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France et politique française - Page 2067

  • Les cités, indifférentes aux Gilets jaunes, par Ivan Rioufol

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    Les Gilets jaunes, une menace pour la République ? Le pouvoir ne retient plus ses coups contre les révoltés des provinces oubliées. Il suffit de regarder les photos des manifestants défigurés par des lanceurs de balle de défense (LBD) pour s’en convaincre. L’État n’a jamais déployé une même brutalité contre les islamo-fascistes qui attisent les intifadas dans les cités délaissées. Deux journalistes, Philippe Val et Zineb El Rhazoui, vivent aujourd’hui sous haute protection policière. Le premier a été condamné à mort par al-Qaida en avril, pour avoir participé à la rédaction d’un “manifeste contre le nouvel antisémitisme“, publié par Le Parisien : le texte demandait l’abrogation des versets du Coran appelant au meurtre des juifs, des chrétiens et des incroyants. La seconde est à nouveau menacée de mort pour avoir récemment déclaré que l’islam devait  “se soumettre à la critique“. Le philosophe Robert Redeker a interrompu toute vie normale depuis 2006, après avoir critiqué le Coran, dans Le Figaro.

    La violence ne peut faire la loi, c’est entendu. Des casseurs en gilets jaunes ont pu, dans un premier temps, faire reculer l’État. Leurs actes justifient les ripostes policières. Reste que le pouvoir s’est gardé d’un tel zèle répressif contre les zadistes, chéris des écolos. L’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a été arraché sous la pression d’une guérilla des champs. La poignée d’insurgés a eu raison d’un référendum local et de multiples votes et décisions de justice. C’est aussi par l’intimidation et le terrorisme que les combattants de l’islam politique ont fait courber l’échine de la République : Emmanuel Macron s’apprête à modifier la loi de 1905, afin d’aménager la laïcité. Le délit de blasphème est une réalité quand des citoyens doivent vivre cloîtrés pour avoir critiqué l’islam. Les incendiaires des cités sont moins malmenés que ceux qui n’ont pas le statut de victimes. Les Gilets jaunes seraient-ils trop “vieille France” pour attendrir l’État macronien ?

    Le gouvernement se trompe en voulant voir dans la révolte populaire un danger pour la République : elle n’a rien à craindre d’une demande de démocratie.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 24 janvier 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/213399/les-cites-indifferentes-aux-gilets-jaunes-par-ivan-rioufol/

  • Sébastien Chenu (RN) : “Après le grand débat, la grande poubelle ?”

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    Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, était l’invité politique de Patrick Roger mardi 29 janvier 2019 sur Sud Radio.

    Alors que le RN est toujours donné au coude à coude dans les sondages, face à LREM, pour les élections européennes, Sébastien Chenu était interrogé sur la pertinence d’une loi anti-casseurs, qui sera présentée aujourd’hui à l’Assemblée.
    Il a l’impression “de revenir dans les années Sarkozy avec des lois de circonstance. Maintenant, je veux bien la voter si c’est une loi anti-casseurs, pas anti-‘gilets jaunes’. Si c’est du pipeau, non. On va voir les articles, mais j’ai eu le sentiment qu’elle a été beaucoup détricotée en commission. Se faire éborgner, perdre une main, c’est une mutilation. Mais les violences sont dans les deux sens et le président de la République est responsable : il laisse les Français se haïr. Cela va faire trois mois qu’on laisse les Français se faire face“.

    Quand au grand débat, Sébastien Chenu est dubitatif :

    J’ai peur qu’après le grand débat, le gouvernement n’ouvre le couvercle de la grande poubelle. Il n’y a pas de garantie sur la sortie de tout cela. L’Assemblée nationale devrait pouvoir débattre d un certain nombre de sujets, mais le problème c’est qu’elle n’est pas représentative, ses décisions sont contestées par une majorité des Français ! Mettons en place la proportionnelle intégrale, élisons une Assemblée nationale représentative et là, on avancera !.

  • Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes

    Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes

    Le soutien un peu trop voyant de Macron a jeté l’éponge :

    Marc Doyer, huitième sur la liste, ancien militant LREM fraîchement converti au militantisme de rond-point, était à l’évidence une erreur de casting et son départ ne constitue pas réellement une surprise.

    https://www.lesalonbeige.fr/nouvelle-defection-dans-la-liste-gilets-jaunes-pour-les-europeennes/

     

  • Alain Bauer : « Certaines de ces armes, notamment les grenades de désencerclement, devraient être interdites en maintien de l’ordre »

    Depuis le début des manifestations de gilets jaunes, on voit un nombre important de blessures graves dues à des tirs de LBD. Peut-on parler d’usage disproportionné de la force ?

    Il y a trois problèmes distincts en maintien de l’ordre :
    – le type d’armes utilisés ;
    – la manière dont elles sont utilisées ;
    – par qui elles sont utilisées.

    Certaines de ces armes, notamment les grenades de désencerclement, devraient être interdites en maintien de l’ordre et d’autres devraient être modifiées ou remises dans un état antérieur (puissance de tir réduite et diamètre augmenté).
    Certains de ces équipements ne sont pas utilisés dans des conditions convenables, notamment du point de vue du fabricant.
    Enfin, elles ne devraient être utilisés en maintien de l’ordre que par des CRS et des gardes mobiles de la gendarmerie.

    De manière générale, la violence vécue d’un côté comme de l’autre lors de ces manifestations va de pair avec une communication assez fébrile de la part du gouvernement. Y voyez-vous une corrélation ?

    Non. Le gouvernement voit les centaines de blessés dans les forces de l’ordre dont il faut souligner le professionnalisme et la maîtrise, surtout chez les forces mobiles. Les manifestants, souvent engagés dans leur première manifestation, découvrent l’envers du décor et sont douloureusement surpris par la réalité violente des jacqueries à la française et de la riposte des autorités. Et chacun communique en interne plutôt qu’en général, ce qui provoque ce sentiment de communication « en mono » plutôt qu’en stéréo.

    De nombreux officiers de police se plaignent des ordres reçus pour juguler ces manifestations. De manière générale, comment jugez-vous le maintien de l’ordre lors de ces manifestations de gilets jaunes ?

    Cela dépend qui donne les ordres. On note des instructions très professionnelles mais avec des effectifs épuisés ou non professionnels, et l’inverse. C’est la durée et la violence de ce mouvement qui coagule les colères plus qu’il ne conjugue les luttes qui pose le problème d’une adaptation régulière à la réalité d’un mouvement déstructuré et multiple, très « gaulois ».

    Vous aviez déclaré, sur France 5, qu’Emmanuel Macron « n’a pas compris qui il avait en face de lui » en parlant des gilets jaunes. Pourquoi cette analyse ?

    Elle portait sur un commentaire attribué au chef de l’État sur l’idée que ce mouvement était surtout composé d’inactifs. Il s’agit, selon moi, d’un mouvement de travailleurs pauvres ou appauvris, de classes moyennes en voie de paupérisation, mais aussi de retraités. Leur sujet est moins le travail que le revenu. Et sans doute le respect.

    http://www.bvoltaire.fr/alain-bauer-certaines-de-ces-armes-notamment-les-grenades-de-desencerclement-devraient-etre-interdites-en-maintien-de-lordre/

  • Carnet de route

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    Par Jarente de Senac

    Davos

    Le Forum de Davos, où se rencontrent hommes politiques, chefs d’entreprises et financiers de haut vol, permet de prendre la température d’une sorte de gouvernance mondiale, tout en sachant que l’objectif majeur de tout ce petit monde demeure bien la bonne marche du commerce mondial et donc des bénéfices. Ici on n’est pas chez les rêveurs, mais dans l’antre du capitalisme pur et dur.

    Et bien, cette année, Davos avait le moral dans les chaussettes. Signe plus que révélateur, l’absence des Américains. Et un constat qui les effraie tous, enfin presque : le monde se barricade et observe la rivalité entre les Etats-Unis et la Chine. Avec la crainte que ça dégénère.

    Un certain Laurent Wauquiez

    Il a tout pour lui et pourtant ça ne marche pas. Laurent Wauquiez, normalien, énarque, plutôt beau gosse (bon, un peu mièvre) et patron du principal bouclar de la droite, les Républicains, est inaudible et ne passe pas, comme l’on dit. Il faut bien dire qu’à droite comme à gauche, on s’adonne à son sport favori : la division.

