
France et politique française - Page 2040
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Le mouvement s'essoufle ......qu'ils disent
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KOSOVO : L’EXEMPLE A NE PAS SUIVRE
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Mercredi 20 mars dernier, il y a quelques jours, cela faisait 20 ans que les premières bombes américaines et celles des pays membres de l’OTAN dont, hélas, celles de la France, tombaient sur la Serbie et sa province du Sud, le Kosovo.
La Serbie fut notre alliée pendant la Grande guerre, il n’y a qu’à comptabiliser le nombre d’avenues Pierre Ier de Serbie qui existent dans certaines villes de France et de Navarre. Ces raids de bombardement qui durèrent pendant près de 80 jours, aboutirent à déposséder ce pays de sa province historique, le Kosovo, majoritairement peuplée d’Albanais, suite à un très fort différenciel de natalité et à une sournoise et massive immigration. (Noter qu’Il y a aussi des Albanais en Macédoine qui constituent environ un quart de la population, ce quin’est pas sans poser des problèmes de cohabitation.) Et en plus, ce 20 mars coïncida avec la confirmation de la condamnation, par la Cour pénale internationale de La Haye, du leader des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à la détention perpétuelle.
Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures », si l’on compare son sort avec celui d’Hashim Thaçi, le leader des musulmans kosovars ? Que l’ex-Président de la Républika SRPSKA de Bosnie, Karadzic, ait une responsabilité dans le massacre de Srebrenica en compagnie de son chef militaire d’alors, le général Mladic, c’est plus que probable. (Au fait, que faisaient les troupiers de l’ONU, notamment Hollandais, qui étaient sur place ? Rien, rien, comme d’ailleurs ceux stationnés dans les années 1990 au Rwanda, ni comme les militaires français qui, le 5 juillet 1962 à Oran, restèrent l’arme aux pieds pendant la chasse aux Pieds noirs.) Mais ceci est une autre histoire.
Thaçi aussi coupable que Milosevic ou Karadzic
Il y a une Injustice dans le traitement de ces deux personnalités, à tout le moins manque de symétrie judiciaire, car le Président Hashim Thaçi du Kosovo, cet Etat bidon, Etat mafieux, est passé au travers des mailles des filets onusiens et otanien. (Kosovo, un « Etat » toutefois reconnu par une centaine de pays, - dont la France, toujours à la pointe d’une mauvaise action diplomatique, mais pas par l’Espagne, et on la comprend avec son problème catalan !).
Le chef de « l’Etat » kosovar est à tout le moins, le responsable présumé d’une entreprise de nature « criminelle ». Ce n’est pas moi qui le dis mais, notamment, la Suissesse Carla del Ponte, procureur général au TPIY, le tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie, dans différents rapports adressés aux Nations unies. Elle y dénonça, en son temps, notamment les trafics d’organes et les prélèvements de sang effectués contre leur volonté sur des prisonniers serbes, miliciens ou civils. Le chef de l’UCK ne pouvait pas ne pas être au courant de ces actes « délictueux », pour rester correct. L’UCK d’Hashim Thaçi, était une organisation terroriste notamment soutenue par nos « bons » amis et alliés Allemands, qui luttait contre les Serbes pour arracher « leur » province à la domination de Belgrade. Les alliés pensèrent qu’il aurait été trop énorme de rattacher directement le Kosovo à l’Albanie voisine, alors ils préférèrent créer un Etat fantoche pour une période, sans doute transitoire. Les masques sont tombés et 20 ans après ce dépeçage, - le Monténégro se sépara aussi de la Serbie, faisant de ce pays une contrée sans débouché maritime -, la minorité serbe qui est restée, ne survit dans ses enclaves que grâce à la protection onusienne et à l’action désintéressée d’associations caritatives. On sait que le berceau de la nation serbe est niché ici, dans ce Kosovo, - pensons à la bataille perdue de « Kosovo Polje » en 1389 -, majoritairement peuplé d’une population d’origine ethnique albanaise.
Le « 9-3 », un Kosovo français ?
