Pour Thierry Mariani, candidat RN aux élections européennes, il n’y a aucune convergence entre la France Insoumise et le Rassemblement National.
France et politique française - Page 2129
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Thierry Mariani : “La France Insoumise a choisi l’islamo-gauchisme, nous sommes à l’opposé”
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Thomas Joly en Bretagne le dimanche 3 février
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Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil – Journal du mercredi 23 janvier 2019
Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, équipe ses policiers de caméras pour éviter les bavures… une mesure artificielle alors que le gouvernement ment ouvertement sur le nombre de blessés lors des manifestations.
Parcoursup’, une deuxième édition qui angoisse toujours
VO: Après une première expérience ratée en 2018, la plateforme Parcoursup a officiellement rouvert ses portes, mardi. Une nouvelle formule corrigée qui n’efface pas les inquiétudes des futurs bacheliers.
Les GAFAs font tanguer l’UE
Alors que Bruxelles ne parvient pas à trancher sur la question de la taxation des géants du numérique, la Commission a laissé entendre que le principe d’unanimité pour les votes concernant la fiscalité pourrait être abandonné… Un tournant qui en dit long.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/castaner-policiers-cameras-journal-du-mercredi-23-janvier-2019
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L’immigration, chance pour la France ou fardeau économique ?
Le Figaro présente une étude fondamentale : 2,85 millions de jeunes entre 15 et 34 ans ne sont pas en formation dans un établissement scolaire et ne travaillent pas, bref, sont totalement désœuvrés. Parmi eux, 40 % environ sont nés à l’étranger (500.000, dont 330.000 hors Union européenne) ou ont un parent né à l’étranger (590.000). Nous avons, ainsi, 25 % des jeunes issus de l’immigration qui sont inoccupés, contre 15,4 % chez les natifs de natifs (nés en France de parents nés en France).
Comme l’université est gratuite ou presque (contrairement à l’Angleterre), sans sélection comme en Allemagne ou en Espagne, que le bac est « donné », ces chiffres traduisent un chômage catastrophique chez les jeunes. Quand ils ont épuisé leurs deux à quatre années d’études possibles dans les facultés, ils ne trouvent aucun travail. En Allemagne, il n’y a que 7 % des jeunes natifs de natifs sans occupation, contre 10 % des jeunes immigrés. La situation est la même dans beaucoup de pays membres de l’Union européenne.
Selon l’INSEE, il y a 560.000 jeunes entre 15 et 34 ans nés hors de l’Union européenne. Parmi ces 560.000, 58 % ne suivent aucunes études ou sont au chômage. Un taux épouvantable. D’après le même INSEE, 25 % des étrangers (Union européenne comprise) sont sans emploi, contre 9 % pour des natifs nés de natifs, soit pour un taux de chômage de 33 % pour ceux qui sont nés hors de l’Union européenne (les Européens ont un taux de chômage semblable aux natifs de natifs). Une partie des immigrés finissent par trouver du travail, mais tardivement, après des années sans emploi.
L’immigration est souvent présentée comme nécessaire pour nos comptes sociaux : les immigrés paieraient les retraites et les soins des personnes âgées. Or, on ne voit pas comment des jeunes dans la force de l’âge, sans formation et/ou sans travail, pourraient contribuer à soutenir notre système social. Selon des économistes cités par Douglas Murray, dans L’Étrange suicide de l’Europe, la Grande-Bretagne dépenserait dix-huit milliards d’euros par an pour les immigrés. Qu’en est-il en France ? Nous sommes déjà à deux milliards, rien que pour l’entretien des jeunes mineurs isolés, et pratiquement un milliard pour l’aide médicale d’État. Des coûts qui augmentent d’année en année, sans aucune maîtrise.
Prenons conscience de cette réalité dérangeante : si nous renvoyions chez eux tous ceux à qui l’asile est refusée et si nous leur versions à vie 10 % du RSA, ils recevraient plus que le salaire moyen de leur pays et nous économiserions près d’une dizaine de milliards d’euros par an ! Je ne critique pas les immigrés. Ils ont tout à fait raison de profiter de ce système et de fuir la misère de leur pays d’origine. Mais j’en veux à tous ceux qui s’illusionnent ou nous mentent sciemment à longueur de colonnes : l’immigration n’est pas une chance mais un fardeau économique pour la France.