    Au sein même des Républicains, les ambitions suscitent la haine. Le grand ménage macronien au lieu d’unir les oppositions, les a divisées plus encore. Les ambitions ont fait surface, de Valérie Pécresse à Xavier Bertrand au même titre que le clivage entre une droite molle, style Juppéo-Raffarinesque, et mi-dure avec Wauquiez. Au milieu, le clan des francs-macs emmené par Gérard Larcher qui veut jouer les arbitres. Mais l’obstacle majeur de cette droite, qui se veut républicaine, c’est le Front national rebaptisé Rassemblement national qui caracole largement en tête depuis des décennies. Tant que cette droite n’aura pas réglé ses comptes avec la famille Le Pen, elle aura bien du mal à exister. D’autant qu’un puissant lobby veille au grain parce qu’il a besoin des « fachos » pour faire fructifier son petit commerce. Au final, Laurent Wauquiez en est réduit à n’être qu’un animateur.

    Gilets jaunes

    La question que tout le monde se pose est : où allons-nous avec les Gilets jaunes dont la mobilisation ne se dément pas ? Constituer une liste pour les élections européennes est contraire à l’esprit même du mouvement qui tire justement sa force de n’être pas politique mais populaire. Et qui fédère une population aussi diverse que variée. Ce qui n’empêchera pas le mouvement de peser lourd dans la balance européenne en venant renforcer un fort courant populiste qui pourrait ébranler l’institution. Et nous sommes nombreux à le souhaiter.

    Si l’issue demeure incertaine, il n’en reste pas moins vrai que nous sommes face à une lame de fond de la société française face à un régime qui n’est plus du tout démocratique et usé jusqu’à la corde. Et le président en figure de monarque absolu est bel et bien obsolète. Les gilets jaunes – c’est-à-dire nous, Gaulois fiers et réfractaires – vont-ils réussir à faire plier le pouvoir afin de le rendre au peuple ? Telle est la question. On doute qu’à travers le Grand débat, Macron accède à une telle requête. Une révolte ? Non Sire, une révolution !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues – Journal du mardi 29 janvier 2019

    La répression des gilets jaunes face au laxisme des banlieues

    Alors que le nombre de blessés parmi les gilets jaunes ne cesse de croître, la répression policière est au coeur des interrogations. Un traitement bien différent de celui des émeutes des banlieues de 2005.

    Gilets Jaunes : la liste prend déjà l’eau

    5 jours après l’annonce d’une liste de Gilets Jaunes pour les élections européennes, on compte déjà deux défections dans les rangs. Entre la pression des Gilets Jaunes et la pression médiatique, la liste pourrait avoir du mal à aller jusqu’au mois de mai.

    Pologne : vers un scandale sanitaire européen ?

    La Pologne, cinquième exportateur européen de viande bovine mis en cause dans un scandale sanitaire. Une vidéo prise en caméra cachée montre des vaches agonisantes, malades, abattues puis découpées pour leur viande. Un nouvel épisode qui montre les limites du marché commun européen.

    L’ actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/la-repression-des-gilets-jaunes-face-au-laxisme-des-banlieues-journal-du-mardi-29-janvier-2019

  • “Gilets jaunes” : aucune “victime des forces de l'ordre” pour Macron

    Capture.pngLors d'une conférence de presse au Caire, où il est en déplacement, le chef de l'Etat a eu une pensée pour les personnes décédées en marge du mouvement mais se refuse à les voir comme “victime des forces de l'ordre”.
    Emmanuel Macron s’exprime rarement sur le mouvement des « gilets jaunes » mais l’a fait en Egypte.
    Alors qu’il est en visite au Caire avec sa femme Brigitte, le chef de l’Etat a eu quelques mots pour les personnes décédées depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes », rapporte 20 Minutes

    « Je déplore que 11 de nos concitoyens français aient perdu la vie durant cette crise […]. Je note qu’ils ont bien souvent perdu la vie en raison de la bêtise humaine mais qu’aucun d’entre eux n’a été la victime des forces de l’ordre », a déclaré Emmanuel Macron.

