Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2038

  • Procès Dettinger, la république des deux poids deux mesures

    dettinger-9304-p3-boxe-600x401.jpg

    Imperceptiblement, mais sûrement, le gouvernement Macron est en train de prendre une vilaine tournure. Le pouvoir macronien est en passe de devenir le plus répressif de toute la Ve République, aussi bien au niveau de la répression physique qu’au niveau pénal.

    Déjà, en trois mois de troubles, 8 400 personnes ont été interpellées, 7 500 placées en garde à vue, 1 800 ont été condamnées, 1 300 sont passées en comparutions immédiates, et 316 ont été placées sous mandat de dépôt. Beau tableau de chasse. Certes, nous sommes dans un Etat de droit, aime-t-on à nous rappeler, mais les nombreux mutilés à vie ne sont pas une affabulation.

    Dernier exemple de la répression judiciaire particulièrement sévère qui frappe ceux qui demandent à vivre décemment dans leur pays, et exemple également de la collusion entre politique et judiciaire, la peine d’un an de prison ferme infligée à l’ex-boxeur Christophe Dettinger, qui devra également verser 2 000 et 3 000 euros à ses « victimes » casquées et harnachées.

    Selon sa déclaration : « On s’est fait gazer à bout portant. Quand je relève la tête, je vois des matraques, plusieurs gendarmes qui frappent des Gilets jaunes, bam-bam-bam. En face de moi, il y a une dame au sol, un gendarme lui met un coup de pied, il a la matraque levée, c’est là que c’est parti. Quand je vois une injustice, j’y vais, je peux pas faire autrement. » Une déclaration qu’il a ainsi complétée : « En voulant empêcher une injustice, j’en ai créé une autre. Quand je me revois frapper ce gendarme, j’ai honte. Je regrette tous mes gestes. » Des regrets que ne semble pas partager l’une de ses victimes : « La première personne à qui je mets des coups de matraque, déclara-t-elle au tribunal, c’est M. Dettinger. Avant, j’avais seulement fait usage de la gazeuse à main. »

    Ce qui n’a pas plu à nos dirigeants dans cette affaire, c’est son aspect symbolique : un homme seul et non armé, qui a perdu patience, et qui prend le dessus sur des professionnels de la répression. Voilà qui est inacceptable.

    Ce qui est acceptable en revanche, ou du moins légèrement condamnable, c’est l’attaque autrement plus grave perpétrée le 18 mai 2016 quai de Valmy contre deux policiers par des membres de l’extrême gauche. Leur véhicule avait été incendié alors qu’ils étaient à bord, on avait tenté de les empêcher d’en sortir, et on les avait attaqués à la barre de fer quand ils y parvinrent. Cette attaque préméditée avec intention de tuer avait été perpétrée en bande, une bande dont faisait partie Antonin Bernanos, arrière-petit-fils de l’écrivain. Le militant avait été condamné en septembre 2017 à cinq ans de prison, dont deux avec sursis ; libéré un an plus tard, il a participé à plusieurs manifestations des Gilets jaunes dans les rangs des antifas, et a été interpellé pour violences le 19 janvier dernier.

    Xavier Darc

    Article paru dans Présent daté du 15 février 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Chômage : une baisse en trompe-l’œil.

