouvent belle, et dont, écervelées, elles ne voient pas la portée.

    Idiotes utiles, en effet, d’un Erdogan qui a félicité la Nouvelle-Zélande comme « un exemple à suivre par les dirigeants du monde entier », et pour la remercier de tant de gracieusetés l’a provoquée, avec l’Australie, évoquant leurs soldats tués pendant la Première Guerre mondiale dans la bataille de Gallipoli dont les Ottomans sont sortis victorieux : « Il y a un siècle, vos aïeuls sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. » La Nouvelle-Zélande peut voiler ses femmes, lui ne voile pas ses menaces.

    Gabrielle Cluzel

  • Julien Sanchez à un député LREM :«Vous êtes plus durs avec les gens de 74 ans qu'avec les dealers»

    Julien Sanchez.jpgClash entre Julien Sanchez (RN) et le député LREM Sylvain Maillard au sujet de la Gilet Jaune Geneviève Legay gravement blessée à la tête lors de l'Acte XIX des Gilets Jaunes. 
    «Vous êtes plus durs avec les gens de 74 ans qu'avec les trafiquants de drogue, c'est ce qu'on retient aujourd'hui.»
     Source: LCI, 25 mars 2019 (YouTube)

  • Face à la Chine, Macron se réfugie derrière Merkel – Journal du mardi 26 mars 2019

     

    Face à la Chine, Macron se réfugie derrière Merkel

    La visite officielle du président chinois Xi-Jinping se poursuit en France. Après la signature de plusieurs contrats Airbus, l’heure est, ce mardi, placée sous le signe de l’Union Européenne avec la venue d’Angela Merkel et du président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker… Une image d’Europe unie pour tirer les avantages du conflit sino-américain.

    Fonction publique : le système qui marche sur la tête

    Grosse flemme dans la fonction publique. C’est en tout cas ce qui vient à l’esprit lorsqu’on lit le rapport de l’inspection générale des finances sur les fonctionnaires… 30% des agents observés dans l’étude travaillent moins que le seuil légal de 35 heures par semaine. Un constat qui prouve avant tout les failles du système public.

    Brexit : Exit Theresa May

    Soirée cauchemardesque pour Theresa May. Lundi soir, la chambre des Communes a voté un amendement contre la volonté du premier ministre pour prendre l’initiative sur la mise en place des nouveaux accords sur le Brexit…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/face-a-la-chine-macron-se-refugie-derriere-merkel-journal-du-mardi-26-mars-2019

  • Le prix de l’électricité augmentera de 6% mais… après les élections européennes

    Le prix de l’électricité augmentera de 6% mais… après les élections européennes

    Ce qui semble très inquiétant, c’est que l’augmentation du tarif de électricité va visiblement se faire au profit des fournisseurs privés, qui vont bénéficier ainsi du nucléaire français étatique, et cela bien sûr au détriment du consommateur.

    Le ministre François de Rugy se cache derrière une pseudo décision de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour justifier cette hausse :

    Les tarifs réglementés de l’électricité, qui avaient été gelés par le gouvernement pendant l’hiver pour répondre à la crise des Gilets jaunes », vont « sans doute » augmenter en juin, a confirmé vendredi 22 mars le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. « Nous sommes déjà sortis de l’hiver et nous le ferons sans doute à la moitié de l’année, c’est quelque chose que nous avions dit », a-t-il précisé sur CNews. L’augmentation sera autour de « 5 à 6 % », a précisé le ministre, soit ce « qui était prévu par la Commission de régulation de l’énergie », a-t-il ajouté.

    Mais la justification de cette hausse semble bien difficile à comprendre :

    “(…) L’Autorité de la concurrence juge que les arguments avancés par la CRE ne sont pas cohérents avec les objectifs a priori poursuivis par les tarifs réglementés de l’énergie.

    En effet, le régulateur de l’énergie n’a pas tant justifié la hausse par les coûts de production pour EDF que par la montée générale des cours de l’électricité. 

    La hausse des tarifs réglementés revient donc à égaliser la situation entre distributeurs, c’est-à-dire EDF lui-même et les groupes alternatifs qui disposent d’un accès limité au parc nucléaire de l’électricien dominant.