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À notre tour de les déconstruire ! – Cyril Raul (Les Identitaires)
La gauche s’acharne sans cesse à déconstruire, modeler ou redéfinir le sens des mots pour le noyer sous son idéologie. Et si nous tentions, à notre tour, de déconstruire quelques éléments clés du vieux champ lexical de la gauche ?
La gauche aime feindre de nous expliquer ce qu’est la France, mettant en avant des idées, des principes, des conceptions, des valeurs. Mais la France est d’abord et avant tout la patrie des Français. Étymologiquement, le mot « patrie » désigne le pays des pères, la terre des aïeux. Le terme ne fait pas référence à une idéologie mais à la généalogie. On ne peut pas plaquer des concepts sur la généalogie, science exacte de la filiation : on est d’une patrie ou on ne l’est pas.
La gauche fustige également sans cesse la notion de « préjugé », qui n’est pourtant ni plus ni moins qu’un jugement préalable, qui peut être bon ou mauvais. Dans un cadre socio-culturel, un préjugé peut, certes, être une marque de conformisme ou de paresse intellectuelle. Mais d’un point de vue politique, il peut aussi être un signe de sagesse qui guide l’action et prévient le danger.
Car toute prévention naît d’un préjugé. Il sauve des vies, notamment lorsque l’urgence exige la prise de décision rapide (1). La notion de préjugé n’est donc pas intrinsèquement mauvaise. Dans bien des situations, il est bon d’avoir des préjugés, souvent hérités de l’expérience du passé et de la sagesse populaire. Le fameux « bon sens paysan » est bâti sur des préjugés, préjugés d’autant plus pertinents qu’ils ont su traverser les siècles.
Un homme qui bannirait tout préjugé aurait une faible espérance de vie. En la matière, il en est des civilisations comme des hommes : on peut mourir d’une absence de préjugés, les exemples de l’immigration et de l’islamisme le montrent.La gauche prône aussi, des manuels d’éducation civique aux allocutions présidentielles, les valeurs de tolérance pour faire accepter l’immigration. Le mot « tolérance » ne recèle pourtant rien de positif en soi. Il désigne en effet l’attitude consistant à accepter ce que l’on devrait normalement refuser. Il est synonyme de résignation et de capacité à résister à la souffrance que l’on nous cause. On ne tolère jamais quelque chose de plaisant qui nous enrichit. On tolère un fait, une situation que notre nature nous commande pourtant a priori d’éviter et de combattre. On « tolère » la douleur. On « tolère » une marge d’erreur. On « tolère » l’immigration massive. Et si on nous parle tant de tolérance, c’est bien parce que certains ne sont que tolérés.
« Valeurs de la République », « lutte contre les préjugés », « tolérance »… autant de totems sémantiques de la gauche, autant d’expressions ressassées, surannées et vidées de leur sens… mais qui envahissent encore les ondes médiatiques. C’est encore autour de ce champ lexical que les polémistes débattent, que les journalistes questionnent, que les politiques condamnent. Une grille sémantique qui permet de faire encore fonctionner le vieux logiciel périmé de la gauche dans l’inconscient collectif grâce aux forces du langage et du vocabulaire. Leur système idéologique est en train de s’effondrer face au retour du réel, mais sans doute ne sera-t-il définitivement vaincu que par le retour du sens, à commencer par celui des mots.
