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France et politique française - Page 2069

  • Pacte pour les Réfugiés : le petit frère du Pacte de Marrakech

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    Le pacte sur les migrations sûres, ordonnées et régulières adopté par 150 pays au sein de la conférence intergouvernementale de Marrakech le 10 décembre 2018, signé par la France sans le moindre débat dans notre pays et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 19 décembre n’est pas tout seul.
    Il est accompagné d’un petit frère, le pacte mondial sur les réfugiés beaucoup plus discret dont l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre dernier est passée quasiment inaperçue.
    Renforcement du dispositif du pacte sur les migrations, roue de secours en cas d’échec de celui-ci ? En tout cas il fait partie intégrante de la démarche mondialiste d l’ONU en rupture avec sa vocation première qui est la défense de la paix et non la constitution d’un gouvernement mondial.

    Il apparaît indispensable que le public et plus particulièrement les opposants aux pactes sur les migrations et sur les réfugiés sachent que cette forfaiture est doublement attentatoire à nos souverainetés nationales et doublement mortifère pour nos sociétés.

    Une très grande discrétion

    Comme le Pacte sur les migrations, le Pacte mondial sur les réfugiés découle d’une Déclaration de New York adoptée à l’unanimité en 2016 par les 193 membres de l’ONU et qui visait à améliorer leur aptitude à mieux accueillir réfugiés et migrants.

    Rédigé sous l’autorité du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), basé à Genève et dirigé par l’Italien Filippo Grandi, le Pacte mondial sur les réfugiés a pour but de favoriser et organiser une réponse internationale adéquate aux mouvements massifs de réfugiés et aux situations de réfugiés prolongées.

    Les phases de consultation multilatérale des Etats membres et d’autres parties prenantes, de négociation et de rédaction ont eu lieu en 2017 et surtout 2018 pendant 18 mois, parallèlement à celles du pacte sur les migrations. Le projet de pacte sur les réfugiés a été publié le 20 juillet 2018, approuvé par la commission compétente de l’ONU, le 13 novembre 2018 et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre.

    Tout au long du processus la discrétion a été de mise. Il y eut peu de communication de la part des médias alors que le pacte sur les migrations a été nettement plus visible. Les actes d’approbation et de ratification n’ont donné lieu qu’à peu de publicité et les oppositions ont été muettes.

    Peu d’opposition

    La résolution sur ce Pacte sur les réfugiés a été approuvée par 181 pays, deux seulement ont voté contre, les Etats-Unis et la Hongrie, et trois se sont abstenus.

    L’administration de Donald Trump, qui a été partie prenante aux négociations pendant 18 mois, a expliqué que si elle soutenait l’essentiel du texte, elle était opposée à certaines dispositions comme celles visant à limiter les possibles détentions de personnes cherchant l’asile dans un pays.

    Quant à la Hongrie elle a soutenu qu’il n’existait pas le besoin d’un nouvel instrument légal faisant ainsi référence à la convention de 1951 sur les droits des réfugiés.

    Une présentation rassurante des objectifs

    Tout d’abord, comme pour le pacte sur les migrations, il nous est bien affirmé de manière pateline que ce pacte sur les réfugiés n’est pas contraignant. Nous savons ce que cela veut dire et toute la charge de duplicité que contient cette affirmation.

    Selon ONU info le Pacte mondial sur les réfugiés a quatre objectifs :

    atténuer les pressions sur les pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés;
    renforcer l’autonomie des réfugiés;
    élargir l’accès aux pays tiers des réfugiés par le biais de la réinstallation et d’autres voies d’admission;
    soutenir les conditions permettant aux réfugiés de rentrer dans leur pays d’origine.

    Le Pacte s’inscrirait dans le droit fil de la Convention de Genève de 1951

    Rien de bien émouvant par conséquent, d’autant plus que selon ONU info, un pays ne sera pas obligé d’accueillir plus de réfugiés que ce n’est le cas. Le Pacte mondial sur les réfugiés ne ferait que réaffirmer les normes et principes de la Convention de Genève de 1951 sur les droits des réfugiés.

    Le Pacte s’appuie sur le régime international des réfugiés mis en place depuis des décennies. Il n’aurait pas officiellement pour but de créer des charges ou des contraintes supplémentaires pour les pays accueillant un grand nombre de réfugiés, ni de modifier le mandat du HCR en matière de protection et de solutions.

