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France et politique française - Page 2069

  • Bellamy, Wauquiez : cette droite ne peut que perdre ou trahir – Jean-David Cattin (Les Identitaires)

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    Plutôt Juncker qu’Orban, plutôt du côté d’Emmanuel Macron que de celui de Marine le Pen. C’est ce que François-Xavier Bellamy, la tête de liste LR aux élections européennes, a confié aux journalistes de l’association Europresse. Depuis le début de la campagne des élections européennes, la tête de liste européenne refuse d’afficher une éventuelle proximité avec la seule droite qui progresse en Europe.

    Selon ses dires, il aurait même trouvé stimulant le projet du candidat Macron. Qui se souvient du lancement d’En Marche à base de guimauve et de bons sentiments saura se faire un avis sur les goûts politiques de Bellamy. Sans compter qu’après la mobilisation inédite des Gilets jaunes et la défiance généralisée à l’égard du gouvernement au sein de la population, une telle déclaration est absurde tactiquement en plus d’être complètement niaise.

    Quand Bellamy dit qu’il veut défendre les frontières extérieures de l’Europe, objectif louable, comment peut-on le croire lorsque dans le même temps il torpille Orban ? Il s’agit pourtant bien du seul homme d’État européen avec Matteo Salvini à avoir concrètement arrêté la déferlante migratoire. Pour se justifier, il déplore les attaques ad hominem qu’aurait subi le président de la Commission. En revanche, le feu roulant pratiqué par toute l’artillerie médiatique et politique européenne depuis des années à l’endroit du président hongrois ne semble pas l’émouvoir.

    Il faut toutefois reconnaitre que l’application des propositions des Républicains sur l’immigration serait un pas dans la bonne direction même si elles sont encore et toujours plus tendres que celles contenues dans le programme du RPR de 1990. Mais qui peut croire qu’un Bellamy ou un Wauquiez auront le courage de les mettre en œuvre une fois élus ? Charles Pasqua avait prévenu : « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ». Depuis les renoncements de Nicolas Sarkozy il n’y a plus grand monde pour croire en celles de LR.

    Quand Bellamy dit refuser une alliance avec le Rassemblement national à cause de ses positions philosophico-économiques, c’est qu’il place l’immigration et l’islamisation au second rang, au moins, de ses préoccupations. C’est pourtant à l’heure de l’explosion démographique de l’Afrique la question centrale pour l’avenir de la France et de l’Europe. Soit il ne l’a pas compris, soit il s’en fiche, dans les deux cas il est déjà prêt à trahir les propositions à demi-rigoureuses de LR en la matière.

    Pour la droite, les élections et les candidats se suivent et se ressemblent. Bellamy comme Fillon avant lui n’a pas l’étoffe pour relever le défi majeur que pose l’immigration de masse à la France et à l’Europe.

    Jean-David Cattin

    Texte repris du site deLes Identitaires

  • Sommes-nous indépendants de l'Algérie ?

    6a00d8341c715453ef0240a441ec66200c-320wi.jpgParadoxe des nouveaux événements d'Algérie : ils semblent plus passionner les Français, en ce moment, que la campagne européenne dans laquelle s'investit le chef de l'État.

    À entendre beaucoup de reportages et à observer la couverture médiatique, on pourrait penser que tout se passe comme si, séparées certes en deux états, l'un au nord, l'autre au sud de la Méditerranée, France et Algérie formaient encore une sorte d'espace commun. Il est peuplé aujourd'hui de 109 millions d'habitants. Les plus pauvres sont évidemment tentés de franchir l'obstacle de la mer. Les modalités de la séparation les ont livrés à un régime qui les prive d'emploi et de libertés dans leurs 12 départements devenus autant de wilayas, tout en caricaturant le modèle jacobin français.

    Ceux d'entre nous qui ont cru, jadis, à l'Algérie française, quand on parlait de 10 millions de Français à part entière, voudraient le plus souvent ne plus jamais en entendre parler.

    Mais ils ne voient sans doute pas sans une grande tristesse ce beau pays sombrer. Il se paupérise, un peu moins que le Venezuela[1], ce n'est qu'une question de degré, malgré d'immenses ressources dont son oligarchie stérile ne fait rien.