Cyril Raul
Texte repris du site de : Les Identitaires
(1) Lire à ce sujet le philosophe irlandais Edmund Burke (1729 – 1797) et son éloge du préjugé : « En cas d’urgence le préjugé est toujours prêt à servir ; il a déjà déterminé l’esprit à ne s’écarter jamais de la voie de la sagesse et de la vertu, si bien qu’au moment de la décision, l’homme n’est pas abandonné à l’hésitation, travaillé par le doute et la perplexité. Le préjugé fait de la vertu une habitude et non une suite d’actions isolées. » Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France.
https://fr.novopress.info/213329/a-notre-tour-de-les-deconstruire-cyril-raul-les-identitaires/
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RÉVOLUTION ! LES GILETS JAUNES - 19/01/2019
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Harcelé par LREM, le député Agnès Thill ne recule pas
Elle est même courageuse, alors que ses confrères appellent à l’exclure du groupe parlementaire. La décision sur son éventuelle exclusion du groupe sera prise jeudi.
En attendant, Agnès Thill tient bon contre l’extension de la PMA. Elle a comparé dans un entretien les femmes seules ayant recours à la PMA à des personnes droguées à qui on donnerait de la drogue.
«On sait bien qu’il y a des choses qui sont gênantes, comme le remboursement par la sécurité sociale, comme multiplier les femmes seules (…) Est-ce que la médecine a vocation à répondre à une envie? Un enfant ce n’est pas un médicament, c’est un être humain. Elles souffrent, j’entends bien. Mais alors, qu’est-ce qu’on fait? Si un drogué souffre on lui donne de la drogue? Est-ce qu’on donne un enfant parce qu’elle souffre? (…) Et si jamais il ne lui apporte pas le bonheur? Et si l’enfant qui naît il est très moche, il a un bec de lièvre? Et s’il ne la rend pas heureuse? C’est lui qui est responsable du malheur de sa mère?»
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a rétorqué :
«Ça suffit»
Malgré les oppositions, le député de la Dordogne Jacqueline Dubois a exigé que la «liberté de pensée» soit préservée au sein du groupe.
«Je me sentirais presque invitée à quitter le groupe si l’exclusion d’Agnès Thill était prononcée».
Sonia Krimi, député LaREM de la Manche, connue pour ses prises de position parfois en marge du groupe majoritaire, soutien également Agnès Thill.
Le président de groupe Gilles Le Gendre a mis en garde contre l’accentuation de «clivages» au sein du groupe…
Emmanuel Macron voulait que sa loi de bioéthique soit adoptée sans diviser le pays. Pour le moment, elle divise son parti…
https://www.lesalonbeige.fr/harcelee-par-lrem-le-depute-agnes-thill-ne-recule-pas/
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Faut-il participer au débat national ?
Franck Timmermans,
membre du Bureau politique du Parti de la France
Faut-il participer au fameux débat national et aborder les sujets évoqués dans les 82 questions « suggérées » aux participants ? Mélenchon a répondu NON au motif que selon lui les dès seraient pipés. Sans doute ! Et nous savons qu’il s’agit là d’abord d’une opération politicienne destinée à relancer Macron.
Mais il y a débat et donc prises de parole et la politique de la chaise vide est tout sauf politique précisément. Aussi, le Parti de la France recommande à ses adhérents et militants de participer aux réunions à titre individuel afin de tout faire pour réorienter les débats sur les vrais sujets majeurs qui engagent l’avenir du Pays. Nous savons que les media font tout pour occulter les thèmes identitaires et pour imposer l’image revendicative exclusivement sociale qu’incarneraient les Gilets Jaunes. C’est évidemment faux même si la mode syndicalo-médiatique impose le slogan « payer – et toucher + » qui ressemble plus à une devise de clients fidèles de la prostitution.
Dans la réalité, les prises de paroles seront articulées autour des 82 questions posées, ce qui traduit d’ailleurs une volonté confiscatoire du Pouvoir puisque immigration, dette publique, échelle des peines, drogue, corruption, enseignement, santé, sont à peine abordés quand ce n’est pas « oubliés ».