Soudainement, en évoquant le Kosovo, je pense à notre Île de France, - allez savoir pourquoi ? -, et, notamment, à la basilique de Saint-Denis où reposent les restes de certains de nos monarques, basilique nichée au cœur d’un département, le « 9-3 », en voie d’islamisation définitive. La Serbie cogne à la porte de l’Union européenne et, un comble, à celle de l’OTAN qui tua, bon an, mal an, un grand nombre de civils innocents. Saluons tout de même au passage, une fois n’est pas coutume, la décision prise à l’époque, par Jacques Chirac, qui ne voulut pas que nos aviateurs bombardent Belgrade.
Où en sommes-nous en cette période anniversaire ? Le Kosovo est perdu pour la Serbie, c’est clair. Mais il y a au nord la poche de Mitroviça, peuplée à 100 % de Serbes. Les présidents des deux pays se sont discrètement rencontrés pour discuter d’un éventuel partage territorial : un Kosovo amputé de Mitroviça en échange de l’abandon de toute idée de souveraineté par la Serbie sur le Kosovo, et d’une vallée limitrophe peuplée d’une minorité musulmane. Et cet artificiel Kosovo n’ayant aucune capacité à vivre réellement en autonomie pourrait, à terme, se rattacher à l’Albanie qui, confidentiellement, ne souhaite que ça, réalisant ainsi son rêve de « Grande Albanie ». Le salaire immérité de son adhésion à l’Alliance atlantique ? D’ailleurs, les sentiments des populations, s’expriment par drapeaux interposés : les Kosovars n’arborent que très rarement l’emblème artificiel concocté par les instances mondialistes pour leur pays, mais carrément l’aigle noir à deux têtes sur fond rouge, les couleurs de Tirana. Mais il y a un « hic » à cette solution qui serait, somme toute, de nature in fine, à pacifier un conflit territorial sans fin au cœur des Balkans : la sacrosainte Intangibilité des frontières. Pourtant, l’ex-URSS a bien éclaté en 1991, comme l’ex-Yougoslavie elle-même, sans oublier l’ancienne Tchécoslovaquie.
Comme d’ailleurs, en Afrique, le Soudan à qui a été arraché le Sud chrétien et animiste, surtout pétrolier !, et l’Erythrée à l’Ethiopie. Et qui peut nous dire si demain, le Royaume-Uni ne sera pas désuni sous l’impact d’un « Brexit » dur, entrainant alors l’Ecosse dans la sécession ? Les Europhiles nous disent que le nationalisme « c’est la guerre ». La guerre, ce sont de mauvais traités qui la préparent. Est-il utile de rappeler que pour le second conflit mondial, tout partit des Sudètes, cette région peuplée à 100 % d’Allemands, qui « enveloppait » la Tchécoslovaquie, et de l’invraisemblable poche de Dantzig ? Sans oublier que le traité de Trianon amputa la Hongrie de l’ex-Empire austro-hongrois, d’au moins 50 % de son territoire ? Ceci donnant d’ailleurs l’occasion à Viktor Orban, de proposer la nationalité magyare à toutes les minorités hongroises vivant « hors de ses murs », en Slovaquie, Voïvodine et Roumanie. Même les pacifiques contrées comme l’Autriche et l’Italie vivent, parfois, une « guerre des nerfs » à propos du Sud-Tyrol pour les uns, du Haut Adige pour les autres, un même territoire germanophone. Pour ne pas déterrer la hache de guerre avec la défunte Italie fasciste, De Gaulle, si prompt plus tard à renier l’Algérie française mais à agiter les passions souverainistes au Québec, refusa d’annexer le Val d’Aoste, pourtant francophone à l’époque, pour préserver l’entente future avec Rome. Alors oui, « les mauvaises paix préparent les bonnes guerres ». Mais de nos jours, à tout le moins chez nous, dans cette partie encore « civilisée » de l’Occident européen, il ne serait pas utile de modifier la géographie politique, - oublions les querelles linguistiques de nos voisins belges et autres -, alors que des hordes étrangères, inassimilables par leur nombre, se ruent sur nos frontières, à l’exception notable désormais, de notre sœur latine, et de la Hongrie.
Les Etats-Unis vont nous « larguer » ? Tant mieux !