    Depuis 1962, rappelons que ce ne fut pas aux combattants du FLN vaincus sur le terrain, mais aux exilés et à l'armée des frontières auxquels De Gaulle remit le pouvoir. Et depuis, la caste militaire au pouvoir, et que représente Bouteflika, s'est révélée incapable de développer le pays. Elle constitue, depuis le coup d'État de Boumedienne de 1965 l'une des survivances de l'influence soviétique.

    L'Algérie française, la France de Dunkerque à Tamanrasset, je l'avoue, j'y ai cru, dans ma naïveté de jeune Français, âgé de 14 ans en 1958, bercé d'images d'Épinal, j'ai cru que le général De Gaulle allait réaliser ce programme.

    J'ai quand même une excuse, en dehors de la sottise et de l'ignorance de la jeunesse : je n'étais pas le seul. À cet égard, j'invite mes lecteurs à se reporter simplement aux archives de l'INA consacrées au voyage du 4 au 6 juin 1958.[2]

    À la fin des années 1950, les efforts de redressement et de reconstruction commençant à produire leurs effets, la France métropolitaine entreprit de se préoccuper de l'économie et de l'évolution de ce qui constituait à la fois la clef et le joyau de son empire africain. Sur un immense territoire, composé alors des trois départements d'Alger, Oran et Constantine, intégrés à la république, et comprenant le Sahara, cet ensemble de populations très diverses n'avait jamais constitué une nation. Jusqu'en 1830, il avait été soumis en partie, à une régence dépendant de l'Empire ottoman.

    Des études de perspectives économiques avaient été entreprises à partir de 1955 par les équipes du commissariat général au Plan. Il en résulta l'énorme plan de développement de Constantine.

    Annoncé en octobre 1958, au moment même où naissait la Cinquième république, cet immense programme, ambitieux et généreux, connut quelques mois de succès. Ce pays allait se transformer.

    Le 28 août 1959, De Gaulle, réaffirme encore que "l'évolution nécessaire de l'Algérie doit s'accomplir dans le cadre français."

    Mais dès son discours du 16 septembre 1959, toutes les personnes informées, et notamment les investisseurs indispensables, comprennent. Dans l'esprit du chef de l'État, le général Salan étant évincé, l'autodétermination s'étant substituée à la pacification, on s'achemine vers la séparation. La situation politique devenant dès lors incertaine, les acteurs économiques perdaient confiance.

    Le plan de Constantine s'effacera ainsi lentement jusqu'en 1961. Et depuis la proclamation de l'indépendance tout programme tendant à développer vraiment ce territoire, et même d'assurer son autosuffisance alimentaire, a été abandonné. On ne compte que sur la rente des hydrocarbures.

    Cet abandon de tout projet, par l'incapacité de la caste dirigeante algérienne, constitue, encore aujourd'hui, la cause principale de l'immigration vers l'ancienne Métropole. Et ceci alimente l'islamisation, le ressentiment et la criminalité des banlieues…

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Algérie : une faillite de type vénézuélien"
    [2] cf. "Le général de Gaulle en Algérie, 4, 5 et 6 juin".

    https://www.insolent.fr/

  • Sont-ils tous irresponsables ?

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    3346094578.jpgpar Louis-Joseph Delanglade 

    « Sortir de l’euro serait très risqué ; y rester dans les conditions actuelles l’est sans doute tout autant. » 

    Une étude du Centre de Politique Européenne (CEP), un think tank allemand européiste et libéral, vient de confirmer, en le chiffrant, ce que tout le monde sait mais qu’il ne faut pas dire : la monnaie européenne nous a appauvris.

    En effet, la disparition du franc aurait coûté, de 1999 à 2017, 56 000 euros à chaque Français. A comparer avec les deux extrêmes : l’Italie (perte de 73 605 euros par habitant pour avoir abandonné la lire) et l’Allemagne (gain de 23 116 euros pour avoir « renoncé » au mark). Les auteurs de l’étude soulignent volontiers la part de responsabilité de la France elle-même, de ses gouvernants donc qui ont privilégié la dévaluation (jusqu’en 1986) puis favorisé une désindustrialisation massive du pays avant et après le passage à l’euro, l’affaiblissant ainsi au point de le rendre incapable de profiter de la force de la nouvelle monnaie unique. 