    Cela a pour conséquence de faire supporter la charge financière aux consommateurs plutôt qu’aux fournisseurset semblerait donc contraire à la volonté du Parlement de proposer aux consommateurs des tarifs réglementés permettant de leur restituer le bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire historique

    Comme pour les autoroutes, comme pour les aéroports, il semblerait que les bijoux de l’État servent à enrichir des groupes privés plutôt que de bénéficier aux citoyens français.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-prix-de-lelectricite-augmentera-de-6-mais-apres-les-elections-europeennes/

     

  • Le mouvement des gilets jaunes : 1789, 1848, 1958 ou 1968 ?

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    Ces quatre mois de samedis enfiévrés intriguent les philosophes et les historiens, tant il est vrai que les commentateurs sont dépassés. Le phénomène gilets jaunes est et sera un objet d’étude historique. Et, donc, qualifier les manifestants d’émeutiers, c’est-à-dire amalgamer les uns aux autres, est un artifice du pouvoir qui tente de survivre et sera insuffisant pour comprendre le mouvement et lui donner la réponse attendue.

    En cette nuit du 14 juillet 1789, le duc de La Rochefoucauld, réveillant Louis XVI pour l’informer de la prise de la Bastille, avait, lui, bien compris : « Sire, c’est une révolution. »

    La Lettre de Léosthène du 20 mars dernier, excellente lettre de conjoncture, recense les opinions qui évaluent l’Histoire qui se construit sous nos yeux, et pas seulement la tente du Fouquet’s. Des esprits lucides, grands patrons, politistes, analystes, journalistes, chroniqueurs, de gauche ou de droite, portent un même regard sur les événements : il s’agit d’un mouvement d’une grande profondeur, qui, pour cette raison, va durer. Ce pouvoir peut-il changer ? Tout porte à croire qu’il en est génétiquement incapable et que son attitude va conduire à une radicalisation croissante de part et d’autre.

    Ce qui n’est, pour l’instant, qu’une demande de révolution morale et politique débouchera-t-il alors sur une vraie révolution radicale ? Démission ou destitution présidentielle, guerre civile, coup d’État ? Sans doute pas car les mécanismes institutionnels peuvent évacuer la vapeur et réduire la pression. Lors des élections européennes ou législatives ? Oui, si le corps électoral se déplace en masse et les légitime : or, on ne peut que constater et déplorer sa lassitude, son anomie. Non inscrits sur les listes, votes blancs ou nuls, abstentions : c’est moins de la moitié de la nation qui fait confiance au système. Et pour les élections européennes en mai, ce sera, comme toujours, bien pire. Alors, la voie référendaire élargie ? À condition qu’elle soit vraiment élargie en ouvrant les domaines de consultation et en abaissant les quorum prévus par la Constitution, car depuis sa réforme en 2008, il n’a jamais été possible d’organiser un référendum et aucun politicien n’a proposé à ses concurrents d’en organiser un.

    Ce manque d’envergure de la caste politique contribue à accroître la colère de la nation contre elle. Pourtant, il suffirait de modifier la Constitution pour que la démocratie revive dans le pays qui en été historiquement le promoteur : rajouter une phrase aux articles 11 et 89 pour que toute retouche de la Constitution soit soumise à référendum et, surtout, que soient drastiquement réduits les quorums (le dixième des parlementaires, et non le cinquième ; et le trentième des électeurs inscrits, et non le dixième, soit un impossible 4,7 millions) pour provoquer un référendum d’initiative démocratique. Mais ceci a bien peu de chances de se produire, tant les politiciens sont occupés de leurs ego et de leurs rivalités subalternes.

    Alors, tournant nos yeux vers les pages brûlantes de notre histoire, y lit-on des analogies avec les événements qui ont bouleversé notre nation ? 1968 ? Sûrement pas : ni la sociologie des manifestants, ni les orientations doctrinales ou les slogans, ni les revendications ne sont les mêmes, ni l’adhésion de l’opinion qui, en 2019, reste au contraire favorable sur le fond au mouvement, en dépit des dévastations urbaines qu’utilise la communication du pouvoir. 1958 ? Pas davantage : la crise institutionnelle a été réglée institutionnellement par les institutions. Restent 1848 et 1789. Et là, les analogies sautent aux yeux. Ce qui n’est pas fait pour rassurer. Il suffit de lire les jugements des contemporains.