    Une réalité beaucoup plus inquiétante et pernicieuse

    Le chiffre clé

    D’après le HCR, 24 millions de personnes sont des réfugiés de guerre

    Ce fardeau est estimé comme inéquitablement réparti

    Les pays qui reçoivent le plus grand nombre de réfugiés dans le monde sont des pays voisins aux ressources limitées voire très pauvres : Turquie, Liban, Jordanie, mais aussi Iran, Pakistan Ouganda.

    Comme l’indique la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Equatorienne Maria Espinosa « Les pays d’accueil de réfugiés continuent de faire preuve d’une générosité et d’un engagement extraordinaires en faveur de la protection des réfugiés“. Mais “plus de 85% des réfugiés dans le monde sont accueillis par des pays à revenu faible et moyen“.Le nouveau Pacte va permettre de renforcer l’assistance et la protection de ces millions de réfugiés recensés dans le monde, a-t-elle indiqué.

    Le pacte sur les réfugiés élargit la convention de 1951

    La Convention sur les réfugiés traite des droits des réfugiés et des obligations des États, mais pas de la coopération internationale au sens large. C’est ce que fait le Pacte mondial selon Volker Türk, Haut-commissaire adjoint en charge de la protection au HCR.

    Comme pour le Pacte sur les migrations, le document sur les réfugiés favorise les arrangements nationaux et régionaux et les partenariats, propose des moyens de financement et évoque une collecte et un partage des informations et des données.

    Dans des contextes de crise à grande échelle, le Pacte mondial prévoit qu’un État hôte ou un pays d’origine peut demander l’activation par le HCR d’une plate-forme de soutien pour l’aider à faire face. «Ce que nous voulons réaliser, c’est une très rapide mobilisation du soutien politique, financier et de réinstallation», a déclaré M. Türk.

    Vers un partage des tâches et des responsabilités

    Afin de soutenir les communautés et les Etats qui accueillent les réfugiés, le Pacte mondial sur les réfugiés va permettre de partager « la charge et les responsabilités en matière d’assistance et de protection des réfugiés » au niveau mondial selon Mme Espinosa. On passe d’une réponse strictement humanitaire à la crise des réfugiés à « une réponse plus globale ».

    C’est ainsi que le HCR a expliqué que le Pacte doit permettre « une meilleure éducation des garçons et des filles réfugiés, un meilleur accès aux services de santé pour tous les réfugiés et davantage de moyens de subsistance ».

    La question épineuse du financement

    Le Pacte mondial inscrit la réponse à la question du financement dans une approche de partenariat beaucoup plus large. Il examine ce que le secteur privé, la banque Mondiale les communautés religieuses et les institutions financières internationales peuvent apporter sur la table.

    N’oublions cependant pas si l’on parle de solidarité, que l’essentiel du financement de la gestion des réfugiés par l’archipel onusien provient du monde occidental : USA et Europe.

    Un pacte faussement non contraignant ? Mr Türk mange le morceau

    Le pacte n’est pas juridiquement contraignant, mais après son adoption par l’Assemblée générale de l’ONU« cela témoigne d’un très fort engagement politique des 193 États membres », a déclaré M. Türk, soulignant que « dans le monde d’aujourd’hui, c’est comme cela que fonctionne le multilatéralisme ».

    Des contrôles ?

    Afin de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des quatre objectifs il est prévu de mettre en place des indicateurs. Certes le texte est censé ne pas être contraignant mais une petite émulation bien étalée sur la place publique mondiale ne peut pas faire de mal !
    Conclusion

    En cas d’échec du Pacte sur les migrations, le Pacte sur les réfugiés aurait pu servir de roue de secours.

    Dans l’état actuel des choses et après le vote de Marrakech il en apparaît terriblement complémentaire.

    Comme l’a très bien dit l’article de Médias-presse.info le pacte mondial sur les réfugiés est un autre cheval de Troie de la mondialisation. Le tumulte du pacte sur les migrations a permis d’occulter le processus d’adoption du texte sur les réfugiés dans un contexte de quasi-silence.