    On peut en effet se demander pourquoi, devant bien en prévoir les exigences, les gouvernements français, qui se sont succédé sous les présidences de MM. Mitterrand à Chirac dans les années 90, ont fait le choix de l’euro. Que ce soit illusion sur notre capacité de résilience ou idéologie européiste, le résultat est le même. On a voulu penser que l’Allemagne, soucieuse de sa réunification, donnait ainsi des gages en sacrifiant son mark sur l’autel de l’union alors qu’en réalité, vu la solidité structurelle de son tissu industriel, elle ne pouvait que profiter de la nouvelle donne - gagnant ainsi sur les deux tableaux. Aujourd’hui, la France est dans le piège : sortir de l’euro serait très risqué ; y rester dans les conditions actuelles l’est sans doute tout autant. 

    Certains penseront que ce sont là les inconséquences fâcheuses d’un temps politique révolu. Qu’on se détrompe. Nous avons un exemple très actuel et très inquiétant pour l’avenir, car cela pourrait aussi nous coûter très cher. En janvier, l’annonce du désengagement de Casil Europe, l’actionnaire chinois (49,99%) de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, lequel actionnaire prétend désormais récupérer 500 millions d’euros (soit un gain d’environ 200 millions par rapport au prix d’achat de 2015), a prouvé que l’opération de privatisation (avalisée en son temps par M. Macron, alors ministre de l’Economie) risque de tourner au fiasco. L’inquiétant est que la leçon n’en soit pas tirée au plus haut niveau de l’Etat puisque M. Macron, nouvelle loi PACTE à l’appui, persiste dans son idéologie libérale de désengagement de l’Etat en privatisant d’autres sites stratégiques comme (et ce n’est qu’un exemple) Aéroports de Paris. L’opération de concession à un groupe privé pour soixante-dix années constituerait non seulement un non-sens économique et financier (pour quelques milliards d’euros, l’entreprise florissante qui rapporte jusqu’à 200 millions par an à l’État profitera à des investisseurs privés qu’il faudra encore dédommager à terme), mais aussi un non-sens sécuritaire (Aéroports de Paris est avec cent millions de passagers par an notre plus importante frontière et on ne peut raisonnablement imaginer que l’opérateur privé, qui ne recherche que le profit, ne privilégiera pas le commercial au détriment de la sécurité). Ce fol entêtement idéologique et libéral se cache derrière une motivation apparente dérisoire (gain immédiat de quelques milliards d’euros pour l’Etat). 

    Qu’on le veuille ou non, l’État reste le seul garant possible des intérêts nationaux, comme vient de le rappeler fort à propos le gouvernement du royaume des Pays-Bas qui a fait ce qu’il fallait pour garder la main sur le stratégique aéroport d’Amsterdam-Schipol.

    Désengager l’État de certaines missions régaliennes constitue donc plus qu'une faute politique grave, une sorte de trahison ; tout comme, à l’inverse et en son temps, l’engager dans une voie monétaire douteuse et de toute façon exigeante sans s’en donner les moyens. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/03/sont-ils-tous-irresponsables-6133056.html

  • «Les nouvelles gueules cassées. La vidéo à voir sur les 2000 gilets gravement blessés » L’édito de Charles SANNAT

     «Les nouvelles gueules cassées. La vidéo à voir sur les 2000 gilets gravement blessés » L’édito de Charles SANNAT

    Le coût du coup!
    Ma femme me dit, « Charles, ce n’est pas un sujet économique arrête avec tes Gilets Jaunes, tu vas encore nous attirer des ennuis »!!!
    Mais chérie, c’est totalement économique comme sujet.
    Tu n’imagines pas ce qu’un tir de flash ball dans la tête coûte à la sécurité sociale.
    Cela va faire grossir le trou de la sécu vitesse grand V!
    Tu connais le coût du coup ma chérie?
    Pour le coup, il faut tordre le cou au sujet des idées reçues (comme le coup) sur le coût d’un flash ball.
    Si la munition ne coûte que quelques euros, soigner les blessures infligées coûte nettement plus cher à la collectivité.
    Si tu veux mais arrête quand même avec ce sujet… grrrr me dit-elle. Hélas, je suis un peu buté. Têtu peut-être même un tantinet « réfractaire » comme dirait l’autre.

