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France et politique française - Page 1988

  • Trump et la pseudo ingérence russe : l’enquête fait flop – Journal du lundi 25 mars 2019

     

    Trump et la pseudo ingérence russe : l’enquête fait flop

    Pas de preuve de collusion entre les Russes et Donald Trump pendant la campagne présidentielle. Après 22 mois d’accusations et de sous-entendus, l’enquête fuite dans les médias et révèle peu à peu l’absence de charge contre le locataire de la Maison Blanche… Une déception pour le Système qui ne compte pas en rester là.

    Gilets Jaunes Acte XIX : le calme après la tempête

    Après un samedi noir, l’acte XIX des Gilets Jaunes s’est déroulé relativement sereinement. Dans son siège éjectable, Christophe Castaner avait prévu un dispositif policier très important. Résultat : des manifestants dissuadés, des arrestations préventives en pagaille et un noyau dur toujours aussi déterminé.

    Européennes : Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le face à face Acte II

    Deux ans après l’élection présidentielle, le scénario du face à face entre la présidente du Rassemblement National et Emmanuel Macron est en passe d’être rejoué pour les élections européennes. Le scrutin se polarise entre les autoproclamés progressistes et les “souverainistes”.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/trump-et-la-pseudo-ingerence-russe-lenquete-fait-flop-journal-du-lundi-25-mars-2019

  • Recours à l’armée ? Aujourd’hui non ! Mais demain ?

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    Jean-François Touzé,
    délégué aux études et argumentaires du Parti de la France
    La droite nationale à toujours fait de la cohérence de la pensée le socle de son action politique.
    C'est à la mesure de cette constance de la raison et de l'analyse que nous devons aborder la question de savoir si la décision prise par le gouvernement – en réalité par Emmanuel Macron - d'engager des unités de l'Armée pour protéger les bâtiments publics sensibles lors des manifestations des Gilets jaunes est juste, justifiée et acceptable ou si elle relève de la faute politique d'un pouvoir en voie de liquéfaction mais prêt à tout pour assurer sa survie.
    La menace est-elle réelle qui conduit à une telle décision ou sommes-nous en présence d’une tentative d’intimidation pour pousser les Gilets jaunes à cesser toute action, voire d’une volonté crypto totalitaire d'enrayer le mouvement par tous les moyens ? Les pouvoirs faibles sont souvent les plus dangereux pour les libertés publiques.
    Le Parti de la France défend ces libertés publiques. Celle de manifester en est une, majeure, qui ne souffre aucune limitation si ce n'est celle qu'impose une situation révolutionnaire ou insurrectionnelle.
    Est-ce le cas ? Sans doute pas ! Mais la multiplication des violences, des saccages, des pillages, commis de samedi en samedi par les bandes armées de l’extrême gauche la plus radicale, l’étendue de la sauvagerie destructrice rouge et noire, malheureusement parfois teintée de complicité jaune, imposent à un État digne de ce nom des réponses sévères en matière de maintien immédiat de l'ordre et de suites judiciaires.
    Entraînées à ces taches, police et gendarmerie, à condition de disposer des moyens de leur mission et de recevoir les ordres adaptés, sont aptes aujourd’hui à faire face et à maîtriser le terrain.
    Le recours à l'armée apparaît, dans ces conditions, d'autant plus superfétatoire que la mission qui leur est confiée est ambiguë, voire équivoque, qu'il semble que le Chef d'État-major n'ait pas même été consulté et que nul ne peut dire – et le gouvernement moins que quiconque (l'assurance donnée par Florence Parly, ministre de la Défense selon laquelle l'Armée n'ouvrira pas le feu est, de fait, volontairement anxiogène) – ce que devraient faire nos soldats en cas d’attaque de tel ou tel site, eux qui ne disposent que de leurs fusils d'assaut dont le pouvoir n'est certainement pas prêt à assumer une éventuelle utilisation. Le cafouillage des déclarations entre les uns et les autres ajoute au sentiment de désarroi que suscite un exécutif incapable et désormais acculé.
    Tout s'est à peu près bien déroulé ce samedi et tant mieux. Principalement du fait de l’absence des bandes armées anarcho-gauchistes qui avaient fait l'impasse sur cette journée, eux qui, comme tout révolutionnaire selon Lénine, n'ont pas de montre et savent attendre le moment propice. Leur absence prudente autant que complaisante rend un service insigne au gouvernement qui peut ainsi se féliciter d'avoir maintenu un ordre qui n’était pas menacé. Castaner ne s'en est pas privé. Mais qu'en sera-t-il demain ?
    La droite nationale à toujours, par esprit patriote autant que par attachement aux vertus glorieuses de l’honneur militaire, été proche, par la raison et le sentiment autant que par le souvenir et par le cœur, de l'Armée française.
    Nous ne sommes donc pas de ceux qui excluent par principe le recours à la troupe même si nous avons toujours été méfiants à l’égard des fausses bonnes idées qui poussent certains à prôner l'engagement de la puissance militaire pour « nettoyer les banlieues». Ce n'est pas, pour l'heure, le rôle de nos soldats et, si la possibilité leur en était donnée de le faire avec toute l’efficacité nécessaire, nos forces de sécurité classiques seraient tout à fait en mesure d'y rétablir rapidement l'ordre public, la paix civile et la légalité nationale.
    Mais si demain survenaient des événements lourds relevant du terrorisme islamique, de l'émeute ethnique généralisée et massive ou d'une action insurrectionnelle concertée de l'ultra gauche – ce serait sans doute, à vrai dire, une conjugaison de ces trois éléments – alors, oui, l'Armée deviendrait la solution comme elle le fut, avec honneur, efficacité et savoir faire, en 1957 à Alger.
    Pour l'heure l'engagement de l'Armée dans les rues de nos villes est une faute. Demain, elle sera peut-être une nécessité.
    Mais sous la direction d'un pouvoir politique fort débarrassé de l'impuissance publique qui est la marque sigillaire du Système.
  • Politique & Éco n°208 : La France championne du monde… des impôts !