    Laissons-leur la parole, car ils ont l’expérience et le jugement de ce dont ils parlent. Rousseau (prophétique) : « Vous vous fiez à l’ordre actuel de la société sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables […] Nous approchons de l’état de crise et du siècle des révolutions. »Mirabeau : « La France est une cascade de mépris. » Michelet : « La révolution n’a qu’un seul héros, le peuple. »

    On laissera conclure Bonald : « Dans les crises politiques le plus difficile pour un honnête homme n’est pas de faire son devoir mais de le connaître. » Parmi toutes ces profondes maximes que nous devrions relire plus souvent, aucune ne nous paraît plus adaptée au temps présent. Et si ce devoir était, tout simplement, de rendre à la nation ce qu’elle demande : la liberté, la dignité, la justice, la solidarité, l’identité, l’espoir ?

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/le-mouvement-des-gilets-jaunes-1789-1848-1958-ou-1968/

  • Éric Zemmour : « Paris n'est vraiment plus Paris »

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    « Pendant des siècles, les classes sociales se mélangeaient dans les quartiers, les rues et les immeubles. Nous vivons la fin de cette histoire, regrette notre chroniqueur. » C'est ainsi que Le Figaro présente ce bel article. (Figaro Magazine du 22.03). Mais Zemmour dit beaucoup plus. Avec nostalgie et nous l'éprouvons aussi. Avec lucidité, de surcroît. Et il a, hélas, raison. ... LFAR  

    « Paris a fait la France pendant mille ans. Elle la défait désormais sans état d'âme. »

    C'est pour une fois un titre mondial dont on se serait passé. Paris est - avec Singapour et Hongkong - la ville la plus chère du monde.

    Dans les palmarès précédents, qui ne prenaient en compte que l'immobilier, Paris était la plupart du temps devancée par Londres ou New York, mais cette fois, les auteurs de l'étude de l'Economist Intelligence Unit (EIU) ont aussi tenu compte du prix d'autres produits et services, tels la nourriture, les voitures, ou les loyers. Cette étude sort quelques jours après le saccage de l'avenue des Champs-Elysées par des bandes de militants gauchistes militarisés, sous l'œil passif, et parfois même approbateur, de « gilets jaunes » qui investissent samedi après samedi « la plus belle avenue du monde ».Cette conjonction d'événements n'est sans doute pas fortuite. Paris faisait jadis les révolutions ; aujourd'hui, elle les subit. Le Paris populaire des faubourgs se révoltait et menaçait le pouvoir ; aujourd'hui, la France populaire des périphéries vient dans Paris menacer le pouvoir.

    2231130083.jpgPendant des siècles, les classes sociales se mélangeaient dans les quartiers, les rues et les immeubles. Les distinctions sociales s'exprimaient dans ce monde sans ascenseur par la hauteur des étages où les pauvres devaient se hisser. L'historien Philippe Ariès [Photo] nous a appris qu'à partir du XIXe siècle, la bourgeoisie, refusant la promiscuité avec les « classes laborieuses, classes dangereuses », avait pris ses quartiers dans les nouveaux immeubles de l'ouest de la ville. Nous vivons la fin de cette histoire : les classes populaires ont été chassées de toute la cité, y compris de l'est de Paris, remplacées par les « bobos » et les immigrés, les « très aisés » et les « très aidés ».

    La volonté des « gilets jaunes » de défiler sur les Champs-Elysées est le symbole d'une réappropriation des cœurs des grandes villes d'où la mondialisation les a chassés: la mondialisation du haut par le coût de la vie ; la mondialisation du bas par l'immigration venue du sud de la planète.

    Une ville-monde

    Toutes les métropoles du monde connaissent le même sort. C'est là qu'arrivent les flux de richesses et c'est là que se noue l'alliance entre les « vainqueurs de la mondialisation » et leurs « domestiques », immigrés venus servir les nouveaux maîtres du monde, garder leurs enfants, leur apporter des pizzas, ou travailler dans les cuisines de leurs restaurants, au détriment des peuples occidentaux.