    Si j’osais ma chérie, je te demanderai si tu sais combien ça coûte de tirer un coup…

    Ma vulgarité lui a arraché un bref soupir de désespoir comme si son époux était un cas incurable.
    Revenons-en au coût donc.
    Et oui, le pauvre gus qui passe 10 jours en soins intensifs coûte plus de 30 000 euros et creuse le trou de la sécu.
    Puis il faut les opérations de chirurgie pour la reconstruction des mâchoires et puis, il y a les handicaps lourds et à vie comme la perte de la vue et du travail.
    Et hop, encore une branche de la sécu qui va devoir payer.
    Si nos mamamouchis trouvent normal de tirer au flash ball peut-être cesseront-ils de le faire si nous leur expliquons que cela va faire déraper le déficit de la France et que les chefs, à Bruxelles, ne seront pas contents…
    Peut-être connaissez-vous la « blague »… car même blessés, fracassés et matraqués, les Gilets Jaunes ont encore un sens de l’humour acerbe. Il faut bien.
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  • Laetitia Casta, Castaner et les gilets jaunes

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    Comment pourrions-nous appeler cette nouvelle saga qui se déroule devant nos yeux depuis le 17 novembre, cette espèce de roman-feuilleton qui n’en finit pas de nous apporter son lot de rebondissements et de nouveaux personnages ? Castaner, jamais à court de nouvelles hyperboles et d’expressions tout droit sorties des années 30, vient de nous exhumer « les brutes ». On est bien d’accord qu’il n’y a pas que de doux poètes qui viennent déambuler le samedi après-midi « dans nos villes de grande solitude », comme chantait Sardou. Mais là, faut reconnaître qu’il s’est surpassé, notre ministre de l’Intérieur.

    Jusqu’à présent, on diabolisait : les chemises brunes, les factieux, les séditieux, etc. D’ailleurs, la délicieuse Marguerite l’avait bien compris en chantant, en début d’année, Les gentils, les méchants! Avec la brute, on passe sur un autre registre. On monte en gamme. On exclut de l’espèce humaine. Carrément. Étymologiquement, la brute est un animal dans ce qu’il a de plus bas. Il fallait y penser. Mais il se peut aussi que Christophe Castaner ne connaisse pas tout le sens des mots. Donc, avec cette nouvelle contribution castaneriesque (certains disent castanérienne), notre saga, dite des gilets jaunes – car, vous l’avez compris, c’est de cela qu’il s’agit –, pourrait s’intituler Le bon, la brute et le truand. Une idée comme une autre. La brute, c’est le gilet jaune, évidemment, le bon, c’est Emmanuel Macron, re-évidemment. Problème pour le truand : j’hésite, d’autant que je n’ai pas eu encore le temps d’aller voir le dernier Vidocq.

    Et puis, en ce début de semaine, est apparue la lumineuse Laetitia Casta qui vient de donner une interview dans le magazine Grazia. Elle y rappelle que, dès le début du mouvement, elle a pris partie pour le mouvement des gilets jaunes. En décembre, elle déclarait déjà dans Libération : « Les gilets jaunes, c’est ce qu’on est nous… C’est les miens, c’est moi avant… Les ronds-points, je viens de là. » Façon de parler pour la dernière phrase, vu qu’elle n’a pas dû faire souvent le pied de grue sur un rond-point, cet ange venu tout droit de l’île de Beauté. Mais elle ajoutait, sans tomber dans Cosette : « J’ai vu mes parents galérer, je suis fière de ce qu’ils ont fait et de la façon dont ils nous ont éduqués mais ce n’était pas facile tous les jours. » Et donc, aujourd’hui, elle réitère son soutien dans le très chic magazine Grazia« Beaucoup se sont demandé pourquoi, avec le train de vue d’une actrice, mannequin… Je me suis simplement souvenue d’où je venais. » On se souvient de ce dialogue dans le Finistère entre un petit retraité de 73 ans et Édouard Philippe. Le premier évoquait ses 700 euros de retraite, le second la série de débats (« …et ça sera extraordinaire ! ») : surréaliste. Pourtant, Édouard Philippe, qui est un homme intelligent, doit savoir d’où il vient, lui qui est petit-fils de docker. On rétorquera que l’exercice du pouvoir ne permet pas la compassion et que la belle actrice a beau jeu de prendre parti pour les gilets jaunes : elle ne risque pas de se faire agonir comme le très atrabilaire François Berléand qui, il est vrai, a beaucoup moins de charme que l’ancienne bicycliste bleue.