    le-parti-de-la-france.jpg
    Jean-François Touzé,
    membre du Bureau du Parti de la France
    Ce devrait être une bonne nouvelle. Elle n'en a que l'apparence.
    Annoncée avec tambours et trompettes par la ministre du travail Muriel Pénicaud le 14 février, la baisse de 1,1 % du chômage au quatrième trimestre 2018 (mais qui, à part le gouvernement peut bien se réjouir que la France connaisse encore un taux de chômage à 8,8 %, ce qui la place au quatrième rang des pays européens les plus touchés, derrière la Grèce, l'Espagne et l’Italie ?), relève du trompe-l’œil et ne saurait malheureusement s'inscrire dans un processus durable d'inversion d'une courbe qui risque de repartir très vite à la hausse.
    Outre les habituelles manipulations statistiques destinées à masquer la réalité des chiffres (stages, formation, radiations) et l'effet mécanique du vieillissement de la population qui, conduisant chaque année un nombre croissant de Français à faire valoir leurs droits à la retraite, les soustrait de facto de la vie active et donc des risques de perte d’emploi, les signes du caractère éphémère de cette embellie se multiplient dans un contexte international dégradé.
    • Entrée attendue en récession des États-Unis où la consommation vient de reculer de 1,2 % au mois de décembre, en pleine période de Noël et où les défauts de remboursement d'emprunts, en particulier automobiles, explosent (on se souvient que les défaillances de crédits furent l'un des signes précurseurs de la crise de 2008) ; celle, avérée, même si elle n'est pas reconnue officiellement malgré deux trimestres de croissance négative ou nulle, d’Allemagne où, là encore, la consommation des ménages s'est effondrée fin 2018 et dont les exportations ne cessent de reculer ; ralentissement de la croissance chinoise. Autres indicateurs toujours significatifs de l'activité, le repli alarmant des ventes d’automobiles en Europe (-4,6 % sur un an) et l'effondrement de la production industrielle des dix-neuf pays de la zone euro qui touche son plancher le plus bas depuis dix ans.
    • Incertitudes géopolitiques planétaires, guerre commerciale voulue par les États-Unis, interrogations liées au Brexit.
    En France aussi la consommation enregistre une stagnation qui pourrait, même si la croissance reste pour le moment positive, se transformer rapidement en net fléchissement au moment où l'on apprend que les prix des produits de première nécessité ont connu une hausse de 3,4 % en supermarché et de 4 % en hypermarché entre le 26 janvier et le 9 février (en deux semaines donc). Les achats en biens ont, quant à eux, reculé de 1,5 % à la fin de l’année, tandis que le moral des entrepreneurs ne cesse de baisser, que leurs intentions d'investissement accusent un net refroidissement et que le nombre de défaillances d'entreprises repart à la hausse après trois ans d'accalmie (+2,2 % au second semestre). Sans compter, même si le poids macroéconomique en reste relativement léger (- 0,1 % sur la croissance au quatrième trimestre selon l'INSEE, c’est-à-dire un peu plus de 2 milliards d'euros tout de même), l'effet Gilets jaunes sur les commerces et les petites entreprises (entre -30 % et -60 % de chiffre d’affaires, 72 000 emplois partiels menacés). Autant de tendances lourdes que ne saurait compenser, au-delà d'un certain effet d'aubaine, la prime d'activité promise par Macron et prochainement versée par les entreprises qui le pourront, pas plus que les 11 milliards réinjectés dans l’économie ne pourront faire oublier l’augmentation des taxes et des prélèvements obligatoires. D'autant moins que ces 11 milliards seront au final payés par le contribuable, d'une manière ou d’une autre.
    Pour le Parti de la France, le retour à l'emploi passe par une vaste politique volontariste consistant à la fois à :
    • Relancer la consommation par un relèvement du pouvoir d'achat (ce qui suppose une baisse réelle de la pression fiscale et donc une réduction drastique des dépenses publiques hors devoirs régaliens de l'État).
    • Rétablir la confiance des Français et des entrepreneurs par un retour à la cohésion nationale, à la compétitivité française et au patriotisme économique.
    • Agir dans le sens d'une protection des marchés européens couplée à une ambition stratégique de conquête commerciale et de réindustrialisation.
    • Permettre l'adaptation de nos formations professionnelles aux réalités de l’emploi pour affronter le défi « Offre/Demande ».
    Mitterrand disait que contre le chômage, on avait tout essayé… Tout ? Sauf la voie nationale.
     

    Lire la suite

  • Zoom avec Michel Drac : l’insurrection dans l’impasse !

    L’écrivain et blogueur à succès Michel Drac livrera une brillante analyse sur les profonds changements qui secouent la société française. Il évoquera la mutation du paysage politique en cours et à venir, la révolte des Gilets Jaunes qu’il qualifie d’impasse et la peur grandissante des élites.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-avec-michel-drac-linsurrection-dans-limpasse

  • Éric Zemmour: « La Ligue du LOL ou Tartuffe chez les bien-pensants

    2055502675.jpg

    1974703160.jpgCHRONIQUE - Les journalistes qui hier encore dénonçaient sans se lasser les « dérapages » des méchants et des « réacs » étaient aussi des adolescents vulgaires et paillards De l'excellent Zemmour. Lisez !.(Figaro Magazine du 15.02). LFAR

    Il est toujours amusant de surprendre Monsieur le curé au bordel. Toujours réjouissant de révéler au grand jour l'hypocrisie de Tartuffe. Alors, quand on attrape la main dans le sac, ou plutôt la main dans le réseau, toute une bande de journalistes de Libération, des Inrocks, de Télérama, ou encore de Slate, et que l'on révèle leurs turpitudes sur le net au sein d'une stupide «Ligue du LOL»qui accumulait grivoiseries, blagues salaces, montages pornographiques, insultes, on ne peut s'empêcher d'en rire. Se moquer de ces donneurs de leçons de morale, de ceux qui hier encore dénonçaient sans se lasser les «dérapages» des méchants et des «porteurs de haine», des «réacs», des «homophobes», des «islamophobes», des «phallocrates», ou encore de «ceux qui faisaient le jeu du Front national». Ils avaient donc deux visages, nos censeurs, qui étaient aussi des adolescents vulgaires et paillards.