Les Etats-Unis, leader de la coalition qui détruisit l’intégrité territoriale de la Serbie, semblent changer de cap sous la houlette de Donald Trump. Ils s’éloignent et oublient apparemment, leur tropisme européen*, pour se concentrer sur leur traditionnelle « chasse gardée », l’Amérique latine. Parallèlement, ils regardent de plus en plus vers le Pacifique. Raison de plus pour les nationalistes, patriotes, identitaires et autres « lépreux » européens que nous sommes, de se concentrer sur l’essentiel, en oubliant des querelles de frontières dépassées… L’essentiel ? La sauvegarde de nos populations, la conservation de notre exceptionnel patrimoine civilisationnel, contre une envahissante immigration incontrôlée, majoritairement afro-musulmane, encouragée par une pseudo élite masochiste, trahissant sa pourtant traditionnelle mission de conductrice de peuples.
* L’occasion pour les pays qui le veulent et le peuvent, de se grouper pour assurer une défense commune indépendante.
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Le Havre : un test intéressant pour LR et Laurent Wauquiez
Empêtré dans une affaire sordide, le maire du Havre a donc démissionné. Il semble que le successeur d’Edouard Philippe ait pris sa décision après avoir rencontré discrètement le Premier ministre et alors que la presse se rend compte que tout le monde semblait bien informé des moeurs délirantes du maire :
“C’était un secret de polichinelle”.
“J’ai coupé nos relations pourtant très fortes il y a plusieurs mois, quand j’ai été informée du phénomène. Je n’ai pas été destinataire des photos, mais je me suis rendue compte qu’elles avaient été envoyées à plusieurs dizaines de femmes.”
“Certaines élues ont reçu les photos, mais ont préféré se taire. Certaines par peur de perdre leur fonction, d’autres parce qu’elles l’avaient caché à leurs proches… D’autres encore par peur de représailles et parce qu’elles étaient dans des situations fragiles.”
Une ancienne salariée a expliqué avoir quitté son emploi notamment en raison “de l’ambiance hyper-sexualisée“ qui régnait à l’hôtel de ville.
En février dernier, Edouard Philippe déclarait à la presse :
“Je n’ignore rien de ce qui se passe au Havre“.
On le saura. En attendant, il faut trouver une nouveau maire. Ce n’est ni lors du conseil municipal prévu lundi 25 mars, ni lors du conseil communautaire inscrit à l’agenda du mercredi suivant, que le nom du remplaçant de Luc Lemonnier sera connu.
Le premier adjoint, Jean-Baptiste Gastinne, qui assure l’intérim, est d’ores et déjà officiellement candidat à cette élection. Ancien membre du Parti chrétien démocrate et proche de la Manif pour tous, il pourrait toutefois ne pas faire l’unanimité au sein de la majorité. Que va décider Laurent Wauquiez ?
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Les leçons à tirer de l’assassinat raciste manqué de peu à Milan
Bernard Plouvier
On imagine que tous les chefs de famille, que toutes les mères européennes autochtones connaissent l’information : le 20 mars, un « Italien » nommé Ousseynou Sy (en réalité un immigré sénégalais) a voulu immoler 51 enfants italiens, en mettant le feu au car scolaire dont il était le conducteur attitré.
Prévenus, les carabiniers ont pu éteindre l’incendie, après avoir évacué les enfants avant qu’ils ne grillent, immolés au racisme de cet individu « en colère parce que des Noirs meurent lors de leur transit en Méditerranée »... un voyage que nul Européen ne leur a demandé de faire.
La première leçon à tirer de cette tentative d’assassinat raciste, qui n’a échoué que de très peu, porte sur les emplois qu’il est dangereux, voire stupide de confier à des immigrés « bizarres » : armée, police, gardiennage de prison, mais aussi tout poste les mettant en situation de dominance sur des personnes qui ne peuvent se défendre.
Comme un nombre non négligeable d’attentats racistes ou djihadistes ont été perpétrés par des immigrés qui ne posaient apparemment pas de problème – c’est-à-dire des individus sans manifestation psychiatrique évidente, non catalogués fanatique religieux ou proclamant haut et fort leur racisme anti-Blancs -, il est un devoir de précaution : celui d’interdire tout emploi sensible à « nos chers immigrés ».
Et l’on rappelle que dans de très nombreuses « démocraties » (dont la France), aucun gouvernement n’a pris l’avis de la Nation souveraine à propos de l’immigration extra-européenne qui confine à l’invasion et s’avère, année après année, de plus en plus dangereuse.