    Il n’empêche que la prise de position de celle qui offrit naguère son profil de déesse méditerranéenne à Marianne donne, sans doute, un peu de baume au cœur, notamment aux femmes des ronds-points à qui l’ancien mannequin rend hommage avec tendresse. Dans ce monde de brutes, comme dirait Castaner, un peu de tendresse ne fait pas de mal. Et cette saga, du coup, comment pourrions-nous donc l’intituler ? Tiens, La Belle et la Bête. La Belle est toute trouvée. La Bête, je vous laisse chercher.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/laetitia-casta-castaner-et-les-gilets-jaunes/

  • Russia Today propulse les Bobards d’Or à l’international

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    La cérémonie des Bobards d’Or est un événement en France. Ce rendez-vous annuel, incontournable depuis 10 ans, a réuni plus de 700 personnes au théâtre du Gymnase il y a quelques jours. Mais les Bobards d’Or, c’est également un concept qui s’exporte très bien puisque, malheureusement, les Bobards médiatiques ne sont pas circonscrits à l’hexagone !
    Les Bobards d’Or, un concept fait en France qui plaît aux étrangers

    Polémia a déjà réalisé un tour de force dont nous ne sommes pas peu fiers : avoir donné à Donald Trump lui-même l’idée d’organiser ses « Fake News Awards » !

    Cette année, la cérémonie voyage de nouveau à l’étranger puisque c’est Russia Today qui consacre une vidéo de près de 3 minutes 30 aux Bobards d’Or !

    Influence croissante

    L’influence de Polémia grandit. Tout d’abord en France, bien entendu.
    Libération a d’ailleurs récemment reconnu la qualité de notre travail.

    Mais l’influence de Polémia s’étend également à l’international ! Et puisque la lutte contre la caste au pouvoir n’est pas seulement nationale mais mondiale, c’est évidemment un immense motif de satisfaction !

    Merci à tous ceux – contributeurs, donateurs, équipes, habitués, simples lecteurs – qui permettent aux idées et aux travaux de Polémia de prospérer.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 26 février 2019 et repris du site de Polémia

    https://fr.novopress.info/

  • APRÈS LA PUBLICATION DU LIVRE SUR L'HISTOIRE DE TV LIBERTÉS : UN ENTRETIEN AVEC PHILIPPE RANDA

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    Entretien avec Philippe Randa, auteur avec Marie-Simone Poublon du livre Le défi (Éditions Dualpha), publié sur le site Breizh infos).

    « J’ai été sollicité pour écrire avec Marie-Simone Poublon ce livre sur le groupe Libertés car je présentais l’avantage d’avoir été associé à cette aventure très tôt ; de ce fait, je connais (pratiquement) tout le monde. Je fais un peu “partie des meubles”… »

    Le défi est un livre qui relate la grande aventure de TV Libertés et qui a été présenté à l’occasion du 5eanniversaire de TV Libertés. En cinq ans, TV Libertés a réalisé plus de cinq mille émissions, totalisant plus de trois mille cinq cents heures de production et plus de trente concepts d’émission. Le succès de la chaîne se mesure également au nombre grandissant de téléspectateurs. En mai 2015, la chaîne comptait un peu moins de cinq cent mille vues sur les plateformes de diffusion. Trois ans plus tard, ce chiffre a été multiplié par cinq pour atteindre deux millions cinq cent mille vues. Marie-Simone Poublon et Philippe Randa racontent ce pari fou auquel bien peu croyaient… Et pourtant !

    Pourquoi avoir décidé d’écrire ce livre, 5 ans après la création de TVL ?

    Justement à cause de cet anniversaire : 5 ans ! Savez-vous que c’est un « palier » important pour une société ? Les comptables ont l’habitude d’assurer que lorsqu’une société a réussi à « tenir » cinq ans, c’est qu’elle est viable… Certes, le groupe Libertés est une association, mais de ce point de vue, c’est la même chose. L’idée du livre est de Marie-Simone Poublon qui l’a proposée au président du groupe Libertés Philippe Milliau ; ils m’ont ensuite sollicité pour l’écrire avec Marie-Simone car je présentais l’avantage d’avoir été associé à cette aventure très tôt (par ma participation à l’émission Bistrot Libertés, animée par Martial Bild ; par la direction du site EuroLibertés ; puis par l’animation avec Roland Hélie de l’émission « Synthèse » sur Radio Libertés) : de ce fait, je connais (pratiquement) tout le monde – je fais un peu « partie des meubles »… Également, je pouvais en assurer l’édition, ce qui « gagnait du temps », car, bien sûr – est-il besoin de le préciser ? – ce beau projet ayant été décidé au dernier moment, le temps était compté (euphémisme !) pour qu’il soit disponible début février à l’occasion de la soirée anniversaire du Groupe.