    Philippe Muray avait dit en parlant d'eux qu'ils ne dérapaient jamais puisqu'ils étaient la glace. La glace a fondu et les a engloutis. On se souvient de Mehdi Meklat, du Bondy Blog , encensé par tous les bien-pensants de France Inter avant qu'on découvre les réflexions antisémites qu'il proférait sous un pseudonyme. L'élu Vert Denis Baupin s'affichait, lui, avec du rouge à lèvres au nom du féminisme avant d'être dénoncé par ses collègues de parti pour « harcèlement sexuel ».

    Tartuffe est éternel. Tartuffe est plus que jamais notre contemporain. Les Tartuffe, au temps de Molière, se servaient des préceptes de la religion pour imposer leur pouvoir et assouvir leurs désirs. Raymond Aron nous a appris qu'il pouvait y avoir des religions séculières qui, tel le communisme, avaient la même logique et répondaient aux mêmes besoins psychologiques. Les anciens marxistes désillusionnés sont devenus antiracistes, féministes, adeptes sourcilleux de la théorie du genre. Une autre religion séculière, qui répond aux mêmes logiques totalitaires pour «changer l'homme» et l'imposer par la force.

    Mais l'homme ne peut pas changer. L'homme a une face sombre et une face lumineuse. La virilité se construit par l'opposition au féminin, à la mère, et cette construction n'est pas toujours très distinguée. Il faut canaliser cette face sombre, la civiliser, l'encadrer. Mais si on veut l'éradiquer, elle explose ailleurs, avec d'autant plus de violence qu'elle a été niée. Au temps du communisme, en URSS, les Soviétiques se réunissaient à la cuisine, seul endroit où il n'y avait pas de micro, pour dire tout le mal qu'ils pensaient du régime. L'anonymat sur le net est la cuisine de notre régime totalitaire féministe et antiraciste. Les jeunes hommes peuvent retrouver une solidarité virile qui leur a été interdite dans leur adolescence, diabolisée qu'elle est par une société où règne la terreur féministe.

    Déjà, les milices LGBT se ruent sur les malfaisants de la «Ligue du LOL». Mis à pied par leurs journaux, ils sont vilipendés et cloués au pilori. Comme dans les procès de Moscou, les coupables s'accusent et battent leur coulpe, au nom des grands principes qu'ils ont bafoués. Les procureurs d'hier sont devenus des victimes. La révolution mange toujours ses enfants.   

    Eric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/16/societe-medias-eric-zemmour-la-ligue-du-lol-ou-tartuffe-ch-6129108.html

  • Alain Juppé, champion des mauvais buzz

    Capture-16.png

    Pendant trois jours, il a été en tête, champion du buzz. Quelle revanche pour ce mal-aimé, cet éternel second ! Mais dès qu’on regarde derrière les éloges plus ou moins sincères de ses derniers partisans ou de ses nouveaux adoptants (Richard Ferrand) et les « bons débarras » à peine voilés des LR de la génération Wauquiez (Aurélien Pradié), le bilan de ce buzz est assez accablant pour le maire de Bordeaux. En dehors des considérations politiques sur les renvois d’ascenseur entre Macronie et Juppéie, plusieurs réalités ont fait le buzz.

    D’abord, en cette période où le grand débat a remis sur la table les cumuls de rémunérations des anciens Présidents qui siègent au Conseil constitutionnel, l’arrivée d’Alain Juppé, quittant un traitement de 3.694 euros bruts en tant que maire de Bordeaux (mais qui grimpait à 8.435 euros avec la présidence de Bordeaux Métropole) pour accéder à un 13.300 euros nets auquel il pourra ajouter ses multiples retraites, sans écrêtement ni limite, ne redore ni son blason ni celui du pouvoir. L’Obs a calculé qu’il devrait toucher plus de 23.000 euros mensuels. De quoi rivaliser avec son compagnon de route Jacques Toubon, dont les 30.000 euros ont été révélés le mois dernier.

    Ensuite, bien des internautes sont revenus sur sa double condamnation, en première instance puis en appel, pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, beaucoup faisant remarquer que cela posait question pour siéger dans l’une des plus hautes juridictions françaises.