    Il semble important que le public sache à quel point l’année 2018 aura marqué un tournant désastreux pour la lutte des nations occidentales contre les invasions migratoires si les signatures de gouvernants complices ne sont pas annulées dans un avenir proche.

    André Posokhow

    Texte repris du site Polémia

    https://fr.novopress.info/213388/pacte-pour-les-refugies-le-petit-frere-du-pacte-de-marrakech/#more-213388

  • Le grand bide des foulards rouges

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    Marx a encore frappé : le 30 mai 1968, un million de Français défilaient contre la chienlit qui, depuis un mois, sévissait en France à l’instigation de l’extrême gauche et de la gauche. Quelques semaines plus tard, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, les élections législatives y conduisaient une large majorité gaulliste bien à droite. Le rapport de force de la rue et de la majorité silencieuse était clairement établi avec les factieux qui avaient menacé nos institutions et affaibli le pays sur la scène internationale. Le peuple réel avait parlé. Le général de Gaulle perdrait, certes, son référendum un an plus tard, mais la droite se maintiendrait au pouvoir jusqu’en 1981.

    Certains ont donc voulu répéter l’Histoire et mobiliser contre la chienlit des gilets jaunes la majorité silencieuse des partisans de l’ordre macronien. La tragédie de 1968 est devenue la comédie de 2019 : en comptant large, quelques milliers de « foulards rouges » se sont rassemblés place de la Nation, témoignant ainsi de l’absence de socle sociologique du macronisme. Devant l’échec de ce mouvement lancé par un militant « en marche » toulousain, les caciques du régime et du parti s’étaient faits discrets tandis que la « marche » se voulait de plus en plus une protestation contre la violence et le désordre plutôt qu’un soutien au Président. Elle s’intitulait pompeusement « Marche républicaine des libertés » et prétendait donc élargir par son nombre celui des supporters du Président. Elle n’a réussi qu’à montrer le petit nombre et la faible motivation de ceux qui le soutiennent.

    Cette manifestation des rouges contre les jaunes reprend inconsciemment l’opposition des couleurs qui avait divisé la Thaïlande en 2008. On ne peut pas dire que cela témoigne des avancées de notre vieille démocratie, mais on doit au contraire y voir le signe de sa chute.

    L’affrontement des jaunes et des rouges révèle la profondeur de l’échec. Tous ceux qui sont exclus de la cordée, des chômeurs aux retraités, des Français « périphériques » aux déclassés des classes moyennes, se sentent plus ou moins solidaires des manifestations des gilets jaunes, tout en critiquant les débordements qui y surviennent. 85 % des Français estiment que le Président n’est pas proche de leurs préoccupations et 80 % qu’il ne leur parle pas comme ils l’attendent. Ce constat de rupture entre la majorité du peuple et le chef de l’État est le nœud du problème. Après le show présidentiel organisé par le biais du grand débat national, il est clair que le brio macronien ne remplace pas une légitimité faible lors de l’élection et qui a fondu lorsque est apparue la personnalité narcissique de l’élu. Comment aimer un chef d’État qui n’aime pas son peuple et qui ne manque aucune occasion de le rappeler à l’étranger ? M. Macron appartient à cette caste de l’oligarchie française qui pousse le snobisme jusqu’à être fatiguée de la France et des Français. Il vient encore de dire qu’il trouvait dans l’allemand un charme romantique que le français ne lui apportait plus.

    Depuis des semaines, le pouvoir joue un jeu dangereux où l’irresponsabilité et le cynisme se mêlent. Ce qui s’est produit samedi, place de la Bastille, le révèle amplement. Alors que la police a multiplié les arrestations préventives de gilets jaunes lors des dernières manifestations, on a laissé pénétrer dans l’espace d’une manifestation déclarée et autorisée des Black Blocs qui avaient annoncé leur venue. Leur arrivée a servi de prétexte à une charge de police au cours de laquelle un leader des gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, a été grièvement blessé. Il filmait la manifestation. Autour de lui, il n’y avait pas d’attroupement. Il n’y avait donc aucune raison d’user de grenades de désencerclement puisque personne n’était encerclé.