    Quelles sont les raisons particulières qui, selon vous, ont permis le succès de la chaîne ?

    La première de toutes, c’est la détermination de Philippe Milliau et de Trystan Mordrel : rien ne les a arrêtés, ni le manque cruel de moyens financiers, ni le scepticisme sur le succès du projet qu’ils n’ont pas manqué de rencontrer parmi leurs amis. Mais si la foi soulève des montagnes, l’amitié aussi, puisque sans les premiers soutiens, sans les premiers donateurs, rien n’aurait pu démarrer… Si l’absence d’argent est un handicap (ô combien !), cela peut aussi être un formidable atout pour ne pas croire trop vite, trop tôt – en fait, jamais ! – que « c’est gagné »…

    Ce que d’« autres » ont pu croire…

    Dans Le Défi, Marie-Simone et moi n’avons pas voulu faire de comparaison entre TVLibertés et Le Média, la chaîne web née à l’instigation de Jean-Luc Mélenchon et de ses « amis » : je mets amis entre guillemets, car malgré leurs moyens financiers sans commune mesure avec ceux du groupe Libertés, malgré une publicité aussi tapageuse qu’indécente lors de leur lancement par toute la presse « mainstream », ce ne sont pas les télespectateurs qui ont été au rendez-vous, mais rapidement les dispute et les procès sur la place publique entre journalistes, directions et associés… À défaut du Grand Soir des Damnés de la Terre, on a assisté à la Grande Déconfiture des stipendiés de la Bien-Pensance : car tous les dirigeants, officiels ou officieux du Média n’ont jamais été les oubliés des prébendes de l’État ou des confortables niches professionnelles dans les médias appartenant à de grands financiers… Tout au contraire, parmi les collaborateurs du Groupe Libertés, malgré parfois certaines approches spirituelles ou politiques différentes, des parcours passés qui ont même pu s’opposer ponctuellement, la bienveillance règne depuis le début au sein des équipes de la TV, de la Radio ou des médias partenaires (presse imprimée ou sites internet de réinformation)… Ça, Marie-Simone Poublon et moi l’avons particulièrement constatés.

    Que racontez-vous dans ce livre ?

    Tout… ou presque ! sur la création, le développement et le fonctionnement du groupe Libertés… Il y a les portraits des dirigeants, des collaborateurs, mais aussi des témoignages de donateurs et de personnalités extérieures qui ont été invités dans certaines émissions ou qui suivent les programmes avec attention. Parfois des reproches qui sont faits (nous ne les avons pas occultés), mais bien évidemment surtout la satisfaction de l’immense majorité pour un espace de liberté d’expression à nul autre pareil… Nous avons également beaucoup insisté, Marie-Simone et moi, sur ce que les télespectateurs, les auditeurs ou les lecteurs ne voient pas… qu’ils devinent parfois… L’envers du décor, notamment les techniciens de TVLibertés sans qui, comme c’est le cas des fidèles donateurs, rien ne serait possible.

    Vous qui fréquentez « ce Milieu politiquement incorrect » depuis plusieurs décennies, diriez-vous que TVL, et plus globalement la presse alternative, est-une des plus belles réussites métapolitiques jamais développée par le courant identitaire/patriote ?

    Pour tous ceux qui, dès les années 60 ou 70 (ou 80 en ce qui me concerne), ont considérés que le combat métapolitique était primordial, qu’aucune victoire politique significative ne pouvait faire l’impasse dessus, c’est évidemment une grande satisfaction d’assister aux progrès continuels de l’audience du Groupe Libertés : surtout après la scandaleuse censure par le réseau Youtubede toutes les émissions de la chaîne pour un motif dérisoire (et faux, qui plus est !). Malgré cette péripétie qui en aurait tué ou découragé plus d’un, le Groupe Libertés a très vite repris sa marche en avant… Toutefois, il reste du chemin à tracer, cela n’échappe à personne.