    Paris y ajoute une particularité : elle fut la capitale de l'Etat-nation le plus centralisé du monde. Les élites de tout le pays se concentraient dans quelques rues. Désormais, Paris est une ville-monde, plus vraiment une ville française. La maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo, est l'incarnation de ce nouvel état d'esprit cosmopolite, qui se sent plus proche de ses collègues de Londres, de New York, que de Tarbes ou Montauban. Elle est citoyenne du monde et s'empresse de multiplier les camps de migrants. Paris a fait la France pendant mille ans. Elle la défait désormais sans état d'âme.  

  • "J'espère qu'il s'excusera"... Indigné, l'avocat de Geneviève critique les propos d'Emmanuel Macron

    Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice.Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice. Photo G.L.PAR Christophe Cirone Publié le 25/03/2019
    Me Arié Halimi, avocat de la militante blessée samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Nice, a fortement critiqué les propos du président de la République à l'égard de sa cliente.
    "Je trouve ça assez grossier et indélicat."
    Après avoir pointé du doigt l'action des forces de l'ordre, Me Arié Halimi critique la réaction du chef de l'Etat.
    Contacté par Nice-Matin, l'avocat de Geneviève Legay, militante d'Attac grièvement blessée lors d'une charge de la police samedi à Nice, n'a pas apprécié la prise de position présidentielle sur cet épisode hautement polémique.
    "Elle s'est mise en situation d'aller dans un endroit interdit, de manière explicite, et donc d'être prise dans un phénomène de panique", a déclaré Emmanuel Macron à Nice-Matin, avant d'embarquer à l'aéroport de Nice.
    "Je le regrette profondément, mais nous devons, partout, faire respecter l'ordre public. Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse."
    Pour l'avocat de la septuagénaire, ce message de fermeté ne passe pas.
    "Je ne trouve pas très raisonnable de critiquer une personne dans un lit d'hôpital, dans un état de grave, et de considérer que les aînés ne peuvent pas exprimer leurs convictions dans la rue."
    En pensant à la famille de Geneviève Legay, Me Halimi ajoute: "J'espère qu'il s'excusera."
    "Allées-et-venues policières" à l'hôpital
    Ce lundi matin, l'état de santé de la militante blessée était au "statuo quo", selon son avocat.
    "Il n'y a pas d'amélioration, son état n'a pas empiré non plus. Son pronostic est toujours réservé. Elle souffre d'hématomes sous-duraux, de plusieurs fractures du crâne..."
    Me Halimi ne cache pas que les informations médicales sont difficiles à obtenir. "Même à la personne de confiance, ils ne peuvent pas donner de nouvelles par téléphone."
    Selon les derniers échos reçus, Geneviève Legay serait "totalement confuse et extrêmement affaiblie", rapporte l'avocat.
    "Sa famille a été très étonnée que les services de police soient venus la voir à trois reprises. Elle se serait plainte auprès de ses filles des allées-et-venues policières et de questions insistantes."
    Sa famille dépose plainte aujourd'hui
    Dès samedi, le procureur de la République de Nice avait ouvert une enquête, afin d'identifier les causes des blessures subies par Geneviève Legay.
    Sa famille entend déposer plainte, ce lundi à 14h, pour "violence volontaire en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable".
    Pour Me Halimi, l'objet est double.
    D'une part, savoir si la septuagénaire se trouvait dans le périmètre interdit par le préfet lorsqu'elle "a été agressée" (sic). D'autre part, établir si "la charge [policière] était nécessaire et proportionnée."
    nicematin
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/jespere-quil-sexcusera-indigne-lavocat.html#more

  • Grand Débat National : échec… aux maths !

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    Richard Dessens, EuroLibertés cliquez ici

    Le Grand Débat National, corde à nœuds d’un « management participatif » éculé et en réalité application du vieux principe du « vider son sac » de la psychologie d’arrière-cuisine, fait les gorges chaudes du macronisme et de la grande presse officielle affidée. Mais ces « gorges chaudes » ne sont pas des « gorges profondes »… Quelle merveille originale en effet pour étouffer toutes velléités de liberté apparente après le passage à la moulinette programmée des avis recueillis.