    Un gouvernement qui condamne une violence qu’il laisse se développer quand il ne la provoque pas, qui engage un « grand débat » pour éviter de donner la parole au peuple à travers des élections ou un référendum, qui n’a guère de légitimité faute d’assise populaire finit ainsi par perdre aussi toute légitimité morale.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/le-grand-bide-des-foulards-rouges/

  • Lundi 18 février à Paris : Xe Bobards d'Or

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    « 10 ans que les journalistes se font corriger ! »
    …par le rire

    La 10e édition des Bobards d’Or se tiendra le 18 février 2019 à 19h30 au théâtre du Gymnase Marie Bell à Paris. Le mot d’ordre : « 10 ans que les journalistes se font corriger ! »… par le rire.

    Cette année célèbrera les 10 ans des Bobards d’Or, l’événement qui, chaque année, présente les plus gros mensonges des journalistes et des médias. Pour cette édition anniversaire de 2019, plus de 700 spectateurs sont attendus au Théâtre du Gymnase.

    L’événement sera présenté par Philippe Christèle (entrepreneur et contributeur à Polémia) et Nicolas Faure (i-Média) et le jury sera composé entre autres de Samuel Lafont (Damoclès), Martial Bild (TV Libertés) et Ferenc Almássy (Viségrad Post). Et une Gilet Jaune !

    Comme pour les années précédentes, l’année 2018 a été marquée par de nombreux mensonges médiatiques et sélectionner les 15 Bobards à mettre au vote ne fût pas une tâche simple.

    D’autant que l’environnement social français est en ce moment même marqué par un mouvement social sans commune mesure ces dernières années : les Gilets Jaunes. Ce mouvement subit une énorme répression du gouvernement. Celle-ci n’est possible que grâce aux manipulation des alliés du gouvernement : les médias de masse. Cela aussi est une source d’inspiration importante pour Polémia !

    Au programme : trois catégories de Bobards

    1. La traditionnelle catégorie des Bobards d’Or qui récompense les plus manipulateurs des journalistes français ;
    2. Une catégorie internationale « Golden Bobards »qui récompensera les plus manipulateurs des journalistes étrangers ;
    3. Et enfin une catégorie exceptionnelle qui récompensera le plus gros Bobard proféré à l’encontre des Gilets Jaunes : le Bobard Gilet Jaune.

    Entre chaque catégorie, une vidéo originale sera présentée, l’occasion de revenir sur :

    • 10 années de Bobards d’Or ;
    • Sur l’opposition grandissante entre le peuple et les médias manipulateurs plus visible que jamais dans les diverses manifestations des Gilets Jaunes ;
    • Sur divers portraits d’influenceurs qui utilisent les nouveaux médias pour diffuser un point de vue jamais ou trop rarement mis en avant dans les médias traditionnels.

    Venez découvrir et voter pour les bobards sélectionnés cette année sur le site des Bobards d’or. L’ouverture des votes sera annoncée sur les réseaux sociaux.

    N’oubliez pas de réserver votre billet pour la cérémonie qui se déroulera le 18 février 2019 à 19h30 au Théâtre du Gymnase Marie Bell à Paris.

    Enfin, si vous souhaitez des informations supplémentaires, avoir une accréditation presse à l’événement ou bien organiser un entretien avec l’un des membres du jury, envoyez une demande à rp-fd@europe.com

    En savoir plus cliquez ici

  • Gilets Jaunes et foulards rouges : victoire par KO – Journal du lundi 28 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes et foulards rouges : victoire par KO

    Deux manifestations, deux ambiances… Samedi, les Gilets Jaunes ont maintenu la pression contre le gouvernement avec des mobilisations un peu partout en France. De leur côté, les foulards rouges qui plaident pour la fin de la mobilisation sociale, ont peiné à mobiliser et subi les quolibets de leurs opposants.

    Quand les Gilets Jaunes se lancent en politique

    Deux mois après le début du mouvement, des gilets jaunes ont décidé de se lancer dans la politique politicienne. Parti, liste aux élections européennes, ces nouvelles formes de mobilisation pourrait bien mettre en péril le mouvement social.