     
    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Eudes Baufreton, délégué général de CONTRIBUABLES ASSOCIES.

    1) Contribuables associés, indépendante et non subventionnée

    – La part des subventions dans la dépense publique : 45 milliards
    – Contribuables Associés : plus de 350 000 adhérents sur tout le territoire national
    – Un fonctionnement rigoureux sur les dépenses publiques, le problème des sources
    – La revue Contribuables Associés et son rédacteur en chef J-B Léon
    – L’indispensable réinformation fiscale
    – Exemple : le coût de l’immigration, un cul de sac pour les migrants !
    – L’exil économique plus que l’exil fiscal
    – La France vit au dessus de ses moyens
    – Le modèle allemand en question
    – L’AME
    – Que fait le parlement ? Fonction première : le contrôle de la dépense publique

    2) Contribuables Associés : moyens et résultats

    – Etat des lieux des forces en présence
    – 58% des Français ne payent pas l’impôt sur le revenu
    – Ceux qui ne payent pas sont demandeur de plus de dépenses
    – La réduction de la taxe d’habitation réduit encore le nombre de « contributeurs »
    – Le cercle vicieux de la fiscalité : 6 millions de fonctionnaires, 600 000 élus, 21% des actifs, trop de monde dépend de l’Etat, donc des politiques
    – Clientélisme, achat de votes, l’Etat dealer assure la continuité de sa survie
    – La haute fonction publique et les rémunérations exorbitantes d’une caste, l’exemple de Toubon 30 000 euros par mois pour quels risques ?
    – Rédaction par CA de texte de lois contre les abus, l’impossible vote parlementaire
    – La victoire de Contribuables associés contre la réserve parlementaire, scandaleuse pratique de financement des amis ou des votes
    – Pétition pour une enquête sur le dérapage des coûts des investissements publics, exemple la canopée des Halles prix multiplié par 7
    – Crise de la représentation, réforme de la fonction publique

    3) Gilets Jaunes et fiscalité

    – Tout le monde paye les impôts indirects, l’escroquerie du réchauffement climatique et le prix du carburant
    – L’écologie un bon prétexte pour dissimuler la fuite en avant dans le fiscalisme
    – L’incapacité de Macron à réduire les dépenses malgré les promesses de campagne
    – Légitime protestation des Gilets Jaunes, mais il est trop tard pour réformer, Macron aurait dû le faire dès le premier jour de son mandat
    – Le vrai gisement de richesse : la réduction de la dépense publique (57% du PIB)
    – L’Etat dévore la substance de la France, le problème des cotisations sociales
    – Plus values fiscales plus values d’activité (R. Bourgine) une sentence toujours aussi vraie
    – Le coût de l’UE, pertes 5 milliards €
    – Démocratie représentative et démocratie participative le cas de la Suisse

    Conclusion : mettre fin au cercle vicieux de la fiscalité la seule voie possible du renouveau

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n208-la-france-championne-du-monde-des-impots

  • Les gilets jaunes sont toujours là et la méfiance est maximale !