    Le défi, Marie-simone Poublon & Philippe Randa, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des Héritages », 152 pages, 10 euros (+ 5 euros de frais de port). CLIQUEZ ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Après les Etats généraux de l’intox et le grand monologue national, voici la Conférence pour l’Europe

    Après les Etats généraux de l’intox et le grand monologue national, voici la Conférence pour l’Europe

    Jamais deux sans trois… Les Etats-Généraux de la bioéthique ont donné lieu à un rapport mensonger, qui ne tient pas compte de l’immense opposition à l’extension de la PMA.

    Le grand débat national faisant suite à la mobilisation des gilets jaunes est une tentative de récupération par Emmanuel Macron, à ses fins de propagande électorale.

    Mais cela ne lui suffit pas. Dans un texte larmoyant (Brexit, manipulations, fausses informations, piège, nationalistes sans solution…) le chef de l’État s’est adressé aux citoyens européens pour vanter sa vision et prôner des mesures concrètes, dans la perspective des élections européennes. Rassurez-vous, il ne compte pas revenir sur le Traité de Lisbonne adopté contre l’avis des “citoyens européens”. Il propose pêle-mêle (ça ne coûte rien de proposer) la remise à plat de Schengen, un traité de défense et même une révision des traités… propositions pour lesquelles il oublie d’expliquer qu’il faudra l’accord des 27 Etats membres à l’unanimité. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent…

    Alors il propose une autre mesure :

    d’ici la fin de l’année, avec les représentants des institutions européennes et des États, mettons en place une Conférence pour l’Europe afin de proposer tous les changements nécessaires à notre projet politique, sans tabou, pas même la révision des traités. Cette conférence devra associer des panels de citoyens, auditionner des universitaires, les partenaires sociaux, des représentants religieux et spirituels. Elle définira une feuille de route pour l’Union européenne traduisant en actions concrètes ces grandes priorités.

    C’est beau comme un grand débat national…

    https://www.lesalonbeige.fr/apres-les-etats-generaux-de-lintox-et-le-grand-monologue-national-voici-la-conference-pour-leurope/

  • Toujours plus comique : Aurélien Taché compare le voile islamique au serre-tête catholique

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    La République en marche toujours plus loin, toujours plus fort. Les sites satiriques peinent à se renouveler, ont l’angoisse de la page parce qu’il faut bien le dire : certains politiques leur font une concurrence déloyale éhontée. Ainsi un député vient de comparer le voile islamique au serre-tête catholique : Le Gorafi en avait rêvé, Aurélien Taché l’a osé. Mis en difficulté par Zineb El Rhazoui qui lui demandait son avis sur les fillettes de 11 ou 12 ans voilées, c’est la seule parade qu’il a trouvée. Parce qu’il est bien connu qu’un peu partout dans le monde, de nombreuses jeunes filles catholiques ne peuvent pas sortir sans leur serre-tête. Sur les réseaux sociaux, le hashtag « #Prisonnière du serre-tête à Versailles » fait florès, des jeunes résistantes ayant préféré la barrette ou l’élastique pour se coiffer auraient même été aspergées d’acide ou assassinées.

    Même Marlène Schiappa – c’est dire ! – a trouvé que c’était un peu fort de café : « Il faut cesser ce relativisme qui nous fait mettre sur le même plan des choses qui sont opposées. » C’est l’hôpital qui se moque de la charité, pourrait rétorquer son petit camarade, eu égard à sa propre sortie sur LMPT et les islamistes. Le postulat de base est, d’ailleurs, le même : le problème, c’est LA religion, quelle qu’elle soit, avec cette différence près que si l’on a réussi à mater le catholicisme, l’islam plus jeune et plus fougueux commet encore quelques « incartades » avec lesquelles il faut être indulgent, compte tenu du traitement discriminatoire dont tant de musulmans font l’objet dans notre pays. Contrairement aux catholiques, en tous points favorisés comme chacun sait : on peut donc, avec eux, se défouler à loisir sans se gêner.

    Et tant pis si laïcité et féminisme, qui sont au cœur de leurs propos, ont l’une (« il faut rendre à César ce qui est à César ») et l’autre (« il n’y a plus ni grec, ni juif, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme, car vous êtes tous en Jésus-Christ ») fleuri sur ce terreau chrétien qu’est l’Occident.

    Notons, au passage, que si le catholicisme est immédiatement appelé à la rescousse pour relativiser les écarts islamistes, l’inverse, en revanche, n’est pas vrai, l’amalgame ne fonctionnant que dans un sens : il n’est de pédophiles, par exemple, que dans le clergé catholique.