    Européennes : Un trio pour les Républicains

    Pas un mais trois. Laurent Wauquiez a finalement choisi trois noms pour mener la liste aux élections européennes avec en tête, François-Xavier Bellamy. Une façon de diluer les lignes politiques pour éviter le soulèvement en interne tout en donnant l’avantage à la droite du mouvement.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-et-foulards-rouges-victoire-par-ko-journal-du-lundi-28-janvier-2019

  • En train de filmer, il s’est fait tirer au niveau du visage au flashball

    En train de filmer, il s’est fait tirer au niveau du visage au flashball
  • “Gilets jaunes” aux Européennes : “une combine de Tapie et Macron” pour Éric Zemmour

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    Vers une liste “gilets jaunes” aux élections européennes ? L’annonce a été faite mercredi 23 janvier. Le “ralliement d’initiative citoyenne” (RIC) a diffusé un embryon de liste comprenant dix noms, avec à leur tête Ingrid Levavasseur, une des figures du mouvement.

    Réaction de Nicolas Domenach : “On les a traités de vendus, d’imposteurs, de traîtres. C’est d’une telle brutalité que je ne suis pas sûr qu’ils puissent aller au terme de leur projet“, dit-il.

    Une vision critiquée par Éric Zemmour. “J’aime bien quand on se lamente sur la brutalité, la violence des ‘gilets jaunes’. Ça permet de ne pas montrer ce qu’il y a derrière”, lance-t-il. Et de poursuivre : “C’est une combine de Bernard Tapie et d’Emmanuel Macron, c’est une évidence“.

  • L’Italie CONDAMNE la France et l’Allemagne – “Nous les avons attrapés avec la main dans le pot de confiture !”

    La FRANCE et l’Allemagne utilisent une rhétorique pro-européenne vide de sens tout en poursuivant leurs intérêts nationaux, a averti le Premier ministre italien Giuseppe Conte dans un entretien percutant.

    Paris et Berlin ont été la cible d’une attaque cinglante lancée par M. Conte, qui a accusé les deux principaux membres de l’UE d’être de mèche. S’adressant au quotidien italien Corriere della Sera, M. Conte a accusé la France et l’Allemagne d’utiliser “une rhétorique pro-UE qui cache la poursuite d’intérêts nationaux”. Il a ajouté : “Ils ne pensent qu’à leurs intérêts nationaux.” 

    Cela fait suite à la signature d’un traité bilatéral entre Emmanuel Macron et Angela Merkel en début de semaine à Aix-la-Chapelle, où la France s’est engagée à soutenir la candidature de l’Allemagne à un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.

    Depuis sa fondation en 1945, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a eu que cinq membres, la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis – les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.

    Dans les années 1990, les membres ont commencé à étudier la possibilité d’ajouter un nouveau siège pour l’Union européenne.

    M. Conte a dit : “Au lieu de cela, il y a quelques jours, le traité d’Aix-la-Chapelle est sorti.”

    “Le siège de l’Allemagne est signalé comme une priorité dans ce traité.”

    “L’Allemagne a-t-elle gagné la guerre ou l’a-t-elle perdue ?”

    “La vérité est que nous avons attrapé la France et l’Allemagne la main dans le sac.”

    Mais ce n’est pas la première fois que la France et l’Allemagne tentent d’utiliser leur force en Europe pour défendre leurs intérêts nationaux, a déclaré M. Conte.

    Les deux pays avaient tenté plus tôt ce mois-ci de bloquer l’offre d’un constructeur naval italien, Fincantieri, pour reprendre un concurrent français.

    Il a dit : “Pensez-vous qu’il est normal que pendant que tous les autres pays se consolident et que nous sommes envahis par des sociétés étrangères, la seule fois où Fincantieri essaie de se déplacer à l’étranger, il y a l’intervention des autorités antitrust françaises ?”

    M. Conte a souligné l’importance pour les membres européens d’être “francs” et honnêtes les uns envers les autres à un moment particulièrement crucial pour l’UE.

    Il a dit : “Les problèmes ont été éludés et n’ont pas été réglés au cours des dernières années, mais il est maintenant temps de les regarder en face.”

    “Et j’invite mes alliés à faire de même.”

    “Cette campagne électorale pour les élections européennes va être la plus importante depuis des années.”

    Les citoyens de l’UE des 27 éliront leurs représentants au Parlement européen en mai prochain.

    La France et l’Allemagne devraient œuvrer activement à une véritable intégration européenne plutôt que d’essayer d’accroître leur propre pouvoir, a ajouté le Premier ministre.