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    Lors de la dernière élection présidentielle, les Français n’ont pas retenu le choix d’une alternance claire, mais n’ont pas choisi non plus l’offre la plus hostile au système, jugée trop dangereuse. Ils se sont donc retrouvés avec un Président qui leur promettait, lui aussi, de remettre en cause le système, mais avec le sérieux de la compétence.

    Deux ans plus tard, ils constatent leur erreur, ils s’aperçoivent à quel point ils ont été bernés. Celui qui les dirige est l’incarnation absolue du système : enfant de la bourgeoisie, issu de la couveuse idéologique de la gauche progressiste et mondialiste, énarque, inspecteur des finances, technocrate et banquier, dénué du moindre mandat détenu grâce à une élection avant d’être élu Président, mais ayant déjà exercé le pouvoir à l’ombre de ses amis socialistes. Lorsque sa majorité politique a pris forme, elle a ressemblé à une caricature du système. C’était l’addition des opportunistes venus du socialisme et des républicains, des « sachants » volontiers pleins de mépris pour le peuple et d’un éventail minoritaire pour satisfaire le politiquement correct, c’est-à-dire l’idéologie dominante, notamment dans les médias. Et, évidemment, la politique menée a été perçue comme la pire que beaucoup de Français pouvaient craindre. C’est le matraquage fiscal des classes moyennes, et sans croissance notable. C’est le renforcement des exigences à l’égard du « Français moyen » et le laxisme par ailleurs. C’est l’autorité narcissique en haut et l’indifférence à l’opinion populaire. C’est même l’étalage des copinages, du favoritisme et des goûts personnels qu’on n’avait jamais connu depuis Mitterrand, plus discret sinon cachottier. Rien d’étonnant à ce que la méfiance soit, aujourd’hui, largement majoritaire !

    Voilà de longs mois que les discours du pouvoir sonnent faux ! Le discours d’autosatisfaction de Castaner en donnait, samedi, la parfaite illustration : flanqué de Nuñez, lui aussi robotisé, il lisait mécaniquement une déclaration pour se féliciter que « ses » consignes avaient, cette fois, été respectées, ce qui expliquait la réussite de la journée. Il ne faut pas être grand psychologue pour comprendre que ce rôle de défenseur de l’ordre relève, chez lui, de la composition. Il n’est là que dans la mesure où sa faiblesse personnelle est une garantie de docilité pour l’homme à qui il doit tout.

    Tiens, les Black Blocs ne sont pas venus, cette fois, dans la capitale et les moyens employés ont été, comme depuis des mois, considérables, sans doute au détriment de la sécurité « au quotidien ». L’important n’est pas là : les « gilets jaunes » étaient plus nombreux en France que la semaine dernière, et cela dure depuis plus de quatre mois ! Ni la répression accrue, ni les libertés rognées, ni les provocations orchestrées, ni les reculs politiques, ni l’exutoire du « grand débat » n’en viennent à bout. Le véritable problème est que la confiance entre le pouvoir et la majorité de la population est rompue, et que les méandres de ses tentatives pour la rétablir échoueront parce que la méfiance ne tient plus à ce qu’il fait mais à ce qu’il est.

    Seul le retour aux urnes permettra de rétablir une démocratie saine. Sinon, la multiplication des contrôles et des interdictions, la chasse aux hommes et aux idées, la sévérité des sanctions envers des opposants politiques alors que le laxisme règne pour les « droits communs » nous feront passer « en douce » d’un État de droit à un État policier !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-sont-toujours-la-et-la-mefiance-est-maximale/

  • La retraite, la réforme et le dogme

    6a00d8341c715453ef0240a49847c5200b-320wi.jpgOn fait semblant de débattre, ces temps-ci, dans les moyens de désinformations et les usines à décerveler, de l'avenir de l'assurance vieillesse.

    Haut-commissaire en charge de la réforme des retraites, le chiraquien Jean-Paul Delevoye a encore claironné, dans le cadre d'un entretien au Journal du dimanche publié ce 24 mars, que l’âge minimum de départ restera à 62 ans. "Une certitude", à l'en croire.