- Ainsi, vous profiterez de la question 6 liée aux économies de l’État pour précisément invoquer l’option « autre » en parlant du coût de l’immigration.Les conséquences de celui-ci dans les domaines budgétaires, financiers, sociaux, démographiques, sociétaux et sécuritaires sont considérables. Vous vous reporterez aux études excellentes de Gérard Pince (« les Français ruinés par l’immigration » 2013) et du Rapport Posokhow qui évaluait à 84 milliards d’euros le coût budgétaire et social du phénomène. Vous pourrez aussi rappeler que le sujet avait déjà alerté des spécialistes reconnus comme Pierre Milloz il y a 30 ans et que la politique de l’autruche ne date donc pas d’hier ! Si les Français sont aujourd’hui plus alarmés par leur précarité sociale que par l’avenir du Pays et se décident enfin à réagir, alors, pour payer moins et gagner plus, il faut trouver des solutions et celle de juguler l’immigration aura tous les avantages.
- En réponse à la question 8, la suppression de l’AME est aussi une évidence absolue puisqu’elle favorise ouvertement les actes délictuels de clandestinité et n’aurait jamais dû être validée par le Conseil Constitutionnel. Le PDF défend le principe du Patriotisme social qui consiste à réserver les aides sociales et familiales aux citoyens français, a fortiori quand la crise s’installe ! Face à vos détracteurs, vous aurez toute facilité à rétorquer « Sinon à quoi bon servirait la nationalité française, la carte d’identité et plus largement aussi la citoyenneté européenne ??? Si nous ne sommes pas prioritaires dans notre propre Pays à l’heure où il faut sauver notre économie ou réduire la dette et le chômage, alors à quoi sert-il de naître Français, d’être estampillé Français ??? »
- Et ce n’est pas là l’affirmation d’un égoïsme nationaliste mais la politique que mènent les autres Pays en privilégiant leurs ressortissants dans ces domaines ! Mitterrand l’a dit lui-même, « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». J’ajouterais : - Et doit donc se recentrer sur celle de nos concitoyens les plus pauvres !
- La question 3 peut aussi attirer notre attention sur la dette publique : Quelles en sont les raisons fondamentales ? Quand les précédents Présidents de la République auront-ils à répondre de leurs actes, de leurs gaspillages et gabegies ? Ils n’ont jamais été mandatés par les électeurs pour enfler la dette et c’est même en promettant le contraire qu’ils se sont fait élire ! Comment justifier que Sarkozy ait été l’un des plus dépensiers Ministre du Budget et Président de la Ve République et pour quel résultat ? N’importe quel Chef de PME serait interdit d’exercer par la Loi dans une situation similaire. Quant au budget, vous pourrez aussi vous tailler un beau succès en rappelant que l’État triche de plus en plus quand il ose intégrer dans le PIB les « richesses » induites crées par la prostitution et le trafic de drogue. Non seulement c’est immoral et inqualifiable mais pourquoi alors ne pas y intégrer le crime organisé ?
- La question 29, relative aux procédures administratives inutiles nécessitera une concertation avec vos adhérents immergés dans la fonction publique et l’entreprise car les exemples ubuesques ne manqueront pas.
- La question 50 sur la confiance à l’égard des Élus posera aussi un débat de fond : comment peut-on encore tolérer que les députés eux-mêmes votent leurs propres salaires et retraites créant ainsi un privilège que n’accordait pas l’ancien Régime. C’est là une pratique de caste oligarchique qui contribue grandement à la défiance du peuple. Ce serait plutôt à la Cour des Comptes d’en assumer la tâche à l’aune des valeurs d’exemplarité et de mérite que l’on attend de ces Élus.
- La question 67 permettra d’insérer la question de la solubilité de l’Islam dans notre Pays. Ce sera la plus délicate car la plus censurée et vous fustigerez ces mosquées fondamentalistes payées par des pays étrangers et soutenues par des municipalités qui enfreignent le principe de laïcité.
- La question 74 se borne à citer pudiquement les « incivilités » mais vous pourrez aussi vous étonner du laxisme judiciaire, rappeler que l’échelle des peines sert à punir mais aussi à dissuader propagation et récidives et que notre société est gangrenée par des mafias étrangères qui profitent de la libre circulation européenne. Le combat contre le trafic de drogue, le rétablissement de la peine capitale par injection létale pour les crimes les plus abominables avérés pourront aussi être abordés.