    Et il les a avertis de ne pas essayer d’isoler l’Italie.

    S’exprimant au sujet du sommet sur l’immigration qui s’est tenu en juin, M. Conte a dit avec fierté qu’il avait forcé les deux dirigeants à faire un volte-face après avoir déjà pris eux-mêmes les décisions importantes dans ce domaine.

    Il a dit : “Nos alliés ne peuvent certainement pas croire que nous resterons silencieux à la table pour approuver les décisions prises par d’autres.”

    “Pourquoi devrais-je assister à un sommet s’ils ont déjà tout décidé ?”

    “Il y a plusieurs mois, en juin, lorsque, à la fin du sommet, ils m’ont dit qu’une médiation avait déjà été trouvée, je les ai forcés à relancer les discussions pendant des heures.”

    “Et j’ai dit au président Macron et à la chancelière Merkel que si la médiation n’avait pas lieu en ma présence, elle n’aurait pas de sens pour moi.”

    Les tensions entre la France et l’Italie ont culminé la semaine dernière lorsque le vice-Premier ministre Luigi Di Maio a accusé la France d’appauvrir l’Afrique et de pousser les migrants vers l’Europe en autorisant 14 pays à utiliser le franc CFA, une monnaie réglementée par la France.

    Source: Express.co.uk, le 26 janvier 2019 – Traduction Nouvelordremondial.cc

  • Un évènement historique? Nous y travaillons!

    europe-tableau-Delecluze.jpgLes compte-rendus sont  dithyrambiques, mais  le Grand Débat coanimé vendredi soir par la secrétaire d’État Marlène Schiappa et Cyril Hanouna en direct sur C8, qui a certes  attiré les curieux, a fait l’impasse sur les sujets les plus déterminants pour l’avenir des Français. Il a donc joué a plein  son rôle de diversion, ce qui est plus généralement  la raison d’être de cet enfumage  initié  par les macronistes.  Sur le terrain la réalité est toute autre: aux cris  de «Halte à la  violence»,  « Oui à la démocratie, non à la révolution  », « Le fascisme ne passera pas »,  environ 5000 à 6000  personnes  sympathisants  de LREM (« foulards rouges ») selon les chiffres qui nous ont été communiqués par des policiers  (10 000 selon la préfecture de police de Paris…)  ont défilé hier à Paris. Un  vrai bide. Un  évènement pourtant  préparé depuis de longues  semaines, initialement  intitulé «Marche républicaine de soutien à Emmanuel Macron» puis rebaptisé «Marche républicaine des libertés», qui se voulait la vitrine des Français qui ne soutiennent pas les Gilets Jaunes. Une manifestation très parisienne dans sa composition qui  avait été initiée et soutenue par plusieurs  cadres et élus de LREM comme Stanislas Guerini, délégué général de LREM ou encore l’ex socialiste strauss-kahnien, ancien  ministre de Jacques Chirac,  le  sénateur LREM François Patriat,  le même qui déclarait en 2016 que « Voter FN, c’est voter Daech »! Les macronistes les  plus optimistes   promettaient des dizaines  de milliers de personnes dans la rue - M. Patriat en espérait même 100 000  !  Mais  devant l’échec annoncé, dixit Le Canard Enchaîné,  l’Elysée  et la direction de LREM avaient pris leur distance avec cette initiative et il avait été demandé aux  ministres à ne pas s’y montrer…

    Bataille des chiffres encore et toujours, le ministère de l’Intérieur n’a comptabilisé cette fois que 69 000 personnes pour l’Acte XI de la mobilisation des Gilets Jaunes,  là où des GJ  comme Eric Drouet affirment qu’ils étaient  120 000 dans toute  la France. Télescopage douloureux d’un double discours, c’est au moment ou notre  ministre des Affaires étrangères  exhortait  le président vénézuélien Nicolas Maduro « à s’interdire (…) tout usage de la violence contre des manifestants pacifiques», qu’un proche de M.  Drouet, Jérôme Rodrigues,  était grièvement blessé à l’œil samedi  dans le cortège  des GJ  alors qu’il  manifestait pacifiquement. «  J’ai subi deux attaques a-t-il exposé lors d’une conférence de presse à l‘hôpital Cochin: une grenade en bas des pieds qui m’étourdit et, 3 secondes après, l’impact de la LBD 40 qui m’arrive à l’œil  (…). Je tiens à préciser qu’une grenade, ça déchiquette. Je n’ai pas l’œil en lambeaux, j’ai un impact de balle sur l’œil » , a-t-il ajouté. De quoi alimenter le débat sur la violence de la répression voulue par le régime, laquelle a pour objet   de faire peur, de dissuader les Français de manifester plus nombreux.