    Emmanuel Macron est allé plus loin et a tenu à défendre policiers et gendarmes, ajoutant que « ce que la France vit depuis plusieurs semaines est inédit et je veux rendre hommage au professionnalisme des forces de l’ordre dans ce contexte ». « En France, il est permis de s’exprimer librement […] En France, on peut dire tout. Parfois, on dit beaucoup contre le pays lui-même, je le regrette », a poursuivi le président, insistant néanmoins sur le fait que « dans notre pays, une liberté est constitutionnellement garantie, la liberté de manifester. Et nous entendons bien la protéger ».
    [...]
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  • Propagande progressiste: parano et gros sabots

    cinema.jpgEmmanuel Macron est actuellement au Caire (Egypte)  en voyage officiel. L’Afp rapporte qu’il a tenu à répondre aux propos du ministre  de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, qui affirmait le 22 janvier: «J’espère que les Français pourront se libérer d’un très mauvais président, et l’occasion est celle du 26 mai (les élections européennes) quand finalement le peuple français pourra reprendre en main son avenir et son destin. » «Ce n’est pas  (moi) qui interférera dans la démocratie française, ce seront les Français. J’espère qu’ils choisiront quelqu’un de plus représentatif, sérieux, concret, je pense à Marine Le Pen » a-t-il ajouté.  Piqué au vif,  M. Macron a donc tenu à lui répondre : «Le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire, a-t-il lancé. Pourtant, quelques instants avant, le président jurait ne pas vouloir entretenir la polémique : «Je ne vais pas répondre. La seule chose qu’ils attendent, c’est ça (…) » mais   «tout ça n’a aucun intérêt.» Si tout ça n’a aucun intérêt pourquoi donc se donner la peine de répondre ? Le 7 janvier dernier, Matteo Salvini , qui n’a à l’évidence pas oublié les propos désobligeants de M. Macron au lendemain de l’arrivée au pouvoir de la coalition Liga-M5s, avait aussi  apporté, comme le patron  du M5S Luigi Di Maio, son soutien aux Gilets Jaunes:  «Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple .»

    Pour la première fois hier, Emmanuel Macron a  par ailleurs évoqué les onze Gilets Jaunes qui ont trouvé la mort depuis le début de cette mobilisation. Il a loué dans la foulée «le professionnalisme» de nos forces de l’ordre mais n’a pas daigné avoir un mot sur le bilan humain de la répression  mise en place par Christophe Castaner, tel qu’il a été scrupuleusement consigné par David Dufresne : 159 blessures à la tête, 18 personnes éborgnées et quatre mains arrachées.  A ce sujet, le cas de Jérôme Rodrigues, qui lors de l’Acte XI  samedi a été visé  et qui  risque de perdre son œil, a été assez largement évoqué, moins celui de ce militaire  de 25 ans, en permission qui, le même jour,  a  été grièvement blessé à la tête par un tir à Montpellier  alors qu’il  sortait d’un restaurant avec trois autres camarades.

    Jeudi dernier, lors de son déplacement  surprise à Bourg-de-Péage (Drôme) pour s’entretenir avec des GJ,  M. Macron  est aussi resté dans le déni, dans la fermeture d’esprit au sujet d’une revendication  plébiscitée  par trois  Français sur quatre, à savoir l’instauration du référendum d’initiative populaire,  autrement  baptisé referendum d’initiative citoyenne (RIC). «  Le RIC  me hérisse »  affirmait au même moment Edouard Philippe à  Sartrouville (Yvelines). Même son de cloche de l’ancien banquier qui a saupoudré son refus d’une bonne dose de poudre de perlimpinpin parano-complotiste : « Il ne faut pas s’y tromper, dans les derniers référendums, les puissances étrangères ont beaucoup manipulé le vote. Un référendum, c’est parfois aussi la porte ouverte au mensonge.» Ben voyons!

    Porte ouverte au mensonge que l’on peut craindre pour le coup avec l’instauration, à la demande de Jean-Luc Mélenchon,  d’une  Commission d’enquête sur la lutte contre les violences  d’extrême-droite… Violences bien moins répandues que celles de l’extrême gauche,  mais on connait la propension des enfumeurs  du système à faire 30 kilos de mayonnaise avec un jaune d’œuf, pour ne rien dire de la mansuétude dont bénéficie  les antifas / idiots utiles. Présidée par le député LREM  de l’Ariège Muriel Ressiguier,  cette commission est  composée de 26 membres, principalement  macronistes, mais aussi de quelques socialistes,   de membres de l’UDI, d’un LR (Eric Diard, soutien de Laurent Wauquiez et proche de Xavier Bertrand).   Elle défraie déjà la chronique car l’ex député LREM  M’jid El Guerrab  aujourd’hui rallié  au  Mouvement radical,  en  fait également partie. Mis en examen pour «violences volontaires avec arme»,  il avait agressé  le   30 août 2017 un ex collègue du PS, Boris Faure, qu’il avait envoyé aux urgences en le frappant à la tête à coups de casque.