    Cette affirmation vient après une valse d'hésitation gouvernementale de quelques jours. Le doute, qu'il s'agissait de lever, avait été provoqué par les déclarations d'Agnès Buzyn en date du 17 mars. La ministre des solidarités et de la santé, en effet, osait alors envisager de "proposer un allongement de la durée de travail." Tollé.

    Elle basait pourtant son propos sur une évidence démographique : l'allongement de l'espérance de vie et le vieillissement de la population française.

    Dans le système de répartition monopoliste obligatoire, auquel nos technocrates et nos maîtres n'envisagent pas de toucher, on voit mal en effet comment maintenir le montant actuel des pensions sans reporter à 65, peut-être bientôt à 67 ans, l'âge moyen de la retraite, y compris pour les fonctionnaires, ceci "sans préjudice" comme aiment à écrire les enfumeurs, de la question du calcul des pensions et de leur alignement promis en 2017.

    Puis, notre imprudente Pandore, après avoir ouvert sa boîte, s'était rétractée.

    Autrement dit, on nous assure à nouveau que rien ne changera. On ne nous propose pas, dans cette affaire, d'acheter un diesel d'occasion : on nous l'impose, et au prix du neuf.

    Au moins, avec l'omnicompétent personnage, lui-même multiretraité, choisi pour piloter l'évolution de la branche vieillesse, on peut présumer d'une chose : la réforme des droits à pension, annoncée à grand fracas lors de la campagne présidentielle de 2017, ne pourra pas aller bien loin et elle ne résoudra pas grand-chose.

    Tout au plus servira-t-elle à gratter un peu plus de cotisations, au profit, nous dira-t-on encore une fois, des plus démunis, et au détriment, en fait, des classes moyennes supérieures et autres heureux contribuables.

    Le régime de la répartition continuera, de la sorte, à se paupériser. Cette canalisation crevée persistera, au nom du Dogme, à assécher les capacités d'investissement de l'épargne française. Et on s'obstinera à écarter tout débat sur le sujet, et à faire le silence sur les inconvénients de ce système, en se barricadant derrière son caractère obligatoire. On empêchera même les Français de prendre connaissance des voies par lesquelles des pays aussi différents que la Suède, la Nouvelle-Zélande ou le Chili en sont sortis.

    Pourtant cette répartition n'a pas été dictée à Mahomet par l'archange Gabriel. Se substituant aux principes anciens de protections corporatives venues du fond des âges, et aux capacités de l'épargne personnelle et familiale, la retraite conçue sur une échelle nationale, a été inaugurée, certes au départ avec succès en 1889 dans l'Allemagne de Bismarck[1]. Elle n'a été imposée en France qu'à partir de la charte du travail de 1941.

    Ce qu'on appelle la répartition est ainsi apparu à cette date, dans un contexte évidemment exceptionnel et dramatique.

    Il s'agissait alors, dans l'esprit de René Belin, auparavant dirigeant de la CGT[2], nommé ministre du Travail[3] dans le gouvernement Laval de juillet 1940, de protéger les ouvriers français. À l'arrivée des libérateurs [anglo-américains] du territoire, les gouvernements successifs De Gaulle, Gouin, Bidault, etc. ne remirent pas en cause le siphonnage des assurances sociales privées qu'avaient réalisé leurs prédécesseurs. Aux expressions de charte du travail et de corporation [pouah], ils substituèrent à partir d'une ordonnance propposée par Alexandre Parodi en octobre 1945, les appellations [sympa] de sécurité sociale et de paritarisme, pour désigner les mêmes institutions.

    Et, dès les tentatives d'application de la loi Croizat de 1946, la généralisation de la Sécu s'est heurtée à des obstacles insurmontables.

    Rappelons enfin, par conséquent, que jamais, ni le peuple français de manière directe, ni ses représentants, n'ont débattu, même de façon formelle, de l'institution et du dogme de ce qu'on appelle retraite par répartition.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] La préoccupation du chancelier "de fer", unificateur de l'Allemagne, lorsqu'il fait voter ses lois sociales par le Reichstag, relevait d'une double volonté : celle d'arracher la classe ouvrière au marxisme, alors en pleine ascension, [le Programme fondateur du parti social-démocrate allemand date de 1875, auquel Marx se rallie malgré sa fameuse Critique du programme de Gothaet ses élus parlementaires sont plus nombreux que ceux des socialistes français] : et celle de mettre en place sa propre conception, à la fois chevaleresque et piétiste, de la société.
    <[2] Rappelons que les syndicats, tant ouvriers que patronaux, furent dissout en 1940. La CGT n'est passé sous le contrôle des communistes qu'à la faveur de la clandestinité.
    [3] Le fameux Larroque, présenté aujourd'hui comme une sorte de saint du paradis, comme "le père" de la sécurité sociale "en 1945", alors qu'il avait commencé son œuvre cen tant que membre du cabinet de Belin, n'a jamais été élu nulle part.