    Et toute la macronie avec la grande presse officielle de s’esbaudir du succès sans précédent d’une telle liberté inouïe d’expression ! Succès confirmé par le sondage répété inlassablement qui indique que 60 % des Français approuvent le principe de ce « Grand Débat ». Ite missa est.

    La réalité, pour être toute autre, n’est jamais relevée par aucun membre des oppositions pas plus bien sûr que par un journaliste qui serait objectif. Réalité qui tient en trois points :

    • Les « contributions » sur internet consistent à répondre à un questionnaire totalement orienté avec QCM dirigé, à la suite de la lettre introductive de M. Macron qui trie et canalise les questions et les réponses de manière très habile (c’est le principe marketing des consultations de consommateurs qui est appliqué).

    Ces contributions seraient au nombre d’1,8 million, chiffre que tous les commentateurs travestissent volontairement en faisant croire qu’1,8 million de contributions = 1,8 million de personnes. Faux ! Et tous les spécialistes ne cessent de le rappeler. Ce chiffre correspond à environ 300 000 personnes. 300 000 personnes ont donc participé… sur 46 millions d’électeurs, c’est-à-dire que 0,65 % des électeurs ont participé !

    • Il y aurait eu 10 000 réunions « citoyennes » en France. Avec en moyenne (cf le rapport du CEVIPOF passé inaperçu tant ses analyses sont négatives pour la macronie médiatique) 80 personnes par réunion, cela fait environ 800 000 personnes qui ont participé. 800 000 sur 46 millions d’électeurs, soit 1,74 % des électeurs !
    • Même si l’on considère au mieux que les « contributifs » sont différents des « participatifs », cela fait environ 1,1 million de Français qui se sont intéressés au Grand Débat au succès si fantastique, soit 2,39 % du corps électoral. Si 60 % des Français « approuvent » le Grand Débat, ils ne sont que 2,39 % au mieux (des électeurs en outre) à y avoir participé.

    Si c’est cela l’immense succès annoncé, que dire du candidat qui fait 2,39 % des voix aux élections sinon qu’il remporte un inestimable succès foudroyant ? On se moque du monde !

    Le rapport de Sciences Po-CEVIPOF a été discrètement écarté à peine publié. D’autant qu’il se montre très prudent sur les profils des participants qui appartiennent à des catégories très ciblées (retraités notamment) et non représentatives de la réalité du pays.

    Le défi aux mathématiques des commentaires macrono-médiatiques est atterrant, mais passe sans problème pour LA vérité sur un Grand Débat National qui est en fait un échec cuisant dont on sait, en plus, que ceux qui le dépouillent vont, en effet… le dépouiller, ou en tirer les conclusions qui les arrangent ! Il est plus que surprenant que les oppositions ne rappellent pas sans cesse cette réalité, sur la forme comme sur le fond, des chiffres de ce Grand Débat avorté.

    Mais cette nouvelle manipulation énorme montre encore une fois la méthodologie de la macronie et toutes ses perversions outrancières. Plus c’est gros, plus ça passe dit une formule familière.

    Pour faire dans la nuance comme nos élites : Macron = échec aux Maths !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Réunion publique à Buzet-sur-Baïse (47) : discours de Marine Le Pen

  • Il faudrait revoter aux USA, il faudrait revoter sur le Brexit mais il ne faut surtout pas dissoudre l’Assemblée nationale en France

    Il faudrait revoter aux USA, il faudrait revoter sur le Brexit mais il ne faut surtout pas dissoudre l’Assemblée nationale en France

    La succession de prises de parole sur ces trois sujets montre à quel point le mensonge et le refus du respect de la démocratie guide mentalement nos élites. Voici quelques illustrations :

    Tout d’abord, Emmanuel Macron parlant du référendum sur le Brexit ne se rend même pas compte que ce qu’il dit peut s’appliquer puissance dix à sa propre élection :

    Lire la suite