    Sur les réseaux sociaux et  notamment sur les  sites communautaires musulmans, la France plurielle s’est surtout émue de la présence dans cette commission  du binational Meyer Habib, député UDI de la 8e circonscription de l’étranger, un proche du Premier ministre d’extrême droite  Benjamin Netanyahou.  Autre sujet d’indignation sur les forums musulmans (mais pas que)  le fait que le jeune  militant  LGBT d’origine marocaine, Bilal Hassani,  ait été sélectionné par le public pour représenter  la France  à Tel Aviv  (Israël)  le 18 mai  prochain  au  Concours Eurovision de la chanson. Un choix qui n’a pas fait l’unanimité et qui lui a valu de nombreuses  insultes homophobes  ont rapporté ce jeune homme et les médias. Pour ne pas entacher l’image de la communauté (?), il est révélateur qu’un site comme oumma.com,  qui promeut  des personnalités musulmanes, met en avant  l’image d’un islam ouvert  et  pacifique, est prudemment décidé de ne pas consacrer d’article à ce sujet pour éviter les commentaires…

    Plus globalement, il apparait en tout cas aux yeux de beaucoup note Bruno Gollnisch  que l’Eurovision a été préempté pour faire passer la propagande progressiste de lobbies divers et variés - en 1998, le transsexuel israélien Sharon Cohen, alias Dana International,  avait déjà remporté le concours et en 2014 ce fut l’Autrichien-femme-à-barbe Conchita Wurst qui décrochait le pompon. Un rapport de force que  le jeune Bilal a bien compris, qui sait aussi ce qu’on attend de lui: il  expliquait  il y a  deux jours sur France inter  sa fierté de «représenter (la France), c’est quelque chose que je pourrai raconter à mes enfants »… L’année dernière le couple français  Madame Monsieur avait pondu une très médiocre chanson en faveur de  l’accueil des migrants, avant de disparaître dans les poubelles du showbiz faute  de public, annulant la date de tous les concerts prévus dans la foulée de l’Eurovision. Une immigration qui est plus que jamais décrite par nos élites  comme incontournable… pour régénérer la France et l’Europe? Le Point rapportait qu’ «une série d’études montre un net recul du quotient intellectuel au sein des pays occidentaux. La moyenne française aurait baissé de près de 4 points en 10 ans.» Par quel mystère? Comment expliquer cet effondrement alors que nous sommes continuellement enrichis par une brillante diversité? Laissons les Français se faire leur opinion, mais grâce à  l’Eurovision, entre autres joyeusetés,  ne doutons pas que le niveau de conscience va grimper…

    https://gollnisch.com/2019/01/29/propagande-progressiste-parano-et-gros-sabots/

  • Les migrants africains ne fuient pas l’insécurité mais la faillite économique, par Bernard Lugan

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    En 2017 (les chiffres exhaustifs pour 2018 ne sont pas connus), le jihadisme, dans sa définition la plus large a causé 10.376 morts en Afrique (Source : Centre d’études stratégiques sur l’Afrique). Pour dramatiques qu’ils sont, ces chiffres ne permettent cependant pas de dire que des centaines de millions d’Africains doivent être mis à l’abri. Nous ne sommes en effet pas en présence d’une mise en danger réelle des populations justifiant l’application d’un « droit d’asile » devenu filière officielle d’immigration.

    Ce n’est en effet pas le jihadisme que fuient les « migrants » africains qui forcent les portes d’une Europe paralysée par la tunique de Nessus de l’ethno-masochisme, mais la misère. Migrants économiques, ils n’ont donc aucun droit à séjourner dans les pays européens.

    N’en déplaise aux passeurs idéologiques et au pape.

    Pour lire la suite, c’est par ici !

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/213410/les-migrants-africains-ne-fuient-pas-linsecurite-mais-la-faillite-economique-par-bernard-lugan/

  • La double affaire Chantal Jouanno

    6a00d8341c715453ef022ad3b8d364200d-320wi.jpgComme trop souvent dans ce qui tient lieu de démocratie, terme qu'on identifie en occident, depuis quelque 2 500 ans à la libre confrontation des points de vue, dans notre pays, l'arbre cache la forêt.