Non plus seulement par un risque de remplacement de population majoritaire – du fait d’une natalité bien supérieure à celle des Européens autochtones -, mais aussi par la multiplication des viols et des appels au meurtre de Blancs, par les attentats de mahométans et par des manifestations de racisme dirigé contre les Européens.
On parlait autrefois d’importer des travailleurs et l’on a importé la haine raciale et le Djihâd !
Une autre leçon à tirer est celle de la nécessité, pour tout Européen, de se munir d’un téléphone portable lorsqu’il s’aventure en cité riche en indésirables, pour lancer en cas d’urgence un appel au secours.
Cela s’est avéré efficace à Milan et on ne peut que féliciter les forces de l’ordre italiennes. Reste à savoir si, dans la France de MM Macron et Castaner, les policiers, surmenés à force de frapper et de mutiler du Gilet Jaune, réagiraient aussi vite et avec autant d’efficacité. Il faut l’espérer, car sinon l’on serait en droit d’imaginer que nos impôts et taxes, qui forment une charge non négligeable, sont détournés à d’autres fins que celle d’assurer la sécurité des honnêtes citoyens, raison première du Pacte social.
Que l’on exige la fermeture des téléphones portables des élèves et des étudiants durant les cours, c’est une mesure logique. Mais que l’on interdise les téléphones portables à l’école, c’est une mesure stupide dans l’état d’insécurité des populations européennes envahies de sujets à-demi fous de haine.
Une fois encore, il est urgent de consulter les peuples d’Europe sur la nécessité de poursuivre l’immigration-invasion et sur l’option inverse, celle du Grand Retour à l’envoyeur.
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Le scandaleux vote en catimini dépossédant la France de ses fleurons rentables !
Les 577 députés honorablement rémunérés sont élus pour voter des lois à la majorité. En principe, car ce que nous savons beaucoup moins, c’est que certaines lois censées améliorer notre vie et celle de la France sont votées en catimini par quelques poignées d’élus.
Ce fut le cas, le 15 mars, à 6 h 15 du matin, lorsque 45 députés sur 577 étaient restés éveillés pour voter, toute honte bue, la privatisation de sociétés en parfaite santé. Lorsqu’il était ministre de l’Économie, Emmanuel Macron avait déjà bradé une société comme Alstom Énergie à l’américain General Electric, les Chantiers navals de Saint-Nazaire aux Italiens, les ciments Lafarge aux Suisses.
Mais là, ce 15 mars au petit matin, c’est un moment clé du quinquennat Macron auquel les Français n’ont pu assister. Et nous devrions tous écrire à nos députés, qui dormaient bien tranquillement ce matin-là, pour leur demander des comptes sur leur absence. « Une honte intégrale », comme l’a écrit un « Facebooker ».
Car le résultat est là : l’Assemblée nationale a voté la loi PACTE (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), dans laquelle se cachent d’un seul coup la privatisation des Aéroports de Paris, de la Française des jeux et d’Engie, ainsi que la suppression des tarifs réglementés du gaz, la réglementation de l’assurance-vie et la modification des seuils sociaux !
Pour ce vote majeur, ils étaient… 45 sur 577. Soit 7 % des effectifs. Et, donc, 532 absents ! Il aura suffi de 27 députés En Marche ! pour valider la vente des bijoux de la famille France, 15 députés ont voté contre et 3 ont osé s’abstenir.
La démocratie française est ainsi faite que des lois primordiales sont votées en catimini par une poignée de députés qui ont attendu l’aurore pour le faire. Il est vrai que le Sénat doit encore donner son avis, mais avec la majorité massive du groupe LREM, la braderie aura bien lieu. Car il s’agit bien d’une braderie : les trois sociétés nationales sont très largement bénéficiaires et la vingtaine de milliards (dont quinze pour ADP) qui seront récoltés par l’État pour ces ventes seront vite engloutis dans la dette abyssale de 2.350 milliards.
André Bercoff, qui a consacré au vote de cette loi PACTE une partie de son émission, ce mercredi, sur Sud Radio, s’en est offusqué par un « Ni vu ni connu, je t’embrouille », puis il a interrogé Laurent Izard, l’auteur de La France vendue à la découpe, à qui il a soutenu que vendre ADP, « ce n’est pas un crime, c’est une forfaiture ». En effet, ADP, c’est effectivement la première frontière de France, une frontière qui pourrait tomber dans les mains d’une puissance étrangère. Laurent Izard a constaté qu’ADP était aussi la plus grande structure aéroportuaire du monde, que la Française des jeux, si elle n’avait pas un intérêt stratégique primordial, avait été pour l’État français extrêmement rentable, et qu’Engie était une entreprise d’approvisionnement en énergie capitale qu’il était curieux de laisser entre des mains étrangères.