    D’une manœuvre l’autre, de  nombreuses figures des  GJ (Eric Drouet, Maxime Nicolle)  ont dénoncé la liste Gilets Jaunes (RIC) menée par Ingrid Levavasseur aux élections européennes affirmant que « voter Gilets Jaunes, c’est voter Macron ». Mme Levavasseur  a par ailleurs confirmé  sur BFM vendredi que le mitterrandien, puis sarkozyste et enfin macroniste Bernard Tapie  prête à sa liste  des locaux et l’imprimerie de son quotidien La Provence pour imprimer des tracts. L’avocat Hervé de Lépinau, élu du RN dans le  Vaucluse,  a remarqué  à ce sujet  que « la mise à disposition de moyens matériels est assimilée à un don en nature, étant précisé que les sociétés commerciales ont interdiction de financer une campagne électorale… La liste #YellowSubmarine va rapidement couler à pic! »

    Le nouveau monde macroniste n’a certes pas abandonné les vieilles recettes de  l’ancien, ce dont les Français semblent conscients. Le  sondage Ifop pour le  JDD publié hier  rapporte que  66% des sondés estiment que la fronde  des Gilets jaunes n’a pas changé la manière de gouverner d’Emmanuel Macron.  Questionnés  sur les éléments de sa présidence qu’ils souhaiteraient voir changer en priorité,  85% des personnes interrogées  ont cité son attention aux préoccupations des Français, 78% sa politique économique et sociale ,  73% sa façon d’incarner la fonction présidentielle…

    Au côté de la question migratoire, la problématique économique et sociale  sera  en effet au cœur de la campagne des élections européennes, puisque celle-ci est intimement liée à notre soumission aux  diktats de la technostructure bruxelloise. Dans cette optique,  le patron de LREM  Stanislas Guerini   ne peut que constater factuellement  rapporte le site euractiv, que « l’enjeu de la campagne européenne (pour LREM) se résume à un duel contre le Rassemblement National ». A l’heure ou les peuples rejettent la vieille idéologie transfrontiériste martelée  par tous les canaux de propagande, M. Guérini affirme que  les macronistes  « (veulent) gagner la bataille des idées en Europe, faire en sorte que nos idées gouvernent la France et l’Europe ». Et pour cela, les élections européennes de mai 2019 sont « un événement historique ».

    Stanislas Guerini qui dénonce par ailleurs les « fausses informations (sic) diffusées par (le RN)  sur le sujet européen», indique que  « la campagne des élections européennes sera celle des fake news ».  Par ailleurs a-t-il précisé, « nous continuons les discussions  avec  l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE)», présidé par l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, « un allié naturel » a-t-il encore indiqué. Mais une alliance qui s’inscrit  « dans une logique de dépassement » a expliqué Stanislas Guerini, qui espère « appartenir à un groupe politique plus fort au Parlement européen, et ensuite construire une majorité avec les progressistes. »

    Il est bien évidemment fort logique que M. Guérini et ses amis  tressent des louanges à un  parangon du fédéralisme européiste  comme M.  Verhofstadt  lui qui  donne des leçons de démocratie à la Hongrie alors que lorsqu’il  était Premier Ministre de la Belgique, il avait fait, de facto, interdire par persécution judiciaire  le principal parti d’opposition flamand,   le Vlaams Blok (devenu aujourd’hui le Vlaams Belang).