    Justement, quand on se souvient du buzz qu’avait déjà suscité cette condamnation en appel et son retrait de la vie politique, très provisoire, on se rend compte que la carrière d’Alain Juppé a été une succession de mauvais buzz sanctionnant une série constante de sorties, de départs, de défaites. Passée la consécration de Matignon en 1995, il enchaîna :
    – le naufrage du septennat de Jacques Chirac, avec son plan et son « droit dans mes bottes » qui déclencha le mouvement social de décembre 1995 et une paralysie du pays pendant un mois ;
    – la dissolution ratée de juin 1997 ;
    – la condamnation de 2004 ;
    – sa défaite personnelle aux législatives de 2007 dans sa circonscription de Bordeaux centre et sa démission du gouvernement au bout d’un mois ;
    – l’humiliation de la primaire en novembre 2016 ;
    – ses hésitations et son incapacité à évincer François Fillon en mars 2017 après l’affaire Pénélope ;
    – et, donc, couronnement de ces départs ou de ces renoncements aigris, cette entrée au Conseil constitutionnel.

    Qu’Alain Juppé déplore, aujourd’hui, un climat délétère s’explique peut-être aussi par une déception devant cette constance dans l’inaccomplissement.

    Quant à ses 25 ans à Bordeaux, qui sont d’ordinaire placés dans l’autre plateau de la balance, l’arrêt sur image de cet hiver 2019, avec un centre-ville boboïsé assiégé par des milliers de gilets jaunes manifestant systématiquement devant le palais Rohan, le renvoie aussi à ses responsabilités de décideur local et national.

    Les gilets jaunes n’ont pas chassé Emmanuel Macron de son palais. Mais, avec Juppé, ils ont eu un lot de consolation. Car cette fuite dorée est quand même une fuite. L’intéressé part satisfait. Avec un mot d’aigreur comme il se doit. Constant jusqu’au bout.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/alain-juppe-champion-des-mauvais-buzz/

  • Les journalistes sont plus anarchistes de gauche qu’informateurs

    Les journalistes sont plus anarchistes de gauche qu’informateurs

    Selon François Foucart :

    […] comment ne pas observer que les journalistes ne sont plus crédibles quand on sait que, se voulant militants pour la justice, rebelles et insolents, ils sont plus anarchistes de gauche qu’informateurs. La ligne politique suivie, naturellement parce qu’ils ont été ainsi formés et que c’est dans leur ADN, est celle de Libé, du Monde (voire de La Croix), ou encore du JT de France 2 (« Tiens, ils n’ont pas encore fait leur numéro quotidien anti-Trump… Ah si, le voilà ! »). « Empêcher les journalistes de faire leur travail, c’est empêcher les citoyens d’être informés », dit un récent communiqué syndical de journalistes. Encore faudrait-il que l’information ne soit pas hémiplégique, partisane, orientée, mais honnête. Pas neutre, mais ouverte et libre.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-journalistes-sont-plus-anarchistes-de-gauche-quinformateurs/

  • Découvrir, lire, le numéro de février de Politique magazine et pourquoi pas ? s'y abonner ...

    220897805.jpg

    Au sommaire de ce nouveau numéro ...

    Éditorial : Une question de légitimité

    Dossier - Justice : État des lieux. 

    France - Immigration : des statistiques peu fiables 

    Monde -  Aix-la-Chapelle : un traité réchauffé

                   Chine : Les tentations maoïstes de Xi

    3520722927.jpgEt aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture 

    Sommaire du mois

    S’abonner à Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Gilets Jaunes : Un acte 14 sur fond d’anniversaire

    1) Gilets Jaunes : un acte 14 sur fond d’anniversaire

    VO : Les Gilets Jaunes ont fêté leurs 3 mois d’existence avec de nouveaux rassemblements samedi et dimanche. Si la mobilisation est revue un peu à la baisse, les participants sont plus motivés que jamais, outrés par la propagande du gouvernement…

    2) LBD 40 – GLI F4 : des armes dans le viseur

    VO : Ces acronymes barbares n’étaient pas connus il y a encore quelques mois, les LDB 40 et les GLI F4 sont devenus les ennemis publics n°1 des Gilets Jaunes. Ces armes non létales utilisées par la police pour le maintien de l’ordre ont déjà fait des dizaines de blessés…

    3) Syrie : l’Etat Islamique terrassé ?

    VO : Fin de parcours pour l’Etat Islamique. La coalition internationale est sur le point de reprendre le dernier bastion du groupe terroriste en Syrie. Une victoire territoriale qui ne signifie pourtant pas la fin de Daesh.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-14-sur-fond-danniversaire