Philippe Vigier, député UDI, a conclu vers six heures du matin que « cette privatisation d’ADP est une faute, et vous le constaterez vous-même. Une fois la concession accordée, jamais l’État n’aura les moyens de remettre la main sur ADP. La triste expérience des autoroutes nous a malheureusement donné raison. »
Quant à Jean-Luc Mélenchon, à cinq heures du matin, il s’était levé pour protester contre les méthodes du Parlement de « débattre à cinq heures du matin des discriminations à l’embauche, à trois heures du tarif de l’électricité et à cette heure-ci de tout ce que nous avons entendu. Tout cela est absurde. C’est une folie ! C’est certainement la forme la plus grave de dysfonctionnement de la vie du Parlement. »
Voilà où le macronisme nous conduit. Vers une perte de souveraineté qui, à petit feu, tue des siècles d’indépendance. Et ce Président voudrait que nous votions pour lui, le 26 mai ? Il rêve !
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Débat à l’Elysée ? Il n’y a pas eu de débat
Dominique Méda, chercheuse et conseillère de Benoît Hamon, a été reçue à l’Élysée, lundi 18 mars, avec la soixantaine d’intellectuels. Elle dénonce :
« Après celui avec les maires, c’était au tour des intellectuels de tomber dans le piège : car de débat il n’y en eut point ». « Comme avec les maires, le non-débat avec les intellectuels a consisté en une litanie inexorable de ‘réponses’ d’Emmanuel Macron aux questions posées par les intellectuels. Comme nous étions plus de 60, il aurait fallu pour qu’il puisse y avoir sinon un véritable échange, au moins un retour sur ce qui avait été dit par le Président, que chacun puisse vraiment se limiter à deux minutes de parole ».
Dès lors, le collège d’intellectuels réuni par le chef de l’État constituait
« le mur sur lequel le Président faisait ses balles, jouissant de la puissance de ses muscles et de la précision de ses gestes et donc de la propre expression, cent fois ressentie, de son moi ».
« Sur les questions économiques et sociales, là où il y aurait en effet pu avoir débat, c’est-à-dire discussion animée sur des solutions diverses, la porte a été systématiquement refermée.».
Pour la normalienne, le locataire de l’Élysée
« n’a pas pris la mesure de la colère sociale et du désir de justice qui traverse le pays, il n’a pas compris qu’à force de ne pas y répondre, le ressentiment s’accumule et que peu à peu, ceux qui jusqu’à maintenant se sont tus, les habitants des quartiers relégués, les allocataires de minima sociaux et les chômeurs menacés de sanctions, risquent de rejoindre la masse des premiers gilets jaunes qui se sont exprimés ».
https://www.lesalonbeige.fr/debat-a-lelysee-il-ny-a-pas-eu-de-debat/
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Marion Maréchal ouvre les portes de l’espoir en une nouvelle politique
Tandis que le gouvernement, aux abois, ne sait plus comment se sortir de la crise, tandis que les partis d’opposition cherchent, plus ou moins adroitement, à tirer leur épingle du jeu, il est une personnalité qui, sans se mettre en avant, fait doucement son chemin : c’est Marion Maréchal.
Dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Economist, la directrice de l’Institut des sciences sociales économiques et politiques déclare qu’elle reviendra certainement à la politique.
Marion Maréchal réaffirme sa volonté de faire tomber les digues entre la droite et la droite nationale, se différenciant en cela de Marine Le Pen qui qualifie, selon Le Figaro, le projet d’« union des droites » d’« arlésienne qui n’a jamais marché ». Ce qui n’est pas faux, mais il y a, de plus en plus, un décalage entre le parti LR, qui répète à l’envi son rejet d’une alliance avec le Rassemblement national, et son électorat, de plus en plus sensible à la défense d’une France souveraine, au contrôle de l’immigration, à la lutte contre l’islamisme.