- La question 79 sur la politique migratoire laisserait sans voix s’il n’était pas indispensable de faire remarque à l’auditoire que jamais les Français n’ont été consultés par référendum sur ce sujet et que ce déni est révélateur à lui seul de la démocratie confisquée qui caractérise la Ve République !
- Enfin soyez vigilant sur la question 82 car elle tenterait certains gauchistes de relancer le droit de vote à accorder aux immigrés. Vous affirmerez sa totale inopportunité, son incompatibilité avec les urgences débattues et les risques d’émergences islamistes déguisées. Dans tous les cas : politesse, concision, sang-froid.
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Discours de Marine Le Pen pour le lancement de la campagne pour les élections européennes 2019.
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Et pourtant elle tourne… mal
Auditionné hier par des députés, le ministre de l’Intérieur a estimé que seulement quatre Gilets jaunes avaient été blessés gravement à l’oeil par des tirs de lanceur de balle de défense (LBD) depuis le début des manifestations. Christophe Castaner ment-il délibérément ou est-il dramatiquement ignorant de la réalité? Me Frédéric Pichon, interrogé par Elise Blaise, rappelait samedi dernier sur TVL le terrible bilan de la répression gouvernementale, les entorses multiples aux libertés publiques dont se rendent coupables les dirigeants du régime macronien. Libération, peu suspect de complaisance vis-à-vis de cette fronde authentiquement populaire, a rappelé que « le collectif militant Désarmons-les et le journaliste indépendant David Dufresne ont, eux, recensé 17 personnes ayant perdu un œil à la suite d’interventions policières depuis le début du mouvement. De son côté, Checknews en décompte une quinzaine.» «Des chiffres souvent étayés avec détails sur les incidents et les victimes, photos et parfois vidéos à l’appui.» «Après l’acte X (samedi dernier, NDLR) CheckNewsfr compte désormais 109 blessés graves lors des manifestations des gilets jaunes, dont 79 par des tirs de lanceur de balle de défense.» Exemple parmi d’autres, mais il a fait le tour des réseaux sociaux et a légitimement ému les Français, un jeune pompier volontaire, Olivier, marié et père de trois enfants, manifestant pacifique aujourd’hui dans le coma, a été très grièvement blessé à la tête par un LBD à Bordeaux le 12 janvier.
Réseaux sociaux qui relaient aussi une campagne d’affichage choc contre les violences dont sont victimes les GJ, avec les portraits de Christophe Castaner, Emmanuel Macron, Gérald Darmanin, Édouard Philippe mais aussi de Marlène Schiappa. Il faut dire que la propagande à gros sabots dont la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes s’est faite la spécialité n’arrange pas sa cote de popularité. Chacun se souvient de la bêtise de sa saillie par laquelle elle exprimait sa volonté de connaître les noms des Français qui avaient participé à la cagnotte Leetchi en soutien à l’ancien boxeur Christophe Dettinger. Ou l’invraisemblable stupidité de sa « réflexion » lorsqu’elle affirmait que les casseurs dans les manifs étaient financés par le gouvernement italien! En fait de paranoïa complotiste et de fake news comme ils disent, le pouvoir macroniste est un cas d’école!