    https://www.insolent.fr/

  • Gilets Jaunes : Charles X fait donner la troupe

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Jean-Luc Mélenchon assimilait François Hollande à Louis XVI : le président socialiste en avait l’embonpoint, la bonhomie et la passivité devant des événements qu’il avait renoncé à maîtriser.
    Emmanuel Macron, lui, n’est pas Louis XVI, mais plutôt une sorte de Charles X hargneux, qui se cramponne à son prooojet dépassé.
    Hier c’était la Restauration en mode ultra. Aujourd’hui c’est la réforme néo-libérale et mondialiste de la France. Dans les deux cas, c’est un projet qui tourne le dos à la marche du monde.
    Face à la contestation sociale et politique qui en découle en France, comme Charles X, Emmanuel Macron a choisi l’épreuve de force. A ses risques et périls.

    L’extrême-gauche, les pompiers de Macron

    L’extrême-gauche, toujours au service du Système, a permis de parachever la stratégie macroniennede la tension. Les black blocks sont les pompiers de Macron, toujours sur la brèche !

    Les violences parisiennes du samedi 16 mars dernier, amplement médiatisées comme à l’habitude, donnent au gouvernement le dernier prétexte qu’il attendait pour réaliser son rêve :  interdire toute manifestation des Gilets Jaunes, présentés désormais comme des émeutiers – d’extrême droite bien sûr puisque la gauche, même extrême, ne saurait se situer ailleurs que dans le camp du Bien, dans le camp des Progressistes.

    Après la mise au pas des médias – où l’on rivalise d’obséquiosité pour traîner dans la boue toute opposition à Emmanuel Macron – et la surveillance d’Internet et des réseaux sociaux par la police de la pensée… voici donc la mise au pas de la rue par la police.
    Et la mise au pas administrative et préfectorale qui va avec, pour éliminer ceux que l’on accuse de ne pas assez réprimer la France périphérique.

    Comme l’écrit si bien Frédéric Lordon, Emmanuel Macron a « fait du peuple un ennemi de l’État »[1].

    Les bonnes et les mauvaises racailles

    Charles X Macron est cohérent avec lui-même : lui et son gouvernement ont toujours refusé de reconnaître la contestation nationale incarnée dans le mouvement des Gilets Jaunes. Ce n’étaient que des factieux, des chemises brunes qui voulaient renverser la République et son monarque.

    Et face au retour de la bête immonde, on ne doit bien sûr pas transiger. Bernard-Henri Lévy exhorte d’ailleurs le gouvernement, sur toutes les chaînes de télévision, à se montrer intraitable avec ces ploucs en Gilet Jaune.

    On apprend donc que les militaires de l’opération Sentinelle seront chargés désormais de la protection des bâtiments publics contre les émeutiers, ce qui libérera d’autant les « forces de l’ordre » pour la répression dans la rue. Ce qui revient donc à assimiler les Gilets Jaunes à des terroristes radicalisés et à transformer les armées en supplétifs de la police.

    Les mêmes qui nous expliquent que l’armée ne pouvait pas être employée à rétablir l’ordre républicain dans les banlieues de l’immigration entrées en sécession, n’hésitent pas à les mobiliser contre les Gilets Jaunes.

    Pour le pouvoir et ses spadassins, il y a à l’évidence les bonnes et les mauvaises racailles. Les bonnes ce sont les petits dealers dépoitraillés de Saint-Martin, les émeutiers de Grenoble ou les black blocks. Les mauvaises, ce sont ces « salauds de pauvres [2]» qui manifestent en gilet jaune.

    Une fuite en avant aussi préoccupante que dérisoire

    En faisant donner la troupe, Charles X Macron, adopte une attitude de défi et de fuite en avant particulièrement inquiétante. Mais aussi dérisoire. Car la réalité politique et sociale de la France lui échappe néanmoins, comme lui échappe celle de l’Europe. Comme échappait au roi Charles X, la France de 1830.

    Car les rodomontades ministérielles devant les caméras ne parviennent pas à masquer qu’Emmanuel Macron accumule échecs sur échecs depuis l’été 2018.