    Le fait même, peut-être, que nous confondions représentation nationale, consentement des contribuables à l'impôt, gouvernement du peuple et souveraineté de l'opinion, permet aux manipulateurs du sentiment public d'imposer leurs vues. Et trop souvent, leurs intérêts.

    Quel arbre, dans ce qui pourrait être appelé l'affaire Chantal Jouanno, cache ainsi quelle forêt ?

    Une première information a conduit à son retraite en tant qu'organisatrice du grand débat national imaginé par l'Élysée pour répondre à la crise des gilets jaunes. La rémunération de la présidente de la CNDP, Commission nationale du débat public, a été révélée inopinément. Elle a immédiatement été jugée fort élevée, et ressentie pratiquement pour disqualifiante, à hauteur de 14 666 euros bruts, avant impôts et charges sociales. Cette somme, qui peut paraître quelque peu excessive aux yeux du plus grand nombre, a pourtant été fixée par l'État.

    Dans un pays qui crève d'égalitarisme, cela fait scandale et semble justifier qu'elle renonce au rôle que son organisme exerce dans de nombreux dossiers techniques très sérieux et, disons-le, autrement plus importants, en fait, pour l'avenir du pays tels que les tracés des autoroutes ou des voies de chemin de fer.

    Étrangement quelques jours plus tard on découvre que le sacro-saint Défenseur des Droits, le Toubon, dont le rôle et les interventions mériteraient sans doute un examen critique légitime, touche, pour sa modeste part, environ le double. Mais personne n'envisage de demander ni la révision à la baisse de ses émoluments, ni qu’il restitue un quelconque trop perçu, ni, encore moins qu'il déguerpisse. Issu des réseaux chiraquiens, voilà un personnage au-dessus de toute contestation. Remarquez d'ailleurs combien les produits de ce sérail si funeste et si médiocre, font encore partie des personnalités que l'on nous présente comme les plus aimées des Français entre Omar Sy et Jean-Jacques Goldman.

    Les sinécures trop bien payées abondent encore en notre république. Et cette plaie ne concerne pas particulièrement la CNDP. On pourrait se demander, par exemple, si ce qu'on appelle l'audiovisuel public en est exempt, avec un budget de 4,5 milliards d'euros que personne n'envisage de revoir à la baisse. Cette situation archaïque d'ensemble, celle des emplois dits publics, que la Constitution réserve au bon vouloir du prince, semble à comparer avec celle de la période de transition 1815-1834 en Angleterre, c'est-à-dire avant la réforme électorale, le règne de Victoria et l'organisation du parti conservateur[1]. Mais nos technocrates, nos commentateurs agréés et autres professionnels de la désinformation ne s'intéressent pas à l'Histoire de la Grande-Bretagne.

    Or, de façon tout à fait parallèle, on a appris ce 25 janvier, au gré d'un débat sur LCI[2], que Chantal Jouanno révèle la différence programmée entre la tournée de communication personnelle du chef de l'État, et la manière dont aurait pu et aurait dû être organisée une consultation directe des Français.

    Voilà la deuxième affaire, ou le nouvel aspect de l'affaire Chantal Jouanno. Laissons aux complotistes le soin de répondre à la question posée par Emmanuel Galiero dans Le Figaro qui ose demander : "Reste à savoir qui a voulu sa peau en jetant sa rémunération sur la place publique."

    Manifestement, en effet, l'Élysée a pris la responsabilité, et le risque, de court-circuiter cette consultation rebaptisée grand débat national : élégamment, telle parut l'impression des premiers jours, lourdement, telle devint l'impression se dégageant par la suite. Après avoir snobé les 550 000 élus locaux au début de son mandat, Jupiter a redécouvert le maillage indispensable des maires, sans lequel le tissu national se déchirerait.

    Voilà au moins un [petit] progrès pensera-t-on. Il reste pas mal d'efforts à accomplir encore pour que nous retrouvions l'impression de vivre vraiment dans un pays libre.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Ce que décrit le roman manifeste de la Jeune Angleterre écrit par Disraëli : Coningsby ou la jeune génération.
    [2] cf. sur le site du Figaro.