    C’est ce même allié naturel des macronistes, constate Bruno Gollnisch, qui se signale par son dogmatisme le plus échevelé, qui propose de renégocier les traités afin de mettre en place un véritable Etat européen centralisé, dont le gouvernement serait la Commission, et d’en finir définitivement avec la souveraineté des Etats. Economie, budget, armée, police, justice européens,… tout y passe. Verhofstad, comme son cadet M. Macron, sont des hommes du passé, qui  fustigent les  lépreux attachés à l’Europe des patries, des libertés, des souverainetés, et qui   essayent de nous faire croire  que l’avenir consiste à recycler  les vieilles recettes et principes qui ont présidé à la création de la Communauté européenne. Mais c’était dans un autre temps. Dans un autre monde. Le monde a changé. Pas les européistes. L’Europe conçue il y a 60 ans est totalement incapable de répondre aux défis du XXIème siècle, qu’ils soient démographiques, économiques, stratégiques, sécuritaires, environnementaux… Elle n’est tout simplement pas faite pour ça. Alors oui, les élections européennes seront  un événement historique si elles permettent enfin aux nationaux, patriotes, souverainistes de notre continent de peser de manière décisive pour sauver nos  nations et  NOTRE Europe.

    https://gollnisch.com/2019/01/28/un-evenement-historique-nous-y-travaillons/

  • Histoire & Mémoire • C'étaient les Camelots du Roi, à Marseille sur la Canebière dans les années 1930 [2]

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    L'Action Française sur La Canebière, Marseille, 193.

    L'un des participants à la conférence-débat avec André Bercoff du 21 janvier dernier à Marseille, lui-même Camelot du Roi*, nous a remis la photographie en en-tête. Il s'agit d'un défilé d'Action Française d'avant-guerre (seconde moitié des années 1930). C'est un document d'archive. Il est bon que nous gardions nos traditions, que nous nous souvenions de quelle histoire nous sommes les héritiers et les continuateurs ; et que les jeunes qui nous rejoignent le sachent eux aussi !  

    Les Camelots du Roi défilent en tête sur la célébrissime Canebière non 898040751.jpgencore envahie et défigurée par l'Afrique. Les premiers sont venus avec leur bicyclette. Si l'on y regarde de plus près, on remarque que tous portent à la boutonnière de leur veston l'insigne des Camelots du Roi. Celui-là même que, pour certains d'entre nous, nous portons aussi aujourd'hui encore et que nous remettons au fil du temps à des jeunes qui ont fait la preuve de leur engagement à l'Action Française, de leur disponibilité, et de cette libre discipline que nous acceptons tous comme condition d'efficacité.

    Le Camelot en tête du cortège est Georges Boulon, lui-même fils de Marcel Boulon, lui aussi Camelot du Roi - des toutes premières générations. Ainsi va la fidélité à l'Action Française. Quelques-uns d'entre nous ont connu les deux hommes. Marcel Boulon, déjà âgé et son fils Georges, notre aîné. Mais, par surcroît, leur petit-fils et fils, Yves Boulon, Camelot de troisième génération, était présent à la soirée Bercoff où cette photo nous a été remise. Il y a reconnu son père ... La fidélité et la transmission sont elles aussi des valeurs fondatrices qu'il faudra bien réapprendre ! 

    Autres photos déjà publiées sur Lafautearousseau ... Regroupées ici

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    Les plus anciens reconnaîtront au premier plan à droite de la photo ci-dessus, Jean Lavoëgie, qui fut l'avant-dernier chef des Camelots du Roi de Provence. Il a été après guerre (1960-1990), Secrétaire Général de l'Union Royaliste Provençale, la fédération régionale de l'Action Française. Pierre Chauvet, qui fut, avant-guerre, le dernier Chef des Camelots du Roi de Provence, fut, après-guerre, président de la même Union Royaliste Provençale. 

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    À remarquer que les Camelots du Roi des années trente, défilaient en ordre, correctement habillés, souvent chapeautés, y compris les plus jeunes, quoique toutes les classes sociales y fussent mêlées. Nous ajouterons qu'ils défilaient en silence, sans cris ni folklore ni agressivité quelconque. C'étaient des gens sérieux, portés par l'amour de la France.  LFAR  

    *Merci à Didier Arnoux 

    Voir aussi dans Lafautearousseau ...

    Histoire • Action Française : Les royalistes sur la Canebière

    Histoire • Action Française : Les affrontements des années 30 à Marseille

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/26/histoire-memoire-c-etaient-les-camelots-du-roi-a-marseille-6123925.html

  • Acte 11 : Les Gilets Jaunes bataillent à la Bastille.