    Agnès Thill qui, eu égard à ses positions contraires à la doxa sur la PMA, subit les persécutions de son propre camp – Aurélien Taché en tête, signataire de la lettre exhortant leur président de groupe à faire montre de « fermeté » à son endroit – ironise sur Twitter : « Ouh la la… le coup du serre-tête des petites filles catholiques… et du voile islamiste… par notre Fouquier Tinville d’opérette… Aurelien Taché des excuses ? Une commission des conflits ? #2poids2mesures ? Bah nul n’est parfait ! »

    C’est surtout Aurélien Taché qui devrait songer à ôter son propre serre-tête idéologique, qui tend à lui comprimer le cerveau et lui atrophier les neurones.

    Addenda : Aurélien Taché a publié dimanche soir un communiqué de presse : « Je tiens à m’excuser si mes paroles ont pu blesser. »

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/toujours-plus-comique-aurelien-tache-compare-le-voile-islamique-au-serre-tete-catholique/

  • Le retour des djihadistes

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    Ils sont partis en Syrie faire ce qu’ils appelaient le Djihad. 
    C’est quoi le djihad ? 
    C’est une lutte impitoyable contre la démocratie, contre la liberté en général et contre celle des femmes en particulier. 
    Mais aussi contre les apostats, contre les homosexuels, pour la soumission des chrétiens et leur conversion forcée, contre les athées et les agnostiques qu’ils appellent des mécréants et n’ayant même pas le droit de vivre. 
    Finalement presque contre tout ce qui fait notre civilisation.
    Avant de partir en Syrie, ils connaissaient parfaitement les méthodes barbares et ce mot ne suffit pas à décrire la monstruosité dans le raffinement sadique de ces fanatiques. 
    Par le biais d’internet et des sites islamistes ils prenaient régulièrement conscience de ces horreurs. Plus ils en envoyaient, plus ils en redemandaient, au point d’en faire de la propagande et de recruter de nouveaux adeptes. 
    La France, ils la méprisaient de bon cœur, ils la détestaient et voulaient sa perte. 
    Les attentats les réjouissaient ; à Nice, au Bataclan, à Strasbourg. 
    Comment faire pour en préparer d’autres encore plus terribles ? 
    La bas en Syrie l’occasion se présentera pour eux de tuer des Kouffars et quand on reviendra on sera des combattants affirmés prêts à faire la guerre sainte dans cette France qui doit devenir musulmane ou être exterminée.
    Maintenant Daesh s’écroule mais n’a rien perdu de sa nocivité. 
    Mais un problème se pose. 
    Ces combattants du diable doivent ils rester place ou entrer sur notre territoire pour y être jugés ? Pour Castaner « ils sont français et doivent être jugés en France » 
    Non Monsieur Castaner, ils ne sont plus français, pour la raison majeure qu’ils ont brûlé leurs papiers d’identité en partant. 
    Pour Nicole Belloubet, ils ont droit à un procès équitable et « nous veillerons à ce que les droits de la défense soient assurés » . 
    Mais un procès équitable Madame, alors que « comme vous le dites » notre pays n’accepte pas la peine capitale signifie qu’un jour ils sortiront de prison dans 10 ans 15 ans avec les remises de peine et que le problème de leur dangerosité se posera à nouveau. 
    Mais restons encore, je crois dans la culture de l’excuse. 
    On connait le refrain « Les délinquants sont victimes de la Société »
    Propos faussement chrétiens, assaisonnés à la sauce bisounours. 
    Ces criminels là ne sont plus des délinquants ordinaires mais des hommes et des femmes transformés en bêtes féroces . 
    N’oublions pas que cette idéologie mortifère prospère sur la faiblesse de nos démocraties. 
    Nous sommes en guerre et l’on ne peut répondre à la guerre qu’à travers des lois correspondantes.
    Je pense qu’ils et elles doivent s’acquitter de leurs actes auprès des autorités judiciaires syriennes ou Irakiennes. 
    La peine capitale ne devrait pas leur faire peur puisqu’ils voulaient mourir en martyrs . 
    Il n’est pas inhumain de leur donner satisfaction.
    La raison devrait dans ce cas-là triompher de la passion et de l’idée de vengeance.
    Onyx

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/le-retour-des-djihadistes.html#more