Pour se refaire une virginité ou se racheter une conduite, l’auteure d‘Osez l’amour des rondes a annoncé qu’elle animera vendredi avec un autre monument médiatique, Cyril Hanouna, un numéro spécial de Balance ton post sur C8, dédié au Grand Débat national. Un Grand débat, un « Macron Tour » de soutien à la liste LREM aux élections européennes, «strictement illégal et qui caractérise un comportement pénal» selon l’analyse du juriste Régis de Castelnau, mais c’est une autre histoire sur laquelle nous aurons certainement l’occasion de revenir…
Hier, invitée à préciser au micro des Grandes Gueules sur RMC la raison de cette émission, Mme Schiappa n’a pas été épargnée par la journaliste Zohra Bitan qui a estimé que la Secrétaire d’Etat « (souffrait) « d’une impopularité qui grandit chaque jour » et qu’il s’agissait avec ce type de spectacle de « niveler les gens vers le bas ». Un reproche récurrent qui est fait plus généralement par ses contempteurs aux émission de M. Hanouna, dans le collimateur de certains hystériques de gauche ou du lobby LGBT-féministe pour ses blagues réputées machistes, voire même homophobes qui ne plaisent pas non plus à Mme Schiappa… Ce n’est pas son frère ennemi-concurrent d’audimat Yann Barthès, politiquement correct de la tête aux pieds, le bon élève de la classe qui recrache ses cours de maintien progressiste sans moufter, qui essuierait lui ce type de reproches, à chacun sa partition, chacun dans son couloir…
Marlène Schiappa a affirmé que le but de sa présence dans cette émission de C8 était de « parler politique avec un grand P», « de ramener dans le débat public ces 700 ou 800 000 personnes qui sont devant l’émission de Cyril Hanouna (…), ce n’est pas parce que la majorité des personnes pensent que c’est une mauvaise idée, que ça l’est (…). Je vous rappelle que Galilée était tout seul face à la majorité pour dire que la Terre était ronde et qu’elle tournait. La majorité pensait qu’elle était plate et statique. » Et bien non, les internautes ont eu beau jeu de rappeler à Mme Schiappa que la rotondité de la Terre était supposée, connue et démontrée dès le VIè siecle av. JC dans la Grèce antique, par des figures comme Platon, Aristote, Eratosthène, un navigateur comme Pythèas le Massaliote… Et que le génial Galilée était lui au XVIIè siécle un défenseur de l’héliocentrisme en lieu et place du géocentrisme.
Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer aurait pu certainement le lui dire, mais il partage avec Mme Schiappa des préoccupations plus importantes. Il vient de signer un arrêté autorisant pour cinq ans l’association immigrationniste SOS Méditerranée, aidée financièrement notamment par des députés socialistes et radicaux — qui a affrété l’Aquarius, complice objectif des mafias de passeurs africains responsables des noyades d’immigrés clandestins en Méditerranée- à intervenir dans les établissements scolaires pour endoctriner les élèves. SOS Méditerranée sera en bonne compagnie pour prêcher la bonne parole à nos chères têtes blondes, aux côtés d’autres officines/coquilles vides ayant l’agrément de l’Education (anti)nationale comme la LDH, la Licra, le Mrap, SOS racisme… Et tant pis, note Bruno Gollnisch, si tous les sondages depuis des décennies démontrent que les Français ne veulent plus d’immigration et estiment que la coupe est pleine et déborde depuis longtemps!
Voilà typiquement le type de problème, VITAL pour l’avenir de la France qui devrait faire l’objet de l’assentiment des Français qui n’ont jamais été interrogé sur le remplacisme dont ils sont l’objet. Pourtant, c’est une revendication centrale du mouvement des Gilets Jaunes, et elle figure depuis plus de trente ans dans le programme du FN et désormais du RN: l’instauration du référendum d’initiative populaire, autrement nommé référendum d’initiative citoyenne (RIC), à l’initiative des citoyens à partir de 500 000 ou 700.000 signatures.
Selon le sondage OpinionWay pour LCI publié lundi, 73% des personnes interrogées y sont tout à fait ou plutôt favorable. Citoyens-contribuables qui pourraient par ce biais mettre la pression sur un exécutif qui ponctionne la France d’en bas mais poursuit par idéologie une politique d’immigration dont le coût acquitté par les Français, sur le strict plan comptable, est colossal (entre 17 et 84 milliards chaque année selon les estimations les plus étayées). Si l’on ajoute à cela l’évasion fiscale( entre 40 et 100 milliards d’euros selon l’aveu du ministre du Budget Gérald Darmanin-peste brune) ou encore la fraude aux numéros de Sécurité sociale (1,8 million de faux numéros de personnes principalement nées au Maghreb), dont le coût pour la collectivité nationale était estimé déjà en 2011 annuellement à 13/14 milliards d’euros, il y là des dossiers qu’un Etat digne de ce nom prendrait à bras le corps.
https://gollnisch.com/2019/01/23/et-pourtant-elle-tourne-mal/