    • Une affaire Benalla qui n’en finit pas de se rapprocher de lui…
    • Un Grand Débat et une Lettre aux Européens qui font flop et qui ne séduisent que l’électorat LREM…
    • Des revendications portées par les Gilets Jaunes que continuent de soutenir deux Français sur trois…
    • Une conjoncture atone, une insécurité et des violences anticatholiques qui explosent…
    • Et surtout le fait qu’Emmanuel Macron concentre désormais sur sa personne une haine inexpiable.

    Macron dans les pas de Charles X ?

    Comme hier Charles X Emmanuel Macron n’incarne pas l’avenir mais le passé : nous vivons en effet la fin du rêve mondialiste unipolaire et la crise du modèle néo-libéral qui apporte le chaos partout. Crise qui explique la révolte des peuples qui en ont assez de voir les usines qui ferment, le porte-monnaie qui se vide et les mosquées qui s’ouvrent, pour reprendre la formule lapidaire de Philippe de Villiers[3]. Des peuples qui rejettent partout leurs oligarchies xénocratiques[4].

    Emmanuel Macron se raccroche à l’illusion que la propagande médiatique, les coups de matraque et les gaz lacrymogènes pourront empêcher l’éclosion du monde polycentrique qui vient et la libération des peuples qui va avec.

    Comme Charles X pensait disperser les émeutiers à coup de sabre.

    Certes, Emmanuel Macron peut se retrancher derrière les institutions de la 5e république comme hier les barons voleurs se réfugiaient dans leurs donjons.

    Mais on n’arrête pas l’histoire qui vient.

    Michel Geoffroy 22/03/2019

    [1] Frédéric Lordon lettre ouverte à E.Macron lue le 14 mars 2019 à la Bourse du Travail

    [2] Par référence à une célèbre réplique de Jean Gabin dans le film de Claude Autant-Lara « la Traversée de Paris »

    [3] Entretien sur TV Libertés du 16 mars 2019

    [4] Selon l’expression de Yannick Jaffré

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-charles-x-fait-donner-la-troupe/

  • Le mouvement s'essoufle ......qu'ils disent

  • KOSOVO : L’EXEMPLE A NE PAS SUIVRE

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Mercredi 20 mars dernier, il y a quelques jours, cela faisait 20 ans que les premières bombes  américaines et celles des  pays membres de l’OTAN dont, hélas, celles de la  France, tombaient sur la Serbie et sa province du Sud, le Kosovo.

    La Serbie fut notre alliée pendant la Grande guerre, il n’y a qu’à comptabiliser le nombre d’avenues Pierre Ier de Serbie qui existent dans certaines villes de France et de Navarre. Ces raids de bombardement qui durèrent pendant près de 80 jours, aboutirent à déposséder ce pays de sa province historique, le Kosovo, majoritairement peuplée d’Albanais, suite à un très fort différenciel de natalité  et à une sournoise et massive immigration. (Noter qu’Il y a aussi des Albanais en Macédoine qui constituent environ un quart de la population, ce quin’est pas sans poser des problèmes de cohabitation.) Et en plus, ce 20 mars coïncida avec la confirmation de la condamnation, par la Cour pénale internationale de La Haye, du leader des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à la détention perpétuelle.

    Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures », si l’on compare son sort avec celui d’Hashim Thaçi, le leader des musulmans kosovars ? Que l’ex-Président de la Républika SRPSKA de Bosnie, Karadzic, ait une responsabilité dans le massacre de Srebrenica en compagnie de son chef militaire d’alors, le général Mladic, c’est plus que probable. (Au fait, que faisaient les troupiers de l’ONU, notamment Hollandais, qui étaient sur place ? Rien, rien, comme d’ailleurs ceux stationnés dans les années 1990 au Rwanda, ni comme les militaires français qui, le 5 juillet 1962 à Oran, restèrent l’arme aux pieds pendant la chasse aux Pieds noirs.) Mais ceci est une autre histoire.

    Thaçi aussi coupable que Milosevic ou Karadzic

    Il y a une Injustice dans le traitement de ces deux personnalités, à tout le moins manque de symétrie judiciaire, car le Président Hashim Thaçi du Kosovo, cet Etat bidon, Etat mafieux, est passé au travers des mailles des filets onusiens et otanien. (Kosovo, un « Etat » toutefois reconnu par une centaine de pays, - dont la France, toujours à la pointe d’une mauvaise action diplomatique, mais pas par l’Espagne, et on la comprend avec son problème catalan !). 