Interrogée sur le « Grand Remplacement », l’ancienne députée du Vaucluse a osé affirmer que cette théorie n’était « pas absurde ». Ce concept, défendu par l’écrivain Renaud Camus, dénonce le remplacement progressif des peuples européens au profit des populations non européennes. Même pour qui doute que ce remplacement soit organisé par des mondialistes qui ont jeté les nations dans les poubelles de l’Histoire, il paraît évident qu’au train où vont les choses, les Français de souche deviendront minoritaires dans les prochaines décennies. Il faut avoir un certain courage pour le dire, alors que l’auteur des attaques contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande s’est réclamé de cette invasion pour expliquer sa tuerie.
Ce n’est pas parce qu’un forcené massacre de façon barbare près de cinquante musulmans que le problème d’une immigration massive n’existe pas. Et il ne peut que s’accentuer si l’on ne cherche pas à maîtriser l’afflux des migrants et à assimiler ceux qui sont installés en France. Il suffit de se promener dans certains quartiers pour constater que les Français d’origine européenne sont comme des étrangers dans leur propre pays… Il n’y a pas que des Zemmour pour le rappeler : François Hollande, lui-même, confiait à des journalistes : « Comment éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. » Mais c’est un sacrilège contre la pensée unique de le dire publiquement.
Marion Maréchal n’est pas pressée. Elle sait que son « conservatisme » est de plus en plus partagé par des Français, soucieux de préserver les valeurs qui ont fondé la France. Ce n’est pas pour rien qu’elle s’est réjouie, récemment, de voir François-Xavier Bellamy prendre la tête de liste LR aux élections européennes : les convergences sont évidentes entre les convictions personnelles de ce jeune philosophe et les siennes. Mais un rapprochement éventuel se heurte, pour le moment, au veto du parti LR ou, du moins, de ses principaux dirigeants.
Contrairement à une partie de la presse, qui explique que Marion Maréchal multiplie les divergences idéologiques avec Marine Le Pen, on peut penser que toutes deux, avec des méthodes différentes, défendent les mêmes valeurs. Des valeurs qui se retrouvent aussi bien dans la droite populaire et nationale que dans la droite plus traditionnelle, quand elle n’a pas vendu son âme aux idoles modernes, chez des Français qui ne croient plus en la politique, et même chez des électeurs de gauche.
Il est difficile de prévoir si Marion Maréchal jouera prochainement un rôle prépondérant. Mais il est certain qu’elle marche en éclaireur.
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Immigration : qui a dit que l’Occident était xénophobe ?
Le Pew Research Center a montré que, bien loin d’être une particularité occidentale, le désir de juguler l’immigration est commun à de nombreux pays : Ces dernières années, on a beaucoup écrit sur la peur de l’immigration en Occident. Par contre, ce qui n’a pas retenu beaucoup d’attention, c’est ce que des pays extérieurs à l’hémisphère occidental peuvent aujourd’hui penser de l’immigration. Quelle est l’opinion des Nigérians, Indiens, Turcs ou Mexicains vis-à-vis des migrants qui arrivent dans leur pays ? On n’en entend pas souvent parler.
Sur ce sujet, deux enquêtes récentes fournissent d’intéressants résultats. Le pourcentage de sondés souhaitant moins ou plus du tout d’immigrants dans leur pays était plus élevé en Afrique du Sud (65 %), Argentine (61 %), au Kenya (60 %), Nigeria (50 %), en Inde (45 %) et au Mexique. (44 %) qu’en Australie (38 %), au Royaume-Uni (37 %) ou aux États-Unis (29 %). Dans les vingt-sept pays passés en revue, moins du tiers des personnes interrogées déclaraient que leur pays devrait accueillir davantage d’immigrants. Une étude Ipsos MORI de 2017 sur les tendances « nativistes » (l’hostilité à l’égard de l’immigration) mondiales brossait un tableau similaire. Lorsqu’on leur demandait s’ils pensaient que leur pays serait « plus fort » s’il « stoppait l’immigration », davantage de Turcs (61 %) et d’Indiens (45 %) avaient acquiescé en comparaison avec les Britanniques (31 %), les Australiens (30 %), les Allemands (37 %) ou les Sud-Africains (37 %). Quant à la question « vous sentez-vous étranger dans votre propre pays ? » – un autre indicateur d’hostilité à l’égard de l’immigration –, 57 % des Turcs, 54 % des Sud-Africains, 46 % des Brésiliens et 39 % d’Indiens avaient répondu par l’affirmative. Les chiffres étaient moins importants chez les Allemands (38 %), les Britanniques (36 %) ou les Australiens (36 %). Enfin, 74 % des Turcs, 64 % des Péruviens, 62 % des Indiens et 60 % des Sud-Africains étaient d’accord pour dire que les employeurs devaient donner « la priorité » aux locaux plutôt qu’aux d’étrangers, contre 58 % des Américains, 48 % des Britanniques et 17 % des Suédois.
Croire que le « nativisme » est réservé aux Occidentaux blancs est une idée reçue. Il s’agit en réalité d’un phénomène mondial qui est souvent plus fort dans les pays non occidentaux.
http://www.fdesouche.com/1180739-immigration-qui-a-dit-que-loccident-etait-xenophobe%e2%80%89
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Zoom – Richard Roudier : « le scandale de la Commission d’enquête »
Le président de la Ligue du Midi, Richard Roudier, est dans le collimateur de l’incroyable « Commission d’enquête sur l’extrême droite » présidée par une députée communiste de la France Insoumise. Il dénonce le scandale d’une commission parlementaire qui appuie son action sur des mensonges… et des provocations ! Inouï !
https://www.tvlibertes.com/zoom-richard-roudier-le-scandale-de-la-commission-denquete
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Expliciter et proclamer la richesse de l’identité française
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Alors qu’elle devrait être un sujet de consensus, l’identité nationale est paradoxalement devenue une cause de polémique. Le Système cherche à occulter tout débat à son sujet et, quand il est contraint d’aborder la question, il réduit notre identité à un simple panel de prétendues valeurs. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que les Français reprennent conscience de la richesse de leur identité et que celle-ci soit dès lors clairement explicitée et proclamée. La France, c’est un peuple européen, une culture d’origine gréco-romaine, une religion chrétienne, un territoire au cœur de l’Europe, le tout sublimé par une histoire qui a fait de notre nation sinon la première sur le continent, en tout cas la synthèse la plus accomplie du monde européen.
L’identité, un sujet tabou
Parce que l’identité est un sujet tabou du politiquement correct, les Français ne savent plus qui ils sont. Ils ont bien sûr une conscience intuitive plus ou moins prononcée de leurs origines et de ce qu’est leur patrie. Mais il n’y a plus rien d’explicite ni de formalisé. Et pour cause, tout est fait par le Système pour occulter la réalité de l’identité française. Que ce soit à l’école, dans les médias ou chez les politiques, la France n’est plus qu’une abstraction théorique.
Une identité réduite à de prétendues valeurs
Pour les docteurs de la pensée unique, l’identité de notre pays se réduit en effet à un ensemble de valeurs qui représenteraient non seulement notre patrimoine commun mais aussi l’essence même de ce que nous sommes. Aussi peut-on affirmer sans beaucoup simplifier que, pour eux, la France est un territoire régi par l’état de droit, les valeurs de la République et les droits de l’homme. C’est pourquoi n’importe quel individu habitant dans l’Hexagone a vocation selon eux à être français pour peu qu’il communie dans ces prétendues valeurs.
L’identité de la France, une réalité complexe
Faut-il à ce stade souligner l’absurdité d’une telle conception ? Si l’identité de la France se limitait à un ensemble de valeurs, en quoi se différencierait-elle de tous les autres pays qui se réfèrent eux aussi aux droits de l’homme et à la démocratie ?
La vérité est que l’identité de la France s’avère une réalité beaucoup plus complexe et plus exclusive. Sans doute n’est-elle pas facile à mettre en équation mais on peut tenter de l’approcher par la prise en compte de quatre données fondamentales.
Un peuple européen
La première donnée, ce sont les Français eux-mêmes, c’est-à-dire le peuple qu’ils forment depuis les origines de notre nation et qui, de par ses racines gallo-romaines, germaniques, celtiques et nordiques, se révèle fondamentalement européen et donc de race blanche. Une réalité ethnique demeurée inchangée jusqu’au milieu du siècle dernier et qui constitue le fonds identitaire que notre nation partage avec ses voisins européens.