    Le chef de « l’Etat » kosovar est à tout le moins, le responsable présumé d’une entreprise de nature « criminelle ». Ce n’est pas moi qui le dis mais, notamment, la Suissesse Carla del Ponte, procureur général au TPIY, le tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie, dans différents rapports adressés aux Nations unies. Elle y dénonça, en son temps, notamment les trafics d’organes et les prélèvements de sang effectués contre leur volonté sur des prisonniers serbes, miliciens ou civils. Le chef de l’UCK ne pouvait pas ne pas être au courant de ces actes « délictueux », pour rester correct. L’UCK d’Hashim Thaçi, était une organisation terroriste notamment soutenue par nos « bons » amis et alliés Allemands, qui luttait contre les Serbes pour arracher « leur » province à la domination de Belgrade. Les alliés pensèrent qu’il aurait été trop énorme de rattacher directement le Kosovo à l’Albanie voisine, alors ils préférèrent créer un Etat fantoche pour une période, sans doute transitoire. Les masques sont tombés et 20 ans après ce dépeçage, - le Monténégro se sépara aussi de la Serbie, faisant de ce pays une contrée sans débouché maritime -, la minorité serbe qui est restée, ne survit dans ses enclaves que grâce à la protection onusienne et à l’action désintéressée d’associations caritatives. On sait que le berceau de la nation serbe est niché ici, dans ce Kosovo, - pensons à la bataille perdue  de « Kosovo Polje » en 1389 -, majoritairement peuplé d’une population d’origine ethnique albanaise.

    Le « 9-3 », un Kosovo français ?

    Soudainement, en évoquant le Kosovo, je pense à notre Île de France, - allez savoir pourquoi ? -, et, notamment, à la basilique de Saint-Denis où reposent les restes de certains de nos monarques, basilique nichée au cœur d’un département, le « 9-3 », en voie d’islamisation définitive. La Serbie cogne à la porte de l’Union européenne et, un comble, à celle de l’OTAN qui tua, bon an, mal an, un grand nombre de civils innocents. Saluons tout de même au passage, une fois n’est pas coutume, la décision prise à l’époque, par Jacques Chirac, qui ne voulut pas que nos aviateurs bombardent Belgrade.

    Où en sommes-nous en cette période anniversaire ? Le Kosovo est perdu pour la Serbie, c’est clair. Mais il y a au nord la poche de Mitroviça, peuplée à 100 % de Serbes. Les présidents des deux pays se sont discrètement rencontrés pour discuter d’un éventuel partage territorial : un Kosovo amputé de Mitroviça  en échange de l’abandon de toute idée de souveraineté par la Serbie sur le Kosovo, et d’une vallée limitrophe peuplée d’une minorité musulmane. Et cet artificiel Kosovo n’ayant aucune capacité à vivre réellement en autonomie pourrait, à terme, se rattacher à l’Albanie qui, confidentiellement, ne souhaite que ça, réalisant ainsi son rêve de « Grande Albanie ». Le salaire immérité de son adhésion à l’Alliance atlantique ? D’ailleurs, les sentiments des populations, s’expriment par drapeaux interposés : les Kosovars n’arborent que très rarement l’emblème artificiel concocté par les instances mondialistes pour leur pays, mais carrément l’aigle noir à deux têtes sur fond rouge, les couleurs  de Tirana. Mais il y a un « hic » à cette solution qui serait, somme toute, de nature in fine, à pacifier un conflit territorial sans fin au cœur des Balkans : la sacrosainte Intangibilité des frontières. Pourtant, l’ex-URSS a bien éclaté en 1991, comme l’ex-Yougoslavie elle-même, sans oublier l’ancienne Tchécoslovaquie.  