Une culture d’origine greco-latine
La seconde composante est bien sûr la culture française, un trésor d’une incroyable richesse qui s’enracine dans son héritage grec et romain et qui s’est déployé pendant des siècles dans tous les domaines de l’art et de la science. Forgée autour de notre langue, le français, elle a rayonné dans le monde, forçant bien souvent l’admiration des étrangers.
Une religion, le christianisme
Quant à la troisième donnée, il s’agit du christianisme qui a été pendant quinze cents ans la religion dominante de notre nation. Aussi, que l’on soit chrétien ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier aujourd’hui le rôle majeur que cette religion a joué dans la formation de notre pays. N’a-t-elle pas pendant des siècles couvert notre sol d’églises et de cathédrales admirables et, au-delà, marqué la conscience, la culture et l’histoire des Français ?
Un territoire forgé par la volonté et le sacrifice
Enfin la dernière composante est bien sûr le territoire de notre pays qui constitue un espace privilégié au cœur de l’Europe. Un territoire d’une étonnante richesse et d’une grande beauté qui a profondément contribué à forger l’identité de ceux qui y ont vécu. Un territoire dont les frontières se sont fixées progressivement au fil des siècles par la volonté de ses rois et de ses chefs et grâce aussi au sang versé par ceux de nos ancêtres qui se sont battus pour l’agrandir ou le défendre.
Une histoire qui a tout sublimé
Mais ces quatre composantes ne seraient rien sans l’histoire qui, au fil des siècles, a brassé tous ces atouts culturels, territoriaux, ethniques et religieux pour façonner ce pays qui est le nôtre et dont nous avons hérité. Une histoire qui ne commence pas en 1789 mais plonge ses racines dans notre lointain passé. Tantôt douloureuse, tantôt grandiose, elle a conduit aux pires épreuves comme aux plus grandes gloires et, à la manière d’une mystérieuse alchimie, a forgé cette nation qui n’est semblable à aucune autre et dont nous devons être fiers.
Une synthèse de la réalité européenne
Une nation qui a de plus cette particularité étonnante d’être la synthèse de tout ce que représente l’Europe. Appartenant à la fois au Nord et au Sud, ouverte sur l’Océan comme sur le cœur du continent, elle a reçu les influences de tous les foyers culturels européens. Des apports qu’elle a su assimiler et sublimer pour édifier cette identité qui permet aujourd’hui d’affirmer que l’Europe n’existerait pas sans la France.
Une âme, un principe spirituel
Cette réalité de notre identité nationale, à la fois culturelle, religieuse, ethnique, territoriale et historique, est apparue pendant des siècles tellement évidente que personne ne songeait à l’expliciter. Et beaucoup considéraient comme Renan qu’à côté des réalités visibles telles « la race, la langue ou les affinités religieuses » il y avait comme « une âme, un principe spirituel » qui s’exprimait par « un fait tangible … le désir clairement exprimé de continuer la vie commune ».
Le refus du Vivre ensemble
Même imparfait ou incomplet, l’énoncé explicite de l’identité de notre nation se révèle capital car il permet de comprendre que c’est dans ses différentes composantes que l’identité de la France est aujourd’hui attaquée. Ainsi, la dimension ethnique du peuple français se trouve clairement mise en cause par l’afflux de populations extra européennes. La composante chrétienne de notre identité est de son côté fragilisée par la concurrence d’un islam en pleine expansion qui cherche à s’imposer. Quant à sa composante culturelle, elle est compromise par la montée migratoire mais aussi par la pression anglo-saxonne et par le processus de déconstruction des valeurs orchestré par la nouvelle gauche.
Même la formule de Renan résonne aujourd’hui comme un sinistre avertissement. Si au bout du compte en effet notre identité nationale devait n’être qu’une volonté de vivre ensemble, elle n’existerait déjà plus puisqu’en dépit du slogan sans cesse martelé par les porte-parole du Système, il est clair qu’entre les Français d’origine et les populations immigrées il n’y a aucune volonté de vivre ensemble. Les premiers cherchent par tous les moyens à ne pas vivre avec les seconds lesquels préfèrent de leur côté vivre entre eux comme chez eux.
Aussi, pour défendre l’identité française, Ligne droite estime-t-elle aujourd’hui indispensable de l’expliciter et de la proclamer telle qu’elle apparaît dans toute la richesse de ses différentes composantes. Les Français doivent reprendre conscience de ce qu’ils sont