    Comme d’ailleurs, en Afrique, le Soudan à qui a été arraché le  Sud chrétien et animiste, surtout pétrolier !, et l’Erythrée à l’Ethiopie. Et qui peut nous dire si demain, le Royaume-Uni ne sera pas désuni sous l’impact d’un « Brexit » dur, entrainant alors l’Ecosse dans la sécession ? Les Europhiles nous disent que le nationalisme « c’est la guerre ». La guerre, ce sont de mauvais traités qui la préparent. Est-il utile de rappeler que pour le second conflit mondial, tout partit des Sudètes, cette région peuplée à 100 % d’Allemands, qui « enveloppait » la Tchécoslovaquie, et de l’invraisemblable poche de Dantzig ? Sans oublier que le traité de Trianon amputa la Hongrie de l’ex-Empire austro-hongrois, d’au moins 50 % de son territoire ? Ceci donnant d’ailleurs l’occasion à Viktor Orban, de proposer la nationalité magyare à toutes les minorités hongroises vivant « hors de ses murs », en Slovaquie, Voïvodine et Roumanie. Même les pacifiques contrées comme l’Autriche et l’Italie vivent, parfois, une « guerre des nerfs » à propos du Sud-Tyrol pour les uns, du Haut Adige pour les autres, un même territoire germanophone. Pour ne pas déterrer la hache de guerre avec la défunte Italie fasciste, De Gaulle, si prompt plus tard à renier l’Algérie française mais à agiter les passions souverainistes au Québec, refusa d’annexer le Val d’Aoste, pourtant francophone à l’époque, pour préserver l’entente future avec Rome. Alors oui, « les mauvaises paix préparent les bonnes guerres ». Mais de nos jours, à tout le moins chez nous, dans cette partie encore « civilisée » de l’Occident européen, il ne serait pas utile de modifier la géographie politique, - oublions les querelles linguistiques de nos voisins belges et autres -, alors que des hordes étrangères, inassimilables par leur nombre, se ruent sur nos frontières, à l’exception notable désormais, de notre sœur latine, et de la Hongrie.

    Les Etats-Unis vont nous « larguer » ? Tant mieux !

    Les Etats-Unis, leader de la coalition qui détruisit l’intégrité territoriale de la Serbie, semblent changer de cap sous la houlette de Donald Trump. Ils s’éloignent et oublient apparemment, leur tropisme européen*, pour se concentrer sur leur traditionnelle « chasse gardée », l’Amérique latine. Parallèlement, ils regardent de plus en plus vers le Pacifique. Raison de plus pour les nationalistes, patriotes, identitaires et autres « lépreux » européens que nous sommes, de se concentrer sur l’essentiel, en oubliant des querelles de frontières dépassées… L’essentiel ? La sauvegarde de nos populations, la conservation de notre exceptionnel patrimoine civilisationnel, contre une envahissante immigration incontrôlée, majoritairement afro-musulmane, encouragée par une pseudo élite masochiste, trahissant sa pourtant traditionnelle  mission de conductrice de peuples.

    L’occasion pour les pays qui le veulent et le peuvent, de se grouper pour assurer une défense commune indépendante.

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  • Le Havre : un test intéressant pour LR et Laurent Wauquiez

    Le Havre : un test intéressant pour LR et Laurent Wauquiez

    Empêtré dans une affaire sordide, le maire du Havre a donc démissionné. Il semble que le successeur d’Edouard Philippe ait pris sa décision après avoir rencontré discrètement le Premier ministre et alors que la presse se rend compte que tout le monde semblait bien informé des moeurs délirantes du maire :

    “C’était un secret de polichinelle”.

    “J’ai coupé nos relations pourtant très fortes il y a plusieurs mois, quand j’ai été informée du phénomène. Je n’ai pas été destinataire des photos, mais je me suis rendue compte qu’elles avaient été envoyées à plusieurs dizaines de femmes.”

    “Certaines élues ont reçu les photos, mais ont préféré se taire. Certaines par peur de perdre leur fonction, d’autres parce qu’elles l’avaient caché à leurs proches… D’autres encore par peur de représailles et parce qu’elles étaient dans des situations fragiles.”

    Une ancienne salariée a expliqué avoir quitté son emploi notamment en raison “de l’ambiance hyper-sexualisée qui régnait à l’hôtel de ville.

    En février dernier, Edouard Philippe déclarait à la presse :

    Je n’ignore rien de ce qui se passe au Havre“.

    On le saura. En attendant, il faut trouver une nouveau maire. Ce n’est ni lors du conseil municipal prévu lundi 25 mars, ni lors du conseil communautaire inscrit à l’agenda du mercredi suivant, que le nom du remplaçant de Luc Lemonnier sera connu.

    Le premier adjoint, Jean-Baptiste Gastinne, qui assure l’intérim, est d’ores et déjà officiellement candidat à cette élection. Ancien membre du Parti chrétien démocrate et proche de la Manif pour tous, il pourrait toutefois ne pas faire l’unanimité au sein de la majorité. Que va décider Laurent Wauquiez ?